Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) accueille très favorablement le rapport Agir maintenant pour l’avenir des communautés francophones : Pallier le déséquilibre en immigration, présenté hier par le commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser, et le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau. Le RDÉE Canada y voit la preuve qu’il est temps de tirer la sonnette d’alarme et d’agir au plus vite sur le dossier de l’immigration francophone.

À l’instar des deux commissaires, le RDÉE Canada invite le gouvernement fédéral et ses partenaires provinciaux et territoriaux à saisir l’occasion de la sortie de ce rapport pour que le programme « Entrée express » « transforme l’immigration en une force véritablement positive pour les communautés francophones ».

Pour ce faire, le président du RDÉE Canada, monsieur Denis Laframboise, va plus loin et souligne « la nécessité d’aller au devant des conséquences que ces modifications auront inéluctablement sur le système d’immigration canadien dans un effort de concertation avec nos partenaires communautaires. »

La recommandation 11.1 du rapport : « élaborer des outils et des incitatifs durables à l’intention des employeurs canadiens pour le recrutement et la sélection de travailleurs d’expression française et bilingues à l’extérieur du Québec. » retient tout particulièrement l’attention du RDÉE Canada. M. Laframboise déclare même qu’ « il est temps de dresser la liste de ces incitatifs. » En effet, le RDÉE Canada appuie la mise en place d’outils concrets qui permettront de tisser des liens avec les employeurs francophones et anglophones.

Le RDÉE Canada en appelle tout particulièrement au gouvernement pour qu’il fasse en sorte que les candidats francophones et bilingues ne soient pas égarés dans la masse lorsqu’ils s’inscriront au programme « Entrée express ».

Le RDEÉ Canada recommande aussi de favoriser la rétention en milieu de travail en organisant et en renforçant les services d’intégration sociales, et ce, pour que les immigrants francophones s’adaptent facilement et que les employeurs aient confiance et endossent uniquement leurs lourdes responsabilités de faire des affaires et de développer l’économie.

Le président du conseil d’administration conclut que « le RDÉE Canada est très enclin à collaborer avec toutes les instances du gouvernement en matière d’immigration, pour faciliter la mise en place de toutes ces mesures, qui devraient inciter les employeurs canadiens à recruter des travailleurs d’expression française et bilingues à l’extérieur du Québec. Il en va de la survie de la francophonie en Amérique du nord, qui par ailleurs est une source de richesse inouïe pour notre pays. »

Depuis 17 ans, le RDÉE Canada, fort de l’expertise et du soutien de ses membres provinciaux et territoriaux, est le leader du développement économique des communautés francophones et acadiennes.  Le RDÉE Canada intervient sur l’aspect économique des questions qui touchent le continuum de services en immigration francophone au Canada.  Le RDÉE Canada et ses membres ont un accès privilégié aux réseaux d’affaires sur le terrain, ainsi qu’à près de 20 000 employeurs.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site Web : www.rdee.ca

Personne contact :

Émilie Delattre
Gestionnaire, communications, RDÉE Canada Bureau : 613 244-7308, poste 205
Cellulaire : 613 804-1531

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson


Le Réseau de développement économique et d’employabilité du Canada, (RDÉE Canada) a remis les trophées aux cinq lauréats du concours : Lauriers de la PME 2014. Le comité de sélection national a également décerné un prix « coup de coeur » à une entreprise. Il s’agit de la sixième édition de cet événement qui invite l’ensemble des canadiens à saluer l’excellence entrepreneuriale des gens d’affaires des communautés francophones et acadienne du Canada. Les entreprises lauréates ont été choisies selon leur mérite dans cinq catégories :

Entreprise de transformation
Over the Hill Orchards (Saskatchewan)
Micro-entreprise
Distillerie Rheault (Ontario)
Entreprise de services
EvelineCharles Salons & Spas (Alberta)
Prix Jeunes entrepreneurs
Bold Innovation Group Ltd. (Manitoba)
Commerce de détail
HMS Office Supplies Ltd. (Ïle-du-Prince-Édouard)    
« Coup de coeur »
Artisan Inn (Terre-Neuve et Labrador)

Les gagnants ont reçu leur récompense à l’occasion du Banquet de l’Entreprise de l’année organisé par le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB), à l’hôtel Delta Beauséjour de Moncton, au Nouveau-Brunswick.

