Le paysage des organismes de développement économique du Québec évolue. Pour mieux comprendre la situation, voici des informations publiques et, bien que cette liste ne soit pas complète, elle vous donne un aperçu.
 


Les Corporations de développement économique communautaire (CDEC) sont responsables de la mobilisation et de la « concertation » entourant des initiatives locales de développement social et économique (13 d’entre elles sont situées à Montréal, Sherbrooke, Trois-Rivières et Québec) – Elles reçoivent du financement fédéral, provincial et des fonds municipaux.  Les CDEC sont situées autour des grands centres et plusieurs avaient le mandat de livrer des services de CLD. Leur avenir est incertain en ce moment.

Le Journal de Montréal: Abolir les CLD pour créer un guichet unique?
Métro: Avenir des CLD – seulement six organismes couvriront l’ïle de Montréal
CDÉC de St-Léonard: Communiqué – La CDEC Saint-Léonard dupée dans un scénario écrit d’avance par la Ville de Montréal

 


Les Centres de développement local (CLD) appuient le développement économique local grâce au soutien aux entreprises et en créant un environnement propice à la prospérité (120 organismes à l’échelle provinciale). Les CLD subissent une réduction de 55 % de leur budget. Ils passeront de 72 millions de dollars à 32 millions de dollars et la décision de leur sort revient aux MRC.

Le sentiment général dans la province consiste à maintenir l’expertise des CLD, mais il y aura des coupures de personnel. Il semble que plusieurs des agents de développement économique et de développement rural et quelques conseillers aux entreprises resteront et que la plupart des fermetures de postes toucheront le personnel administratif. Même Montréal a affirmé qu’il n’était pas nécessaire de conserver les 18 CLD, mais elle a formulé le souhait de constituer un réseau de CLD et de CDEC afin que Montréal conserve son titre de pôle de développement économique.

Les Fonds locaux d’investissement des CLD sont transférés aux MRC sans compression budgétaire. (Pacte fiscal)

Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations et Investissement Québec accompagneront les MRC et les soutiendront dans leurs nouvelles responsabilités.   Le réseautage et la communication entre les MRC seront encouragés. (Pacte fiscal) Plusieurs déclarations à propos de certaines MRC ont été publiées au début décembre.

L’avenir est autrement incertain en ce moment et les décisions sont entre les mains des MRC.

 

Métro : Montréal mettra fin aux ententes avec ses 18 CLD
Communiqué : Redécoupage des CLD/CDEC : une perte d’expertise pour le développement économique montréalais
The Chronicle : West Island CLD safe from abolition


Solidarité rurale du Québec (SRQ), un organisme promouvant le développement et la revitalisation des communautés rurales du Québec s’est vu amputé de 75 % de son budget, ne leur laissant que des fonds représentant, sur une base annuelle, 250 000 $. SRQ a fermé ses portes le 9 décembre lorsqu’elle a constaté l’absence du dernier paiement de la province, licenciant ainsi tous les employés. Au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue le 10 décembre, les membres présents ont pris de décisions touchant la structure, les fonds et le rôle de défenseur d’intérêts particuliers de l’organisme.

Le Nouvelliste: Solidarité rurale: «Le mouvement n’est pas mort»
Le Devoir: Solidarité rurale: «Québec coupe les vivres au porte-voix du monde rural
»


Les Carrefours Jeunesse Emploi (CJE) soutiennent les jeunes âgés de 16 à 35 ans dans leur recherche d’emploi, leur retour sur les bancs d’école ou le démarrage d’entreprise (111 à l’échelle provinciale) – Selon le modèle établi par Emploi-Québec, les CJE recevront du financement provincial pour les dossiers des jeunes de 18 à 35 ans qui reçoivent des prestations de dernier recours ou qui sont admissibles à l’assurance-emploi.   Tous les jeunes de 16 et 17 ans et les plus vieux qui ne satisfont pas les critères d’admissibilité. S’appuyant sur leurs propres données, 4 jeunes sur 5  seront dorénavant inadmissibles aux services offerts par les CJE.

L’Écho de La Tuque: Les CJE de la Mauricie sollicitent les députés régionaux


La Conférence régionale des élus (CRÉ) constitue l’interlocuteur privilégié du gouvernement du Québec en matière de développement régional. Les 21 CRE sont abolies. Plusieurs employés conservent leur emploi pour gérer la table des maires, les contrats et les accords qui seront transmis aux MRC. Le Fonds de développement régional (FDR) sera maintenu jusqu’en 2015, mais les décisions seront prises par les MRC en ce qui concerne les priorités (Pacte fiscal).

