Le rôle de l’économie sociale, ou le troisième secteur, dans la création d’emplois et le soutien aux personnes défavorisées dans leur participation au marché du travail suscite un grand intérêt politique.

Les organisations d’économie sociale (OÉS) contribuent de manière importante à l’emploi. Pourtant, les emplois dans le secteur de l’économie sociale sont souvent précaires et mal rémunérés. Beaucoup d’OÉS, en particulier celles employant des personnes défavorisées, exercent leurs activités dans des secteurs caractérisés par de bas salaires. De plus, la concurrence des organisations du secteur privé force ces OÉS à réduire les coûts. Ainsi, il est plus difficile de garantir la sécurité de l’emploi, l’avancement professionnel et une rémunération convenable.

Ce rapport est le fruit d’une recherche internationale menée pour l’OCDE. Elle a examiné 655 organisations d’économie sociale de huit pays. Cette recherche s’est penchée sur la contribution de ces organisations à la création d’emplois et à la qualité des emplois et sur leur rôle dans le travail avec des groupes défavorisés. Le terme économie sociale n’est pas très répandu au Royaume-Uni. On peut comparer l’économie sociale au troisième secteur; elle comprend donc les entreprises sociales, les coopératives et les associations. Les organisations comprenaient celles œuvrant dans les secteurs de l’assistance sociale, de l’éducation, de l’intégration au travail, de la culture et des loisirs.

Les gouvernements jouent un rôle clé dans le financement de ces organisations et influent sur les conditions et les services. En nous basant sur les données de l’étude et notre connaissance de l’emploi dans l’économie sociale, nous mettons en évidence la façon dont les décideurs politiques pourraient augmenter le rôle de l’économie sociale afin d’offrir des emplois de qualité aux travailleurs défavorisés.

Les clauses sociales peuvent permettre de prendre en compte la valeur sociale et économique lors de commandes de projets publics, mais il faut tenir compte des coûts découlant de la création de cette valeur sociale supplémentaire. Les clauses sociales doivent être accompagnées d’un engagement à financer la totalité des coûts afférents à l’exécution des contrats.

Heather Buckingham and Simon Teasdale

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Télécharger le rapport complet de l’OCDE

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Le gouvernement de l’Ontario lance le premier fonds de microcrédit au pays afin d’aider les entreprises sociales et les sociétés qui exercent une influence positive directe au plan social, culturel ou environnemental tout en générant des revenus, en créant des emplois et en renforçant les collectivités locales.

La province s’est associée au Centre for Social Innovation, au Groupe Banque TD, à Microsoft Canada, à Alterna Savings, à Social Capital Partners (Alterna Savings et Social Capital Partners sont membres du RCDÉC), et à KPMG pour lancer le fonds ontarien d’accès au microcrédit Catapult. En vertu du fonds, les entreprises sociales qui aident à trouver des solutions aux problèmes sociaux, environnementaux, culturels ou économiques, comme le chômage chez les jeunes, peuvent avoir droit à prêt allant de 5 000 $ à 25 000 $ et à des services de soutien, tels que le mentorat.

L’Ontario crée également un nouveau Bureau pour l’entrepreneuriat social sous la direction de la conseillère spéciale Helen Burstyn. Le Bureau fera la promotion de l’entrepreneuriat en Ontario et s’associera avec les secteurs privé, sans but lucratif et public pour coordonner et élargir les outils offerts aux entrepreneurs sociaux.

Instaurer un climat propice aux investissements, créer des emplois et stimuler l’économie s’inscrit dans le nouveau plan du gouvernement de l’Ontario d’édifier une province prospère et équitable pour tous les Ontariens et Ontariennes.

