Le Ministère du Développement économique, de l’Emploi et de I’Infrastructure de l’Ontario a annoncé que onze organismes intermédiaires à but non lucratif recevront du financement par le biais du Fonds de quatre millions de dollars pour les projets pilotes d’entrepreneuriat social.  Les organismes qui recevront du financement inlus des membres du Réseau canadien de DÉC PARO Centre pour l’entreprise des femmes et Conseil de la coopération de l’Ontario, Toronto Enterprise Fund, le Fonds d’emprunt communautaire d’Ottawa et partenaire du RCDÉC le Centre for Social Innovation.

Le Fonds pour les projets pilotes d’entrepreneuriat social :

  • aide les entreprises et les entrepreneurs sociaux qui font avancer les causes environnementales et sociales les plus urgentes de l’Ontario tout en créant des emplois.
  • favorise les partenariats avec les organismes intermédiaires sans but lucratif pour que les programmes soient rentables;
  • finance les entreprises sociales admissibles par des intermédiaires sous la forme de bourses, de prêts, d’investissements en actions, de redevances ou d’autres outils financiers;
  • a recours à l’expertise et aux investissements du secteur privé pour faire effet de levier aux contributions du gouvernement;
  • sert de plateforme d’apprentissage pour le financement de projets sociaux novateurs.

En savoir plus sur le Fonds pour les projets pilotes d’entrepreneuriat social et les 11 organismes qui recevront des fonds

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Deux membres du RCDÉC, la Corporation d’employabilité et de développement économique communautaire (CEDEC) et le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada, ont dévoilé la semaine passée le cadre du premier Plan canadien de développement économique des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM). Ce plan a été officiellement lancé le 4 février 2015, à Ottawa, en présence de l’honorable Maxime Bernier.

Les petites et moyennes entreprises canadiennes profitent d’une occasion sans précédent de former de nouveaux partenariats d’affaires et de faciliter le commerce interprovincial au Canada et avec l’étranger, grâce au premier Plan canadien de développement économique des CLOSM.

Rédigé à partir des commentaires reçus d’intervenants provenant de partout au Canada et fondé sur des données colligées à la suite de recherches rigoureuses, ce Plan est conçu pour être un catalyseur pour les entreprises, afin de les aider à découvrir de nouveau marchés et à développer des occasions d’affaires et de partenariats. Avec l’appui du Réseau d’action économique (RAÉ), une nouvelle initiative conjointe du gouvernement fédéral et des intervenants sur le plan du développement économique, ce plan inspirera des actions qui génèreront d’importantes occasions de création d’emplois et de développement économique afin de favoriser la prospérité de tous les Canadiens.

Monsieur John Gancz, le président de la CEDEC, affirme que la vitalité économique des communautés de langue officielle en situation minoritaire est importante pour tous et que le haut taux de bilinguisme parmi les citoyens des CLOSM est un atout concurrentiel. « Nous espérons, à l’aide de ce plan, engager les intervenants économiques, au sein des CLOSM et au-delà, dans le but de créer une synergie porteuse de nouveaux types de partenariats et de stimuler de nouvelles occasions d’affaires qui renforceront les communautés et profiteront à tous les Canadiens », a conclu monsieur Gancz.

Pour plus de renseignements sur le plan canadien de développement économique des communautés de langue officielle en situation minoritaire, visitez : www.enaffairesensemble.ca

Communiqué de presse

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Vous êtes invité à participer à un sondage au sujet des coopératives et de l’accroissement du pouvoir d’action des femmes, commandé jointement par l’Organisation internationale du Travail et de l’Alliance coopérative internationale. Le sondage ne prend  qu’approximativement dix minutes à compléter, mais revêt d’une grande importance pour l’enquête que nous entamons sur ce sujet. L’enquête sera présentée à la 59e session de la Commission de la condition de la femme (qui sera tenue à New York en mai 2015), ainsi qu’à la Conférence mondiale et Assemblée générale de l’Alliance (qui sera tenue à Antalya en Turquie en Novembre 2015).