Le gouvernement du Québec cherche à créer un nouveau Fonds de développement des territoires composé des fonds de développement régional et d’enveloppes budgétaires rurales existants (le restant des fonds de développement économique régional, les fonds du programme d’aide des MRC, le Pacte rural et les fonds accordés aux agents de développement existants).

La table des maires, dépourvue de représentation citoyenne autre que les élus, deviendra la seule table de développement régional.

le Soleil:

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, M. Sam Hamad, accompagné du ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire et ministre responsable de la région de la Montérégie, M. Pierre Moreau, et le maire de la Ville de Montréal, M. Denis Coderre, ont annoncé le prolongement, jusqu’au 31 mars 2016, de l’entente administrative avec la Ville de Montréal sur la gestion du Fonds québécois d’initiatives sociales dans le cadre des Alliances pour la solidarité. La région métropolitaine dispose ainsi d’un montant total de 9 M$ afin de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale pour l’année 2015-2016.

« L’appui financier accordé à la Ville de Montréal pour le prolongement de cette entente témoigne de l’importance que le gouvernement du Québec accorde à la lutte contre la pauvreté et à l’exclusion sociale. La mobilisation de tous les acteurs est nécessaire afin d’aider les personnes plus démunies. Lorsqu’elles sont soutenues efficacement, les personnes en mesure de travailler peuvent intégrer durablement le marché du travail », a mentionné le ministre Hamad.

L’Alliance pour la solidarité, signée entre le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal, a pour assise un plan d’action régional qui a permis de renforcer la concertation entre les partenaires régionaux, d’établir une vision commune des efforts à déployer à l’échelle locale et régionale ainsi qu’à favoriser la mise en place de projets qui visent à lutter activement contre la pauvreté et l’exclusion sociale. En fonction des besoins prioritaires qui ont été exprimés et des travaux déjà amorcés, plusieurs actions pourront se poursuivre, en collaboration avec les partenaires de la Ville de Montréal.

« L’importance de ce partenariat est d’autant plus grande dans une région comme celle de Montréal qui présente des caractéristiques socio-économiques propres aux grandes métropoles, et où la complexité de problématiques liées à la pauvreté nécessite une intervention concertée et cohérente », a ajouté le ministre Moreau.

« La Ville de Montréal travaille quotidiennement à l’amélioration de la situation des plus démunis de son territoire. Nous sommes heureux de pouvoir compter à nouveau sur l’appui du gouvernement du Québec pour nous soutenir dans la mise en place, avec nos partenaires, de projets porteurs qui font une différence dans la vie de nos citoyennes et citoyens. Des projets qui permettent de rejoindre près de 350 000 personnes et qui visent des domaines aussi variés que la sécurité alimentaire, l’insertion sociale des clientèles à risque, la lutte à la pauvreté et la prévention du décrochage scolaire », a mentionné le maire de la Ville de Montréal, M. Denis Coderre.

Le Fonds québécois d’initiatives sociales a été institué par la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Ce fonds est destiné à soutenir différentes initiatives de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

[ en savois plus ]

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Comme il a été annoncé dans le rapport 2013, publié en janvier dernier, le travail sur les nouveaux Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU pour l’après 2015 s’est intensifié au cours des 12 derniers mois. 2015 sera une année encore plus importante étant donné que l’Assemblée générale de l’ONU adoptera les nouveaux ODD en septembre prochain.

Au cours de l’année dernière, le RCDÉC s’est beaucoup impliqué dans le Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS). Cet engagement a augmenté depuis que, tel que mentionné dans le rapport de l’année dernière, le RCDÉC a accepté en 2013 la responsabilité de siéger au Conseil d’administration du RIPESS.

Voici quelques-unes des activités de 2014 :

Les Recommandations de l’économie sociale solidaire (ESS) du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS) ont été présentées par un représentant du RIPESS à New York en juillet dernier. Daniel Tygel du RIPESS a pris la parole devant les délégations de 120 pays. Un article de blogue retrace cette expérience.

