Salle de presse de l'Ontario

L’Ontario investira 70 millions de dollars au cours des sept prochaines années pour élargir le Fonds de développement économique pour les Autochtones, lancé en 2014. Avec un investissement combiné total de 95 millions de dollars sur 10 ans, le fonds continuera de viser les objectifs suivants :

  • Aider les communautés autochtones à élaborer des stratégies à long terme de diversification économique;
  • Améliorer l’accès à des possibilités d’emploi et de formation pour les Autochtones;
  • Fournir aux entreprises autochtones des fonds de démarrage ou d’expansion;
  • Permettre aux communautés et entreprises de collaborer à des projets régionaux d’aide à l’emploi et de formation.

Conclure des partenariats avec des entreprises et organismes autochtones est l’une des nombreuses mesures que l’Ontario prend sur la voie de la guérison et de la réconciliation avec les peuples autochtones. Investir dans le développement économique pour les Autochtones s’inscrit dans le plan économique du gouvernement, qui vise à favoriser l’essor de l’Ontario et à concrétiser sa principale priorité, à savoir stimuler l’économie et créer des emplois. 

Plus d’informations sur le Fonds de développement économique pour les Autochtones

Le Fonds de développement économique pour les Autochtones compte trois volets :

  1. Fonds pour les entreprises et les communautés
  2. Subvention pour la diversification économique
  3. Subvention pour les partenariats régionaux

Fonds pour les entreprises et les communautés

Les organisations suivantes peuvent effectuer une demande : 

  • entreprises autochtones en démarrage, en début de croissance et en expansion
  • collectivités des Premières Nations et des Métis
  • organisations autochtones reconnues par la province

Les institutions financières autochtones (IFA) acceptent maintenant les demandes de subventions, de prêts, de financement et d’autres produits de financement. Les décisions de financement sont prises par chacune des IFA. Les demandes de financement sont recevables jusqu’au 31 mars 2017.

Les entreprises, organisations et collectivités autochtones peuvent présenter maintenant leurs demandes aux IFA partenaires le plus près :

Les demandeurs métis peuvent aussi présenter une demande en s’adressant directement au Métis Voyageur Development Fund.


Subvention pour la diversification économique

Votre organisation pourrait être admissible à une subvention pour la diversification économique si elle entre dans l’une des catégories suivantes :

  • organismes provinciaux et territoriaux;
  • conseils tribaux;
  • collectivités des Premières nations;
  • collectivités métisses;
  • organismes autochtones reconnus par l’Ontario.

Les projets financés à l’aide des subventions pour la diversification économique comprennent :

  • les stratégies communautaires ou régionales de développement économique;
  • les stratégies communautaires ou régionales de développement de l’emploi ou de formation axée sur les compétences;
  • les stratégies de placement ou de marketing visant à stimuler les investissements externes;
  • les études de faisabilité;
  • les études de fuite économique;
  • les formations en apprentissage, les stages et la participation à un programme coopératif.

Le prochain cycle de présentation de demandes dans le cadre de la Subvention pour la diversification économique commencera en janvier 2017. 

Apprendre comment faire une demande pour une Subvention pour la diversification économique


Subvention pour les partenariats régionaux

Un groupe d’au moins deux des organismes suivants peut demander une Subvention pour les partenariats régionaux :

  • Communautés des Premières Nations
  • Communautés des Métis
  • Organismes territoriaux politiques en Ontario.
  • Conseil tribal en Ontario.
  • Institution financière autochtone (IFA) en Ontario.
  • Organisation d’affaires autochtone en Ontario.
  • Organisme autochtone reconnu par la province de l’Ontario.
  • Organisme non autochtone (notamment un organisme sans but lucratif) en partenariat avec un autre organisme admissible.

Seules les institutions financières autochtones qui ne reçoivent pas d’aide financière dans le cadre du Fonds pour les entreprises et les communautés peuvent présenter une demande de subvention pour les partenariats régionaux.

Les projets financés à l’aide des subventions pour les partenariats régionaux comprennent :

  • les projets de formation axée sur les compétences (p. ex. les projets de mentorat, de stage et de formation en apprentissage dans une réserve ou un secteur précis qui débouchent sur l’acquisition de compétences reconnues par la province);
  • les programmes d’incubateur ou d’accélérateur d’entreprises propres à une région ou à un secteur;
  • les projets de développement à potentiel élevé dans le secteur des ressources naturelles, comme le Cercle de feu.

Le prochain cycle de présentation de demandes dans le cadre de la Subvention pour les partenariats régionaux commencera en janvier 2017.

Apprendre comment faire une demande pour une Subvention pour la diversification économique


SOURCE : Salle de presse de l’Ontario

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Lancement d'une nouvelle stratégie pour l'entrepreneuriat social de 5 ansLa Province encourage l’entrepreneuriat social pour créer des emplois et soutenir l’économie

L’Ontario a lancé une nouvelle stratégie sur cinq ans qui aidera les entreprises sociales à renforcer leurs activités, pénétrer de nouveaux marchés et créer des emplois, tout en répondant à des défis sociaux et environnementaux complexes.

