L’économie sociale est une partie essentielle des stratégies multisectorielles visant à améliorer les conditions territoriales ou locales. Lorsque ces conditions sont examinées selon une perspective locale, de nombreuses collectivités utilisent le développement économique communautaire (DÉC) pour mettre en œuvre leurs propres solutions aux problèmes économiques, solutions qui créent des capacités communautaires à long terme et favorisent l’intégration des objectifs économiques, sociaux et environnementaux. Le DÉC tient compte du fait que le développement durable exige l’utilisation d’une approche intégrée dans le cas de problèmes communautaires complexes et encourage les gens à prendre leur avenir en charge en procédant à un renouvellement systématique pensé et dirigé localement. Les priorités stratégiques du DÉC comprennent des changements économiques structurels, la possession locale des ressources, le développement social, la gérance de l’environnement, le développement du marché du travail et l’accès au capital. L’économie citoyenne est un outil puissant pour donner suite à ces priorités.
Contexte
Le Sommet pancanadien de l’économie citoyenne, du 30 mai au 1er juin 2010, fût un rassemblement sans précédent des chefs de file et des représentants des secteurs du développement économique communautaire, de la coopération et de l’économie sociale. Ensemble, ils ont élaboré un programme commun et ont appelé à l’action pour une économie sûre et durable qui place les êtres humains et la planète au premier rang. Le Sommet cherchait à mobiliser des réseaux et des organismes en s’appuyant sur les meilleures recherches, en se dotant d’un plan d’action commun et en faisant connaître le secteur aux politiciens, aux décideurs, aux dirigeants du secteur non gouvernemental et aux médias grand public.
Au cours du processus de préparation au Sommet, les organisateurs ont préparé six documents de fond portant sur des thèmes qui mettent l’accent sur les forces, les défis et les propositions d’action clés visant à renforcer le mouvement. Ces documents de fond ont été l’objet d’un processus d’engagement et de sensibilisation afin que les participants au Sommet et les autres intervenants les examinent et fournissent une rétroaction. Les documents révisés sont présentés au Sommet, où une déclaration commune et un plan d’action étaient élaborés.