M. Laframboise, Président du conseil d’administration du RDÉE Canada a déclaré : « Nous sommes fiers de célébrer le fait qu’il est possible de générer d’importants résultats économiques et de contribuer activement à la vitalité de sa communauté tout en vivant en français dans les communautés francophones et acadienne du Canada. »

Le RDÉE Canada tient à féliciter les lauréats et à remercier toutes les entreprises finalistes qui ont participé au concours des Lauriers de la PME 2014 ! Le RDÉE Canada remercie également ses partenaires, sans qui, cet événement n’aurait pu avoir lieu.

Lire le bulletin des finalistes 2014

Lire le bulletin des finalistes 2014 en anglais

Le Réseau canadien de DÉC était partenaire de ce grand concours national, qui constitue une occasion unique de célébrer les succès de la Francophonie économique canadienne !

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Membres du RCDÉC Yvon Poirier et Ethel Côté participeront à la deuxième édition du Forum mondial des droits de l’Homme, prévu du 27 au 30 novembre 2014 à Marrakech, au Maroc.

Depuis le premier forum organisé à Brasilia en 2013 qui a été couronné de succès, « les valeurs des droits de l’Homme ont connu un mouvement d’universalisation continue, de nouveaux traités été renforcés, le droit international des droits de l’Homme, le système international et régional de protection des droits fondamentaux s’est significativement élargi, les organisations non gouvernementales nationales, régionales ou internationales et les institutions nationales des droits de l’Homme jouent de plus en plus un rôle central. Toutefois, en vingt ans, de nouvelles problématiques ont émergé et interpellent la conscience mondiale, alors que la contestation de l’universalisme s’est diversifiée et s’est amplifiée.  C’est dans un contexte renouvelé et dans un monde désormais globalisé que le FMDH de Marrakech se tient, confirmant la nécessité d’un espace universel et fraternel de dialogue entre les multiples acteurs qui agissent, pour répondre aux aspirations des peuples à la dignité, à l’égalité et à la justice. » Driss El Yazami, Président du Conseil national des droits de l’Homme.

« C’est avec fierté, nous avons accepté cette invitation à participer à ce forum d’importance.  Avec mon collègue Yvon Poirier, nous témoignerons du dynamisme de l’économie sociale et solidaire du Canada et d’ailleurs et surtout de sa pertinence quant à la dignité des hommes et des femmes, à l’égalité et à la justice.  En plus, en tant que praticienne en développement d’entreprises collectives, je profiterai de l’occasion pour raconter l’expérience des femmes qui se mobilisent dans le cadre du Réseau des entrepreneures solidaires de Quartier du Monde : Femmes du monde. » Ethel Côté, pdg MecenESS et membre du RCDÉC.

« C’est avec empressement que nous avons répondu à cette invitation transmise par nos collègues du Réseau marocain de l’économie sociale et solidaire (RÉMESS), partenaire de la tenue du FMDH.  C’est avec enthousiasme que j’ai accepté d’y participer à titre de représentant du Réseau international de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS) et du RCDÉC. » Yvon Poirier, secrétaire du Conseil d’administration du RCDÉC et membre du Conseil d’administration du RIPESS.


Ethel Côté et Yvon Poirier

Information additionnelle

Le FDMH abritera près d’une centaine d’activités, dont plus de 30 forums thématiques, une dizaine d’évènements spéciaux, des ateliers de formation, des conférences, des dialogues pour les droits, des ateliers autogérés, des manifestations culturelles et une foire de l’économie sociale et solidaire.

Yvon Poirier est secrétaire au sein du conseil d’administration du Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC), représentant du Canada au RIPESS et membre de la CDÉC de Québec.

Ethel Côté est membre du RCDÉC, praticienne en développement d’entreprises collectives et associée du Centre canadien pour le renouveau communautaire, administratrice au conseil d’administration du Conseil de la coopération de l’Ontario, membre de la Table ronde de l’économie sociale de l’Ontario, co-présidente du Comité directeur du Forum économique de la francophonie canadienne, référente en économie sociale et solidaire à Quartiers du MondeRéseau des entrepreneures solidaires et pdg de MecenESS.  Elle a déjà représenté le Canada au RIPESS de 2005-2009.