La Stratégie de l’Ontario pour l’entrepreneuriat social 2016-2021 comprend d’importants engagements regroupés dans trois grandes catégories :

  • Renforcer les notions entrepreneuriales fondamentales des entreprises sociales
  • Relier les entreprises sociales aux marchés et aux capitaux, afin de les soutenir dans leur croissance
  • Convaincre les investisseurs, les gouvernements et les collectivités de la valeur de l’entrepreneuriat social et du financement social

L’Ontario investira plus de six millions de dollars dans la première année de cette nouvelle stratégie. La Province mettra à profit l’infrastructure existante de l’entrepreneuriat social, le capital d’investissement à impact social et les possibilités présentées par un marché en pleine croissance pour soutenir les entreprises sociales. Voici quelques-uns des projets prévus : 

  • Intégration d’activités de soutien spécialisées en entrepreneuriat social (comme la mesure de l’impact) dans les programmes d’entrepreneuriat traditionnels, tels que ceux offerts par le Réseau ontarien des entrepreneurs.
  • Plan d’action sur l’approvisionnement pour l’entrepreneuriat social, afin que le gouvernement de l’Ontario fasse davantage appel aux entreprises sociales pour ses approvisionnements
  • Création d’un Fonds de capital-risque à rendement social, pour accélérer le flux de capitaux privés vers les entreprises sociales en croissance
  • Formation d’un groupe de travail sur la mesure de l’impact, afin d’établir des normes homogènes d’évaluation de l’impact des entreprises sociales
  • Mettre à l’essai une ou plusieurs obligations à impact social, pour renforcer le rendement social
  • Création d’un Centre d’excellence en entrepreneuriat social et en financement social, pour aider le gouvernement à mettre à profit l’entrepreneuriat social et le financement social dans l’atteinte de ses objectifs 

Cette stratégie s’inspire des succès de la première stratégie d’entrepreneuriat social, comprenant des programmes tels que le Fonds pour les projets pilotes d’entrepreneuriat social, le Programme de réduction des taux d’intérêt et le Programme pilote des bons de l’Ontario pour l’impact social, ainsi que l’Ontario-California Impact Investment Partnership, qui contribue à l’expansion de la plateforme SVX en Californie et stimule les mouvements de capitaux transfrontaliers dans des entreprises ontariennes de capital-risque à rendement social. 

Le soutien apporté à la croissance du secteur de l’entrepreneuriat social en Ontario s’inscrit dans le plan économique du gouvernement, qui vise à favoriser l’essor de l’Ontario et à concrétiser sa priorité : stimuler l’économie et créer des emplois. Ce plan en quatre volets consiste à investir dans les talents et les compétences de la population, tout en aidant plus de gens à obtenir ou à créer les emplois de demain en élargissant l’accès à des études collégiales et universitaires de haute qualité. En outre, le plan fait le plus important investissement dans I’infrastructure publique de l’histoire de l’Ontario et investit dans une économie sobre en carbone guidée par des entreprises innovatrices, à forte croissance et axées sur I’exportation. Ce plan aide également la population ontarienne active à bénéficier d’une retraite plus sûre.

Lancement d'une nouvelle stratégie de l'Ontario pour l'entrepreneuriat socialFaits en bref

  • Il y a une dizaine de milliers d’entreprises sociales en Ontario.
  • Les entreprises sociales utilisent des stratégies d’affaires pour obtenir un impact social ou environnemental. Elles génèrent des revenus grâce à la vente de biens ou de services, mais elles se fixent également pour objectif explicite de produire des résultats positifs, et elles les mesurent. L’impact social augmente avec la croissance de leurs activités.
  • Plus de 400 intervenants et dirigeants du secteur ont participé aux consultations entourant l’élaboration de la stratégie.
  • En 2014, les entreprises sociales de l’Ontario comptaient en moyenne 38 employés et ont produit pour 1,2 million de dollars de revenus en moyenne.
  • Globalement, l’investissement à impact (celui qui produit à la fois un rendement financier et un impact social ou environnemental) connaît une hausse et représente aujourd’hui une part de marché d’environ 80 milliards de dollars.
  • Au terme d’un processus d’approvisionnement concurrentiel ouvert, un évaluateur indépendant vient d’être engagé pour évaluer deux idées prioritaires en vue de leur mise en œuvre à titre de projets pilotes d’obligations à impact social.
  • Une obligation à impact social est un outil de financement novateur fondé sur un contrat de rémunération au rendement par le biais duquel le gouvernement travaille en collaboration avec les fournisseurs de services et le secteur privé afin de fournir des services sociaux.

Ressources additionnelles

Citations

« Nous sommes ravis de travailler avec les chefs de file du secteur, des investisseurs ayant un impact, le milieu universitaire et le gouvernement afin de continuer à bâtir des entreprises sociales solides, évolutives et à forte croissance. C’est un domaine dans lequel nous pouvons mettre à profit notre soutien fidèle à l’infrastructure entrepreneuriale, une offre croissante de capitaux d’investissement à impact social et un marché

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Applications now being accepted for Youth Green Jobs Initiative

Avez-vous besoin d’aide pour apporter des améliorations écologiques dans votre exploitation agricole? Votre organisation contribue-t-elle à créer des avantages écologiques dans le secteur agricole? Embauchez un stagiaire dans le cadre de l’Initiative de stage en agroenvironnement!