Faits en bref

  • Le fonds ontarien d’accès au microcrédit Catapult est ouvert aux entreprises sociales établies en Ontario et commencera à accepter les demandes de prêt en juin. Il sera géré par le Centre for Social Innovation.
  • L’entreprise torontoise Evergreen Brick Works est une entreprise sociale qui utilise les revenus provenant d’activités rémunérées, de dons, de la location des locaux pour des événements, et même des parcomètres situés sur place, pour dispenser des programmes communautaires accessibles et inclusifs portant sur le retour de la nature dans les villes, afin d’améliorer l’environnement et de favoriser la santé et le bien-être.
  • Dans le budget de l’Ontario 2013, le gouvernement a présenté sa stratégie d’emploi pour les jeunes pour aider plus de jeunes à trouver du travail ou à créer une entreprise tout en aidant les employeurs à trouver les travailleurs spécialisés dont ils ont besoin pour prospérer dans l’économie mondiale.
  • Le gouvernement tient des consultations sur la stratégie d’emploi pour les jeunes dans toute la province en mai et en juin.

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Ethel Côté, membre du Comité international du Réseau canadien de DÉC, participe à une rencontre internationale qui se déroulera dans le cadre du projet participatif « Femmes du monde : un réseau de protagonistes solidaires » coordonné par Quartiers du monde. L’événement réunira des représentantes des 9 groupes de femmes du réseau Sud-Sud-Nord venant d’Afrique (Mali, Sénégal, Maroc), d’Amérique Latine (Bolivie, Colombie, Brésil) et d’Europe (Belgique, France)

Ce Forum international fait suite à trois années de travail de terrain durant lesquelles les équipes du Sud et du Nord ont co-construit avec les femmes des outils pour travailler :

  • l’alphabétisation ou l’apprentissage linguistique avec perspective de genre,
  • l’accès aux droits des femmes et la participation citoyenne,
  • la construction de relations femmes/hommes-filles/garçons plus égalitaires
  • l’économie sociale et solidaire intégrant la perspective de genre,
  • le développement d’activités économiques, sociales et solidaires dans des quartiers populaires

Les deux objectifs principaux du Forum sont de mutualiser et de capitaliser les outils co-construits et testés à l’échelle du réseau, et de valoriser des projets collectifs portés par des femmes des quartiers populaires de neuf villes du monde (dont Paris) par le biais d’une rencontre internationale.

Le vendredi 14 juin, des groupes de femmes actives dans leur quartier, porteuses de projets à Paris et en Ile-de France, pourront échanger avec les groupes de femmes du réseau Femmes du Monde pendant une après-midi de partage d’expériences et de pratiques citoyennes, sociales, solidaires, et économiques pour une majorité des groupes. Cet échange se déroulera avec la participation du Centre Hubertine Auclert (Centre francilien de ressources pour l’égalité femmes-hommes), de l’ADEL et de l’Equipe Politique de la Ville Belleville-Amandiers.

Le temps fort du Forum est le samedi 15 juin, durant lequel les acteurs associatifs, institutionnels, habitant-e-s et élu-e-s du territoire seront mobilisés, avec également la participation de :

  • George Pau-Langevin, Ministre déléguée, auprès du Ministre de l’Education à nationale, chargée de la réussite éducative (sous réserve),
  • Fanélie Carrey-Conte, Députée (15ème circonscription) et militante de l’ESS,
  • Fatima Lalem, Adjointe au Maire de Paris chargée de l’Egalité femmes/hommes,
  • Frédérique Calandra, Maire du 20ème arrondissement de Paris.

Des acteurs/actrices et référent-e-s, reconnu-e-s dans leur secteur, viendront animer et alimenter des tables rondes et des ateliers qui se dérouleront durant cette journée :

  • Ethel Coté, référente en économie sociale et solidaire du projet Femmes du Monde, praticienne terrain qui travaille dans une entreprise sociale, membre du Réseau canadien de DÉC et présidente de Carrefour International
  • Marjorie Botelho, référente en éducation populaire du projet Femmes du Monde, chercheuse en sciences de l’éducation avec une grande expérience en éducation des jeunes et adultes au Brésil, coordinatrice du Sobrado Cultural à Rio de Janeiro
  • Patricia Munoz Cabrera, conseillère internationale en genre, membre du réseau WIDE (Women In Development Europe)
  • Hervé Defalvard, économiste et titulaire de la Chaire Economie Solidaire et Sociale de l’Université Marne la Vallée
  • Madeleine Hersent, sociologue consultante-chercheuse, présidente de l’ADEL (Agence pour le Développement de l’Economie Locale), administratrice du MES (Mouvement pour l’Economie Solidaire).
  • Et des professionnels-le-s de la DPVI et de l’équipe Politique de la Ville Belleville Amandiers.