Le RIPESS a le statut d’observateur officiel au sein du Groupe de travail des Nations Unies sur l’économie sociale et solidaire (TFSSE) [sigle en anglais]. En tant que membre de la délégation du RIPESS au sein de ce groupe de travail, nous avons pu contribuer dans différents domaines, dont l’exposé de position sur le document Social and Solidarity Economy and the Challenge of Sustainable Development. Nous avons publié sur le site Web du RCDÉC un article de Marie-Adélaïde Matheï intitulé Social and Solidarity Economy: A rising force?

Ce document explique l’invitation à participer à une rencontre qui a eu lieu à Washington en novembre dernier à la Banque mondiale à l’occasion du dialogue annuel entre les Institutions financières internationales (IFI) et les Organismes de la société civile (OSC). Il s’agissait de plaider en faveur de l’intégration des activités de l’économie sociale solidaire dans les mécanismes de financement des IFI. Cliquez ici, pour en savoir plus.

L’année dernière, nous avons également participé à deux rencontres à Marrakech (Maroc). En avril, les membres du RIPESS-Afrique ont organisé une conférence de deux jours, suivie d’une réunion du Conseil d’administration du RIPESS. Notre participation à la rencontre du mois de novembre faisait suite à une invitation du Réseau marocain RÉMESS à participer à un atelier qu’il devait organiser à l’occasion de la 2e édition du Forum mondial des droits de l’homme. C’est Éthel Côté, membre du RCDÉC, qui a participé à cet événement.

Uniterra, un programme mis en œuvre conjointement par le CECI et l’EUMC, a organisé une rencontre à Lima au Pérou en octobre. Cette rencontre a permis au RCDÉC d’échanger avec d’autres partenaires d’Uniterra d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud. Ceci était d’autant plus important que le RCDÉC, en tant qu’organisme, ou certains de ses membres pourraient être invités à participer à différents projets du programme Uniterra 2015-2020. De plus, l’équipe d’Uniterra organisait le Forum des organisations internationales de coopération volontaire (OICV) 2014 qui a eu lieu avant la rencontre de Lima et qui a permis d’en savoir davantage sur les enjeux du volontariat international.

Notre participation à la conférence CommonBound organisée par la New Economy Coalition (NEC) à Boston en juin dernier nous a permis de découvrir d’excellents exemples d’approches économiques alternatives, similaires au DÉC, au sud de la frontière. Le RCDÉC est membre de la NEC. Nous étions environ une douzaine de Canadiens, dont des membres du RCDÉC.

Cette 15e année du 21e siècle devrait, si tout va bien, marquer une étape décisive pour un changement fondamental dans l’avenir du monde. Étant donné que le réchauffement climatique augmentera de 2 degrés au cours du siècle prochain, le défi consiste à faire en sorte que tous les pays, y compris le Canada (!), adoptent des mesures strictes lors de la Conférence de Paris en décembre dans le but de réduire les émissions de gaz à effets de serre afin de prévenir la détérioration de l’avenir. Parallèlement, en septembre, l’Assemblée générale de l’ONU adoptera les nouveaux Objectifs de développement durable (ODD) pour la période 2015-2030. Le RIPESS et d’autres mouvements sociaux vont être très occupés à défendre une approche citoyenne respectueuse de la planète.

Néanmoins, comme c’est le cas pour le RCDÉC et dans tous les pays, nous concentrons nos efforts à renforcer les personnes qui à la base, jour après jour, érigent un monde avec moins de pauvreté, moins d’inégalités, moins de discriminations, moins de conflits et moins de détérioration de tous les éléments de la Terre mère.


Yvon Poirier est président du Comité international du RCDÉC et secrétaire du Conseil d’administration. Il a une longue histoire dans les mouvements syndicaux et sociaux au Québec et au Canada et il a été très actif dans le Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale et solidaire (RIPESS). Il représente la CDÉC de Québec au RCDÉC.

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Le ministère des Services gouvernementaux et des Services aux consommateurs sollicite des commentaires sur le rapport ci-joint sur un projet potentiel de loi-cadre en entrepreneuriat social visant la constitution en personne morale de sociétés hybrides.

Ce rapport formule des recommandations sur la pertinence d’élaborer une législation et, le cas échéant, le type de structure d’entreprise qui devrait être créée. Les recommandations comprennent notamment ce qui suit :

  • la structure doit protéger la mission sociale et attirer des investissements;
  • la structure devrait fournir des précisions pour les propriétaires et dirigeants et abaisser le coût global d’établir et d’exploiter une société à double vocation;
  • la structure doit tenir compte des intérêts nécessaires pour encourager des entreprises à résultats sur plusieurs plans.