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

C2UExpo (Community, College, University-Exposition ou Exposition pour collectivités, collèges et universités), une conférence semestrielle de trois jours, met en vedette les pratiques exemplaires des partenariats collectivité-campus du monde entier et propose des présentations articulées autour des questions sociales, culturelles, de santé, environnementales et économiques présentes à tous les niveaux de la société. Cette conférence attire plus de 400 participants de différents pays. Elle donne l’occasion aux conférenciers d’étendre considérablement leurs réseaux professionnels, tout en prenant conscience de travaux novateurs grâce à divers types de collaborations.

Soumission :

  1. Veuillez lire les renseignements concernant les soumissions sur le site Web.
  2. Ébauchez votre soumission en gardant cette information à l’esprit.
  3. Présentez votre soumission au moyen du formulaire en ligne.
  4. Vous recevrez un courriel de confirmation une fois votre résumé soumis. Assurez-vous de le garder dans vos dossiers.
  5. Les candidats seront avisés de leur acceptation par courriel au début de février 2015.

De plus amples renseignements

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

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Au cours de ces dernières années, des organismes pancanadiens jouant un rôle clé dans le soutien à l’économie sociale, dont le Réseau canadien de DÉC, le Chantier de l’économie sociale et le Conseil pour les Entreprises Sociales du Canada ont conjointement élaboré avec l’appui des gouvernements une stratégie commune pour l’innovation sociale. Ensemble, ces organismes représentent des milliers d’entreprises sociales, de coopératives et d’organismes communautaires qui se consacrent à la création et au soutien d’entreprises ayant des objectifs sociaux et économiques répondant ainsi aux besoins des communautés par le biais de solutions innovantes.

En prévision des élections fédérales annoncées pour 2015, nous avons mis à jour notre cadre stratégique et recentré nos recommandations pour le développement de l’économie sociale du Canada sur quatre domaines clés :

  • Soutenir le développement de l’entreprise d’économie sociale
  • Stimuler l’investissement dans l’économie sociale
  • Favoriser l’achat public afin d’étendre le marché
  • Moderniser les lois et les règlements

La liste complète des recommandations est disponible ici (Propositions stratégiques pour l’économie sociale au Canada) et a récemment été envoyée aux personnes suivantes :

  • L’honorable Joe Oliver, ministre des Finances
  • L’honorable Jason Kenney, ministre de l’Emploi et du Développement social
  • Nathan Cullen, porte-parole en matière de finances, Nouveau Parti démocratique
  • Jinny Sims, porte-parole en matière d’emploi et de développement social, Nouveau Parti démocratique
  • Scott Brison, porte-parole en matière de finances, Parti libéral
  • Rodger Cuzner, porte-parole en matière d’emploi et de développement social, Parti libéral
  • Elizabeth May, Parti Vert du Canada

Les groupes consultés pour l’élaboration de ces politiques comprennent Coopératives et mutuelles Canada, MaRS Centre for Impact Investing, l’Ontario Nonprofit Network, la Trico Charitable Foundation et le Women’s Economic Council.

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Alors que le gouvernement du Québec évoque la disparition éventuelle des Centres locaux de développement (CLD), le Réseau des Corporations de développement économique communautaire (CDÉC) du Québec appelle plutôt au renforcement du modèle de développement économique local québécois qui mise sur des services de proximité et sur la concertation des forces vives de la communauté.

« Depuis plus de trente ans, les CDÉC s’affairent sur les plans économique, social, environnemental et culturel à développer des communautés toujours plus fortes, inclusives et prospères. L’engagement et le soutien financier conjoints des gouvernements du Canada et du Québec et des villes depuis leur tout début ont assuré la réussite du travail des CDÉC et permis d’en faire de véritables développeurs de communauté. L’expertise des CDÉC est d’ailleurs reconnue à l’échelle internationale par Métropolis, le réseau des 136 grandes métropoles de la planète, dont la Ville de Montréal est membre », rappelle Denis Sirois, directeur général de la CDÉC Centre-Nord.

