Toute au long de l’année, des milliers, voire des millions, de personnes du monde entier ont consacré 52 semaines à bâtir des collectivités plus fortes, plus équitables et plus durables. Cette semaine se veut un moment privilégié pour s’arrêter, réfléchir et célébrer les réalisations des personnes et des organismes engagés dans le secteur coopératif et le mouvement de la nouvelle économie. C’est aussi une excellente occasion de mettre en lumière l’important travail réalisé par les coopératives et les projets de la nouvelle économie à travers le monde. Nous pourrons ainsi renforcer leur capacité et maximiser leur impact.

La Semaine de la coopération 2013 : Coopérer pour un monde meilleur

13 – 19 octobre

En cette époque d’incertitude économique, de nombreux Canadiens et Canadiennes cherchent des solutions de rechange aux modèles d’entreprise traditionnels. Ils veulent voir des entreprises durables, démocratiques, conscientes des problèmes sociaux et ancrées dans leurs communautés. Ils veulent des entreprises qui placent les gens au premier plan et qui sont guidées par des valeurs et des principes, et pas seulement par les profits. Ils veulent aussi des entreprises qui contribuent à bâtir de meilleures communautés, un Canada meilleur et un monde meilleur. Bref, ils veulent une meilleure façon de faire des affaires.
C’est pourquoi on a retenu le thème Coopérer pour un monde meilleur pour la Semaine de la coopération 2013. Du 13 au 19 octobre, des coopérateurs de tous les coins du pays souligneront les nombreuses façons dont les coopératives aident à améliorer les choses ici au Canada et partout dans le monde. En anglais, le thème sera A Better Way (une meilleure façon).

[ plus d’informations ]


La Semaine de la nouvelle économie 2013

12 – 18 octobre

La Semaine de la nouvelle économie (New Economy Week) est une semaine de célébration conçue pour mettre en lumière le mouvement visant à bâtir une nouvelle économie, une économie réparatrice pour les gens, l’environnement et la planète. Du 12 au 18 octobre, nous présenterons des événements, des actions, des rapports, des œuvres d’art et d’autres projets qui soutiennent les principes de démocratie, de justice et de durabilité. Du 12 au 18 octobre, la New Economy Coalition (Coalition de la nouvelle économie) présentera des événements, des actions, des rapports, des œuvres d’art et d’autres projets à travers les États-Unis et le Canada. En attirant l’attention sur les milliers de choses que les gens accomplissent en ce moment pour bâtir une nouvelle sorte d’économie, nous espérons encourager la participation à ce mouvement et déclencher un dialogue pancanadien sur la nécessité d’un changement profond et systémique.
Le RCDÉC est partenaire de la Semaine de la nouvelle économie et membre de la New Economy Coalition.

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L’Assemblée nationale a adopté aujourd’hui à l’unanimité le projet de Loi sur l’économie sociale.

Moins d’un an après l’annonce du dépôt de ce projet de loi lors du discours inaugural de la première ministre, madame Pauline Marois, le Québec s’inscrit désormais dans cette mouvance mondiale de reconnaissance de l’économie sociale en adoptant un cadre législatif qui lui est dédié.

La loi cadre reconnait deux interlocoteurs privililégiés pour  la mise en oeuvre de ses dispositions : le Chantier de l’économie sociale, et le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité

Comme le mentionne la présidente-directrice générale du Chantier de l’économie sociale, madame Nancy Neamtan : « C’est un grand jour pour le Québec ! La reconnaissance de l’économie sociale comme étant une composante importante de l’économie québécoise, au même titre que l’économie privée et publique, est porteuse d’espoir. Le Québec consolide ainsi sa position dans le peloton de tête des sociétés qui ont compris le potentiel énorme que recèle cette approche de développement pour le 21e siècle. »

« La loi adoptée aujourd’hui permet d’entrevoir de grandes avancées en matière d’économie sociale au Québec », a souligné Gaston Bédard, directeur général intérimaire du CQCM, « Il s’agit d’un pas de plus vers une économie véritablement plurielle : une économie plus durable, plus solidaire et plus juste, dans laquelle se côtoient en complémentarité les entreprises coopératives, mutualistes, associatives, publiques et privées ».

Depuis son dépôt au mois de mars, le projet de loi a été l’objet d’étude par une commission parlementaire.  Vous pouvez suivre le cheminement du projet de loi sur le site de l’Assemblée nationale.