Les recommandations ont été élaborées par un comité d’intervenants bénévoles ayant une expertise dans le domaine de l’entreprise sociale. Dans le cadre plus large de la Stratégie de l’Ontario pour l’entrepreneuriat social du gouvernement, le ministère des Services gouvernementaux et des Services aux consommateurs a réuni ce Conseil pour explorer le potentiel d’une nouvelle législation en matière de structure d’entreprise en Ontario.

Selon la teneur des réponses qui seront fournies à la consultation sur ce rapport, le ministère examinera la pertinence et la manière dont une loi pourrait soutenir l’investissement et croissance dans le domaine de l’entreprise sociale.

Télécharger le Formulaire de commentaires pour la consultation publique 

Télécharger le rapport

Ce que vous pouvez faire

Le ministère des Services gouvernementaux et des Services aux consommateurs sollicite des commentaires publics sur ce rapport afin de déterminer si une loi-cadre en entrepreneuriat social visant la constitution en personne morale de sociétés hybrides devrait être créée, et comment il devrait soutenir une entreprise à mission sociale mandatée et d’intérêt privé.

Vous pouvez soumettre vos commentaires et vos idées :

  • au Registre de la réglementation;
  • en envoyant un courriel à consumerpolicy at Ontario.ca avec la mention « Rapport sur l’entreprise sociale » dans la ligne Objet; ou
  • par la poste à :

Entreprise sociale : Projet de loi pour les sociétés hybrides
Politiques relatives aux consommateurs et aux entreprises
Ministère des Services gouvernementaux et des Services aux consommateurs
5e étage, 777, rue Bay
Toronto (Ontario) M7A 2J3

Date de limite : 4 mai 2015

Pour plus d’information

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le Ministère du Développement économique, de l’Emploi et de I’Infrastructure de l’Ontario a annoncé que onze organismes intermédiaires à but non lucratif recevront du financement par le biais du Fonds de quatre millions de dollars pour les projets pilotes d’entrepreneuriat social.  Les organismes qui recevront du financement inlus des membres du Réseau canadien de DÉC PARO Centre pour l’entreprise des femmes et Conseil de la coopération de l’Ontario, Toronto Enterprise Fund, le Fonds d’emprunt communautaire d’Ottawa et partenaire du RCDÉC le Centre for Social Innovation.

Le Fonds pour les projets pilotes d’entrepreneuriat social :

  • aide les entreprises et les entrepreneurs sociaux qui font avancer les causes environnementales et sociales les plus urgentes de l’Ontario tout en créant des emplois.
  • favorise les partenariats avec les organismes intermédiaires sans but lucratif pour que les programmes soient rentables;
  • finance les entreprises sociales admissibles par des intermédiaires sous la forme de bourses, de prêts, d’investissements en actions, de redevances ou d’autres outils financiers;
  • a recours à l’expertise et aux investissements du secteur privé pour faire effet de levier aux contributions du gouvernement;
  • sert de plateforme d’apprentissage pour le financement de projets sociaux novateurs.

En savoir plus sur le Fonds pour les projets pilotes d’entrepreneuriat social et les 11 organismes qui recevront des fonds

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Deux membres du RCDÉC, la Corporation d’employabilité et de développement économique communautaire (CEDEC) et le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE) Canada, ont dévoilé la semaine passée le cadre du premier Plan canadien de développement économique des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM). Ce plan a été officiellement lancé le 4 février 2015, à Ottawa, en présence de l’honorable Maxime Bernier.

Les petites et moyennes entreprises canadiennes profitent d’une occasion sans précédent de former de nouveaux partenariats d’affaires et de faciliter le commerce interprovincial au Canada et avec l’étranger, grâce au premier Plan canadien de développement économique des CLOSM.

Rédigé à partir des commentaires reçus d’intervenants provenant de partout au Canada et fondé sur des données colligées à la suite de recherches rigoureuses, ce Plan est conçu pour être un catalyseur pour les entreprises, afin de les aider à découvrir de nouveau marchés et à développer des occasions d’affaires et de partenariats. Avec l’appui du Réseau d’action économique (RAÉ), une nouvelle initiative conjointe du gouvernement fédéral et des intervenants sur le plan du développement économique, ce plan inspirera des actions qui génèreront d’importantes occasions de création d’emplois et de développement économique afin de favoriser la prospérité de tous les Canadiens.

