Lors de sa dernière réunion, le conseil d’administration du RCDÉC a nommé Diana Jedig présidente. Elle succède à Caroline Lachance qui siégeait à ce poste depuis 2009.

Diana est directrice exécutive des Sociétés d’aide au développement des collectivités en Ontario. Son expérience de première ligne avec le Programme de développement des collectivités a joué un rôle clé en faisant en sorte que le Réseau réponde aux besoins de ses membres. Elle est membre du conseil d’administration du RCDÉC depuis 2005.

Le conseil exprime ses sincères remerciements à Caroline Lachance pour le leadership dont elle a fait preuve au cours de ces quatre dernières années.

Comité exécutif du RCDÉC :

  • Diana Jedig, Présidente
  • Carol Madsen, Vice-présidente
  • Caroline Lachance, Présidente sortante
  • Christine Landry, Trésorière
  • Yvon Poirier, Secrétaire

En savoir plus sur le conseil du RCDÉC>>

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La semaine dernière, le gouvernement de la Colombie-Britannique a annoncé que les entreprises peuvent maintenant s’enregistrer à titre de Community Contribution Company (CCC ou C3) [entreprise à contribution communautaire], un nouveau type d’entreprise qui combine responsabilité sociale et profit. Créer pour combler l’écart entre les entreprises à but lucratif et celles à but non lucratif, ce modèle commercial novateur est le premier du genre au Canada.

David LePage, membre de longue date du RCDÉC, fait partie des premières personnes à avoir enregistré une entreprise le tout premier jour des inscriptions

Le gouvernement provincial a développé ce nouveau type de corporation hybride afin de répondre à la demande croissante d’options d’investissement plus orientées vers le social. Les statuts des C3 stipulent que l’entreprise a l’obligation légale d’exercer des activités commerciales à des fins sociales et non à des fins purement commerciales. Cette obligation permettra au secteur des entreprises sociales d’attirer des capitaux auxquels il n’a actuellement pas accès et d’intéresser des investisseurs philanthropiques qui s’attendent aussi à un certain profit financier.

Les entreprises sociales existent dans de nombreux domaines d’activités et ont des objectifs très diversifiés, dont la santé, l’environnement, la culture ou encore l’éducation. Par exemple, une entreprise sociale pourrait offrir des services de recyclage dans une collectivité dans le but de générer des emplois pour la collecte de produits recyclables et d’utiliser les bénéfices pour des œuvres de bienfaisance locales.

Les règlements ont été développés en consultation avec les membres du  B.C. Social Innovation Council. Les consultations publiques qui ont eu lieu en 2010 appuyaient l’idée d’un nouveau modèle d’entreprise tel que les C3 et les modifications qui en ont découlé ont été très bien reçues par la communauté des entreprises sociales.

Les C3 se basent sur un modèle qui est apparu au Royaume-Uni en 2005 : les Community Interest Companies [entreprises d’intérêt communautaire]. Elles diffèrent des entreprises privées du fait qu’elles sont soumises à des « dispositifs de verrouillage des actifs » (il s’agit de sécuriser financièrement leurs actifs au service de leur objet social). Les dividendes versés aux actionnaires sont fixés selon un plafond strict. La majorité des profits des C3 doit servir les intérêts communautaires des C3 ou être retenue ou encore être transférée à un organisme tel qu’une organisation de bienfaisance.

Lire le communiqué de presse du gouvernement de la Colombie-Britannique

Plus d’information sur les C3

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Le conseil d’administration du RCDÉC est heureux d’annoncer la nomination de Wendy Keats à titre d’administratrice pour un mandat qui prendra fin à l’assemblée générale annuelle de 2014.

Wendy est cofondatrice et directrice générale du Co-operative Enterprise Council du Nouveau-Brunswick, le principal organisme de DÉC de la province. Auparavant, elle était consultante et formatrice privée en DÉC pendant 18 ans. Au cours de ces années, elle a travaillé avec près de 200 groupes communautaires, en autres dans les domaines du développement organisationnel, de la planification stratégique, de la gouvernance et de la gestion de projets. Wendy est médiatrice certifiée et elle a été membre du personnel enseignant du Centre for Conflict Resolution Studies de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard pendant plus de 10 ans.

Elle offre des services de formation et de médiation à tous les niveaux de gouvernement, aux entreprises et à la communauté. Wendy siège à plusieurs conseils d’administration et comités reliés au DÉC. Elle se passionne plus particulièrement pour l’engagement des jeunes et les énergies renouvelables. Elle vit totalement « débranchée » dans les bois de Salisbury où elle s’occupe de son jardin et se détend sur les bords de la rivière quand le monde trépidant du DÉC le lui permet.

En savoir plus sur Wendy et les membres du conseil>>

Tous les membres du RCDÉC peuvent faire partie du conseil, dont certains postes d’administrateurs sont élus chaque année. Si vous êtes intéressé à vous joindre au conseil, veuillez nous contacter. Vous pouvez également attendre l’appel de candidatures aux postes du conseil qui est habituellement envoyé aux membres au mois de février.

 

 

 

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Benoît Hamon a présenté en Conseil des ministres, le 24 juillet 2013, le projet de loi sur l’Economie sociale et solidaire (ESS).

Le projet de loi « Economie sociale et solidaire » contribue à la bataille gouvernementale pour l’emploi en développant un secteur à fort potentiel.

L’Economie sociale et solidaire (ESS) compte déjà 2,4 millions de salariés, soit 1 emploi privé sur 8, dans 200 000 structures : associations, coopératives, mutuelles, fondations et entreprises sociales. Ces dix dernières années, le secteur a créé 23% d’emplois nouveaux contre 7% pour l’économie traditionnelle.

Le projet de loi se concentre sur 5 priorités importantes :

  • Amplifier le financement des entreprises ESS
  • Donner du pouvoir d’agir aux salariés
  • Créer de l’emploi dans les territoires
  • Consolider le modèle économique des entreprises de l’ESS
  • Inscrire les politiques publiques de l’ESS dans la durée

La France va de l’avant suivant l’introduction d’un projet de loi cadre sur l’économie sociale déposé au Québec plus tôt cette année, et un nombre grandissant de pays qui ont passé une législation similaire.

Voir l’annonce du Gouvernement de France

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À l’occasion du 20e Anniversaire de la Foire de Santa Maria, dans l’état brésilien de Rio Grande do Sul, on y organisait plusieurs activités.
 
Entre autres, il y avait le 2ième Forum Social mondial sur l’économie solidaire. Pour cette rencontre, on invita une personne du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS). Ainsi, Yvon Poirier, président du Comité international du RCDÉC, y était à titre de représentant de RIPESS Amérique du Nord.

Lors de cet évènement, on célébra les 10 années du Forum brésilien d’économie solidaire ainsi que les 10 années du Secrétariat national d’économie solidaire.
 
De plus, on souligna des 16 années d’existence du réseautage intercontinental en économie sociale et solidaire qui se réalise à travers le RIPESS.  
 
Cette rencontre aura été l’occasion d’approfondir la compréhension de la réalité de l’économie solidaire au Brésil.  Une réalité bien ancrée au Brésil, notamment par la présence du Secrétaire d’état à l’économie solidaire du Brésil, le professeur Paul Singer.

Yvon Poirier, Paul Singer and Brigido Simon

En savoir plus (en portugais)

Photo (gauche): Yvon Poirier, Paul Singer et Brigido Simon

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Cette semaine, la Centrale des caisses de crédit du Canada a décerné le prix national de contribution au développement économique communautaire à Vancity pour son programme Resilient Capital. Ce programme vise à accélérer la croissance des entreprises dotées de modèles d’affaires éprouvés qui contribuent au bien-être social, économique et environnemental de leur communauté. Jusqu’à présent, Resilient Capital a investi plus de quatre millions de dollars dans 11 entreprises sociales ayant comme objectif de relever les défis sociaux, économiques et environnementaux et de bâtir des communautés résilientes. 

Créé en 2011 par Vancity et la Vancouver Foundation, le programme Resilient Capital offre aux déposants un rendement fixe garanti sur leurs investissements tout en soutenant les entreprises sociales à fort potentiel de croissance. Ce programme qui connaît beaucoup de succès a attiré plus de 20 déposants individuels et institutionnels qui ont contribué à plus de 13,5 millions de dollars en dépôts à terme du programme Resilient Capital, dont une réserve de pertes sur prêts de 3,5 millions de dollars fournie par les deux partenaires. Vancity a su tirer pleinement profit de son investissement de 1,75 million pour créer ce fonds qui devrait atteindre 15 millions de dollars d’ici l’été 2013.

Le programme Resilient Capital :

  • offre des investissements sous forme de prises de participation et prêts dans des entreprises à haut impact social
  • est financé par les dépôts à terme assurés de la Credit Union Deposit Insurance Corporation (CUDIC) offerts par Vancity;
  • est garanti par une réserve de pertes sur prêts (financée par Vancity et la Vancouver Foundation).

Jusqu’à présent, le programme Resilient Capital a investi plus de 3,5 millions de dollars dans plus de dix entreprises visant à relever les défis sociaux et environnementaux et à bâtir des communautés plus résilientes. La quantité et la diversité des partenariats communautaires soutenus par ce programme ou qui en découlent sont pour le moins impressionnantes.

En savoir plus>>

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Yvon Poirier, membre du conseil d’administration, s’est récemment rendu à Edmonton pour représenter le RCDÉC à l’assemblée générale chargée de la planification pour le premier Forum Social des Peuples (FSP) au Canada. Lors de cette assemblée, un large éventail de participantes et de participants, représentant entre autres le secteur du travail, les Premières nations, le domaine de la solidarité internationale, ont décidé d’aller de l’avant avec le projet et d’organiser l’évènement dans la région d’Ottawa en août 2014.

Le RCDÉC s’est associé au processus d’organisation afin d’inscrire le développement économique communautaire et l’économie sociale au programme du Forum en tant qu’alternatives économiques. Pour réaliser notre objectif général visant à bâtir un mouvement citoyen au Canada, nous devons établir de nouveaux appuis et forger de nouvelles alliances. Le Forum offre cette opportunité. Il sera l’occasion d’aborder un très large éventail de sujets et permettra de créer des liens entre des stratégies et des efforts souvent dispersés.

Notre partenaire québécois, le Chantier de l’économie sociale, s’est lui aussi officiellement joint au processus du Forum Social des Peuples.
 
Deux rapports sur la rencontre d’Edmonton sont disponibles:

  • un article sur le blogue rabble.ca (en anglais) écrit par Ethan Cox, journaliste indépendant de Montréal;
  • un article (en français) écrit par Michel Lambert, directeur général d’Alternatives, une ONG canadienne oeuvrant au niveau national et international.

Le RCDÉC fournira des mises à jour régulières sur les préparatifs du Forum. Nous espérons que les membres et les partenaires participent au FSP ou du moins aux rencontres régionales qui auront lieu dans les mois précédents l’évènement.

Visitez le site Web du FSP

Yvon Poirier
Participant du RCDÉC à l’assemblée d’Edmonton

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Ce mémoire a été préparé par le Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC) pour le Bureau du développement durable d’Environnement Canada dans le cadre de ses consultations publiques sur l’ébauche de la Stratégie fédérale de développement durable 2013-2016.

L’approche actuelle du gouvernement du Canada envers le développement durable reflète un engagement « à diminuer les impacts environnementaux de ses politiques et opérations, ainsi qu’à optimiser l’usage efficace des ressources naturelles et d’autres biens et services ». Le Réseau canadien de DÉC recommande que le gouvernement du Canada élargisse sa compréhension du développement durable en adoptant la définition de l’Institut international du développement durable dans sa Stratégie : « pour être durable, le développement doit non seulement créer des richesses, mais aussi promouvoir la justice sociale, réduire, voire éliminer, la pauvreté et demeurer dans les limites qu’imposent les écosystèmes et la résilience des ressources naturelle». Cette définition sous-tend qu’un véritable développement durable repose sur la réalisation de la durabilité selon trois piliers : économique, social et environnemental.

Ce mémoire propose des recommandations fondées sur le modèle des trois piliers. Il invite le gouvernement fédéral à améliorer ses pratiques d’approvisionnement durable et à apporter son soutien au développement économique communautaire et aux entreprises communautaires.

Lire le mémoire complet (en anglais seulement)

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Comme à chaque quatre ans, des organisations et des praticiens de l’économie sociale solidaire, du développement économique communautaire, du commerce équitable, de la microfinance, se réuniront à Manille du 15 au 18 octobre prochain afin d’échanger et de débattre des enjeux d’un développement et de nos pratiques. Et de discuter ensemble de la promotion de cette approche comme réponse aux diverses crises, y compris climatiques, que nous vivons.

Après les rencontres de Lima en 1997, à Québec en 2001, à Dakar en 2005 et Luxembourg en 2009, c’est en Asie que nous nous sommes donné le prochain rendez-vous.

Cette année, le thème global retenu pour la 5e Rencontre est Établir l’économie sociale et solidaire comme un modèle alternatif de développement. Un programme complet, avec les thématiques est en ligne pour consultation.

Le RCDÉC est membre du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS) depuis 2002. Nous participons activement à la vie du réseau depuis cette date. Notamment et entre autres, mentionnons que nous étions représentés dans le Conseil d’administration par le biais de Michael Lewis (avant 2005) et Éthel Côté (2005 à 2009).

Nous étions présents aux rencontres de 2005 et de 2009. Nous désirons assurer une présence significative à la rencontre de Manille.

C’est ainsi que nous vous demandons de contribuer à un fonds spécial afin de nous permettre d’y déléguer entre 3 et 5 personnes. Si jamais la levée de fonds donnait des résultats plus importants, nous lancerons un appel pour trouver d’autres participants.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter.

Mike Toye
Directeur général

Yvon Poirier
Président du Comité International

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C’est à l’assemblée générale annuelle du Canadian Co-operative Association / l’Association des coopératives du Canada (CCA) et du Conseil canadien de la coopération et de la mutualité (CCCM) à Edmonton, la semaine dernière, que les délégués ont voté pour la création d’une seule organisation bilingue qui représentera toutes les coopératives, les coopératives de crédit ainsi que les compagnies d’assurances mutuelles au Canada. 

C’est une décision historique puisque les coopérateurs francophones et anglophones avaient toujours été séparés en deux réseaux différents depuis la naissance du mouvement coopératif au Canada au 19e siècle. 

La nouvelle organisation est temporairement nommée Coopératives et mutuelles du Canada, et est attendue à débuter ses opérations en 2014. Elle prendra les mandats de l’ACC et du CCCM. Les membres du RCDÉC, Hazel Corcoran de la Fédération canadienne des coopératives de travail, et Vera Goussaert de la Manitoba Co-operative Association ont été nommé sur le conseil par intérim.

Cet événement a été également l’occasion pour une grande leader du DÉC et membre du RCDÉC, Melanie Conn, de recevoir un Prix à la réussite coopératif canadien du CCA.

Félicitations au CCA, au CCCM et à tous les coopérateurs canadiens engagés à construire un monde meilleur. 

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Comme récemment publié par SEDI, le 20 juin dernier, l’honorable Ted Menzies, ministre d’État (Finances), a franchi la première étape en vue de remplir l’engagement du gouvernement fédéral de nommer un chef du développement de la littératie financière qui veillera à l’élaboration d’une stratégie nationale en matière de littératie financière afin de favoriser l’éducation financière des Canadiens.

Ce poste est une suite recommandation fédérale du En savoir plus sur l’annonce

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L’un des principaux objectifs de la 5ème Rencontre de l’Économie Sociale Solidaire à Manille 2013 est de bâtir des consensus globaux et mettre en évidence les divergences et des questions sur différents aspects géneraux ou spécifiques liés à l’identité pratique, conceptuelle et politique de l’Economie Sociale Solidaire.

Le RIPESS (Réseau Intercontinental de Promotion de l’Economie Sociale Solidaire) propose ce document de travail comme point de départ pour le dialogue sur les concepts, les définitions et les cadres de l’économie sociale solidaire (ESS). Il s’agit d’un document de base pour guider le processus de consultation qui vise à clarifier nos visions et conceptions de l’ESS, afin d’aller vers une plus grande convergence lorsque cela est possible, et de comprendre plus clairement les divergences qui subsistent.  Vos commentaires serviront au débat sur la Vision de l’économie sociale solidaire à l’occasion de la 5ème Réunion internationale sur l’économie sociale solidaire qui aura lieu du 15 au 18 Octobre 2013, à Manille, aux Philippines.

Le RIPESS invite les initiatives et les réseaux locaux, régionaux, nationaux et continentaux de tous les continents à participer à cette consultation.

Vous pouvez répondre à tout ou partie des questions ci-dessous. Pour contribuer et enrichir la discussion, merci de vous référer au Document de travail (Document 2) et à la Charte de Principes du RIPESS (Document 3), disponibles dans les liens suivants:

Les contributions seront reçues jusqu’au 9 août 2013, et peuvent être envoyées à

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