Veuillez s’il-vous-plaît prendre quelques minutes afin de répondre à ce sondage dans un esprit de collaboration. Votre perspective sur le sujet nous intéresse beaucoup. Nous serions aussi très reconnaissants si vous partageriez ce sondage avec vos contacts, nous permettant de récolter le plus de données possible à l’échelle mondiale. Veuillez remplir le questionnaire par le 18 février 2015.

The International Labour Organization and the International Co-operative Alliance invites you to participate in a survey on co-operatives and women’s empowerment. The survey will take approximately ten minutes to complete, but will have significant importance for a report on this topic to the 59th Session of the Commission on the Status of Women (to take place in New York in March 2015). The research will also be presented at the Alliance General Assembly and Global Conference (to take place in Antalya, Turkey in November 2015).

Please take a few minutes of your time to answer this survey in the spirit of co-operation. We are highly interested in your perspective on the subject. We would also appreciate it if you would share the survey with your contacts so that we can gather as much information as possible worldwide. The survey will remain open through February 18, 2015.

Fill out the survey now
 

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Coopératives et mutuelles Canada accepte les candidatures pour leurs prix annuels.

Le 2e congrès et l’Assemblée générale annuelle (AGA) de Coopératives et mutuelles Canada (CMC) auront lieu du 15 au 18 juin 2015 au Delta Bessborough à Saskatoon. Une cérémonie de la reconnaissance de CMC prendra place durant le congrès.

Le Comité de la reconnaissance invite maintenant des nominations relativement aux 3 prix suivants :

  • Le prix de la coopérative de l’année (décerné à une organisation)
  • Le prix du coopérateur émergent (décerné à un individu)
  • Le prix d’excellence (décerné à un individu)

Les termes de référence pour chacune des prix peuvent être consultés en cliquant sur les titres d’attribution.

Procédures pour effectuer des nominations pour les prix:

[ plus d’informations ]

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Le Programme de développement des coopératives destiné aux Premières Nations, aux Métis et aux Inuit aide les collectivités autochtones à explorer la possibilité d’établir des coopératives afin de répondre aux besoins communautaires.

Ce programme a pour objectif d’aider les communautés autochtones à explorer le potentiel du modèle coopératif pour créer des emplois et de l’activité économique afin de réduire taux élevé de pauvreté dans ces communautés.

Il est donc conçu pour stimuler le démarrage ou l’expansion de projets de coopératifs dans les communautés de Premières Nations, Métis et Inuits. Les activités pouvant être financées incluent :

  • Consultation avec les communautés pour faire émerger des idées de coopératives
  • Étude de faisabilité ou de préfaisabilité pour explorer une idée de projet
  • Rédaction de plan d’affaires
  • Exploration de modèles de coopératives innovateurs
  • Autres activités structurantes pour le développement coopératif dans la communauté

Un appel de projets est actuellement ouvert pour ce programme et les demandes doivent être acheminées à Coopératives et mutuelles Canada d’ici le 20 février 2015. Les montants accordés peuvent varier entre 5 000$ et 50 000$.

En savoir plus

Télécharger une formulaire de demande – Programme PNMI
Télécharger le Guide de demande – Programme PNMI

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Les propositions pour accueillir le Congrès pancanadien 2016 du RCDÉC sont maintenant acceptées. Tous les membres et les partenaires du RCDÉC souhaitant accueillir le Congrès 2016 sont invités à soumettre une proposition

 

Critères de sélection de l’organisme d’accueil

  1. Capacité à organiser un grand événement pancanadien bilingue
  2. Potentiel de mobilisation locale
  3. Ressources pouvant être mises à contribution en vue de cet événement

Informations requises dans la proposition

  1. Proposer un titre et un ou des thèmes pour le Congrès
  2. Raisons motivant votre intérêt
  3. Démontrer votre expérience et votre capacité à organiser un grand événement bilingue
  4. Impacts positifs pour la communauté et la région
  5. Stratégie de partenariats et de mobilisation à l’échelle locale
  6. Ressources engagées ou prévues, y compris la capacité d’organisation en nature des organismes d’accueil et des partenaires, ainsi que les contributions financières des commanditaires et des bailleurs de fonds du Congrès
  7. Initiatives et innovations locales à présenter
  8. Proposition de sites pouvant accueillir jusqu’à 400 participants et 12 séances en groupe

Un document supplémentaire avec plus de détails à propos des congrès antérieurs et les rôles et responsabilités du RCDÉC et des partenaires hôtes est disponible sur demande par courriel à

Les propositions complètes doivent être envoyées d’ici le 28 février 2015 par courriel info à ccednet-rcdec.ca

Le site du Congrès 2016 devrait être annoncé au printemps 2015.

Pour toute question, veuillez contacter Michael Toye à mtoye à ccednet-rcdec.ca

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le ministre responsable de la région de Montréal, Robert Poëti, a annoncé des investissements de 600 000 $ pour le démarrage de douze projets d’économie sociale dans la région métropolitaine.

Les projets sont de nature culturelle, industrielle ou écologique, mais visent tous d’avoir une utilité sociale dans leur communauté.

Ce financement est issu du Fonds d’initiative et de rayonnement de la métropole, administré par le Secrétariat à la région métropolitaine. « Le soutien à l’entrepreneuriat et à la création d’emplois, en encourageant les idées innovantes et porteuses, est une des façons de favoriser la relance économique de la métropole. Reposant sur des valeurs de solidarité, l’économie sociale est un secteur d’activité dynamique qui touche directement la collectivité », croit le ministre Poëti.

Les douze projets retenus sont les suivants :

CERTEX – 50 000 $ pour ouvrir une nouvelle division à Terrebonne de ce centre de récupération et de valorisation du textile qui emploie des personnes ayant des limitations fonctionnelles.

COMMUNAUTIQUE – 40 000 $ pour poursuivre la mise sur pied d’un laboratoire, le Fab Académie à échoFab, offrant conférences, ateliers, événements d’écodesign, résidences d’artistes et corporatives en fabrication numérique et accompagnement à la création.

CS-FAIT (COOPÉRATIVE DE SOLIDARITÉ EN FABRICATION ARTISTIQUE, INDUSTRIELLE ET TECHNOLOGIQUE) – 70 000 $ pour le démarrage d’un atelier d’usinage, de transformation du métal et de soudure, qui pourra être utilisé pour des projets ponctuels allant de la réparation d’une remorque à la création d’un œuvre d’art.

ESPACES TEMPS – 40 000 $ pour le démarrage du projet Manivelle, un prototype d’écran tactile d’affichage publicitaire pour les organismes culturels, scientifiques et citoyens.

ÉTHIK BGC – 50 000 $ pour réaliser un projet d’économie circulaire, limitant la consommation et le gaspillage des matières premières par la réutilisation et le recyclage dans l’industrie textile, notamment en développant une ligne de vêtements recyclés conçue par des designers montréalais et en menant des recherches pour créer des fibres plus écologiques à partir de déchets textiles.

LA CROISÉE DE LONGUEUIL – 50 000 $ pour créer une entreprise ayant pour mission de mettre en place un incubateur d’entreprise en agriculture biologique sur le territoire de l’agglomération de Longueuil.

LANGE BLEU – 60 000 $ pour procéder au prélancement industriel et planifier la mise en marché d’une culotte d’incontinence lavable conçue pour les adultes.

LES SERVICES ADAPTÉS TRANSIT – 50 000 $ pour le démarrage d’OMNI Sécurité, une nouvelle entreprise employant des agents ayant des handicaps légers.

LUDOCIELS POUR TOUS (JEUX PÉDAGOGIQUES ACCESSIBLES QUÉBÉCOIS) – 50 000 $ pour intensifier les activités de conception de jeux pédagogiques accessibles aux personnes malvoyantes et proposer une série de jeux pédagogiques de meilleure qualité sur diverses plateformes.

L’USINETTE D’ÉCONOMIE SOCIALE – 55 000 $ pour le démarrage de l’Usinette, spécialisée en microproduction alimentaire, un lieu qui offrira un espace et des équipements communs à prix modiques aux artisans et petites entreprises en démarrage qui désirent faire de la transformation alimentaire un travail viable à temps plein.

NORD OUVERT – 50 000 $ pour l’embauche de deux ressources dédiées à la vente et à la commercialisation du logiciel « Budget citoyen » au Québec, en Ontario, dans les provinces atlantiques et aux États-Unis.

SERVICES HORTICOLES LES POUSSES URBAINES – 35 000 $ pour mener une étude de faisabilité et la phase d’idéation d’un projet visant le démarrage d’un nouveau service de lutte contre l’agrile du frêne.

SOURCE: Journal Métro

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le maire de Montréal doit décider d’ici la fin du mois du sort des corporations de développement économique et communautaire (CDEC) et des centres locaux de développement (CLD) de la métropole du Québec. On ne sait toujours pas combien d’organismes de développement économique seront conservés ni dans quels arrondissements ils seront situés, encore moins combien d’experts en développement pourront préserver leur emploi.

« C’est aberrant de voir que le gouvernement libéral s’apprête à désorganiser le soutien au développement économique de tout le Québec sans avoir un plan bien défini et une expertise déjà en place pour prendre le relais efficacement. Ce qui arrive au développement économique montréalais est inacceptable », déplore Véronique De Sève, vice-présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Rappelons que le gouvernement du Québec a diminué de plus de 50 % sa contribution aux municipalités en ce qui concerne le développement régional, et que le projet de loi 28 prévoit par ailleurs de faire passer de 18 à 6 le nombre d’organisations qui se consacrent au développement économique sur le territoire montréalais. L’austérité met donc des bâtons dans les roues des entreprises en devenir ou qui planifiaient des projets de croissance.

« Les coupes de plus de la moitié du budget consacré au développement régional vont empêcher de réaliser autant d’accompagnements et de suivis de projets de PME, qui sont pourtant vitaux pour l’économie des arrondissements de Montréal », insiste Lucie Dufour, secrétaire générale de la Fédération des professionnèles CSN et responsable du dossier du développement régional à la Fédération. Il faut savoir que chaque arrondissement de Montréal possède pour le moment une CDEC ou un CLD, ce qui permet d’assurer un service de proximité aux entrepreneurs, tout en étant à l’écoute des besoins des communautés locales. « On va perdre du temps à se réorganiser plutôt que de développer notre métropole. La CSN demande donc au gouvernement de maintenir le modèle de développement économique local et régional ainsi que les organisations – CLD, CDEC, CRÉ – qui ont fait leurs preuves.  C’est dans ce sens qu’elle interviendra à la commission parlementaire sur le projet de loi 28 », ajoute Véronique De Sève.

« Il serait extrêmement dommage de sacrifier toutes ces années de travail avec une réforme improvisée sur fond d’austérité. La ville de Montréal doit prendre le temps de considérer les meilleures options pour l’avenir de son développement économique », avance Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain.

Réunis le 22 janvier, les membres des syndicats de CDEC ont adopté des principes pour la reconfiguration des territoires desservis par le développement local et régional : vision de développement économique communautaire, autonomie de gestion, processus démocratique, culture d’innovation et de développement et maintien des expertises. Ils demandent au maire de Montréal, Denis Coderre, de tenir compte de ces principes.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération des professionnèles (FP) compte parmi ses membres des personnes occupant un des plus larges éventails de disciplines et de professions. Les syndicats qu’elle regroupe représentent plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens œuvrant dans différents secteurs d’activité, dont les CDEC et les CLD.


SOURCE : Fédération des professionnèles CSN

Renseignements : Thierry Larivière, Service des communications de la CSN, Cellulaire : 514 704-3297; bureau : 514 598-2159, Thierry.lariviere à csn.qc.ca

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Évoquant la situation des finances publiques, la Société d’habitation du Québec a annoncé hier la fin d’une série de mesures d’aide financière qui servaient au développement des projets de logements sociaux et communautaires, dans le cadre du programme AccèsLogis Québec. « La perte de ces aides financières risque de compromettre le développement de projets d’habitation communautaire partout au Québec », s’inquiète madame Édith Cyr, présidente de l’Association des groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ). Ces projets de logements sociaux et communautaires sont destinés aux ménages à faible et modeste revenu ou à des personnes vivant en situation de vulnérabilité.