Monsieur John Gancz, le président de la CEDEC, affirme que la vitalité économique des communautés de langue officielle en situation minoritaire est importante pour tous et que le haut taux de bilinguisme parmi les citoyens des CLOSM est un atout concurrentiel. « Nous espérons, à l’aide de ce plan, engager les intervenants économiques, au sein des CLOSM et au-delà, dans le but de créer une synergie porteuse de nouveaux types de partenariats et de stimuler de nouvelles occasions d’affaires qui renforceront les communautés et profiteront à tous les Canadiens », a conclu monsieur Gancz.

Pour plus de renseignements sur le plan canadien de développement économique des communautés de langue officielle en situation minoritaire, visitez : www.enaffairesensemble.ca

Communiqué de presse

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Vous êtes invité à participer à un sondage au sujet des coopératives et de l’accroissement du pouvoir d’action des femmes, commandé jointement par l’Organisation internationale du Travail et de l’Alliance coopérative internationale. Le sondage ne prend  qu’approximativement dix minutes à compléter, mais revêt d’une grande importance pour l’enquête que nous entamons sur ce sujet. L’enquête sera présentée à la 59e session de la Commission de la condition de la femme (qui sera tenue à New York en mai 2015), ainsi qu’à la Conférence mondiale et Assemblée générale de l’Alliance (qui sera tenue à Antalya en Turquie en Novembre 2015).

Veuillez s’il-vous-plaît prendre quelques minutes afin de répondre à ce sondage dans un esprit de collaboration. Votre perspective sur le sujet nous intéresse beaucoup. Nous serions aussi très reconnaissants si vous partageriez ce sondage avec vos contacts, nous permettant de récolter le plus de données possible à l’échelle mondiale. Veuillez remplir le questionnaire par le 18 février 2015.

The International Labour Organization and the International Co-operative Alliance invites you to participate in a survey on co-operatives and women’s empowerment. The survey will take approximately ten minutes to complete, but will have significant importance for a report on this topic to the 59th Session of the Commission on the Status of Women (to take place in New York in March 2015). The research will also be presented at the Alliance General Assembly and Global Conference (to take place in Antalya, Turkey in November 2015).

Please take a few minutes of your time to answer this survey in the spirit of co-operation. We are highly interested in your perspective on the subject. We would also appreciate it if you would share the survey with your contacts so that we can gather as much information as possible worldwide. The survey will remain open through February 18, 2015.

Fill out the survey now
 

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Coopératives et mutuelles Canada accepte les candidatures pour leurs prix annuels.

Le 2e congrès et l’Assemblée générale annuelle (AGA) de Coopératives et mutuelles Canada (CMC) auront lieu du 15 au 18 juin 2015 au Delta Bessborough à Saskatoon. Une cérémonie de la reconnaissance de CMC prendra place durant le congrès.

Le Comité de la reconnaissance invite maintenant des nominations relativement aux 3 prix suivants :

  • Le prix de la coopérative de l’année (décerné à une organisation)
  • Le prix du coopérateur émergent (décerné à un individu)
  • Le prix d’excellence (décerné à un individu)

Les termes de référence pour chacune des prix peuvent être consultés en cliquant sur les titres d’attribution.

Procédures pour effectuer des nominations pour les prix:

[ plus d’informations ]

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Le Programme de développement des coopératives destiné aux Premières Nations, aux Métis et aux Inuit aide les collectivités autochtones à explorer la possibilité d’établir des coopératives afin de répondre aux besoins communautaires.

Ce programme a pour objectif d’aider les communautés autochtones à explorer le potentiel du modèle coopératif pour créer des emplois et de l’activité économique afin de réduire taux élevé de pauvreté dans ces communautés.

Il est donc conçu pour stimuler le démarrage ou l’expansion de projets de coopératifs dans les communautés de Premières Nations, Métis et Inuits. Les activités pouvant être financées incluent :

  • Consultation avec les communautés pour faire émerger des idées de coopératives
  • Étude de faisabilité ou de préfaisabilité pour explorer une idée de projet
  • Rédaction de plan d’affaires
  • Exploration de modèles de coopératives innovateurs
  • Autres activités structurantes pour le développement coopératif dans la communauté

Un appel de projets est actuellement ouvert pour ce programme et les demandes doivent être acheminées à Coopératives et mutuelles Canada d’ici le 20 février 2015. Les montants accordés peuvent varier entre 5 000$ et 50 000$.