Des résultats probants et une triple imputabilité

Les CDÉC rendent des comptes au gouvernement du Québec, à la Ville de Montréal et à leur communauté. Elles sont dirigées par un conseil d’administration composé d’élus municipaux, de députés de l’Assemblée nationale, de représentants des milieux d’affaires, du milieu syndical, des institutions, des organismes communautaires et des citoyens.

Au cours de la seule période 2013-2014, les CDÉC de Montréal ont :

  • contribué à la création de 498 entreprises;
  • offert leur soutien technique à plus de 3 388 entreprises en démarrage ou déjà en activités;
  • investi 3 700 000 de dollars. Ces investissements ont généré des retombées de plus de 29 millions de dollars dans le développement économique de Montréal et permis la création et le maintien de près de 10 000 emplois;

Note : le taux de survie des entreprises qu’elles ont financées par le fonds local d’investissement (FLI) est de 84 % après 5 ans d’existence (la moyenne nationale selon le MDEIE est de 35 %);

  • accompagné plus de 1 000 personnes dans leur recherche active d’un emploi et permis à 569 d’entre elles d’occuper un emploi;
  • permis à plusieurs milliers de personnes de participer à des projets de formation, de développement de la main-d’œuvre et d’insertion socioprofessionnelle issus des organismes et des entreprises du milieu.

« Les partenaires du développement économique local réunis au sein des CDÉC souhaitent vivement que le travail et les projets en cours ne soient pas ralentis ou compromis, ceci dans un contexte où toutes les ressources disponibles pour soutenir la reprise économique doivent être maintenues et renforcées », affirme Jean François Lalonde, directeur général de la CDÉC Rosemont-Petite-Patrie.

Les CDÉC du Québec joignent leur voix à celles de tous les acteurs locaux concernés pour demander au gouvernement du Québec et à la Ville de Montréal de renouveler les ententes de partenariat des CDÉC à titre d’organismes de développement économique et social de leurs territoires respectifs à compter du 1er avril prochain, avec le financement et les outils nécessaires leur permettant de soutenir la création et le développement de PME et de contribuer ainsi à une relance économique et une prospérité inclusive à Montréal, Québec, Sherbrooke et Trois-Rivières.

À propos des CDÉC du Québec

Créées à partir du milieu des années 1980 par les acteurs du développement économique et social, les CDÉC mettent de l’avant une approche globale de revitalisation des collectivités locales qui conjugue les dimensions économique, sociale, culturelle, environnementale et communautaire. Elles ont développé un « savoir-faire ensemble » basé sur la concertation qui mobilise des gens d’affaires, des institutions de la santé et de l’éducation, des syndicats, des organisations communautaires et culturelles, le monde municipal et des résidants.

Pour en savoir plus

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La conférence 2014 d’International Volunteer Cooperation Organisations (IVCO) a eu lieu du 19 au 22 octobre à Lima au Pérou. Forum, un réseau mondial d’organismes de volontariat international, a organisé l’IVCO 2014 conjointement avec Uniterra, le plus grand programme canadien de volontariat international, mis en oeuvre conjointement par le CECI et l’EUMC. Parallèlement, Uniterra organisait un Séminaire international du 13 au 24 octobre. Le mercredi 22 octobre, les deux événements ont fusionné alors que tous les participants du Séminaire d’Uniterra ont assisté à la conférence d’IVCO.

Un des moments forts de l’IVCO 2014 était une vidéoconférence avec Amina J. Mohammed, conseillère spéciale du Secrétaire général sur la planification du développement après 2015 diffusée à partir du siège de l’ONU à New York. La période de questions et de réponses qui a suivi a abordé le thème de la place du volontariat international dans les Objectifs de développement durable (ODD) de l’après-2015.

Discours par visioconférence de Amina J. Mohammed

La plupart des organisations de la société civile ont pris part au processus d’élaboration des ODD de l’après-2015. De même, Forum plaide pour la reconnaissance officielle du volontariat international dans les prochains ODD. Une déclaration, la Lima Declaration (en anglais seulement), qui porte sur le volontariat international et les futurs ODD a été adoptée lors de cette conférence.