L’Initiative de stage en agroenvironnement du Canada investira 1,9 million de dollars pour aider des organismes sans but lucratif et d’autres organisations œuvrant dans le secteur agricole à créer des emplois pour des diplômés postsecondaires, âgés de 30 ans ou moins, désirant travailler dans le secteur agricole. Les projets admissibles doivent :

  • être bénéfiques pour l’environnement à la ferme ou à l’extérieur de la ferme,
  • durer au moins quatre mois.

Le volet Organisations offre aux organisations une aide financière allant jusqu’à 50 % des coûts d’embauche de jeunes stagiaires jusqu’à concurrence de 16 000 $ par stagiaire pour entreprendre des activités environnementales, fournir des services environnementaux ou réaliser des recherches environnementales bénéfiques pour le secteur agricole.  Les organismes sans but lucratif comptant cinq employés permanents ou moins pourraient obtenir une aide financière correspondant à 80 % des coûts. Les organisations sans but lucratif ayant plus de cinq employés pourraient être considérées pour recevoir une contribution fédérale jusqu’à 80 % sur une base cas par cas.

Présenter une demande pour un stage en agroenvironnement

Les stages doivent durer au moins quatre mois et se terminer au plus tard le 31 mars 2017

Les demandes seront approuvées selon le principe du premier arrivé, premier servi jusqu’à l’épuisement des fonds. Pour en savoir plus sur l’admissibilité ou pour présenter une demande, visitez le site Initiative de stage en agroenvironnement ou appelez le 1-866-452-5558

Source : Le bulletin Agri-info

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CCEDNet's 2016 Annual General Meeting

La semaine dernière, les membres du RCDÉC se sont réunis en ligne pour participer à l’assemblée générale annuelle (AGA).

Pour la deuxième année, le RCDÉC a tenu une AGA entièrement virtuelle. Un webinaire bilingue pour proposer, appuyer et voter les résolutions, un salon de clavardage pour les commentaires et questions écrits, une téléconférence en anglais, une téléconférence en français et la traduction simultanée entre les deux, tout cela a permis d’avoir de nombreux échanges et interactions.

Heureusement, tout s’est bien déroulé. Ryan Gibson a présidé sa première AGA en tant que président du conseil d’administration du RCDÉC. La rencontre s’est bien déroulée; il y a eu un seul petit retard technique. Encore une fois cette année, les commentaires sur le niveau d’interaction ont été très positifs.

Mike Toye, directeur général du RCDÉC, a présenté les points forts de 2015. « Agir pour les économies communautaires » était le thème du rapport annuel de cette année. Il s’agissait d’évaluer la campagne de sensibilisation menée par le RCDÉC en 2015 en préparation aux élections fédérales et durant celle-ci.

Christine Landry, trésorière du RCDÉC, a présenté les états financiers. Elle a constaté que les élections fédérales et les préparations en vue du tant attendu retour du Congrès pancanadien de DÉC 216, ont fait de 2015 une année d’investissement pour le RCDÉC.

Un point extraordinaire à l’ordre du jour de l’AGA de cette année était la modification des statuts du RCDÉC, destiné à mieux refléter l’évolution de la position et du rôle du Réseau depuis sa fondation en 1999.

Les membres ont accueilli Laurie Cook au conseil d’administration et ont félicité Marianne Jurzyniec, Walter Hossli et Yvon Poirier qui ont renouvelé leurs mandats. Ils ont remercié les membres sortants du conseil d’administration Norman Greenberg et Art Lew.

Nous tenons à remercier les membres qui ont participé à l’AGA, l’équipe de travail qui l’a organisée et s’est occupée de la logistique, et les membres du conseil d’administration qui ont guidé le Réseau tout au long de l’année.

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Gouvernements locaux et acteurs de l'économie sociale : Alliés du développement intelligent et durable des villes

Le Forum mondial de l’économie sociale (GSEF2016) invite des jeunes canadiens à participer au GSEF2016 du 7 au 9 septembre prochain à Montréal.

Tu es âgé de 35 ans et moins ET:

  • Tu travailles au sein d’une entreprise d’économie sociale;
  • Tu sièges au conseil d’administration d’une entreprise d’économie sociale;
  • Tu t’impliques activement dans un projet citoyen;
  • Tu es un élu municipal qui s’intéresse à l’économie sociale;

Pose ta candidature en remplissant le formulaire de demande de bourse

Date de limite : le 7 juillet

La bourse pourra couvrir soit tes frais d’inscription ou tes frais de transport à Montréal. Aucune autre dépense ne sera admissible.