En savoir plus

Télécharger une formulaire de demande – Programme PNMI
Télécharger le Guide de demande – Programme PNMI

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Les propositions pour accueillir le Congrès pancanadien 2016 du RCDÉC sont maintenant acceptées. Tous les membres et les partenaires du RCDÉC souhaitant accueillir le Congrès 2016 sont invités à soumettre une proposition

 

Critères de sélection de l’organisme d’accueil

  1. Capacité à organiser un grand événement pancanadien bilingue
  2. Potentiel de mobilisation locale
  3. Ressources pouvant être mises à contribution en vue de cet événement

Informations requises dans la proposition

  1. Proposer un titre et un ou des thèmes pour le Congrès
  2. Raisons motivant votre intérêt
  3. Démontrer votre expérience et votre capacité à organiser un grand événement bilingue
  4. Impacts positifs pour la communauté et la région
  5. Stratégie de partenariats et de mobilisation à l’échelle locale
  6. Ressources engagées ou prévues, y compris la capacité d’organisation en nature des organismes d’accueil et des partenaires, ainsi que les contributions financières des commanditaires et des bailleurs de fonds du Congrès
  7. Initiatives et innovations locales à présenter
  8. Proposition de sites pouvant accueillir jusqu’à 400 participants et 12 séances en groupe

Un document supplémentaire avec plus de détails à propos des congrès antérieurs et les rôles et responsabilités du RCDÉC et des partenaires hôtes est disponible sur demande par courriel à

Les propositions complètes doivent être envoyées d’ici le 28 février 2015 par courriel info à ccednet-rcdec.ca

Le site du Congrès 2016 devrait être annoncé au printemps 2015.

Pour toute question, veuillez contacter Michael Toye à mtoye à ccednet-rcdec.ca

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le ministre responsable de la région de Montréal, Robert Poëti, a annoncé des investissements de 600 000 $ pour le démarrage de douze projets d’économie sociale dans la région métropolitaine.

Les projets sont de nature culturelle, industrielle ou écologique, mais visent tous d’avoir une utilité sociale dans leur communauté.

Ce financement est issu du Fonds d’initiative et de rayonnement de la métropole, administré par le Secrétariat à la région métropolitaine. « Le soutien à l’entrepreneuriat et à la création d’emplois, en encourageant les idées innovantes et porteuses, est une des façons de favoriser la relance économique de la métropole. Reposant sur des valeurs de solidarité, l’économie sociale est un secteur d’activité dynamique qui touche directement la collectivité », croit le ministre Poëti.

Les douze projets retenus sont les suivants :

CERTEX – 50 000 $ pour ouvrir une nouvelle division à Terrebonne de ce centre de récupération et de valorisation du textile qui emploie des personnes ayant des limitations fonctionnelles.

COMMUNAUTIQUE – 40 000 $ pour poursuivre la mise sur pied d’un laboratoire, le Fab Académie à échoFab, offrant conférences, ateliers, événements d’écodesign, résidences d’artistes et corporatives en fabrication numérique et accompagnement à la création.

CS-FAIT (COOPÉRATIVE DE SOLIDARITÉ EN FABRICATION ARTISTIQUE, INDUSTRIELLE ET TECHNOLOGIQUE) – 70 000 $ pour le démarrage d’un atelier d’usinage, de transformation du métal et de soudure, qui pourra être utilisé pour des projets ponctuels allant de la réparation d’une remorque à la création d’un œuvre d’art.

ESPACES TEMPS – 40 000 $ pour le démarrage du projet Manivelle, un prototype d’écran tactile d’affichage publicitaire pour les organismes culturels, scientifiques et citoyens.

ÉTHIK BGC – 50 000 $ pour réaliser un projet d’économie circulaire, limitant la consommation et le gaspillage des matières premières par la réutilisation et le recyclage dans l’industrie textile, notamment en développant une ligne de vêtements recyclés conçue par des designers montréalais et en menant des recherches pour créer des fibres plus écologiques à partir de déchets textiles.

LA CROISÉE DE LONGUEUIL – 50 000 $ pour créer une entreprise ayant pour mission de mettre en place un incubateur d’entreprise en agriculture biologique sur le territoire de l’agglomération de Longueuil.

LANGE BLEU – 60 000 $ pour procéder au prélancement industriel et planifier la mise en marché d’une culotte d’incontinence lavable conçue pour les adultes.