Les mesures d’aide en question permettent d’atténuer l’écart important entre les coûts réels de réalisation de projets d’habitation communautaire et les coûts reconnus par le programme AccèsLogis aux fins de subventions. « C’est déjà un tour de force de réaliser des projets avec les budgets actuels. Il est donc certain que cette perte de financement remet en question la faisabilité de plusieurs projets », explique la présidente de l’AGRTQ.

Parmi les mesures d’aide qui ne seront plus disponibles, certaines sont spécifiquement dédiées aux régions éloignées et sont essentielles à la réalisation et à la viabilité des projets. 

En effet, la subvention pour région éloignée et l’aide à l’occupation du territoire sont des mesures mises en place il y a quelques années pour assurer la poursuite du développement en région, devenu pratiquement impossible avec les paramètres financiers prévus au programme AccèsLogis. « Avec la disparition de ces aides financières particulières , on retourne plusieurs années en arrière et il sera difficile, voire même impossible, de développer des projets de logement communautaire dans les  régions », déplore madame Jacinthe Cyr, membre du conseil d’administration de l’AGRTQ et conseillère à la direction du Groupe de ressources techniques en logements collectifs de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Dans le contexte économique actuel, il importe également de rappeler que les projets d’habitation communautaire stimulent l’activité économique et sont créateurs d’emplois dans les collectivités. Chaque dollar investi dans le développement du logement communautaire représente un apport réel de 2,3 dollars dans l’économie du Québec.

La remise en question du développement de plusieurs projets risque aussi de fragiliser tout un réseau d’entreprises d’économie sociale – les Groupes de ressources techniques – qui oeuvrent avec les communautés au développement de l’habitation communautaire sur tout le territoire du Québec.

Afin de trouver des solutions et faire en sorte de maintenir la réalisation des projets de logements sociaux et communautaires, l’Association a demandé une rencontre avec le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire et responsable de l’habitation, monsieur Pierre Moreau. Le réseau des GRT interpellera également les députés afin de les sensibiliser aux impacts possibles de la fin de ces aides financières dans leur secteur. 

Le programme AccèsLogis
AccèsLogis est le programme québécois de soutien au développement du logement social et communautaire. Il est basé sur des investissements partagés entre la Société d’habitation du Québec (SHQ), les partenaires du milieu (généralement les municipalités) et l’organisme d’habitation (par le biais de l’hypothèque contractée auprès d’une institution financière).

L’Association des groupes de ressources techniques du Québec
L’AGRTQ représente un réseau d’entreprises d’économie sociale – les Groupes de ressources techniques (GRT) – qui accompagnent les groupes de citoyens et les communautés dans le développement des projets d’habitation communautaire, soit en coopérative ou en organisme à but non lucratif, partout au Québec. L’Association et ses membres travaillent, de concert avec les partenaires gouvernementaux, municipaux et communautaires, à maintenir et développer un parc de logements de qualité et accessibles, afin de répondre aux besoins des ménages à modeste et faible revenu.
 
Dans l’ensemble des régions du Québec, les GRT coordonnent toutes les phases de réalisation des projets et remplissent une mission de mobilisation et de concertation des acteurs sur leur territoire. Depuis 1997, les 24 GRT membres de l’AGRTQ ont réalisé, avec les groupes promoteurs, plus de 30 000 logements communautaires à travers le Québec.  
 
SOURCE : Association des groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ) via economiesocialequebec.ca
 
Renseignements : Violaine Ouellette, responsable des communications, Tél. : 514 849-8547 Cel. : 514 605-7877, violaine.ouellette à agrtq.qc.ca

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Le Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) vous invite à soumettre une contribution pour son colloque « L’innovation sociale en contexte d’austérité » qui se tiendra dans le cadre du congrès de l’ACFAS les 26 et 27 mai 2015 à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) dans la région du Bas Saint-Laurent au Québec (colloque scientifique – colloque #633).

Le gouvernement du Québec s’est engagé sur la voie de l’austérité. Sans chercher à s’étendre sur les raisons et sur les mécanismes qui ont mené aux mesures énoncées, ce colloque s’intéressera à l’effet de l’actuelle vague de réformes sur la capacité des acteurs sociaux, économiques et gouvernementaux de raviver la flamme de l’innovation sociale qui a animé le démarrage de la Révolution tranquille et les profondes transformations qui eurent lieu lors des années 1980. Que ce soit en lien avec l’économie sociale, le secteur public ou communautaire, à l’échelle locale ou régionale, les organisateurs vous invite à présenter votre analyse à partir du contexte québécois ou d’initiatives d’ailleurs.

Voir l’appel à communications complet

Pour plus d’information

Date limite pour le dépôt du résumé : 16 février 2015.

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L’année passée était très chargée pour le RCDÉC. Voici un bilan de quelques unes de nos réalisations. 

Temps forts 2014

Le trafic sur notre site Web a presque doublé au cours de ces deux dernières années, avec plus de 1 500 visiteurs uniques par semaine. Notre boîte à outils en ligne contient plus de 800 ressources et notre blogue compte plus de 100 articles.

En janvier, nous avons lancé notre vidéo « Qu’est-ce que le DÉC? » qui a été vu 1 000 fois au cours des 3 premiers mois.

• En juin, notre page Facebook a reçu sa 1 000e mention « J’aime » et notre compte Twitter a dépassé les 1 500 abonnés.

En 2014, plus de 128 000 personnes ont utilisé notre site Web pour les nouvelles, les événements, les ressources et les offres d’emploi. En octobre, nous avons établi un nouveau record avec plus de 2 500 visiteurs uniques par semaine.

  Au cours des 2 premières années, les services enterprising non-profits – Manitoba du RCDÉC ont soutenu le développement des entreprises sociales avec l’octroi de plus de 100 000 dollars en petites subventions et assistance technique.

SEOntario.org, notre vitrine de l’entreprise sociale de l’Ontario a été lancée en français et de nouvelles fonctions interactives y ont été ajoutées.

En mai, nous avons tenu notre première AGA avec vote virtuel et un rapport annuel en ligne.

Des membres et partenaires du RCDÉC on fait des présentations à l’occasion de la conférence de la New Economy Coalition à Boston.

Un nouveau système d’adhésion en ligne nous a permis de lancer une carte des membres virtuelle et un répertoire des membres. Notre 12e Rassemblement annuel du Manitoba a rassemblé plus de 500 personnes et Nancy Neamtan y était conférencière d’honneur.
La série de webinaires pancanadiens s’est poursuivis avec 11 séances (gratuites pour les membres) aux thèmes variés : entrepreneuriat des personnes immigrantes, les Objectifs de développement durable de l’ONU, l’impact collectif pour le DÉC.

Le RCDÉC a continué son partenariat avec le Social Asset Measurements afin d’offrir à ses membres un service de soutien en matière de mesure des résultats à un prix.

  • Spark, le programme d’aide technique et de renforcement des capacités du RCDÉC a dépassé le million de dollars en assistance bénévole à des groupes communautaires.

  Le RCDÉC a organisé plusieurs ateliers et une assemblée de convergence lors du Forum social des peuples à Ottawa

Nous avons mobilisé et parti

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Une des difficultés qui émerge lorsqu’on essaye de faire le suivi du développement économique communautaire (DÉC) dans un pays comme le Canada est qu’il se passe tellement de choses dans tant d’endroits différents et dans des secteurs si diversifiés qu’il est facile d’avoir l’impression que nous ne faisons, en fin de compte, pas beaucoup de progrès.