SOURCE : Le Forum mondial de l’économie sociale

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Déclaration québécoise pour l'innovation socialeLors de son arrivée au pouvoir l’automne dernier, le gouvernement Trudeau a annoncé qu’il stimulerait la productivité et la compétitivité stagnantes du Canada en investissant dans l’innovation. Or, afin que sa stratégie réussisse, le gouvernement appelle à une collaboration accrue entre les ministères de même qu’entre l’État, l’industrie et la recherche. Il favorise en outre l’innovation sociale au sein de ces ministères.

S’il n’y a pas de définition unique de l’innovation sociale, des organismes et des réseaux essentiels comme le Réseau québécois d’innovation sociale, le Center for Social Innovation de l’Université Stanford, aux États-Unis, et la Young Foundation, au Royaume-Uni, s’entendent sur le fait qu’elle se rapporte à un processus; dans la pratique, elle englobe de nouvelles façons de relever les défis sociaux, économiques et environnementaux complexes de notre époque dans le cadre d’organisations, d’établissements et d’entreprises de tous les secteurs. Le Québec est d’ailleurs bien placé pour tabler sur le leadership qu’il a déjà établi en menant des initiatives qui transforment la vie des individus et des communautés à travers la province, et cela est particulièrement vrai en ce qui concerne son économie sociale.

Il existe en effet plus de 7 000 entreprises d’économie sociale au Québec. Celles-ci emploient approximativement 150 000 personnes et représentent environ 8 % du produit intérieur brut de la province. Ces entreprises intègrent dans leur modèle d’affaires un engagement à l’égard d’une équité accrue, d’emplois stables et de qualité ainsi que du développement durable. Elles produisent des biens et des services dans des secteurs d’activité établis ou émergents, des garderies au design Web, de la fabrication aux technologies de l’information et de la communication, des soins à domicile au recyclage, et ainsi de suite.

Pour La Guilde des développeurs de jeux vidéo indépendants du Québec, une coopérative de «développeurs de technologies interactives», la coopération et la cocréation sous-tendent ce qu’elle appelle la quatrième révolution industrielle. La Guilde a ainsi adopté un modèle d’entreprise démocratique et coopératif. Il en va de même pour Projet Sol, un consortium sans but lucratif qui fournit des services de restauration au Planétarium et au Biodôme en s’approvisionnant en produits locaux et en formant la moitié de ses employés dans le cadre d’une réintégration au marché du travail. Peu de gens savent par ailleurs que la TOHU, cirque théâtral sans but lucratif montréalais de renommée internationale, offre une initiation au travail et des possibilités de création aux jeunes vulnérables du quartier Saint-Michel. Une récente étude sur ce programme a du reste révélé que la grande majorité de ces jeunes trouvaient un emploi permanent ou poursuivaient leurs études. Même les étudiants dynamisent l’économie sociale au moyen d’initiatives comme le PUSH Fund, dernièrement lancé par l’Union des étudiants et étudiantes de Concordia afin de financer de nouveaux logements coopératifs abordables pour les étudiants.

L’économie sociale est également caractérisée par des partenariats novateurs conçus pour mobiliser et partager le savoir. Le Champ des possibles est le nom symbolique donné à l’ancien district industriel que bordent les rails du Canadien Pacifique dans le Mile End. Il abrite à présent la coopérative Temps libre, qui revitalise la communauté à l’aide de projets audacieux, dont le premier espace de cotravail destiné au nombre croissant de parents travailleurs autonomes dans le quartier. Une initiative baptisée Espaces temps a aussi vu le jour; elle permet à des collaborateurs de Concordia de travailler sur des projets d’apprentissage expérientiel qui touchent aux sciences comme à l’art et favorisent l’engagement civique.

Ces diverses coopératives et entreprises sans but lucratif de l’économie sociale sont représentées par le Chantier de l’économie sociale. Cet organisme chapeaute plusieurs réseaux partout au Québec en proposant des outils conçus sur mesure pour le marché du travail, la prospection de clientèle, la recherche et le financement, et ce, afin d’assurer un «système d’innovation sociale» intégré et cohérent, conçu pour répondre de manières inédites aux besoins sociaux, économiques et environnementaux contemporains. Il s’est ainsi fait l’architecte d’un écosystème dynamique et organique qui repose sur une collaboration avec des organismes, des mouvements, des établissements d’enseignement supérieur et des paliers de gouvernement, afin d’améliorer la vie des individus et des communautés du Québec.

L’innovation sociale est au cœur de la réussite de l’économie sociale. Le nouveau mandat des ministères du gouvernement fédéral d’intégrer l’innovation sociale à leur portefeuille devrait favoriser l’appui prêté à l’économie sociale au Québec et au Canada. Il convient donc de prendre au sérieux l’engagement du fédéral de promouvoir l’innovation sociale et de collaborer à la conception de nouvelles stratégies visant le bien-être de tous les Canadiens.

Originalement publié le 1 juin, 2016 par le Huffington Post


Marguerite Mendell Marguerite Mendell est économiste, professeure et directrice intérimaire de l’École des affaires publiques et communautaires (ÉAPC) de l’Université Concordia. Ses travaux de recherche et de l’enseignement en cours sont sur ​​l’économie sociale, les stratégies d’investissement alternatives, le développement économique communautaire, la démocratie économique, et le travail de Karl Polanyi, dont l’influence ne cesse de croître aujourd’hui. Elle participe dans des conférences académiques et réunions internationales de l’OCDE et de l’OIT et les rassemblements de la société civile pour contribuer à un dialogue international en pleine croissance sur les initiatives économiques innovantes pour réduire la pauvreté et développer de nouvelles formes collectives de création de richesses. Elle participe également à des consultations au Canada (fédéral, provincial, et municipal) et à l’étranger (plus récemment à l’Union européenne) sur les questions liées à la finance sociale et communautaire et l’économie sociale solidaire.

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Le Fonds pour l'accessibilité

Vous pourriez recevoir jusqu’à 50 000 $, grâce au Fonds pour l’accessibilité du gouvernement du Canada, en vue d’aider à améliorer l’accessibilité de vos installations.

Les demandes de financement soumises au Fonds pour l’accessibilité par des entreprises et des organisations seront acceptées dans le cadre des volets portant sur l’accessibilité en milieu de travail et l’accessibilité dans les collectivités. Si votre entreprise compte moins de 100 employés ou que vous êtes un employeur du secteur communautaire, vous pourriez être admissible à un financement dans le cadre du volet portant sur l’accessibilité en milieu de travail, en vue d’aider à éliminer les obstacles à l’accessibilité au sein de votre environnement de travail, grâce :

  • à des travaux de rénovation;
  • à des travaux de construction;
  • à des travaux de réaménagement;
  • à la mise en place de technologies favorisant un milieu de travail accessible.

Présenter une demande au Fonds pour l’accessibilité

Date limite est le 26 juillet

L’installation de dispositifs d’ouverture automatique des portes, la construction d’un bureau de conception universelle, l’achat de logiciels à commande vocale ou le réaménagement des salles de toilettes en vue de les rendre accessibles ne sont là que quelques exemples des projets admissibles. L’objectif de tous les projets financés doit viser la création d’opportunités d’emplois ou le maintien en emploi de personnes handicapées.

Le gouvernement du Canada versera aux demandeurs retenus un montant équivalant à 65 % des coûts admissibles du projet, jusqu’à concurrence d’un montant maximal de 50 000 $ par projet financé.

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BILL C-286 TO ESTABLISH  A FRAMEWORK FOR THE CO-OPERATIVES SECTORLe 8 juin, Alexandra Mendès, députée fédérale pour Brossard – Saint-Lambert, a déposé le projet de loi C-286 : Loi concernant l’élaboration d’un cadre visant à promouvoir le développement des coopératives au Canada et modifiant la Loi sur le ministère de l’Industrie et d’autres lois.

Le but du projet de loi C – 286 est de prévoir l’élaboration et la mise en œuvre d’un cadre visant à promouvoir le développement des coopératives au Canada ainsi que la modification de la Loi sur le ministère de l’Industrie et d’autres lois afin d’intégrer aux mandats d’organismes et de ministères fédéraux la promotion du modèle des coopératives au Canada.

« Cette loi est la suite du travail entamé par mon collègue, l’honorable Mauril Bélanger (Ottawa-Vanier) et aux recommandations déposées par le Comité spécial sur les coopératives en 2012. Le projet de loi a pour objectif d’établir légalement l’appartenance du secteur des coopératives au ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique du Canada. » a affirmé Mme Mendès.

Le projet de loi exigerait que le ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique – de concert avec d’autres ministères et organismes fédéraux, les gouvernements provinciaux et territoriaux, ainsi que le secteur des coopératives – élabore et mette en œuvre un cadre visant les coopératives. Le cadre aidera à coordonner le travail du gouvernement et du secteur coopératif.

« Nous voulons promouvoir le mouvement des coopératives, contribuer à son essor et faciliter les échanges et la communication entre le gouvernement fédéral et le secteur des coopératives. Nous voulons aussi charger nos organismes de développement économique régional de souligner l’importance des coopératives dans le développement économique du Canada pour qu’ils en fassent la promotion, au même titre que les autres modèles d’affaires. » a déclaré la députée fédérale.   

Le projet de loi modifierait aussi La Loi sur le ministère de l’Industrie et les lois des organismes de développement régional en ajoutant les mots « coopératives » après les petites et moyennes entreprises.

Pour plus de renseignements :
Bureau d’Alexandra Mendès, députée fédérale

613.995.9301

Communiqué de presse

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Ministre Jean-Yves Duclos a adressé les participants et participantes d’ECONOUS2016 dans Montréal, 18 mai, 2016 (voyez le vidéo ci-dessus)

Le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, l’honorable Jean-Yves Duclos, a fourni aujourd’hui des détails additionnels concernant l’augmentation du financement alloué à la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI) qui a été annoncée dans le cadre de l’appui à l’infrastructure sociale du budget de 2016. Les investissements supplémentaires offriront aux collectivités à l’échelle du Canada la souplesse et le soutien dont elles ont besoin afin de contribuer à la prévention et à la réduction de l’itinérance.

L’une des priorités du gouvernement du Canada est de donner à l’ensemble des Canadiens l’occasion d’améliorer leur niveau de vie et de leur permettre de contribuer à la prospérité de notre société et d’en profiter. Afin de respecter cet engagement, le gouvernement reconnaît qu’il doit répondre aux besoins pressants et non satisfaits des collectivités à l’échelle du pays en ce qui concerne l’itinérance.

C’est pourquoi le gouvernement a annoncé, dans le budget de 2016, qu’il investira 111,8 millions de dollars supplémentaires en deux ans, à partir de 2016-2017, dans l’amélioration des services visant à lutter contre l’itinérance, et ce, au moyen de la SPLI. Plus de 12,5 millions de dollars de ce nouveau financement  seront consacrés au volet de financement Solutions innovantes à l’itinérance. Cette importante augmentation permettra à un large éventail d’organismes et d’intervenants d’élaborer et de mettre à l’essai des approches novatrices de prévention et de réduction de l’itinérance, en particulier parmi des populations précises de sans-abri, comme les Canadiens autochtones, les jeunes, les femmes fuyant la violence et les anciens combattants.

De plus, cet investissement permettra aux 61 collectivités désignées de profiter d’une augmentation du financement et permettra à plus de collectivités canadiennes d’avoir accès au financement de la SPLI en assouplissant davantage le volet consacré aux collectivités rurales et éloignées. Les collectivités désignées recevront plus d’information concernant l’affectation de fonds au cours des prochaines semaines.

Dans le budget de 2016, le gouvernement a également présenté un processus d’engagement à grande échelle avec les provinces et les territoires, les Autochtones et les autres collectivités, ainsi que les intervenants clés au cours de l’année à venir afin de mettre au point une stratégie nationale en matière de logement. À cette fin, le gouvernement du Canada entreprendra un vaste processus de consultation à mesure qu’il ira de l’avant avec la conception et la mise en œuvre des investissements futurs en matière de logement et de lutte contre l’itinérance.

Le ministre a en outre eu le bonheur d’annoncer que, pour faire suite au dénombrement ponctuel de 2016 des personnes sans abri ayant pris fin le 30 avril, un deuxième dénombrement ponctuel coordonné à l’échelle nationale aura lieu en 2018 afin de continuer à aider les collectivités à mesurer leurs progrès dans la lutte contre l’itinérance.

Les faits en bref

  • L’investissement de 111,8 millions de dollars visant à lutter contre l’itinérance annoncé dans le budget de 2016 est la première augmentation depuis la création de l’Initiative nationale des sans abri en 1999. 
  • Depuis le lancement de la SPLI, près de 35 000 Canadiens qui étaient sans abri ou à risque de le devenir ont bénéficié de possibilités d’apprentissage et de formation et plus de 34 000 ont reçu de l’aide pour trouver du travail. En outre, plus de 6 000 nouvelles places ont été créées dans des refuges et plus de 82 000 personnes ont été placées dans des logements plus stables.

Citation

« Chaque segment de notre société doit être traité avec dignité et respect et doit avoir l’occasion d’apporter une contribution significative. Le visage de l’itinérance évolue et nous devons nous adapter afin d’offrir le soutien adéquat aux collectivités afin qu’elles puissent développer les capacités pour aider les populations sans domicile à mener des vies satisfaisantes. C’est pour cette raison que, dans le cadre du budget de 2016, nous augmentons le financement qui permettra de répondre aux besoins des collectivités à l’échelle du pays afin de prévenir et de réduire l’itinérance et d’étudier des façons innovantes de répondre aux besoins spécifiques des populations de sans abri. » – L’honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social

Liens connexes

Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance
Le budget de 2016

Renseignements 

Bureau des relations avec les médias
Emploi et Développement social Canada

819-994-5559
media at hrsdc-rhdcc.gc.ca
Suivre sur Twitter

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CCEDNet's AGM 2015

Suite à la réussite d’ECONOUS2016, le Congrès pancanadien de DÉC à Montréal, l’assemblée générale annuelle (l’AGA) des membres du RCDÉC se tenait entièrement en ligne avec traduction simultanée le 9 juin à :

14h30 à Terre-Neuve, 14h Atlantique, 13h Est, 12h Centre, 11h Rocheuses et 10h Pacifique.


Mises en nomination et appel de résolutions

La date limite pour les mises en nomination et les résolutions était le 19 avril 2016. 
 


Les élections au conseil

Quatre candidatures valides étaient reçues afin de pourvoir à quatre postes, par conséquent les quatre candidats étaient déclarés élus.  Félicitations à Laurie Cook, Walter Hossli, Marianne Jurzyniec et Yvon Poirier.  Rencontrez nos nouveaux administrateurs.


Les documents pour l’AGA

Vous pouvez aussi consulter le règlement du RCDÉC.
 


Inscription

La date limite pour vous inscrire à l’assemblée générale annuelle était le 6 juin.  Tous les membres en règle étaient encouragés à participer. 

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

En 2017, les Canadiens et les Canadiennes de l’ensemble du pays célèbreront le 150e anniversaire de la Confédération du Canada (Canada 150), une étape importante pour notre pays. Le thème général des célébrations de Canada 150 est « Fort. Fier. Libre. », et la vision consiste à apporter sa contribution et à laisser au Canada un héritage durable qui va au-delà de 2017.

À l’occasion des célébrations pangouvernementales de Canada 150, le gouvernement du Canada a lancé le Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150, un investissement de 150 millions de dollars sur deux ans destiné aux projets visant à remettre en état l’infrastructure communautaire et culturelle au Canada. Ces projets seront représentatifs de notre histoire commune et de notre optimisme à l’égard de l’avenir, tout en constituant un héritage durable marquant les célébrations de Canada 150.

Le gouvernement du Canada double son investissement dans l’infrastructure communautaire et culturelle en fournissant 150 millions de dollars supplémentaires sur deux ans afin de rénover, d’agrandir et d’améliorer ces infrastructures dans tout le Canada, y compris les projets visant à promouvoir les priorités du gouvernement afin d’assurer un meilleur avenir aux peuples autochtones et de faire la promotion d’une économie axée sur la croissance propre au moyen du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 (PIC 150).

Dans le cadre de la célébration du 150e anniversaire de la Confédération canadienne du gouvernement fédéral en 2017, ce programme répond à la demande importante concernant les améliorations des infrastructures communautaires.

Le Programme est administré par les organismes de développement régional (ODR) à l’échelle du Canada, chacun des ODR déterminant la façon dont les fonds sont administrés dans sa région respective.

Les fonds seront administré par les 6 agences fédérales de développement régional

Colombie-Britannique | Alberta | Saskatchewan | Manitoba

Diversification de l’économie de l’Ouest Canada (DEO) investira en fournissant 46,2 millions de dollars dans des projets du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 dans l’Ouest canadien.

Les demandes seront acceptées à DEO jusqu’au mercredi 22 juin 2016 à 13 h, heure du Pacifique | 14 h, heure des Rocheuses | 15 h, heure du Centre

Des renseignements détaillés sur l’administration du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 dans l’Ouest canadien, y compris des détails importants concernant l’admissibilité, les exigences relatives aux demandes et les priorités du Programme, seront affichés sur le site Web de DEO

Nord de l’Ontario

L’Initiative fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario (FedNor) investira en fournissant 6,4 millions de dollars dans des projets du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 dans le Nord de l’Ontario.

Les demandes seront acceptées jusqu’à ce que tous les fonds aient été consentis, chaque année, aux projets approuvés.

Des renseignements détaillés sur l’administration du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 dans le Nord de l’Ontario, y compris des détails importants concernant l’admissibilité, les exigences relatives aux demandes et les priorités du Programme, seront affichés sur le site Web de FedNor

Sud de l’Ontario

L’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario (FedDev) investira 44,4 millions de dollars dans des projets du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 dans le Sud de l’Ontario.

Les demandes à FedDev sont acceptées jusqu’au 26 juin 2016 à 17 h, heure de l’Est. Il est encouragé que les demandes sont soumises rapidement.

Des renseignements détaillés sur l’administration du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 dans le Sud de l’Ontario, y compris des détails importants concernant l’admissibilité, les exigences relatives aux demandes et les priorités du Programme, seront affichés sur le site Web de FedDev

Québec

Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) investira en fournissant 31,2 millions de dollars dans des projets du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 dans le Québec.

Les demandes à DEC sont acceptées jusqu’au 26 juin 2015 à 17 h, heure de l’Est.

Des renseignements détaillés sur l’administration du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 dans le Québec, y compris des détails importants concernant l’admissibilité, les exigences relatives aux demandes et les priorités du Programme, seront affichés sur le site Web de DEC

Nouveau-Brunswick | Nouvelle-Écosse | Île-du-Prince-Édouard | Terre-Neuve-et-Labrador

L’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) investira en fournissant 16,6 millions de dollars dans des projets du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 dans le Canada atlantique.

Les demandes seront acceptées jusqu’à ce que tous les fonds aient été consentis, chaque année, aux projets approuvés.

Des renseignements détaillés sur l’administration du Programme d’infrastr

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ECONOUS2016

Les communautés sont au cœur de ce que fait le RCDÉC. Ce ne devrait donc pas être une surprise que lorsque vous rassemblez 230 champions communautaires ensemble pendant trois jours, vous obteniez toute une communauté.

Organisé par la CEDEC, une membre du RCDÉC, ECONOUS2016 était le premier congrès national sur le DÉC depuis plusieurs années, il y avait donc beaucoup de rattrapage à faire, et beaucoup d’intérêt. Les participants venaient de presque chaque province et territoire (la prochaine fois, le Nunavut!) et comportaient un échantillon incroyable d’expériences. Un coup d’œil à ce que certaines des organisations représentaient vous en donne une idée.