Enfin, dimanche 16 juin, le Forum s’associera à la Fête de quartier organisée par Archipélia : ce temps fort de la vie locale vise à favoriser la rencontre et l’échange entre les personnes. Action de convivialité, de solidarité et de partage, la fête de quartier du 16 juin 2013 s’inscrira dans une double démarche :

  • Faire se rencontrer les habitant-e-s, les acteurs-trices du territoire et du réseau autour d’animations conviviales, interculturelles et intergénérationnelles.
  • Mobiliser les habitant-e-s du quartier autour de la mise en place d’actions collectives, participatives, de réflexions, d’apprentissages mutuels et d’échanges.

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Quels sont les avantages du développement économique communautaire et comment peut-il être mieux intégré?

Localise West Midlands (UK) mène des recherches sur la façon dont le développement économique communautaire peut être mieux intégrées afin de créer des espaces socialement plus justes, diversifiés et gagnants.

Dans un premier temps, il y a eu l’analyse documentaire sur les avantages des économies locales par rapport aux approches économiques plus centralisées. Les approches économiques locales et l’analyse de leurs avantages sociaux n’ont rien de nouveau. Nous avons donc présumé que cette étape se résumerait à établir un aperçu rapide d’analyses pertinentes existantes qui servirait de contexte à la recherche sur le mainstreaming. En fait, il y avait peu d’évaluations directes des différentes approches économiques. Cette analyse documentaire s’est avérée être l’une des premières à rassembler des données sur les avantages socio-économiques des stratégies de localisation économique.

Il est vrai que cette recherche comportait plusieurs lacunes. Cependant, cet examen de la documentation a permis de démontrer que les économies locales avec beaucoup de petites entreprises et un fort degré d’appropriation locale affichent une meilleure performance en termes de succès économique, de création d’emploi (surtout dans les régions périphériques et défavorisées), d’effets multiplicateurs locaux,  d’inclusion sociale, de redistribution des revenus, de santé, de bien-être, d’engagement citoyen, de spécificité locale et de diversité culturelle que les économies plus centralisées. Ceci s’est révélé être le résultat le plus important de la recherche qui a permis de constituer une base factuelle sur laquelle appuyer le rééquilibrage orienté vers l’activité locale, réclamé par beaucoup, et une base pour de prochaines recherches.

Ces constatations soulignent le besoin de réévaluer la façon dont nous intégrons les approches plus communautaires au développement économique et dont nous équilibrons celles-ci et les pratiques économiques dominantes où il s’agit d’attirer les investissements extérieurs dans les pratiques de développement économique et l’élaboration des politiques. Cette recherche a permis de déterminer des stratégies et des approches locales et nationales qui pourraient aider à établir cet équilibre.

Une approche mainstream du DÉC implique le développement d’une logique selon laquelle l’économie locale est un écosystème complexe, dont l’équilibre dépend d’une chaîne de l’offre et de la demande, plutôt que d’être axée sur des entreprises individuelles et des secteurs en particulier. Dans un écosystème, si l’on enlève un maillon de la chaîne alimentaire, c’est tout le système qui est bouleversé. De la même façon,  la régénération et les décisions de développement économique doivent être évaluées selon leur impact sur les réseaux d’approvisionnement existant.

L’approche de DÉC vise également à bâtir une économie relationnelle, à axer le développement économique sur le partenariat et le réseautage, à comprendre l’importance stratégique de la multiplicité des petites entreprises, à maximiser le pouvoir local plutôt que de le remettre à des propriétaires non-résidents qui s’intéressent peu à la région locale et la comprennent mal. Le DÉC appuie une perspective à long terme avec le but précis de soutenir et d’accroître l’inclusion sociale et économique.

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Y a-t-il assez pour tout le monde? Le rapport du Calgary Poverty Reduction Initiative (CPRI) (Initiative de réduction de la pauvreté de Calgary) conclut que oui. Ce rapport affirme que dans une ville prospère et en plein essor comme Calgary, les Calgariennes et les Calgariens ont les ressources suffisantes pour bâtir une communauté résiliente. Ces ressources ne sont pas seulement financières; ce sont également les infrastructures, les relations, les valeurs et les compétences, qui sont déjà des pôles d’investissement.

Et pourtant, malgré cette abondance, beaucoup de Calgariennes et les Calgariens sont aux prises avec des difficultés financières et une détresse psychologique importantes. La forte croissance économique et démographique a engendré des facteurs de stress. Pour la plupart des gens, les prix ont augmenté plus vite que les revenus, alors que les infrastructures plient sous le poids des exigences de la croissance. Par ailleurs, les valeurs communes et le sens de la communauté qui ont alimenté la ville par le passé ont été profondément remis en question au cours de ces dernières années.

En 2012, le CPRI a tenu de vastes consultations publiques auprès non seulement des membres de la communauté et des personnes vivant dans la pauvreté, mais aussi du gouvernement, du monde des affaires, du secteur sans but lucratif et des sphères universitaires. Il en a découlé une série de mesures stratégiques qui s’épaulent mutuellement. Ces mesures s’attaquent aux vulnérabilités au cœur même de la pauvreté par le biais de grandes initiatives politiques, de programmes d’investissement stratégiques, d’amélioration des services et de changements de procédure. Cette stratégie part du principe qu’il y a assez pour tout le monde et que la ville détient déjà les ressources dont elle a besoin pour réussir. Cette stratégie cherche autant que possible à rediriger les ressources au lieu d’en chercher de nouvelles afin de consolider des projets déjà existants et de les intégrer dans des structures et des activités déjà en place.

Table des matières

1. Les forces de mon voisin sont aussi les miennes
2. Les racines de la pauvreté
3. Vision, mission, objectifs et résultats
4. Priorités d’action
     4.1 Toutes les collectivités calgariennes sont fortes, aidantes et inclusives
     4.2 À Calgary, tout le monde a le revenu et les biens nécessaires pour s’épanouir
     4.3 À Calgary, tout le monde peut facilement accéder au soutien, aux services et aux ressources appropriés
     4.4 Tous les peuples autochtones sont des participants égaux de l’avenir prospère de Calgary
5. En quoi cette stratégie se différencie-t-elle?
6. Gouvernance et mise en œuvre

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Le ministre de l’Industrie, l’honorable Christian Paradis, a annoncé au mois d’avril que le gouvernement du Canada avait complété le transfert de la responsabilité relative aux coopératives d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à Industrie Canada. Ce transfert de responsabilité était une recommandation clé du rapport du Comité spécial sur les coopératives, publié l’an dernier.

« Les coopératives jouent un rôle économique important en créant de l’emploi et en stimulant la croissance au Canada, a affirmé le ministre Paradis. Cette sphère de responsabilité cadre bien avec le mandat d’Industrie Canada, qui est de contribuer à rendre le Canada plus productif et concurrentiel, et d’améliorer ainsi le bien-être social et économique des Canadiens. »

Industrie Canada mènera plusieurs initiatives dans le domaine des coopératives, dont les suivantes :

  • déterminer quels sont les programmes et services d’Industrie Canada qui s’appliquent aux coopératives et auxquels les coopératives peuvent avoir accès;
  • bâtir un réseau interministériel fédéral réunissant les ministères qui exercent des responsabilités dans le domaine des coopératives;
  • élaborer une stratégie d’engagement avec les homologues provinciaux d’Industrie Canada afin d’établir de saines relations et de favoriser une meilleure compréhension du modèle des coopératives;
  • publier le rapport Les coopératives au Canada en 2009 sur les activités des coopératives au Canada.

Le Canada compte plus de 9 000 coopératives et caisses d’épargne et de crédit, qui regroupent plus de 18 millions de membres. Ces coopératives emploient quelque 156 000 personnes et ont des actifs d’environ 266 milliards de dollars. Industrie Canada est chargé de l’élaboration des lois fédérales sur la constitution en société des organismes de régime fédéral, à l’exception des institutions financières. Le Ministère était déjà responsable de la Loi canadienne sur les coopératives. Corporations Canada, un organisme d’Industrie Canada, est responsable de cette loi et de la constitution en société des coopératives de régime fédéral.

« Ce changement permettra de regrouper les questions liées au dossier des coopératives dans un seul ministère au sein de l’administration fédérale afin de faciliter le développement et la croissance du secteur coopératif au Canada, et de favoriser l’innovation dans ce domaine, a ajouté le ministre Paradis. Notre gouvernement est heureux de collaborer avec les coopératives, et il continuera d’adapter ses programmes d’affaires en vue de les appuyer. »

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Ressources humaines et Développement des compétences Canada a publié son rapport Exploiter le pouvoir de la finance sociale, résultat de l’appel d’idées pancanadien lancé fin 2012. Cet appel d’idées appelait les Canadiennes et les Canadiens à proposer des solutions aux problèmes sociaux complexes financées par l’entremise d’instruments de finance sociale.

Le RCDÉC a collaboré avec plusieurs partenaires pour veiller à ce que les stratégies éprouvées d’investissement issues du DÉC, du secteur coopératif et de l’entreprise sociale fassent partie de ces réponses. Le RCDÉC a notamment soumis une proposition de développement d’un Fonds d’investissement pour le développement économique communautaire (Community Economic Development Investment Funds – CEDIF) à la grandeur du pays. Un CEDIF mobilise des capitaux auprès de la communauté afin d’investir dans des entreprises locales ce qui entraîne des retombées sociales. Les citoyennes et les citoyens déterminent collectivement les enjeux sociaux et économiques au sein de leur communauté. Puis, ils décident où investir le capital mobilisé par le CEDIF afin de relever ces défis. L’Association des coopératives du Canada a également soumis une proposition de création d’une initiative de développement coopératif ciblée qui appuierait les coopératives s’adressant à des populations désavantagées particulières.

Exploiter le pouvoir de la finance sociale met en évidence les propositions innovantes de plusieurs membres du RCDÉC :

Le projet de logements pour aînés du Fonds d’emprunt communautaire d’Ottawa (FECO), un concept dont l’objectif est de créer des unités d’habitation communautaires indépendantes à petite échelle.

Le Toronto Enterprise Fund (TEF), un concept qui propose de fournir des services d’accompagnement professionnel et de financement aux entreprises sociales dont l’effectif est composé de personnes marginalisées. 

Le rapport met également en relief la réussite de certaines initiatives de finance sociale déjà en place au Canada, exemple le Vancity Resilient Capital Fund créé par la Vancouver Foundation et la coopérative d’épargne et de crédit Vancity qui est un fonds consacré à l’investissement dans des entreprises sociales.  

Ce rapport est mentionné dans un article paru en première page du Globe and Mail sur les obligations à impact social.

De son côté, Sherri Torjman, vice-présidente de l’Institut Caledon de politiques sociales,  appelle à la prudence dans son article paru lui aussi dans le Globe and Mail.

Le Réseau canadien de DÉC continue de suivre le travail de RHDCC sur la finance sociale et est à l’affût de toute occasion permettant de promouvoir le travail de nos membres.

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Le Centre de la francophonie des Amériques organisait une rencontre à Cap-Haïtien, du 30 avril au 2 mai, à laquelle participaient Éthel Côté et Yvon Poirier du RCDÉC, et Éric Lefebre du Chantier de l’économie sociale. 

L’objectif de cette rencontre était de favoriser la découverte des approches et des pratiques de l’économie sociale et solidaire (ESS).  Pour le Centre, l‘économie solidaire et sociale puise toute sa force au cœur même de pratiques collectives de développement durable contribuant à la construction d’un monde plus juste et équitable.

Le français est la 4ième langue en importance des Amériques, après respectivement l’espagnol, l’anglais et le portugais. En tant que groupe minoritaire des Amériques, il s’avère que l’ESS peut être un outil indispensable dans un grand nombre de communautés.

Outre les représentants du Québec et du Canada, il y avait des participants de Louisiane, de la Guadeloupe et d’Haïti.

