Bien que de nombreuses femmes noires soient innovatrices dans le troisième secteur, les contributions des personnes noires à l’économie sociale ne sont généralement pas examinées par les universitaires. Non seulement l’économie sociale est-elle un refuge pour les femmes noires canadiennes, mais elle fournit aussi un moyen pour les communautés marginalisées sur le plan racial de coopter des ressources. En fait, les Canadiennes racialisées sont poussées à être actives dans le troisième secteur à cause des préjugés systématiques et du racisme au sein de l’économie et de la société canadiennes. Pour comprendre la place de l’économie sociale chez les personnes racialisées, nous devons reconnaître que les personnes noires et racialisées ne font pas que recevoir de l’aide et de l’appui, mais qu’ils dirigent le secteur des services sociaux et qu’ils y travaillent. Cet article utilise la théorie de la libération des Noirs – notamment les concepts d’autonomie et de coopération – pour analyser le travail effectué par cinq femmes noires, toutes des leaders au sein d’organismes sans but lucratif qui aident des milliers de personnes à Toronto. Cette étude affronte l’effacement des femmes noires dans le troisième secteur et discute du besoin de lier la théorie de la libération au domaine de l’économie sociale afin de bien comprendre l’importance de l’économie sociale pour les personnes noires et racialisées.
Lire l’article (en anglais seulement)
Format