Beaucoup de discussions et de débats forts intéressants ont eu lieu durant l’IVCO 2014 en particulier sur la place donnée par la plupart des pays de l’OCDE, y compris le Canada, à l’engagement du secteur privé. On s’accorde pour dire que travailler avec de petites et moyennes entreprises (PME) n’est pas un problème; c’est une pratique qui existe déjà. Cependant, lorsqu’il s’agit de collaborer avec de grandes multinationales, il y a des problèmes importants.

Quelques conférenciers ont mentionné qu’environ deux tiers des programmes de responsabilité sociale des entreprises (RSE) sont des échecs. Beaucoup d’entreprises qui ont des programmes de RSE le font pour faire bonne figure, mais ne sont pas véritablement engagées. Quelques-unes font plus d’efforts. Par exemple, certaines d’entre elles poussent leur personnel à s’impliquer personnellement dans le secteur bénévole. Ces entreprises comprennent que le volontariat peut être une expérience enrichissante tout en aidant des personnes dans des situations moins favorisées.

Un enjeu sur lequel il ne semble pas y avoir consensus est l’implication des sociétés minières dans le développement international, dont la plupart ont leur siège au Canada. Certains refuseraient catégoriquement de signer un accord avec de telles sociétés. D’autres semblent plus flexibles et fondent leur décision sur le degré d’implication des sociétés minières dans l’aide aux collectivités et à la protection de l’environnement. Néanmoins, d’après ce que j’ai peu entendre une tendance se dégage clairement. « Nous n’établirons pas de partenariats avec des sociétés minières, mais avec les collectivités où les compagnies minières opèrent. » Il s’agirait par exemple d’aider les communautés à établir des entreprises qui emploient des personnes de ces collectivités et qui offrent des services d’entretien et de restauration au personnel travaillant dans les sociétés minières. Comme nous avons pu l’entendre lors du séminaire d’Uniterra, le programme Uniterra a contribué à créer ce genre d’entreprise au Burkima Faso. L’entreprise est gérée par un groupe de jeunes et dessert différentes régions minières du pays. Une entreprise similaire existe en Abitibi au Québec. Elle offre des services d’entretien de machinerie à l’industrie minière.

Séminaire d’Uniterra

Le programme de l’IVCO 2014 lors du Séminaire comprenait un atelier sur l’économie sociale et solidaire (ESS) dans lequel le RCDÉC, partenaire d’Uniterra depuis 2005, a pris la parole. C’était l’occasion de partager avec les 25 personnes participant à l’atelier le travail réalisé pour intégrer l’ESS dans les ODD pour l’après 2015. L’atelier a également souligné le travail de deux organismes : Tikonel, un organisme du Guatémala qui travaille avec 1 700 producteurs autochtones afin d’améliorer leur quotidien et Red OEPAIC, un réseau de personnes œuvrant à la confection et la vente de produits artisanaux en Bolivie.

Le 22 octobre, le Séminiare d’Uniterra a rassemblé les participants des 13 pays qui seront impliqués dans le programme Uniterra de 2015-2020 (la confirmation du financement est attendue d’ici 2 à 3 mois). Malheureusement, nos amis du réseau du Mali (RENAPESS; ils ont dans le passé participé aux conférences du RCDÉC) n’ont pas pu être là à cause de problème de visa. Le Séminaire était une excellente occasion pour tous les participants d’en apprendre davantage sur le prochain programme qui sera plus centrer sur le développement économique et d’entreprises que les deux premiers programmes (2004-2009 et 2009-2014).

L’engagement bénévole des membres du RCDÉC dans le programme 2015-2020 sera important, car en tant que praticiens, et souvent spécialiste, de DÉC nous pourrons mieux nous intégrer aux nouvelles priorités. Cependant, il y a toujours des enjeux pratiques. Comme le mot le suggère, être « volontaire » se traduit par un congé sans solde. Peu de membres du RCDÉC peuvent se le permettre à part de temps en temps pendant de c

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Membre du Réseau canadien de DÉC, la Coopérative de développement régional – Acadie (CDR-Acadie), a gagné le Défi National Coop organisé par Co-operators. La CDR-Acadie se voit donc remettre la somme de 25 000 $ dans le but de développer de nouvelles Coopérative jeunesse de service (CJS) au Nouveau-Brunswick. Le projet de CJS est avant tout un projet éducatif qui mise ultimement sur la prise en charge des jeunes de 12 à 17 ans. La CJS est à la fois une entreprise, une association et un lieu d’apprentissage.