L’idée de mettre en place un réseau d’échange d’informations sur l’ESS dans la francophonie des Amériques a été vue par les participants et participantes comme étant très pertinente.

Nous, du Chantier de l’économie sociale et du Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC), membres de RIPESS Amérique du Nord, étions partenaires du Centre pour la tenue de la rencontre.

 

Éric Lefebvre

Chantier de l’économie sociale

Éthel Côté et Yvon Poirier

Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC)

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La Présidente du conseil du RCDÉC, madame Caroline Lachance, et monsieur Norman Greenberg, président du conseil sur les politiques, ont récemment envoyé une lettre aux différents chefs de partis fédéraux de la Chambre des Communes ainsi qu’a leurs portes-parole respectifs en matière d’environnement. Cette lettre avait pour but d’encourager une action fédérale démontrant un engagement soutenu envers le développement durable.

Le RCDÉC s’inquiète que les effets du changement climatique et de la surconsommation des ressources naturelles de la planète aient des répercussions négatives sur les communautés locales au Canada. Un engagement renouvelé en faveur du développement durable est absolument nécessaire si l’on veut pouvoir garantir aux générations actuelles et futures des moyens de subsistance durables et des communautés saines.

Le Réseau canadien de DÉC demande au gouvernement du Canada d’une part d’approuver les politiques, les accords internationaux et la mise en oeuvre de mesures spécifiques qui permettront au Canada d’harmoniser ses pratiques à celles de nombreux pays du monde qui se sont engagés à poursuivre un développement durable et d’autre part d’appuyer les initiatives de développement économique communautaire qui intègrent la durabilité sociale, économique et environnementale.

La lettre se termine avec une proposition de partage des exemples illustrant la contribution de nos membres à ces pratiques innovantes partout au Canada. Nous aimerions également pouvoir discuter des moyens de renforcer les activités de développement économique communautaire afin de miser sur un avenir environnemental durable

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Chaque année, les membres du RCDÉC sont appelés à soumettre des candidatures pour les sièges vacants du conseil d’administration. Cette année, il y avait deux sièges à pourvoir.

Deux nominations ont été proposées avant la date limite. Le directeur des élections annonce que les deux personnes suivantes ont été élues par acclamation :


Art Lew

Art Lew est directeur général de la Société d’aide au développement des collectivités d’Haïda Gwaii (SADC-HG) qu’il a créée en 1998. La SADC-HG est un leader du renforcement des capacités des collectivités. Elle soutient les activités qui multiplient les opportunités économiques visant à promouvoir le développement durable des collectivités. Elle appuie plus particulièrement les entreprises sociales. Le conseil d’administration de la SADC-HG représente la distribution de la population des îles, puisque 50 % de ses membres sont nommés par les collectivités Haïda.

Art est membre actif du RCDÉC depuis ses débuts. Il siège au conseil d’administration et au comité international. La SADC-HG, Carrefour canadien international et un organisme de microfinance bolivien sont les trois partenaires d’un projet visant à soutenir les échanges entre le Canada et la Bolivie.

Art Lew est diplômé en administration des affaires et en développement économique communautaire. Il a été conseiller en gestion au niveau des directions dans divers secteurs d’activité. Il était propriétaire exploitant d’une petite entreprise. Son expérience en DÉC s’étend sur 15 années.

 


Yvon Poirier

Yvon était le président fondateur de la Corporation de développement économique communautaire (CDÉC) de Québec en 1994. Depuis 2003, il s’investit dans le réseautage international pour l’économie sociale et solidaire et pour le développement local. Yvon a participé au Forum social mondial en 2005, 2009 et 2013 et au Forum social des États-Unis en 2007 et 2010. Il a également participé au Forum mondial du RIPESS (Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire) à Dakar en 2005 et au Luxembourg en 2009. Il était aussi présent à d’autres événements organisés en Asie de 2004 à 2007. Depuis 2003, Yvon coédite un bulletin international sur le développement local durable publié en 6 langues. Il était membre du sous-comité international du RCDÉC de 2004 à 2007. Il est le président du comité international depuis 2007.

Yvon était également membre du comité de gouvernance qui a revisé les règlements du RCDÉC en 2007 et il a été directeur des élections de 2006 à 2012. Il a rédigé les procédures des élections virtuelles du RCDÉC en 2008.

Professeur de Cégep à la retraite et militant syndical, Yvon a été membre du RCDÉC à titre individuel de 2003 à 2010. Depuis 2011, il représente la CDÉC de Québec.

 

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La 12e édition du Forum social mondial (FSM), qui s’est tenue à Tunis du 26 au 30 mars, se présente comme une véritable consécration des luttes menées par les mouvements sociaux et la société civile tunisienne, qui s’identifient comme les acteurs principaux du printemps arabe et une large représentation des mouvements sociaux mondiaux en soutien au peuple tunisien. Des dizaines de milliers de personnes ont participé à la marche d’ouverture du 26, après la tenue le matin de l’assemblée des femmes dans un amphi bondé. Par la suite, une série d’ateliers et de conférences, 1200 au total, se sont tenues. Le FSM s’est terminé le 30 mars par une marche d’appui au peuple palestinien.

L’économie sociale et solidaire est très présente dans la programmation, et d’ailleurs l’initiative présentée dans le cahier des participants est le cas d’une coopérative : la Coopérative NOMAD 08. Cette coop rassemble un groupe de huit jeunes chômeurs diplômés de la ville de Redeyef dans le Sud de la Tunisie et est spécialisée dans la construction de matériel électronique d’interprétation, qui a servi notamment au FSM. Alors que la Tunisie se retrouve avec plusieurs dizaines de milliers de jeunes chômeurs, la Coopérative NOMAD apparaît comme une planche de salut et explique le choix des organisateurs de la présenter en premier plan aux participants pour mettre en application la devise historique du Forum : un autre monde est possible.

Le RIPESS (Réseau intercontinental pour la promotion de l’économie sociale solidaire), incluant RIPESS Europe, RIPESS Amérique du Nord et le Réseau Africain d’économie sociale et solidaire (RAESS), y a présenté 7 ateliers qui ont accueilli près de 300 personnes. Plusieurs organisations régionales se sont mobilisées pour animer les ateliers et ont abordé le rôle de l’économie sociale solidaire (ÉSS) en Afrique, dans la souveraineté alimentaire, l’économie informelle, la démocratie économique et comme alternative au capitalisme et à la mondialisation néolibérale. Nous avons pu entendre beaucoup de témoignages de participants d’Afrique sub-saharienne, du Maghreb ou d’Amérique du Sud, par des organisations qui développent des activités avec les femmes, les jeunes, qui luttent contre l’accaparement des terres ou le chômage. Mais nous avons également insiste sur le fait que l’ESS n’est pas une économie de réparation mais la construction d’une nouvelle vision du monde, applicable en substitution à l’économie néolibérale dévastatrice.

Le FSM a permis aux organisations membres du RIPESS de faire converger leurs efforts et de travailler ensemble à la diffusion de l’ESS comme alternative, et ce en collaboration avec des organisations tunisiennes intéressées à l’ESS.

Dans nos ateliers, et en dehors, nous avons constaté une forte adhésion à l’idée que l’ESS puisse être une approche adaptée au peuple tunisien, permettant à la population, et aux jeunes en particulier, de s’organiser, dans les différentes régions du pays, afin de développer des activités permettant un mieux vivre.

Nous désirons témoigner du chaleureux accueil de la part des Tunisiens et Tunisiennes. Et nous désirons partager notre sentiment que l’ESS est d’ores et déjà bien vivante en Tunisie.

Josette Combes
Mouvement d’économie solidaire (MES) France
Membre de RIPESS Europe

Maude Brossard
Chantier de l’économie sociale du Québec
Membre de RIPESS Amérique du nord

Yvon Poirier
Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC)
Membre de RIPESS Amérique du nord

Noureddine EL HARRAK
Réseau Marocain de l’ESS (REMESS)
Membre du réseau Africain de l’ESS (RAESS)




La participation du RCDÉC au FSM était possible grâce au soutien d’Uniterra

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