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La réunion de fondation du groupe de travail interinstitutions sur l’économie sociale et solidaire (ESS) de l’ONU a eu lieu à Genève le 30 septembre 2013. Ce nouveau partenariat interinstitutions vise à aider les pays, à mobiliser les volontés politiques et à renforcer la dynamique nécessaire vers l’intégration de la question de l’ESS dans les cadres politiques nationaux et internationaux.

Le groupe de travail interinstitutions sur l’économie sociale et solidaire (ESS) découle directement des travaux menés lors de la conférence de l’Institut des Nations Unies pour le développement social (UNRISD), Potential and Limits of Social and Solidarity Economy,  qui s’est tenue en mai 3013. Dans le cadre de cette conférence, des chercheurs, des décideurs politiques et des intervenants de la société civile ont discuté des façons dont l’ESS peut contribuer au développement local, à la sécurité alimentaire, à l’égalité des genres, à la protection de l’environnement et à la prestation de soins de santé.

Les agences de l’ONU conjuguent leurs efforts pour mieux faire connaître l’ESS

Dans le cadre de la conférence du mois de mai, des agences de l’ONU, dont l’UNRISD, la FAO, l’OIT, le PNUD et l’ONU-SLNG, ont convenu de la nécessité de renforcer la sensibilisation et la visibilité de l’économie sociale et solidaire à l’intérieur du système des Nations Unies, car force est de constater qu’au sein même de l’ONU l’intérêt pour l’ESS tend à être fragmenté et ne coïncide pas avec l’intérêt qu’elle suscite parmi d’autres sphères du développement communautaire.

« L’économie sociale et solidaire » ou ESS fait référence à des organisations ayant des objectifs économiques, sociaux et souvent environnementaux explicites et comprend différentes formes de coopération et de solidarité. Ceci englobe par exemple, les coopératives, les groupes d’entraide de femmes, les entreprises sociales ou communautaires, les réseaux du commerce équitable et les associations de travailleurs de l’économie informelle.

Mondialement, ces formes alternatives de production, de financement et de consommation se multiplient en réponse aux crises sociales, économiques et environnementales et aux contextes de vulnérabilité. De nombreux gouvernements et organismes régionaux reconnaissent le potentiel de développement de l’ESS et mettent en place des initiatives qui assurent l’émergence d’un environnement favorable aux entreprises et organismes d’ESS.

Alors que l’ONU examine l’ébauche du Programme de développement post-2015 (l’agenda post-2015) et étant donné la recherche d’options complémentaires en matière de développement qui encouragent simultanément le dynamisme économique, la protection sociale et environnementale et l’empowerment sociopolitique, il est manifestement temps que le système des Nations Unies porte une attention coordonnée au potentiel de l’ESS.

« En ce moment, à l’ONU, tous les regards sont tournés vers l’élaboration du programme de développement post-2015. Au DAES, [nous] sommes activement engagés dans le processus et nous essayons, chaque fois que cela est possible et pertinent, de souligner le rôle des coopératives et de l’ESS dans sa contribution au développement socioéconomique. Nous avançons cette idée non pas comme un concept théorique, mais comme une étape très concrète et pratique et comme un ensemble de mesures politiques », a déclaré Madame Wenyan Yang (chef du Service des aspects sociaux du développement à la Division pour la politique sociale et le développement, ONU-DAES).

Les membres, les objectifs et les activités du groupe de travail

La réunion de fondation du groupe de travail interinstitutions sur l’économie sociale et solidaire (ESS) rassemblait les organisateurs (l’UNRISD, l’OIT, le Bureau de Représentation du PNUD à Genève et l’ONU-SLNG) et les représentants de plusieurs autres agences : la FAO, le Programme spécial de recherche et de formation concernant les maladies tropicales (TDR), l’ONUSIDA, l’ONU-DAES, l’UNESCO, le PNUE, l’ONUDI, l’ONU Femmes, le PAM et l’OMS.

Au cours de cette rencontre aussi constructive qu’inspirante, les participants se sont entendus sur les objectifs, les rôles et les activités du groupe de travail. Parallèlement à son engagement pour la réalisation de l’objectif visant à aider les pays, à mobiliser les volontés politiques et à renforcer la dynamique nécessaire vers l’intégration de la question de l’ESS dans les cadres politiques nationaux et internationaux, les membres entreprendront des activités en collaboration dans le but de :

  • mieux faire connaître les entreprises et les organismes d’économie sociale et solidaire;
  • promouvoir les connaissances en matière d’économie sociale et solidaire et consolider les réseaux d’ESS;
  • encourager l’émergence d’un environnement institutionnel et politique favorable à l’ESS;
  • assurer la coordination des efforts internationaux et renforcer et établir des partenariats.

Les activités du groupe de travail tiendront compte des priorités et des réalités nationales, en concertation avec des partenaires nationaux.

Recenser le travail de l’ONU en matière d’ESS

Les membres du groupe de travail s’emploient à répertorier le travail lié à l’ESS actuellement en cours au sein du système des Nations Unies, par exemple : la recherche de l’UNRISD sur l’ESS, le travail de l’Unité des coopératives et de l’Académie sur l’économie sociale et solidaire de l’OIT, le travail sur les monnaies complémentaires de l’ONU-SLNG, le travail du PNUD sur l’économie sociale en Asie centrale et en Amérique latine, le travail de la FAO sur les coopératives et organisations de producteurs, le travail de l’ONUDI avec les jeunes créateurs d’entreprises intégrant des objectifs sociaux et environnementaux.

Selon M. José Manuel Salazar-Xirinachs (Directeur exécutif du Secteur de l’emploi de l’OIT), « une réponse durable aux crises actuelles devrait promouvoir des instruments qui font progresser la réalisation d’objectifs sociaux et économiques tout en encourageant la solidarité. De nombreuses agences des Nations Unies partagent ce style d’approche intégrée. Le potentiel des organisations et des entreprises d’ESS peut s’avérer essentiel compte tenu de ce contexte particulier ».

Le RCDÉC apportera son soutien à ce groupe de travail par le biais de notre réseau international, le RIPESS, afin qu’il devienne un tournant décisif dans la consolidation d’un nouveau cadre de développement axé sur la vie et non sur le profit. Parmi les résultats prévus de la 5e Rencontre internationale de l’économie sociale et solidaire qui se déroulera à Manille, on compte un document contenant des recommandations et des engagements du mouvement de l’ESS à l’intention de ce groupe de travail et des Objectifs du millénaire pour le développement post-2015. Ce document découlera du dialogue entre des gouvernements et des agences de l’ONU organisé le dernier jour de la rencontre.

Pour plus d’informations sur le travail de l’UNRISD en matière d’ESS, veuillez consulter le site Web suivant : www.unrisd.org/sse

Article tiré de unrisd.org

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C’est avec un grand enthousiasme que les membres du Réseau canadien de DÉC, le Conseil de la 
coopération de l’Ontario (CCO) et le Centre canadien pour le renouveau communautaire 
(CCRC) annoncent le lancement de la Constellation de l’économie sociale et solidaire de 
l’Ontario (CÉSSO) ; un nouveau bulletin virtuel de tous les acteurs et actrices de l’économie 
sociale et solidaire de l’Ontario francophone. 
 
« Les entreprises sociales deviennent de plus en plus importantes pour assurer la viabilité du 
secteur à but non lucratif. CÉSSO se veut être un outil de partage indispensable de toutes nos 
meilleurs pratiques et de nos succès et pour l’avancement de la francophonie ontarienne », 
déclare Luc Morin, directeur général du CCO. 
 
Selon la directrice du développement des entreprises collectives du CCRC, Ethel Côté, « des 
milliers de francophones de notre province participent aux diverses activités de formation sur le 
développement des entreprises sociales. CÉSSO leur offre maintenant un lieu virtuel de 
convergence pour continuer d’apprendre de nos pratiques et de nos activités économiques et 
pour entreprendre en toute coopération. Nous sommes fiers de collaborer à cette constellation 
portée par le Conseil de la coopération de l’Ontario. » CÉSSO a été mis en place conjointement 
par le CCO et le CCRC. 
 
Toutes les personnes et organisations qui désirent participer au CÉSSO peuvent le faire en 
soumettant des nouvelles de nature socio-économique au CCO. Les organisations qui sont 
intéressées à se joindre au mouvement de l’économie sociale et solidaire peuvent également 
devenir membre du CCO. 
 
CÉSSO fait son apparition dans le cadre de l’élargissement du mandat du CCO. La nouvelle 
mission de l’association se veut en effet plus inclusive est inclus dorénavant toutes les 
coopératives et entreprise sociales de l’Ontario. 
 

Pour plus d’informations, veuillez contacter : 

Luc Morin, Directeur général 
 
Ethel Côté,
Directrice du développement des entreprises collectives 
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Cette semaine, l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (UNRISD) a rapporté que l’économie sociale et solidaire gagne de la visibilité dans les cercles politiques nationaux ainsi qu’au sein du système des Nations Unies. Plusieurs nouvelles initiatives et publications en témoignent :

  • Le document Civil Society Consultations on the Post-2015 Development Agenda de l’ONU inclut une recommandation de mettre à l’échelle l’économie sociale et solidaire (p. 11), en citant Neechi Foods de Winnipeg comme exemple caractéristique d’un « processus de planification de développement économique communautaire tourné vers le développement d’une économie locale convergente et autonome fondée sur les principes du développement économique communautaire : maximiser la rétention de revenu, renforcer et promouvoir les liens économiques et maximiser l’emploi communautaire. » (p. 67)
  • Les plus récentes publications de l’UNRISD incluent des documents de réflexion sur les banques de développement communautaire au Brésil, les monnaies complémentaires au Kenya et la coopérative Mondragon en Espagne. Ces documents de réflexion découlent de la conférence sur l’économie sociale et solidaire de l’UNRISD qui s’est tenue en mai dernier en collaboration avec l’Organisation Internationale du Travail ainsi que le Service de Liaison avec les organisations non gouvernementales de l’ONU. Le document Conference Infos sur la conférence d’ÉSS est maintenant disponible.
  • L’UNRISD participera à la 5eRencontre internationale de l’économie sociale solidaire du RIPESS qui se tiendra du 15 au 18 octobre à Manille, Philippines. Des représentants du RCDÉC et du Chantier de l’économie sociale en provenance du Canada et du Québec y participeront aussi.
  • L’UNRISD lance une initiative sur la contribution des coopératives au développement durable, en collaboration avec l’Unité des Coopératives de l’OIT et l’Alliance coopérative internationale (ACI). Dans le cadre de cette initiative, une recherche contextuelle est en cours d’élaboration afin d’être présentée dans des tables rondes politiques, des conférences et des colloques en 2013-14. Cette recherche sera informée par un sondage et des entrevues en profondeur avec des représentants du mouvement coopératif de partout au monde. Si vous avez des liens avec une coopérative, vous êtes invité à prendre le temps de répondre au sondage. En fournissant vos commentaires, vous contribuerez à la communication du rôle vital que jouent les coopératives pour l’atteinte des buts de développement durable. L’échéance pour le sondage est le 15 octobre 2013.
  • Un nouveau groupe LinkedIn sur l’économie sociale et solidaire stimule le dialogue et le réseautage entre les praticiens, les chercheurs et les décideurs du monde entier. À titre de membre, vous pouvez échanger des idées sur l’ÉSS, informer les autres par rapport à votre travail et faire le lien avec des collègues partout au monde. Les commentaires peuvent être affichés dans votre langue préférée et devenir membre est gratuit.

Vous pouvez vous abonner aux prochains bulletins de l’UNRISD sur leur site Internet.

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Le gouvernement de l’Ontario a lancé aujourd’hui Impact – Stratégie de l’Ontario pour l’entrepreneuriat social.  Ce plan représente une nouvelle étape dans la reconnaissance et l’appui gouvernemental pour l’entreprise sociale. 

Le secteur des entreprises sociales s’est démarqué par une croissance rapide au cours des dix dernières années.  L’Ontario compte plus de 10 000 entreprises sociales.  Aujourd’hui, le gouvernement provincial a annoncé un nouveau plan ambitieux qui aidera les entrepreneurs à lancer et à développer leur entreprises sociales. 

Impact – Stratégie de l’Ontario pour l’entrepreneuriat social est le nouveau plan que la province déploie pour devenir le principal territoire d’Amérique du Nord pour les entreprises qui ont un impact social, culturel et environnemental positif tout en générant des revenus.  La stratégie renforce les mesures déjà prises par le gouvernement pour appuyer et développer le secteur, dont la création d’un Bureau pour l’entrepreneuriat social qui s’associe aux secteurs sans but lucratif et public pour coordonner et élargir les outils proposés aux entrepreneurs sociaux. 

La stratégie appuiera les entrepreneurs sociaux et attirera les investisseurs responsables en mettant l’accent sur quatre points importants :

  • Relier et coordonner l’information concernant les entrepreneurs sociaux et leur communiquer cette information, y compris étudier de nouveaux moyens de créer des sociétés « hybrides » qui réinvestissent une partie de leurs bénéfices dans un but social.
  • Renforcer l’image de l’entrepreneuriat social en faisant connaître le secteur à l’aide d’outils comme un portail Web interactif où les entrepreneurs sociaux pourraient rencontrer et contacter d’autres investisseurs et accéder à des services.
  • Créer un marché de la finance sociale dynamique au moyen de diverses initiatives, y compris en étudiant le lancement d’un nouveau Fonds pour les projets pilotes d’entrepreneuriat social de 4 millions de dollars afin d’appuyer les entreprises sociales en démarrage.
  • Fournir d’autres soutiens innovateurs, par exemple, un programme pilote pour aider les entreprises sociales à participer au processus d’approvisionnement des Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015.

Le Dr. Eric Hoskins, ministre du Développement économique, du Commerce et de l’Emploi, a ajouté, « L’entrepreneuriat social est un secteur émergent passionnant, qui génère des emplois, attire des investissements et contribue à améliorer notre société et notre environnement. Cette nouvelle stratégie attirera des entrepreneurs et un groupe croissant d’investisseurs en Ontario, favorisera la création d’emplois et stimulera notre économie tout en contribuant au bien commun.»

Lire le communiqué de presse >>

[ TÉLÉCHARGER LE RAPPORT ]

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Greetings from the New Economy

Lors de sa dernière réunion, le conseil d’administration du RCDÉC a approuvé la proposition d’adhésion à la New Economy Coalition

La New Economy Coalition a été créée au début de cette année. Elle est issue de la fusion du New Economics Institute et du New Economy Network. Il s’agit d’un réseau composé de personnes et d’organismes collaborant au sein d’un cadre commun de justice économique et de développement durable de l’environnement.

Principalement basée aux États-Unis, la New Economy Coalition se veut le reflet d’un vaste mouvement pour le changement économique qui se révèle tout aussi prometteur pour le Canada. L’année dernière, le processus de planification stratégique du RCDÉC a conclu qu’afin de réaliser notre vision de communautés durables et inclusives, nous devons intégrer le DÉC dans un paradigme économique plus large faisant partie d’un mouvement soutenu par de nombreux citoyennes et citoyens engagés dans un changement économique et politique transformateur. C’est exactement ce que vise la New Economy Coalition.

Nous espérons que vous allez vous joindre à nous en personne ou en ligne pour écouter Bob Massie, président-directeur général de la New Economy Coalition, lors de la réception organisée par le RCDÉC à l’occasion du Forum mondial des entreprises sociales, le 2 octobre prochain. Il présentera ses perspectives quant au mouvement grandissant de la nouvelle économie et quant aux stratégies pour un changement économique transformateur. Inscrivez-vous dès maintenant.

Le RCDÉC se réjouit de travailler avec ses nouveaux partenaires dans l’action concrète vers une économie juste et durable. Joignez-vous à nous!


New Economy Coalition

ÉNONCÉ DE LA MISSION ET DES VALEURS

Vers une économie centrée sur les personnes et la planète

La mission de la New Economy Coalition (NEC) est d’encourager la transition vers une nouvelle économie centrée principalement sur les personnes et la planète dans laquelle la justice et la cohésion sociale sont reconnues et où la paix, les collectivités, la démocratie et la nature s’épanouissent.

La plupart des problèmes environnementaux atteignent des proportions critiques que ce soit le dérèglement climatique, la perte de la diversité biologique et la disparition des forêts, la diminution des ressources en eau et en sol ou encore l’invasion de produits toxiques pour l’environnement.

Parallèlement, les niveaux d’inégalité et d’insécurité économique atteignent des summums et empirent rapidement. Ces conditions sont étroitement liées : les normes, les structures et les politiques économiques actuelles élargissent l’écart entre les riches et les pauvres tout en accélérant simultanément la disparition des écosystèmes naturels.

En quête de solutions à ces énormes enjeux, beaucoup d’entre nous en sont venus à réaliser que nous ne pouvions pas parvenir à une prospérité commune ou à une durabilité environnementale sans changements systémiques de notre économie et de nos politiques. Notre politique économique actuelle ne répond pas aux attentes. Il nous faut du nouveau.

Nous pensons qu’il est possible de mettre une nouvelle économie sur les rails. Certaines des réponses dont nous avons besoin existent déjà, nous pouvons trouver les autres. Il en va de même des initiatives nécessaires à la réappropriation de la démocratie américaine. Mais, les solutions qu’elles soient politiques ou autres ne servent à rien si elles ne s’accompagnent pas de la capacité et de la volonté de les mettre en œuvre. Notre nation peut réaliser un avenir équitable et écologiquement équilibré tout comme elle peut épouser un nouveau paradigme économique, mais seulement à condition que nous bâtissions un mouvement soutenu par une vaste base de citoyennes et de citoyens engagés pour un changement politique et économique transformateur.

La NEC est un réseau d’individus et d’organisme qui interagissent et collaborent au sein d’un large cadre d’objectifs communs. C’est une entreprise œcuménique ouverte à de nombreuses idées et perspectives. Nous voulons trouver des solutions. Ce qui nous réunit et définit nos activités en tant que groupe est notre engagement commun pour l’action concertée, le changement systémique, la diversité des perspectives et l’apprentissage mutuel.

Plusieurs personnes et organismes travaillent actuellement sur les aspects d’une nouvelle économie qui, contrairement à l’économie actuelle, priorise véritablement le développement durable des personnes, des espaces et de la planète. Ces aspects comprennent les objectifs et les valeurs auxquels une telle économie devrait se consacrer, les principes sur la base desquels elle devrait opérer, les paramètres selon lesquels elle devrait être mesurée et les étapes nécessaires pour s’engager dans ces directions. Cependant, les efforts actuels en ce sens restent petits et fragmentés et se placent en dehors du discours public dominant. Trop souvent, les solutions innovatrices et les alternatives au statu quo demeurent isolées ou marginalisées.

Une fusion créative de personnes et d’institutions, et d’idées et d’actions offre un potentiel important pour façonner un nouveau système économique largement amélioré et une politique publique associée. C’est ce que s’engage à faire la New Economy Coalition.

La New Economy Coalition s’engage à :

  • Renforcer la coordination et l’intégration de différents domaines et disciplines impliqués par le biais de forums en ligne et hors ligne et d’outils pédagogiques
  • Collaborer en vue de mieux faire comprendre que lorsqu’un pays est confronté à tant de problèmes dans tant de domaines, c’est qu’il y a des lacunes fondamentales au sein même de nos systèmes économique et politique
  • Renforcer la capacité à long terme en invitant des groupes à participer à des projets et des événements conjoints, soit par thème ou par région
  • Générer une vision positive du futur, encourager les nouveaux penseurs et acteurs et leur offrir une vaste exposition au public grâce à une structure de réseaux de communication combinés
  • Attirer et motiver les jeunes en vue de créer un bassin de leaders pour aujourd’hui et pour demain
  • Changer le débat de la politique publique en travaillant à l’échelle locale et régionale avec les maires, les législateurs d’états et autre innovateurs
  • Donner aux membres des communautés marginalisées qui luttent pour la justice sociale et économique les moyens d’agir et de se prendre en charge
  • Soutenir l’élaboration de nouvelles propositions politiques ainsi que de nouvelles idées soutenant l’action locale qui confirment que la voie vers un monde meilleur existe véritablement
  • Bâtir un vaste mouvement de citoyennes et de citoyens pour le changement systémique

En tant qu’organisation, la NEC servira de centre d’échang

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Le Forum mondial des entreprises sociales (FMES) 2013 qui rassemblera 1200 personnes de plus de 30 pays entend stimuler le mouvement de l’entreprise sociale et encourager le dialogue entre tous les secteurs engagés dans le renforcement de l’impact social : les entreprises sociales, les décideurs politiques, les leaders du secteur privé, les entreprises à vocation sociale, les organismes à but non lucratif et les bailleurs de fonds.
 

Conférenciers

Les conférenciers viennent des quatre coins du monde, dont beaucoup de membres du RCDÉC de partout au Canada. Pour en savoir davantage, voir la programmation et la liste des conférenciers.
 

Visites de sites d’entreprises sociales à Calgary

Thrive, le Réseau de DÉC de Calgary et Momentum, membre du RCDÉC, ont préparé cinq visites d’entreprises sociales locales et innovatrices de Calgary, dont deux entreprises à vocation sociale et un centre d’innovation, le premier en son genre en Amérique du Nord. En savoir plus sur ces visites.

 

Réception de réseautage du RCDÉC

Juste avant la séance d’ouverture du Forum mondial des entreprises sociales, joignez-vous aux membres et aux amis du RCDÉC pour une réception de réseautage. Cette réception rassemblera des leaders nord-américains qui œuvrent à mettre en place des économies communautaires inclusives et sera l’occasion d’établir de nouveaux contacts et de partager de nouvelles idées.
Bob Massie, président-directeur général du New Economics Institute partagera ses visions sur le mouvement de la nouvelle économie, en plein essor aux États-Unis, et les leaders canadiens présenteront leurs perspectives sur les stratégies prometteuses vers un changement économique transformateur. Inscrivez-vous à la réception du RCDÉC >>


Inscrivez-vous au Forum mondial des entreprises sociales dès maintenant!

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Au Canada, il y a un grand nombre de programmes postsecondaires qui traitent du DÉC, des coopératives, du développement communautaire et du développement économique local. Il y a quelque temps, le comité de renforcement du secteur et des praticiens les a compilés dans une liste pratique.

Nous avons récemment contacté ces programmes ainsi que nos nombreux membres impliqués dans l’éducation postsecondaire pour attirer leur attention sur les ressources disponibles sur notre site Web qui pourraient intéressées enseignants et étudiants.

Boîte à outils du DÉC

Nous venons juste terminer une importante mise à jour de notre Boîte à outils du DÉC en ligne, qui contient maintenant plus de 600 ressources regroupées sous 38 thèmes. On peut y effectuer des recherches à l’aide de mots-clés. Notre boîte à outils est une première étape pratique pour les projets de recherche des étudiants et pour les enseignants à la recherche de matériel pédagogique.

Webinaires

Depuis l’automne 2012, nos séries de webinaires pancanadiens ont offert des séances avec des acteurs clés du DÉC au Canada sur des thèmes d’actualité qui intéressent le plus nos membres. Ces séances sont gratuites pour nos membres et coûtent 20 $ pour les non-membres. Cependant, nous sommes heureux d’offrir un accès gratuit aux étudiants qui seraient prêts à nous faire part de leurs réactions dans un blogue de 400 à 600 mots publié sur notre site Web. Pour en savoir plus sur cette offre, veuillez nous contacter.

Livres électroniques sur l’économie sociale

L’année dernière et pour souligner la fin de ses activités, le Centre canadien d’économie sociale a publié des livres faisant la synthèse des principaux résultats du programme de recherche national s’étalant sur six ans et compilant les apports importants en matière de politique publique et d’économie sociale. Ces livres électroniques peuvent être téléchargés gratuitement.

Offres d’emploi

Nous publions aussi des offres d’emploi reliées au DÉC sur notre site Web, ce qui présente un intérêt pratique pour les étudiants.

Bulletins électroniques et médias sociaux

Tout le monde peut recevoir les dernières nouvelles et informations du RCDÉC en s’abonnant gratuitement à nos bulletins électroniques régionaux et pancanadiens ou en se connectant sur Facebook et Twitter

Nous espérons que vous trouverez ces ressources utiles. Nous vous invitons à les partager avec les personnes intéressées.

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La semaine dernière, j’ai passé quelques jours avec un groupe remarquable d’universitaires, de praticiens et d’étudiants qui travaillent au projet de recherche Scaling Innovation for Sustainability.

Connu sous le nom de BALTA-SIS, ce projet de recherche est né du programme pancanadien de recherche en économie sociale. L’un des volets du projet initial de BALTA s’intéressait à la contribution des initiatives d’économie sociale dans la création de communautés plus durables et plus résilientes. De ce volet ont découlé le projet BALTA-SIS et The Resilience Imperative, un nouveau livre important coécrit par Mike Lewis, du Centre canadien pour le renouveau communautaire et membre fondateur du RCDÉC, et par Pat Conaty de la New Economics Foundation (UK).

C’est peut-être parce que ce sont les membres des communautés à la recherche de nouveaux moyens de réduire la pauvreté et de créer des communautés en santé qui sont à l’origine du développement économique communautaire que la plupart des membres du RCDÉC que je rencontre ont des perspectives empreintes d’innovation, d’entrepreneuriat et de recherche. Comment peut-on changer ce qui ne marche pas dans notre communauté? Qu’est-ce qui a marché ailleurs et dont nous pouvons tirer des leçons? Comment avoir plus d’impacts? Ce sont des questions de recherche fondamentales qui seront toujours à la base de tous nos efforts.

Il n’est donc pas surprenant que les membres du RCDÉC soient engagés dans de nombreux programmes de recherche innovateurs partout au pays, dont certains ont été présentés dans un récent webinaire organisé par le comité de recherche du RCDÉC. Mais, ce qui m’étonne à chaque fois que je participe à ce genre de rencontre, c’est cette mine de connaissances, d’idées et de créativité dont les praticiens et les universitaires font preuve face à nos problèmes communs. Lors de cette rencontre, le travail accompli par les étudiants diplômés et un participant du programme CréeAction du RCDÉC était réellement exceptionnel.

Ça vous intéresse, alors restez branché! Soyez au courant de toutes les dernières informations sur les recherches liées au DÉC en vous inscrivant au groupe Google du comité de recherche du RCDÉC ou encore en cliquant sur les liens ci-dessous.

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Dans le cadre des consultations prébudgétaires du gouvernement fédéral, le RCDÉC a soumis ses recommandations en vue d’apporter une perspective de DÉC au budget 2014. Nos recommandations qui ont été soumises au Comité permanent des finances portent sur deux aspects :

  • Une politique d’approvisionnement qui incorpore une pondération de valeur sociale de 20 % dans tous les appels d’offres et inclut des Ententes sur les avantages communautaires (EAC) pour les contrats pertinents.
     
  • Uniformiser les règles du jeu en investissant dans la formation pour s’assurer que le personnel du gouvernement connaît et comprend bien les modèles de l’entreprise sociale et des coopératives, afin que ces entreprises aient elles aussi, tout comme d’autres entreprises canadiennes, accès aux programmes gouvernementaux d’aide au développement d’entreprises.

Lire le mémoire prébudgétaire du RCDÉC

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Plus tôt ce printemps, j’ai été agréablement surpris de lire un nouveau rapport de recherche préparé par Localise West Midlands qui examine la façon dont le développement économique local et communautaire peut s’étendre et ainsi contribuer à créer des espaces plus prometteurs, socialement plus justes et plus diversifiés.

J’ai été particulièrement frappé par qualité de l’analyse documentaire des données probantes pour le DÉC, l’une des plus approfondies qu’il m’ait été donné de lire depuis bien longtemps. Je souhaitais néanmoins avoir l’avis d’un expert. J’ai donc demandé à Stewart Perry, membre à vie honoraire du RCDÉC, de lire ce document et de me dire à quel point il serait pertinent auprès d’un public nord-américain

En sa qualité de conseiller en politiques et de concepteur et gestionnaire d’institutions de DÉC, Stewart est l’un des pionniers du DÉC aux États-Unis et au Canada. À la tête du (U.S.) Center for Community Economic Development, il a participé à la création de la première institution financière de DÉC, la Massachusetts Community Development Finance Authority. Il a également contribué à mettre sur pied la première société de développement économique communautaire au Canada, la New Dawn Enterprises, et a dirigé le Community Economic Development Center au Cap-Breton en Nouvelle-Écosse. Consultant, chercheur et auteur, Stewart s’est actuellement spécialisé en finance communautaire et en finance de développement en tant qu’associé du Centre canadien pour le renouveau communautaire.

Stewart a généreusement accepté de lire ce rapport et de nous confier ses commentaires :

  • Ce rapport constitue un apport essentiel à la documentation démontrant que le DÉC entraîne toute une gamme de répercussions déterminantes, que ce soit au niveau économique ou social. Il étend l’analyse au cadre général de l’effort de localisation économique.
  • C’est une analyse rigoureuse et perspicace.
  • L’un des avantages connexes tient du fait que ce rapport examine ce que l’on pourrait appelé « l’autre camp » du débat : le fait que les grandes corporations accomplissent le travail important, par exemple. Il cite des faits en faveur de « l’autre camp », mais les analyse rigoureusement.
  • Il reconnaît et utilise le principe fondamental selon lequel, au niveau local, les conditions sociales et économiques sont inextricablement et visiblement liées; elles sont enchevêtrées de telle façon qu’il faut en tenir compte dans chaque programme et chaque politique. Cette évidence n’est cependant pas toujours souvent reconnue en tant que telle.
  • Ce rapport contient des observations judicieuses sur la relation entre l’idée qui sous-tend l’entreprise sociale et la réalité de celle-ci en ce qui a trait au DÉC – l’idée étant une stratégie indispensable, mais limitée dans ce qui doit être un effort beaucoup plus ambitieux.
  • Ce rapport aurait gagné à examiner des publications états-uniennes plus anciennes, comme le livre d’Avis Vidal, Rebuilding Communities (1992).
  • Pour un public nord-américain, le quelques éléments de vocabulaire aurait besoin d’explication ou de traduction, p. ex. :
    • est-ce que high street (UK) équivaut à downtown (US) ou commercial district (US), soit rue principale, centre-ville?
    • inward investment  (UK) – importation d’une industrie extérieure et de ses filiales, soit plusieurs traductions possibles : investissement extérieur, investissement étranger, investissement exogène.
    • the spend (UK) équivaut à the expenditure (US), plus particulièrement les dépenses du budget gouvernemental, soit dépenses ou dépenses publiques.
    • multiples (UK) équivaut à chain stores (US), soit distributeurs, grands distributeurs?
  • J’ai été frappé par l’analyse de quelques résultats contradictoires et difficiles à évaluer, par exemple qui desservirait au mieux une population locale : les petits magasins locaux ou une chaîne de supermarchés? Certaines conclusions sont fascinantes et tout à fait nouvelles pour moi.

D’après les commentaires de Stewart, on peut conclure que ce rapport constitue un apport substantiel à la littérature existante et que nous devrions en tirer profit ici en Amérique du Nord.

J’invite les autres membres du RCDÉC à lire ce rapport et à échanger leurs points de vue sur l’état des connaissances et des données probantes concernant le DÉC. Veuillez vous connecter ou vous inscrire pour publier vos commentaires.

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