Nos félicitations à la CDR-Acadie!

Regardez ci-dessous la vidéo qui leur a permis de gagner le prix.

Voici la liste de tous les gagants :

Atlantique :
Coopérative de développement régional Acadie Ltée (Caraquet, NB)
Tignish Health Co-operative Association LTD (Tignish, PEI)

Québec :
Coopérative La Mauve (Saint-Vallier, QC)
Coop Le Grenier Boréal (Longue-Pointe-de-Mingan, QC)

Ontario :
Garden City Food Co-operative (St. Catharines, ON)
Niagara Local Food Co-operative (St. Catharines, ON)

Ouest :
Glorious Organics Workers Co-operative (Aldergrove, BC)
Urban Eatin’ Gardeners Worker Co-operative Ltd. (Winnipeg, MB)

Pour en savoir plus >>

 

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

La Fondation canadienne des femmes accepte des demandes en provenance de femmes leaders en émergence ou en mi-carrière qui possèdent au moins trois années d’expérience en gestion au sein d’une organisation exerçant ses activités dans le secteur du développement économique des femmes. Ils sont à la recherche de candidates qui souhaiteraient occuper des postes de leadership plus élevés dans le secteur des organismes de bienfaisance œuvrant en développement économique des femmes.

Plus particulièrement, ils souhaitent accueillir au sein du programme des femmes qui veulent participer à une formation en leadership centrée sur les femmes dans le but de devenir des gestionnaires du changement, de consolider le secteur du DEC, de favoriser la création de partenariats et de devenir une force de changement pour les femmes au Canada.

Les candidates admissibles doivent avoir démontré un potentiel de leadership dans le cadre de leur emploi actuel, d’un projet communautaire ou d’un travail bénévole. Elles doivent aussi posséder une grande maîtrise de l’anglais, tant à l’écrit qu’à l’oral.

La Fondation canadienne des femmes cherche aussi à constituer une cohorte de femmes diversifiée sur les plans culturel et géographique et représentant une variété de communautés, d’opinions et d’intérêts. Des femmes issues de divers horizons seront considérées, notamment les femmes autochtones (Premières Nations, Métisses, Inuites), les femmes noires et de couleur, les femmes issues des régions rurales ou nordiques, les immigrantes et les femmes vivant avec une incapacité.

Les demandes doivent nous parvenir au plus tard le lundi 5 janvier 2015 à 17 h, HNE.

En savoir plus

Faites une demande maintenant (en anglais seulement)

Webinaire d’orientation

Si vous êtes admissible au programme, la Fondation canadienne des femmes vous encourage à participer à un webinaire d’orientation d’une heure qui aura lieu le lundi 24 novembre 2014 à midi, HNE. Pour plus d’information >>

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

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Le gouvernement du Canada dirige l’élaboration d’une stratégie nationale pour la littératie financière en vue de renforcer les connaissances, les compétences et la confiance dont les Canadiens ont besoin pour prendre des décisions financières éclairées tout au long de leur vie.

Pour éclairer ce processus, Jane Rooney, la chef du développement de la littératie financière de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada, sollicite des commentaires sur les questions soulevées dans le document de consultation portant sur les besoins en matière de littératie financière des groupes prioritaires, y compris les Canadiens à faible revenu (particulièrement de personnes handicapées, de femmes et d’adultes célibataires), les Autochtones et les nouveaux arrivants.

Date de limite à transmettre vos commentaires d’ici le 10 décembre 2014.

Document de consultation : Vers l’adoption d’une stratégie nationale pour la littératie financière, Étape 2 : Groupes prioritaires

Aperçu des questions de consultation et pour nous transmettre des commentaires

Divers moyens sont proposés pour faire participer les Canadiens et les organismes à l’élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie nationale :

  • La chef du développement de la littératie financière, nommée par le gouvernement du Canada en avril 2014, travaille avec les organismes et les personnes intéressées afin de discuter des activités liées à la littératie financière et d’en assurer la coordination.
  • Un Comité directeur national sur la littératie financière a été mis sur pied. Il réunit des experts et des dirigeants d’organismes public, privé et communautaire qui participeront à l’élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie nationale et contribueront à l’atteinte de ses buts et de ses objectifs en mobilisant de larges publics.

Il s’agit de la deuxième phase de consultation. La dernière phase, qui sera lancée en novembre 2014, visera à obtenir des commentaires et des suggestions au sujet d’un plan ayant pour but de renforcer la littératie financière des jeunes Canadiens et des adultes. La stratégie nationale sera publiée dans sa totalité en 2015.

Pour plus d’information, visitez la Stratégie nationale en matière de littératie financière — Élaboration et consultations

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Matthew Thompson

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Matthew Thompson

Membre du RCDÉC le RDÉE Canada est fier de divulguer le nom des 29 entreprises finalistes du concours des Lauriers de la PME 2014. Le concours vise à encourager et à souligner l’excellence en affaires d’entrepreneurs des communautés francophones et acadienne vivant en situation minoritaire. Les cinq lauréats seront présentés à l’hôtel Delta Beauséjour à Moncton (Nouveau-Brunswick) le 15 novembre prochain.

Cette 6e édition du concours apportera une reconnaissance méritée à des entrepreneurs francophones qui se distinguent dans leur travail quotidien. Nous espérons que cet événement continuera d’être une source d’inspiration pour d’autres entrepreneurs francophones émergents ou confirmés.

Pour plus d’information

Les finalistes ont été classés en cinq catégories distinctes que voici :

Dans la catégorie Entreprise de transformation

Margarine Golden Gate Michca Inc.
Greener Print Solutions
Monuments Brunet
Over the Hill Orchards
 (Ontario)
 (Colombie-Britannique)

 (Manitoba)
 (Saskatchewan)

Dans la catégorie Entreprise de services

Arctic Kingdom
Artisan Inn
Atlantic Roofers Ltd.
CrossFit Winnipeg Inc.
Daniel et Daniel Catering Inc.
Echovoix
EvelineCharles Salons & Spas
Fundy Pros
Groupe Gestion CNT Inc.
Red Letter Films
 (Nunavut)
 (Terre-Neuve et Labrador)
 (Île-du-Prince-Édouard)
 (Manitoba)
 (Ontario)
 (Nouvelle-Écosse)
 (Alberta)
 (Nouveau-Brunswick)
 (Saskatchewan)
 (Colombie-Britannique)

Dans la catégorie Commerce de détail

By Nature Import Inc.
Cherlock & Safe
HMS Office Supplies Ltd.
Monique Lavoie Pharmacy Ltd.
Sandbanks Estate Winery Inc.
 (Colombie-Britannique)
 (Saskatchewan)
 (Île-du-Prince-Édouard)
 (Alberta)
 (Ontario)

Dans la catégorie Micro-entreprise

Audio Concepts Plus Inc.
Dan’s Flying Service Ltd.
Distillerie Rheault Distillery
Galerie June Deveau
MaxAudio Ltd.
Ron’s Construction
 (Nouveau-Brunswick)
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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le Comité directeur du Forum pancanadien sur le développement économique en francophonie canadienne est fier d’annoncer la nomination d’Ethel Côté, présidente-directrice générale de la société MecenESS inc. et membre de longue date du Réseau canadien de développement économique communautaire et Alain Aubut, président-directeur général de la Fondation de l’entrepreneurship à titre de coprésidents du Comité. 

Issu de la Conférence ministérielle 2010 sur la francophonie canadienne, le Comité directeur, présidé dans le passé par Aldéa Landry et Jacques Nault, a organisé le Forum pancanadien sur le développement économique en francophonie canadienne en 2012. Quelque 250 participantes et participants, des secteurs public, privé et associatif, ont contribué à l’élaboration d’un Plan d’action intégré et concerté de développement économique.

M. Aubut et Mme Côté tiendront maintenant les rênes du Comité directeur et auront à leur tour à réaliser un plan d’action intégré menant au prochain Forum.

« Je suis heureux de pouvoir m’investir à titre de coprésident du Comité directeur. Il est primordial que les entrepreneurs francophones du Canada puissent réseauter et échanger davantage pour s’enrichir collectivement, mais aussi élargir leurs horizons. En ce sens, la mise en valeur du mentorat pour entrepreneurs dans la Francophonie démontre l’engagement de la Fondation dans le déploiement de réseaux pour les entrepreneurs francophones. Le Réseau M de la Fondation de l’entrepreneurship est déjà déployé au Canada, plus particulièrement en Ontario et en Alberta, ainsi qu’en France et au Luxembourg », a exprimé M. Aubut lors de sa nomination.

« Depuis une trentaine d’années, je m’investis en développement économique au sein des communautés francophones. J’ai observé le dynamisme entrepreneurial, l’innovation en création d’entreprises structurantes créant réellement de la richesse, la revitalisation de nos collectivités. Croyant fondamentalement que l’économie est plurielle regroupant le privé, le public et le social, je choisis cet espace de convergence pour faire une différence », a également ajouté Ethel Côté.

À propos d’Ethel Côté

Fondatrice de trois entreprises, MécénArt inc., l’Art du développement et MecenESS inc., et membres de plusieurs entreprises collectives, depuis 33 ans, Ethel Côté est impliquée en développement économique et particulièrement en économie sociale au Canada et dans le monde. Reconnaissant l’importance de la succession réussie des entreprises, elle a conceptualisé le contenu du programme « Succession d’entreprises » du Conseil de la coopération de l’Ontario. Elle est impliquée au sein de la Constellation rurale des entreprises sociales de l’Ontario, le Réseau canadien de développement économique communautaire et les PopUp Labs en innovation sociale du Centre de l’innovation sociale. Elle est membre cofondatrice de la Table ronde de l’économie sociale de l’Ontario ainsi que du Réseau des entrepreneures solidaires. Détenant une maîtrise en développement économique communautaire, un Certificat universitaire en développement rural et agricole et plusieurs honneurs, dont entre autres deux du mouvement coopératif de l’Ontario, Ethel Côté est aussi Chevalier de l’Ordre de la Pléiade, Dialogue de la culture.

À propos d’Alain Aubut

Président-directeur général à la Fondation de l’entrepreneurship, Alain Aubut est un homme d’affaires réputé qui a œuvré au sein de l’industrie des technologies de l’information. Il a fondé deux entreprises en commercialisation et distribution de cédéroms pour devenir, avec DM Diffusion Multimédia, le plus important distributeur de logiciels québécois francophones au Canada. M. Aubut a réalisé des mandats de consultation pour le compte de plus de 50 entreprises canadiennes et étrangères. Il a également effectué 25 missions au Maghreb avec l’ACDI et la Banque mondiale de développement. M. Aubut a été membre de plusieurs conseils d’administration pour des associations telles que le Conseil de l’industrie du logiciel éducatif et de formation, la Société documentaire multimédia et l’Alliance NumériQC. Ayant marqué l’industrie des technologies au Québec, il s’est vu nommer Personnalité de l’année 2011 par le Réseau Action TI.

À propos du Forum pancanadien sur le développement économique en francophonie canadienne

Le Forum interpelle les représentants gouvernementaux, communautaires et du milieu des affaires puisqu’il vise la création d’un dialogue pancanadien afin d’accroître la contribution collective de ces partenaires à la consolidation d’un espace économique francophone canadien. Ainsi, le Forum se veut un dialogue privilégié de contribution à la pérennité économique et au développement global de la francophonie canadienne. D’un même élan, le Forum réaffirme la valeur ajoutée de la langue française au Canada. Le mandat du Comité directeur est d’organiser un forum pancanadien sur le développement économique en francophonie canadienne.

Information :

Roxane Claessens
Chargée de projets, communication
Fondation de l’entrepreneurship
514 873-3262, poste 224

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