J’ai donc voulu en cette fin d’année dresser ma propre liste des 10 domaines clés qui regroupe quelques-uns des développements les plus encourageants de l’année passée. Bien entendu, cette liste est loin d’être exhaustive. Mais, elle représente un bon échantillon des progrès prometteurs réalisés dans différents endroits et secteurs d’activité.

  1. Les coopératives :  L’organisme bilingue faîtier du mouvement coopératif du Canada, Coopératives et mutuelles Canada, a été officiellement lancé en avril. Il offre une nouvelle voix unifiée représentant et soutenant les coopératives du Canada. Le caucus parlementaire multipartite sur les coopératives s’est rencontré pour la première fois et le second Sommet international des coopératives qui a eu lieu à Québec a remporté un plus grand succès que le premier. Une année très fructueuse pour les coopérateurs canadiens!
  1. L’entreprise sociale : L’enthousiasme pour l’entreprise sociale continue de croître dans tout le pays. Les stratégies d’approvisionnement suscitent un intérêt grandissant comme le montrent le premier Buy Social Canada Summit en 2014 et l’introduction du label Buy Social Canada, qui sera officiellement lancé lors de la Conférence canadienne sur l’entreprise sociale de 2015.
  1. La finance:  En septembre, le Comité consultatif national du Canada du groupe de travail du G8 sur l’investissement social a publié son rapport, véritable tour de force sur la situation réglementaire et fiscale pour l’investissement d’impact au Canada. À l’échelle provinciale, le Nouveau-Brunswick est devenu la quatrième province à établir un fonds d’investissement de DÉC et le Community Social Planning Council du Grand Victoria a publié un excellent guide sur la création d’outils financiers d’origine communautaire.
  1. À l’échelle internationale :  L’économie sociale et solidaire suscite un intérêt accru auprès des Nations Unies grâce en grande partie au RIPESS et au Groupe de travail inter-institutions sur l’économie sociale et solidaire. À l’échelle internationale, les organismes de la société civile concentrent leurs efforts afin que l’économie sociale et solidaire soit intégrée dans le Programme de développement post-2015 des Nations Unies, qui orientera les priorités et les trajectoires de développement des agences internationales au cours des années à venir.
  1. La recherche :  Une des dernières publications du Centre canadien d’économie sociale était un numéro spécial d’Analyse des politiques sur l’économie sociale publiée en 2014. La recherche pancanadienne sur la valeur des coopératives et des entreprises sociales continue avec la publication d’un rapport du Nouveau-Brunswick sur l’impact économique. L’Institut du développement rural de l’Université de Brandon a gagné une importante subvention de recherche et le Community Development Journal (Revue du développement communautaire) a annoncé la publication d’un numéro spécial sur l’impact collectif pour le développement communautaire, coéditée par Liz Weaver de Tamarack. En 2015, outre les conférences toujours aussi inspirantes de l’ACÉC et de l’ARES, soyez à l’affût de la CU2 Expo de l’Université Carleton.
  1. Le DÉC et les communautés de langues officielles en situation minoritaire : Le RDÉE Canada et la CEDEC ont mené le travail de terrain pour le tout premier plan de développement économique des communautés de langues officielles en situation minoritaire qui devrait être lancé en 2015.
  1. Les politiques à l’appui du DÉC : Sur le plan politique, le Manitoba et le Québec restent à l’avant-garde. Le Manitoba a présenté un budget très prometteur au printemps et a contribué à la conception d’une stratégie de l’entreprise sociale qui sera lancée au début 2015. Le Québec a créé une Table des partenaires en économie sociale afin d’assurer la mise en œuvre de la Loi sur l’économie sociale de 2013. Nancy Neamtan du Chantier de l’économie sociale a prononcé le discours principal lors de notre Rassemblement du Manitoba et nous a fait part des succès québécois. Le Conseil sur les politiques du RCDÉC a proposé une mise à jour de nos priorités politiques, qui sera discutée lors de notre prochain webinaire. Puisque les prochaines élections fédérales mettront les questions politiques au premier plan de l’année 2015, envisagez de participer à ce webinaire si vous le pouvez.
  1. Un leadership éclairé
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