Économie sociale: 10 millions $ pour le financement d'entreprises

La ministre de l’Économie, de la Science et de la Technologie, Dominique Anglade confirmait mardi un soutien financier de 10 millions $ au Réseau d’investissement social du Québec.

« L’économie sociale a parcouru un bon bout de chemin au Québec depuis 1996. Il lui en reste encore beaucoup à parcourir également. »

Dans le domaine de l’économie sociale, Nancy Neamtan est un chef de file. À la suite du Sommet sur l’économie et l’emploi de 1996, elle a dirigé le Chantier de l’économie sociale. Un poste qu’elle a cédé à Jean-Martin Aussant en août 2015.

« La reconnaissance de l’économie sociale est maintenant acquise. À partir de 1996, tout le monde a compris que l’économie faisait partie de notre vie de tous les jours, et ce, depuis longtemps et qu’elle constituait une partie intégrante de la structure économique du Québec », a déclaré Mme Neamtan qui participait, mardi, à une annonce de la ministre de l’Économie, de la Science et de la Technologie, Dominique Anglade.

Cette dernière confirmait un soutien financier de 10 millions $ au Réseau d’investissement social du Québec (RISQ). Des billets verts qui s’ajoutent dans la cagnotte de ce fonds de capital de risque à but non lucratif créé pour soutenir le démarrage, la consolidation, l’expansion et le redressement de coopératives et autres organismes à but non lucratif.

Nancy Neamtan se souvient d’avoir entendu, dans les débuts du RISQ, qu’il s’agissait ni plus ni moins que de l’argent tiré par les fenêtres. Des sommes prêtées à des entreprises communautaires vouées à la faillite.

La réalité est tout autre, a expliqué Mme Neamtan. « Les taux de perte dans les entreprises d’économie sociale sont inférieurs à ceux des PME et leur durée de vie dépasse celle des entreprises du secteur privé, notamment dans le cas des coopératives. Les entreprises d’économie sociale naissent de l’action collective de citoyens pour répondre à des besoins ou à des aspirations de leur milieu. Avant que ces entreprises rendent l’âme, les gens vont tout faire pour assurer leur survie. »

De l’avis de Nancy Neamtan, l’économie sociale est loin d’avoir atteint son plein potentiel, notamment parce que les instruments financiers ne correspondent pas toujours à sa réalité. 

Problème de sous-capitalisation

De là, l’importance du RISQ qui, depuis sa fondation en 1997, a injecté plus de 25 millions $ dans près de 750 projets qui ont généré des investissements totaux de près de 280 millions $. Les sous du RISQ ont notamment permis la création et le maintien de près de 7000 emplois.

« En économie sociale, le problème de sous-capitalisation est majeur », a soutenu le président du conseil d’administration du RISQ, Richard Gravel.

« Ça se traduit par la difficulté d’accéder à des outils financiers plus traditionnels qui ne sont pas adaptés et qui n’ont pas la capacité d’analyser à leur juste valeur les tenants et les aboutissants d’une entreprise d’économie sociale. »

Selon M. Gravel, les entreprises d’économie sociale n’ont cessé de démontrer « qu’elles peuvent être viables et prospères pourvu que l’on permette d’avoir un financement adapté ».

Pour la ministre Anglade, « il ne peut exister de développement économique au Québec sans développement social. L’un doit marcher main dans la main avec l’autre. »

Dans son plan d’action gouvernemental en économie sociale, Québec entend investir plus de 500 millions $ entre 2015 et 2020 pour créer et maintenir 30 000 emplois.

En un mot

L’économie sociale: L’économie sociale regroupe des entreprises dont les propriétaires sont soit les personnes qui utilisent les services, ceux qui y travaillent ou des citoyens, citoyennes. Ces entreprises vendent un produit ou un service qui répond à un besoin exprimé par la communauté ou un groupe de personnes. Les profits sont réinvestis dans l’entreprise pour améliorer les emplois ou développer de nouveaux services, par exemple. Leur priorité, c’est la personne et non l’argent à tout prix.

Originalement publié le 17 mai 2016 par le Soleil (écrit par Gilbert Leduc)

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Emploi et Développement social CanadaEmploi et Développement social Canada (EDSC) invite les organisations autochtones à soumettre leur demande pour obtenir du financement sous forme de contribution dans le cadre du Fonds pour les compétences et les partenariats (FCP), et ce, pour une période déterminée. Les propositions doivent démontrer des approches fondées sur les partenariats qui visent l’élaboration d’activités dans le cadre des volets Formation menant à l’emploi ou Innovation dans le but d’améliorer les résultats sur le plan de l’emploi pour les Autochtones.