Avant le congrès, il y a eu un immense montant de temps de préparation de consacré au design du congrès. Nous avions un excellent Comité de programme issu de divers secteurs qui a donné des conseils sur les choix d’orateurs et d’ateliers, l’appui de Michelle Holliday et Michael Jones sur des stratégies d’engagement, et une importante réunion préliminaire de leaders d’opinion a identifié les questions clés de l’événement. Le rapport de cette réunion a préparé le terrain pour ECONOUS2016, concentrant nos trois jours sur trois grandes questions :

  • Que pouvons-nous célébrer et poursuivre en DÉC?
  • Quelles occasions stratégiques s’offrent à nous présentement?
  • Quel est l’avenir du DÉC et quelle direction est nécessaire?

Rankin MacSween

Afin de commencer par le thème de la célébration, d’avoir Rankin MacSween comme conférencier d’ouverture était tout à fait naturel. Rankin est le PDG de New Dawn Enterprises à Sydney, Nouvelle-Écosse, la première organisation de développement économique communautaire du Canada, qui célèbre son 40e anniversaire cette année. C’est définitivement un jalon à célébrer! Rankin est un raconteur magistral et son allocution d’ouverture a mis l’accent sur les principes qui ont guidé New Dawn Enterprises au cours de son parcours de 40 ans : la foi, l’espoir et la liberté. Mais d’être un des leaders du DÉC au Canada ne signifie pas que c’est toujours facile. Le récit de Rankin à propos de l’expérience de mort imminente de New Dawn dans une bataille épique contre le gouvernement fédéral par rapport à un projet de développement donne à réfléchir. La survie de New Dawn et sa réussite subséquente est une leçon de persistance et de résilience.

Cette leçon est aussi appropriée pour le DÉC au Canada plus généralement. Les décennies depuis que le DÉC est arrivé au Canada ont été celles de plus petits gouvernements et d’individualisme croissant. Dans ce contexte, la portée très diverse d’innovation communautaire présentée dans les ateliers du congrès est encore plus impressionnante.

Angel Gurria

Et il est encourageant d’entendre que les plus hauts niveaux de prise de décision reconnaissent le besoin pour plus de leadership communautaire. Dans ses remarques au congrès, Angel Gurría, le Secrétaire général de l’Organisation de Coopération et de Développement Économique ne pouvait être plus clair : « La seule façon que nous pouvons faire la promotion de la croissance inclusive et durable est en travaillant avec nos communautés locales. Le développement a toujours été un processus du bas vers le haut. »

La plénière de jeudi matin a pris en considération plusieurs occasions stratégiques auxquelles le DÉC fait présentement face. Le professeur renommé de gestion à McGill, Henry Mintzberg a parlé du besoin non seulement de leadership individuel, mais de « communityship », un leadership communautaire, et de rééquilibrer la société avec un secteur « pluriel » fort. Jonathan Rosenthal de la New Economy Coalition a reconnu le besoin de retisser le tissu de nos liens humains et de guérir les blessures historiques de l’altérité. Nancy Neamtan du Chantier de l’économie sociale du Québec a accentué l’énorme potentiel de créer des entreprises communautaires ayant des orientations sociales et Laure Waridel du Centre interdisciplinaire de recherche en opérationnalisation du développement durable a suggéré que le DÉC peut aider à redéfinir la logique du développement pour une qui priorise le bien-être humain et un écosystème viable.

TEF tweet best opening panel ever

ECONOUS Panel May 20 maiLe panel de vendredi matin était un point fort pour plusieurs. Une discussion franche sur l’avenir du DÉC entre deux pionniers du domaine et trois nouvelles voix passionnées a produit un « sandwich à la crème glacée » humain lorsque la jeune entrepreneure algonquine Marie-Cécile Nottaway a remarqué un très pâle Mike Lewis assis entre elle et une Canadienne de première génération Nadia Kidwai. Les questions de diversité et d’inclusion ainsi que la langue et l’encadrement que nous utilisons pour parler du DÉC ont créé des moments très importants et sincères sur scène. Laurent Lessard, de l’entreprise sociale de logements pour étudiants UTILE a suggéré que le DÉC devrait s’affirmer comme une approche de développement avec des économies de « remontée » pour remplacer les manquements du modèle de retombées. Marie-Cécile a révélé qu’elle est en affaires pour sa famille et sa communauté et que « ça prend une communauté pour élever une entreprise ». Le panel s’est terminé avec un appel pour atteindre des publics plus variés avec le message du DÉC.

Carol Anne Hilton IndigenomicsL’allocution de Carol Anne Hilton sur #indigenomics (l’économie autochtone) était une illustration forte de comment ça se passe déjà. Une idée qui a tiré son origine d’un hashtag Twitter, Carol Anne a expliqué la logique qui a mené à sa création : parce que de nouvelles idées et un nouveau langage sont nécessaires, pour fournir une plate-forme pour comprendre, amener de nouvelles perspectives et une sensibilisation croissante. Avec des appels pour plus de responsabilités dans le développement économique et une structure légale en évolution rapide pour les peuples autochtones du Canada, #indigenomics nous rappelle le « POURQUOI » en utilisant la sagesse autochtone pour nous mener au succès économique. 

Jean-Yves Duclos - ECONOUS2016ECONOUS2016 a identifié plusieurs occasions clés pour les leaders communautaires. Deux de celles-ci ont été men

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