LES SERVICES ADAPTÉS TRANSIT – 50 000 $ pour le démarrage d’OMNI Sécurité, une nouvelle entreprise employant des agents ayant des handicaps légers.

LUDOCIELS POUR TOUS (JEUX PÉDAGOGIQUES ACCESSIBLES QUÉBÉCOIS) – 50 000 $ pour intensifier les activités de conception de jeux pédagogiques accessibles aux personnes malvoyantes et proposer une série de jeux pédagogiques de meilleure qualité sur diverses plateformes.

L’USINETTE D’ÉCONOMIE SOCIALE – 55 000 $ pour le démarrage de l’Usinette, spécialisée en microproduction alimentaire, un lieu qui offrira un espace et des équipements communs à prix modiques aux artisans et petites entreprises en démarrage qui désirent faire de la transformation alimentaire un travail viable à temps plein.

NORD OUVERT – 50 000 $ pour l’embauche de deux ressources dédiées à la vente et à la commercialisation du logiciel « Budget citoyen » au Québec, en Ontario, dans les provinces atlantiques et aux États-Unis.

SERVICES HORTICOLES LES POUSSES URBAINES – 35 000 $ pour mener une étude de faisabilité et la phase d’idéation d’un projet visant le démarrage d’un nouveau service de lutte contre l’agrile du frêne.

SOURCE: Journal Métro

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le maire de Montréal doit décider d’ici la fin du mois du sort des corporations de développement économique et communautaire (CDEC) et des centres locaux de développement (CLD) de la métropole du Québec. On ne sait toujours pas combien d’organismes de développement économique seront conservés ni dans quels arrondissements ils seront situés, encore moins combien d’experts en développement pourront préserver leur emploi.

« C’est aberrant de voir que le gouvernement libéral s’apprête à désorganiser le soutien au développement économique de tout le Québec sans avoir un plan bien défini et une expertise déjà en place pour prendre le relais efficacement. Ce qui arrive au développement économique montréalais est inacceptable », déplore Véronique De Sève, vice-présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Rappelons que le gouvernement du Québec a diminué de plus de 50 % sa contribution aux municipalités en ce qui concerne le développement régional, et que le projet de loi 28 prévoit par ailleurs de faire passer de 18 à 6 le nombre d’organisations qui se consacrent au développement économique sur le territoire montréalais. L’austérité met donc des bâtons dans les roues des entreprises en devenir ou qui planifiaient des projets de croissance.

« Les coupes de plus de la moitié du budget consacré au développement régional vont empêcher de réaliser autant d’accompagnements et de suivis de projets de PME, qui sont pourtant vitaux pour l’économie des arrondissements de Montréal », insiste Lucie Dufour, secrétaire générale de la Fédération des professionnèles CSN et responsable du dossier du développement régional à la Fédération. Il faut savoir que chaque arrondissement de Montréal possède pour le moment une CDEC ou un CLD, ce qui permet d’assurer un service de proximité aux entrepreneurs, tout en étant à l’écoute des besoins des communautés locales. « On va perdre du temps à se réorganiser plutôt que de développer notre métropole. La CSN demande donc au gouvernement de maintenir le modèle de développement économique local et régional ainsi que les organisations – CLD, CDEC, CRÉ – qui ont fait leurs preuves.  C’est dans ce sens qu’elle interviendra à la commission parlementaire sur le projet de loi 28 », ajoute Véronique De Sève.

« Il serait extrêmement dommage de sacrifier toutes ces années de travail avec une réforme improvisée sur fond d’austérité. La ville de Montréal doit prendre le temps de considérer les meilleures options pour l’avenir de son développement économique », avance Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain.

Réunis le 22 janvier, les membres des syndicats de CDEC ont adopté des principes pour la reconfiguration des territoires desservis par le développement local et régional : vision de développement économique communautaire, autonomie de gestion, processus démocratique, culture d’innovation et de développement et maintien des expertises. Ils demandent au maire de Montréal, Denis Coderre, de tenir compte de ces principes.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération des professionnèles (FP) compte parmi ses membres des personnes occupant un des plus larges éventails de disciplines et de professions. Les syndicats qu’elle regroupe représentent plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens œuvrant dans différents secteurs d’activité, dont les CDEC et les CLD.


SOURCE : Fédération des professionnèles CSN

Renseignements : Thierry Larivière, Service des communications de la CSN, Cellulaire : 514 704-3297; bureau : 514 598-2159, Thierry.lariviere à csn.qc.ca

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson