Présentation donnée par Michael Toye, Directeur général du RCDÉC, dans le cadre du Forum pancanadien sur le développement économique en francophonie canadienne qui a eu lieu le 1er novembre 2012, à Gatineau, QC
J’aimerais d’abord remercier les organisatrices et les organisateurs de m’avoir invité à m’adresser à vous aujourd’hui.
Comme nous l’ont dit ce matin Brigitte Gagné, Ethel Côté et Nancy Neamtan, le mouvement coopératif, le développement économique communautaire et l’économie sociale et solidaire sont des approches bien implantées en francophonie canadienne. Et je pense que ces approches ont beaucoup à offrir quand vient le temps d’établir des partenariats durables et réussis.
Le DÉC et l’économie sociale ont des objectifs à la fois sociaux et économiques (et aussi souvent environnementaux). Il est donc tout naturel que leurs sillages se croisent et que ces approches soient pertinentes pour plusieurs secteurs. Je crois qu’elles reflètent une prise de conscience croissante de l’interconnexion entre les enjeux économiques, sociaux et environnementaux. Et les nouveaux instruments tels que les audits environnementaux, l’investissement d’impact, et l’entrepreneuriat social reflètent bien la volonté des entrepreneurs de tenir compte de ces enjeux tout en tirant profit de la croissance du marché socialement et environnementalement responsable.
Le DÉC relève des défis qui demandent une collaboration des différents ordres de gouvernement, des agences communautaires et du secteur privé. C’est cette collaboration qui s’est avérée être un défi de taille pour l’évolution de ces approches. Mais à force d’innover et d’expérimenter, il y eu bien des collaborations fructueuses.
Je voudrais vous présenter quatre exemples de succès dans quatre domaines et les leçons que nous en avons tirées.