Le Fonds pour les compétences et les partenariats est un programme axé sur la demande et fondé sur les partenariats qui appuie les priorités gouvernementales grâce à des partenariats stratégiques en finançant des projets qui contribuent au développement des compétences et à la formation des travailleurs autochtones afin qu’ils occupent des emplois valorisants à long terme.

Sessions d’information sur l’appel de propositions 2016 pour le Fonds pour les compétences et les partenariats

Participez à un des trois webinaires gratuits qui se tiendront :

  • Mardi le 7 juin de 13h à 14h30 HNE (anglais)
  • Mercredi le 8 juin de 10h à 11h30 HNE (français)
  • Mercredi le 8 juin de 13h à 14h30 HNE (anglais)

Pour vous inscrire, envoyez un courriel à ALMP-PAMT à hrsdc-rhdcc.gc.ca, en précisant la séance à laquelle vous souhaitez participer.

Résumé de l’appel de propositions

  • La durée maximale des projets est de quatre ans (48 mois).
  • Le montant total du financement demandé à EDSC ne doit pas dépasser 10 millions de dollars par projet.
  • Sous le volet Formation menant à l’emploi, les propositions recevront une contrepartie supplémentaire si au moins 50 p. 100 de la valeur totale du projet provient de partenaires (p. ex., de grandes organisations du secteur privé).
  • Comme il s’agit d’un processus concurrentiel, ce ne sont pas toutes les propositions soumises en réponse à cet appel de propositions qui seront retenues, puisque le financement est limité et assujetti aux considérations budgétaires annuelles d’EDSC et à l’affectation de fonds par le Parlement.
  • Le gouvernement du Canada se réserve le droit d’accepter une proposition en entier ou en partie et de tenir compte de facteurs comme la portée géographique et les exigences en matière de langues officielles.

Comment présenter votre demande

Vous devez présenter votre demande au plus tard le 5 juillet 2016, à 23 h 59 (HNE).

Vous êtes encourager à utiliser les Services en ligne des subventions et contributions (SELSC).

Créer un compte avec les SELSC

Vous pouvez également envoyer vos demandes par courriel à NC-SPF-FCP-GD à hrsdc-rhdcc.gc.ca ou par la poste à l’adresse ci-dessous.

Fonds pour les compétences et les partenariats – Appel de propositions de 2016
Emploi et Développement social Canada 

140 Promenade du Portage

Portage IV, 4e étage – arrêt postal 421 

Gatineau (Québec)

K1A 0J9

Plus d’information sur le Fonds pour les compétences et les partenariats

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Diplôme de 2e cycle en développement économique communautaire à l’Université ConcordiaDiplôme de 2e cycle en développement économique communautaire à l’Université Concordia

« Pour vous, pour nous, pour tout le monde »

Pour vous

Poursuivez vos études sans mettre votre vie entre parenthèses.

En suivant nos cours mensuels de fin de semaine, vous pouvez acquérir des connaissances théoriques et pratiques qui enrichiront  votre travail ou votre engagement communautaire, sans interrompre vos activités pour autant. Le programme a été adapté aux besoins de ses étudiantes et étudiants

Pour nous

Joignez-vous à une communauté qui favorise l’innovation sociale.

Étudiez à Concordia, université où diverses entreprises sociales et collectives sont déjà à l’œuvre et où les initiatives locales foisonnent. Bénéficiez d’une expérience unique d’apprentissage en groupe aux côtés de membres de la communauté, de camarades de classe, de diplômés et de professeurs. Et ce, à Montréal, une métropole dynamique, engagée sur le plan de la culture, et forte d’une tradition d’action communautaire pour le changement social, politique et économique.

Pour tout le monde

Saisissez les défis sociaux, économiques et environnementaux si complexes de notre époque, et travaillez à les relever.

Utilisez vos connaissances pour contribuer à transformer l’avenir. Formulez politiques et programmes, et façonnez institutions et communauté tout en œuvrant avec d’autres à (r)établir les liens unissant les gens à la terre. Certains de nos étudiants et étudiantes travaillent aujourd’hui au sein de mouvements de justice sociale, de groupes environnementalistes, d’organismes communautaires et d’initiatives d’économie sociale.

Ils acceptent toujours des applications pour septembre 2016

Poser votre candidature pour le Diplôme de 2e cycle en DÉC à l’Université Concordia

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Gouvernement de l'Ontario Salle de presseÀ l’occasion de la 11e conférence annuelle Discovery des Centres d’excellence de l’Ontario, la province a annoncé que le Programme des bons de l’Ontario pour l’impact social a été reconduit pour une deuxième année. Ce programme efficace, qui est administré de concert avec les Centres d’excellence de l’Ontario, octroiera 200 bons d’une valeur de jusqu’à 3 000 $ chacun à des entrepreneurs sociaux admissibles un peu partout dans la province pour qu’ils puissent suivre des programmes de formation pertinents, tels que planification des affaires ou marketing, et développer leurs activités.

L’an dernier, 125 bons ont été entièrement souscrits au cours des six mois qui ont suivi le lancement du programme, permettant aux participants de développer leurs affaires en termes de clientèle et de partenariats grâce à des programmes de formation utiles. Les participants au programme pilote comprennent des entreprises sociales de divers secteurs comme la santé, les technologies propres, les médias numériques et la technologie de l’information et des communications, et la fabrication de pointe.

L’Ontario annonce également le nom des lauréates et lauréats du concours Jeunes entrepreneurs, faites votre présentation d’affaires. Six entrepreneurs prometteurs auront le droit de participer au programme Entreprise d’été, qui offre des séances de mentorat et un financement.

Créer des possibilités pour les jeunes entrepreneurs et aider les nouvelles entreprises à réussir s’inscrit dans le plan économique du gouvernement, qui vise à favoriser l’essor de l’Ontario et à concrétiser sa priorité, à savoir stimuler l’économie et créer des emplois. 

Les organismes prestataires qui souhaitent présenter une demande à cet égard pourront le faire entre le 9 mai 2016 et le 13 juin 2016.

Les entrepreneurs et entreprises sociales qui souhaitent présenter une demande pourront le faire entre le 29 août 2016 et le 31 juillet 2017.

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE

SOURCE: Ministère du Développement économique, de l’Emploi et de l’Infrastructure

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The Financial and Consumer Services Commission

La Commission des services financiers et des services aux consommateurs (FCNB) est heureuse de présenter plusieurs ateliers gratuits qui permettront aux participants d’en apprendre davantage sur les nouvelles règles relatives aux corporations de développement économique communautaire, en collaboration avec le ministère des Finances et le Co-operative Enterprise Council. Ces ateliers informatifs s’adressent aux avocats, propriétaires d’entreprise, coopératives, comptables, entrepreneurs, entreprises sociales et professionnels dans le domaine du développement économique.

Pleines voiles est le nom de la principale initiative de la FCNB en matière de développement des marchés financiers. Grâce à Pleines voiles, la FCNB stimule et soutient le développement des marchés financiers du Nouveau-Brunswick :

  • en menant constamment des recherches et des consultations sur les enjeux qui touchent les marchés financiers;  
  • en étant au service des émetteurs et des marchés du Nouveau-Brunswick;  
  • en faisant évoluer la situation de l’entrepreneuriat par des activités éducatives et en favorisant l’amélioration de l’infrastructure des marchés financiers;  
  • en offrant des conseils crédibles et éclairés aux décideurs et aux responsables de l’élaboration des programmes;  
  • en faisant valoir les intérêts des émetteurs et des marchés auprès des intervenants;
  • en dialoguant avec les principaux intervenants pour faire progresser des dossiers d’intérêt commun dans une perspective commune.

Cliquez-ici pour en savoir plus sur comment prévoir un atelier à l’intention de votre groupe.

Inscrire à Inscrire à Apprendre les rouages financiers : Les Corporations de développement économique communautaire

Les temps et lieux d’ateliers de Pleines-voiles :

Moncton
Organisé par le Centre Venn
le mardi 24 mai 2016
de 9 h à 11 h

Sackville
le mardi 24 mai 2016
de 13 h à 15 h

Saint John
Organisé par Connexionworks
le mercredi 25 mai 2016
de 9 h à 11 h

Sussex
le mercredi 25 mai 2016
de 13 h à 15 h

Fredericton
Organisé par Planet Hatch
le mardi 31 mai 2016
de 9 h à 11 h

SOURCE: Commission des services financiers et des services aux consommateurs

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Prosperité CanadaProspérité Canada lance un appel de demandes auprès d’organismes à but non lucratif ou de bienfaisance pour faire partie du nouveau Projet des champions de l’autonomisation financière.

Prospérité Canada établira des partenariats avec cinq organismes au pays afin d’améliorer le bien-être financier de plus d’un million de Canadiennes et de Canadiens qui vivent avec de faibles revenus.

Un financement de projet allant jusqu’à 150 000 $ annuellement sera distribué sur une période de 4,5 années à chacun des organismes pour les aider à mettre en œuvre un ensemble de cinq interventions en matière d’autonomisation financière et d’en accroître la portée. Tout au long du projet, les organismes seront désignés comme étant des champions de l’autonomisation financière (CAF). 

Cet appel de demandes s’adresse essentiellement aux organismes à but non lucratif ou de bienfaisance qui :

  • œuvrent en milieu urbain;
  • offrent actuellement des interventions en matière d’autonomisation financière à des personnes qui vivent avec de faibles revenus;
  • sont des évaluateurs proactifs de leurs programmes. 

Veuillez cliquer sur les liens ci-dessous pour consulter les renseignements concernant le projet, ainsi que les critères et lignes directrices pour la présentation d’une demande. Si vous croyez qu’il s’agit d’une occasion favorable pour votre organisme, veuillez remplir le formulaire de demande en ligne et soumettre tous les documents pertinents avant le jeudi 30 juin 2016, 17 h (HAE). 

Participez à une séance d’information par webinaire

Trois webinaires d’information auront lieu à l’intention des organismes afin que des questions puissent être posées concernant le processus de demande. Veuillez consulter la documentation de l’appel de demandes et inscrivez-vous à l’une des séances suivantes: 

SOURCE : Prosperité Canada

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Chaque année, les membres du RCDÉC sont appelés à soumettre des candidatures pour les sièges vacants du conseil d’administration du RCDÉC. Cette année, il y avait quatre sièges à pourvoir.

Quatre nominations ont été proposées avant la date limite. Le directeur des élections annonce que les quatre personnes suivantes ont été élues par acclamation :

Ces résultats seront adoptés lors de l’assemblée générale annuelle des membres du RCDÉC le 9 juin.

Félicitations à ces chefs de file hors pair du DÉC du Canada qui se joignent aux membres dévoués du conseil d’administration du RCDÉC.
 


Laurie Cook

Laurie Cook est responsable du Community Sector Council of Nova Scotia et chef de projet de l’initiative des pôles de rencontre de Centraide Halifax. L’année dernière, elle s’occupait à titre bénévole de la liaison avec les membres pour le RCDÉC de la région atlantique. Elle se passionne pour le développement communautaire, un secteur dans lequel elle travaille depuis de nombreuses années à titre de facilitatrice et de développeuse communautaire. Laurie habite Musquodoboit Harbour, la région rurale de la ville. En 2006, elle a présidé un processus d’établissement d’une vision communautaire qui a mené à plusieurs initiatives communautaires qu’elle a également cofondées : réaménagement d’une vieille école, conception d’un service de transport coopératif rural, développement d’un nouvel organisme de femmes pour l’autonomisation économique des femmes, cocréation d’un groupe de soutien par les pairs Eastern Shore Mental Health.


Walter Hossli

Walter Hossli est un leader du secteur communautaire depuis ces 25 dernières années. Il est le fondateur et le directeur émérite de Momentum, un organisme de développement économique communautaire (DÉC) qui s’associe à des personnes à faible revenu dans le but d’augmenter leur prospérité. Organisme primé, Momentum offre 20 programmes, travaille avec 4 000 participants par année et est considéré comme un leader parmi les organismes de bienfaisance de Calgary. Après 15 ans dans le secteur privé, Walter a effectué des études en travail social avant de rejoindre le secteur communautaire. Il est membre du conseil d’administration de la Calgary Foundation depuis 2010. Il a écrit « Competition in the Voluntary Sector: the Case of Community Based Trainers in Alberta » publié par la Muttart Foundation.


Marianne Jurzyniec

Marianne Jurzyniec est actuellement directrice des services financiers de Affinity Credit Union à Regina en Saskatchewan. Elle complète le programme en études de la justice à l’Université de Regina et envisage de faire une maîtrise en administration des affaires spécialisée en développement économique communautaire afin de parfaire sa carrière professionnelle dans ce domaine. En 2011, Marianne est devenue membre du comité permanent des nouveaux leaders du Réseau canadien de développement économique communautaire et a rencontré des personnes qui partagent des objectifs similaires aux siens. Toutes ces activités lui ont permis de découvrir une passion pour les coopératives et sa communauté. Elle a vécu en milieu rural et urbain. Elle a pu donc constater la différence de fonctionnement des coopératives dans ces deux environnements ce qui l’a incité à chercher des moyens de réunir ces deux aspects.


Yvon Poirier

Yvon Poirier est membre du depuis 2003, d’abord comme membre individuel, et depuis plus de 5 ans, en tant que représentant de la CDÉC de Québec. Il est membre du Conseil d’administration depuis décembre 2012 et est secrétaire du Conseil d’administration depuis juin 2013. Il est membre du Comité de gouvernance depuis 2006 et il a été au cœur des modifications apportés au Règlements généraux en 2007. Il a aidé à la mise en place des élections en ligne et il a été Président d’élections à plusieurs reprises.

Yvon Poirier est impliqué dans le travail international du RCDÉC depuis 2004. Depuis 2013 il est membre du Conseil d’administration du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS), organisation dont le RCDÉC est membre depuis 2002. Par le biais du RIPESS, il a été impliqué dans le processus de l’adoption des Objectifs de développement de l’ONU pour la période 2015-2030.

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Baromètre de l'achat responsable 2016Espace québécois de concertation sur les pratiques d’approvisionnement responsable (ECPAR), un organisme à but non lucratif basé à Montréal, Québec, encourage et soutient des entreprises, des gouvernements, et des institutions dans l’achat responsable.

ECPAR est en train d’engager les entreprises et les institutions gouvernementales à travers le Canada pour participer à leur étude Baromètre de l’achat responsable 2016. Répondre au questionnaire vous demandera de 30 à 45 minutes. Participer à cette étude (vous demandera de 30 à 45 minutes) vous donne accès à une fiche personnalisée situant votre performance quant aux cinq (5) composantes de l’achat responsable, de même que votre positionnement sur le marché.    

Au Québec, 66% des répondants au sondage 2012 avaient des pratiques d’achat responsable qui inclut des critères socio-environnementaux. Qu’est-ce que la situation ressemble dans le contexte canadien aujourd’hui?

Le Baromètre de l’achat responsable mesure et rend compte des pratiques et avancées en matière d’achat responsable au Canada.

La date limite pour participer est le 29 avril

Pourquoi participer ?

Participer à cette étude vous donne accès à une fiche personnalisée situant votre performance quant aux cinq (5) composantes de l’achat responsable, de même que votre positionnement sur le marché.

Qui doit participer ?

Les entreprises et organismes publics dont le volume d’achat est de 50 millions $ et plus. 

Le questionnaire doit être rempli par les responsables achats, de concert, si nécessaire, avec les équipes développement durable / environnement et celles qui conçoivent les devis techniques. Merci de le transmettre à qui de droit si nécessaire. 

Comment participer ?

Tout simplement, remplissez le questionnaire en ligne avant le 29 avril.

L’Espace québécois de concertation sur les pratiques d’approvisionnement responsable (ECPAR) réalise l’édition 2016 du Baromètre en collaboration avec la Chaire de recherche Marcelle-Mallet et le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG).

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Budget 2016 : Assurer la croissance de la classe moyenneLe budget 2016 a été déposé aujourd’hui à la Chambre des communes. À l’occasion des consultations prébudgétaires, le RCDÉC ainsi que plusieurs membres et partenaires avaient formulé des recommandations publiées sur notre site Web.

Il semble que ce budget contienne des mesures positives et prévoie des investissements visant à réduire la pauvreté et les inégalités, à améliorer l’accessibilité au logement abordable, à réduire l’itinérance et à investir dans les Premières Nations. Pourtant, il rate l’occasion de renforcer le rôle que le leadership communautaire peut jouer pour soutenir ces investissements. Le budget ne fait aucune mention du développement économique communautaire, des entreprises sociales, des coopératives, de la finance sociale, de l’investissement d’impact, de l’approvisionnement social, des Sociétés d’aide au développement des collectivités/Corporations au bénéfice du développement communautaire et des ententes sur les avantages communautaires.

Mesures budgétaires positives

Le budget contient des mesures potentiellement positives en matière d’énergie renouvelable et de vitalité rurale (les numéros de pages renvoient à la version française du budget en format PDF).

  • Il propose de verser 128,8 millions de dollars sur cinq ans à Ressources naturelles Canada afin de mettre en place des politiques et des programmes axés sur l’efficacité énergétique. Il propose aussi d’accorder 10,7 millions de dollars sur deux ans à Affaires autochtones et du Nord Canada afin de mettre en œuvre des projets d’énergie renouvelable dans les collectivités autochtones et nordiques hors réseau. Les Premières Nations bénéficieront aussi de nouveaux fonds qui seront consacrés au Fonds d’infrastructure pour les Premières Nations qui soutiendra une gamme d’investissements dans l’infrastructure communautaire, y compris les systèmes énergétiques. Ceci pourrait être une occasion importante pour les membres du RCDÉC tels que Aki Energy, une entreprise des Premières Nations travaillant dans le domaine de l’énergie renouvelable communautaire.
  • Les collectivités rurales sont seulement mentionnées en ce qui a trait à l’accès à des connexions à large bande meilleures et plus fiables (p. 117).

Opportunités politiques en cours

En dépit du fait que le budget ne prévoit pas de nouveaux investissements, un certain nombre d’opportunités politiques importantes sont mises en oeuvre au niveau fédéral :

Enfin, il convient de noter l’augmentation prévue des investissements du gouvernement fédéral dans le transport en commun, l’infrastructure verte et l’infrastructure sociale au cours des 10 prochaines années (p. 96 du document). Même si le budget de cette année ne contient pas de mesures destinées aux infrastructures de la finance sociale, des avantages pour la communauté ou de l’approvisionnement social, étant donné l’ampleur et l’échéancier de ces futurs investissements, il est d’autant important pour nous de les influencer.

Ci-dessous quelques réactions de membres et partenaires du RCDÉC

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Planifier un avenir durableLe ministère Environnement et Changement climatique Canada procède actuellement à une consultation publique sur la Stratégie fédérale de développement durable (SFDD).

Ayant participé au processus de la société civile concernant les Objectifs de développement durable Post-2015, et ayant été présent à l’ONU lors de l’adoption des Objectifs, il est apparu qu’il était nécessaire de formuler les commentaires suivants pour cette consultation.

Message envoyé le 8 mars

Il est fort difficile d’apprécier ce qui est proposé comme nouvelle Stratégie fédérale de développement durable.

En particulier parce que cette stratégie ne touche que quelques aspects des ODD 2030. On ne cesse de répéter, et le document Vers 2030 de l’ONU l’affirme haut et fort, qu’il faut voir les 17 Objectifs comme un tout. Il faut avoir une approche holistique, car tout est inter relié.

Par exemple, comment améliorer la Santé, bien-être et qualité de vie des humains sans parler de lutte à la pauvreté ? Sans parler de logements décents, de soins de santé et de services sociaux adéquats, notamment pour les plus vulnérables comme les personnes âgées ou avec des handicaps.

L’approche de la situation des peuples autochtones est bizarre. Oui, il faut de l’eau potable, mais il faut également des niveaux de vie adéquats, la lutte contre les discriminations, etc.

En somme, il nous faut un plan global.

Yvon Poirier à l’ONU lors de l’adoption de l’Agenda 2030

Yvon Poirier (en haut à droite, derrière Madani Koumaré du RENAPESS) à l’ONU lors de l’adoption de l’agenda 2030

J’étais personnellement présent à l’ONU lors de l’adoption de l’Agenda 2030. J’y étais avec une ONG internationale.  À l’époque, c’était toujours avec un gouvernement Conservateur qui, non seulement n’y croyait pas, mais tentait de saboter. D’ailleurs au mois d’août, la délégation canadienne faisait inscrire dans le cahier des débats que le Canada ne reconnaissait pas le Droit au développement des peuples autochtones et que les lois du Canada avaient préséance.

Maintenant que nous avons un gouvernement nettement plus progressiste sur ces questions, il est important qu’il implique la population du Canada dans la construction d’une stratégie afin d’atteindre l’ensemble des Objectifs, qui sont universels.

L’invitation est lancé de participer à cette consultation.


Yvon PoirierYvon Poirier est Secrétaire du Conseil d’administration du Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC) et Président du Comité international.

Il est également membre du Conseil d’administration du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS).  À ce titre, il participe à diverses activités du réseau dont la participation dans le Groupe de travail inter-institutions de l’ONU sur l’ESS (Économie sociale solidaire). Récemment, il participait, en tant que délégué du RIPESS  dans le groupe des Organisations de la société civile (OSC), à l’Assemblée générale de l’ONU qui adoptait les Objectifs de développement durable (ODD) pour la période 2015 à 2030.  Il accompagnait son collègue du Mali qui avait été sélectionné comme orateur dans un dialogue interactif pendant le l’Assemblée générale.

Pendant ses années dans l’enseignement et le syndicalisme, il s’est continuellement impliqué dans les mouvements sociaux, notamment au niveau du développement local et le développement économique communautaire. Ainsi, il était président de la Corporation de développement économique communauté (CDÉC) lors de la fondation en 1993-1994. 
Il est impliqué dans le RIPESS depuis 2004 et il a écrit divers documents portant sur l’origine des concepts en ESS et sur le rôle des syndicats québécois en ESS.  Il a participé à plusieurs forums Sociaux Mondiaux et à diverses rencontres des membres du RIPESS, et ce notamment en Asie. 

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Mobilisons Local Mobilisons Local est une plateforme Web qui combine le bénévolat 2.0, la cocréation et le sociofinancement pour développer des projets de quartiers.

Elle est une tribune de rencontre entre les citoyens, les professionnels, les entreprises qui veulent s’impliquer concrètement dans leur communauté et des porteurs de projets (organismes, tables de quartiers, entreprises d’économie sociale, commerces locaux, etc) qui visent l’amélioration des conditions de vie dans leurs quartiers.

Mobilisons Local offre des occasions concrètes aux citoyens engagés de faire la différence dans leur communauté en s’impliquant dans des projets qui leur tiennent à cœur. Les types d’implication sont multiples et variées en fonction des moyens de chaque citoyen. Ils peuvent prendre la forme d’offre d’expertises bénévoles, de dons en nature et de financement participatif pour aider à la réalisation de projets locaux.

Visiter le site web de Mobilisons Local

Les retombées socioéconomiques attendues de Mobilisons Local

Retombées générales

  • Améliorer la participation et l’engagement des citoyens 
  • Améliorer la collaboration et les échanges entre les acteurs locaux et la cohésion sociale dans les quartiers; 
  • Améliorer le sentiment d’appartenance dans les quartiers 
  • Contribuer au développement local et à l’amélioration de la qualité de vie dans les quartiers 
  • Mettre en valeur des expertises locales et les secteurs d’activités distinctifs des territoires.

Retombées pour les entrepreneurs sociaux et privés

  • Accéder à une plateforme foisonnante en à idées et en opportunités
  • Tester leurs propres idées d’affaires (étude de marché) 
  • Accéder à une première base de clients engagés 
  • Accéder à un réseau d’acteurs mobilisés et prêts à supporter des entrepreneurs 
  • Accéder à des experts et à des ressources en entrepreneuriat 
  • Accéder à du financement libre de toute garantie 
  • Contribuer au développement de leur localité

Retombées pour les organismes communautaires

  • Accéder à un financement alternatif approprié pour les projets communautaires.
  • Augmentation de la visibilité, 
  • Pouvoir d’influence accru : aider les promoteurs à bien identifier les besoins locaux 
  • Développement des partenariats avec les autres acteurs économiques

Connectez-vous à Mobilisons Local et découvrez des projets près de chez vous. Inscrivez-vous avant le 31 mars 2016 et courrez la chance de gagner une tablette Samsung ou des t-shirts «J’aime mon quartier».

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2016 Alternative budgétaire pour le gouvernement fédéralL’Alternative budgétaire pour le gouvernement fédéral (ABGF) de 2016 dévoilée aujourd’hui par le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) prévoit un déficit fédéral de 29,2 milliards de dollars en 20162017, compte tenu des mesures du programme libéral. Elle présente aussi un plan directeur démontrant comment le gouvernement pourrait accepter un déficit de 37,9 milliards de dollars tout en maintenant le ratio de la dette-au-PIB du Canada.

Cette année, l’ABGF prévoit des mesures pour appuyer le développement économique communautaire, dont : 

  • la création d’une Agence nationale de développement communautaire ;
  • l’élaboation d’une stratégie d’achat comportant une pondération de la valeur sociale et environnementale dans tous les achats municipaux et propose que tous les contrats de plus de 500 000 $ comportent une disposition relative aux retombées communautaires ;
  • un fonds fédéral de revitalisation des quartiers d’un valeur de 500 millions de dollars sur cinq ans

L’ABGF, qui en est à sa 21e année, réunit des économistes canadiens de premier plan et des spécialistes sectoriels pour produire un plan économique progressiste détaillé qui prévoit aussi les moyens de le payer. Les mesures proposées dans l’Alternative budgétaire pour le gouvernement fédéral sortirait 1,1 million de Canadiens de la pauvreté, réduiraient l’inégalité des revenus, propulseraient la croissance économique et, à leur point culminant, auraient créé 520 000 nouveaux emplois, ce qui ramènera à 6 % le taux de chômage du Canada.

« Il ne faut pas laisser le concept des déficits fédéraux, même relativement importants, nous effrayer et nous empêcher d’effectuer des investissements des plus nécessaires au Canada. Chaque dollar d’un déficit fédéral représente un dollar de surplus pour les provinces, les familles et les entreprises du Canada », affirme David Macdonald, économiste principal.

Telecharger l’Alternative budgétaire pour le gouvernement fédéral (ABGF) de 2016

« L’Alternative budgétaire pour le gouvernement fédéral illustre comment des dépenses bien structurées font plus que compenser tout endettement supplémentaire en renforçant l’économie. » L’Alternative budgétaire pour le gouvernement fédéral hausse la barre de la transparence en illustrant les effets distributionnels qu’ont sur les familles canadiennes les changements proposés aux niveaux de la fiscalité, des transferts et des dépenses de programme − ce qu’aucun budget public, fédéral ou provincial, n’a jamais fait.

L’ABGF met aussi l’accent sur des politiques visant à lutter contre l’inégalité des revenus — et non à l’aggraver. La tranche inférieure de 90 % des familles (qui gagnent moins de 165 000 $ par année) profiterait d’un avantage net découlant des mesures de l’ABGF qui ont trait aux dépenses de programme, à la fiscalité et aux mesures de transfert, tandis que la tranche supérieure de 5 % des personnes salariées verraient leurs impôts augmenter d’environ 2,6 % sur leur revenu moyen.

« La capacité ou l’imagination du Canada n’affiche aucun déficit, affirme Kate McInturff, chercheuse principale du CCPA. Il y a plus que suffisamment de marge de manoeuvre budgétaire pour garantir un meilleur avenir à tous. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est une croissance qui hausse le niveau de vie général au lieu de gonfler l’épargne de quelques nantis. »

Le plan de l’ABGF :

  • impose une taxe nationale sur le carbone de 30 $ la tonne et un remboursement pour les familles à faible revenu;
  • favorise une population active très qualifiée en éliminant les frais de scolarité dans les universités;
  • s’attaque à la crise du logement, de l’eau potable et de l’éducation qui sévit en permanence dans les Premières Nations;
  • adopte un plan fédéral détaillé de lutte contre la pauvreté qui réduit celleci de moitié chez les aînés et du quart chez les enfants;
  • intègre les soins de longue durée, les soins à domicile et l’assurance-médicaments dans le système de santé financé par le secteur public du Canada;
  • répare nos villes en affectant 7 milliards de dollars au renouvellement des infrastructures municipales;
  • répond aux besoins des familles d’aujourd’hui en investissant dans des services de garde à l’enfance abordables et améliorant le congé parental

« On reconnaît généralement qu’un déficit important s’impose au Canada. L’Alternative budgétaire pour le gouvernement fédéral prouve que nous pouvons lutter contre les changements climatiques tout en créant des emplois et démontre comment réduire la pauvreté par une croissance économique responsable », déclare M. Macdonald.


Alternative budgétaire pour le gouvernement fédéral 2016 : C’est le temps d’agir est disponible sur le site Web du CCPA : http://policyalternatives/abgf2016

Pour en savoir davantage, communiquer avec Kerri-Anne Finn, directrice des Communications, Centre canadien de politiques alternatives, au 613 563-1341, poste 306, ou au 613 266-9491.

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