Depuis la crise économique mondiale de 2008, la consommation locale a le vent en poupe. Le Canada n’y échappe pas ! La Banque du Développement du Canada l’a identifié dans un de ses rapports en octobre 20131 comme l’une des cinq tendances de consommation qui change la donne. En effet, près de deux tiers des Canadiens ont récemment fait un effort pour acheter des produits locaux ou fabriqués au Canada : 97,0% pour soutenir leur économie locale; 93,0% pour créer des emplois locaux.

Au Québec, les statistiques du Baromètre de la consommation responsable2 prouvent que c’est la tendance du moment. Il s’agit du comportement de consommation responsable qui a le plus augmenté depuis 2010 : soit une hausse de 4,1 points. En 2013, c’est le deuxième comportement de consommation responsable derrière le recyclage. Cela sera traduit dans le panier des consommateurs où l’on retrouve de plus en plus de produits locaux, puisque parmi les 20 produits éco-responsables les plus achetés en 20133, six sont des produits locaux, tous des produits alimentaires.

La dernière étude diffusée par l’Observatoire ESG UQAM de la consommation responsable ce 15 octobre 2014 confirme cet engouement4. Pour 79,6 % des Québécois, le terme « local » sur un produit alimentaire constitue un avantage. Il faut d’ailleurs relever que plus de 55,6 % des consommateurs veulent trouver sur l’étiquette des produits l’information sur l’origine !

Les Québécois ont un engouement envers la consommation locale essentiellement pour des raisons éthiques et sociales :

  • 84,7 % favoriser l’économie locale;
  • 82,4 % appuyer la communauté locale;
  • 81,7 % faire travailler les gens d’ici.

Alors, pourquoi ne pas traduire cet enthousiasme dans ses pratiques d’investissement ? Dans l’étude que l’OCR avait conduite en février 2014 sur l’IR5, seulement 29,4 % voyaient en l’IR un investissement dans les PME locales. Pourtant, en tant qu’investisseur individuel, chacun peut exprimer ses convictions « locales » et notamment opter pour l’investissement à impact social. Consultez la section Stratégies d’Ethiquette pour plus d’informations et passez à l’action !

  1. Planifier votre croissance – Cinq tendances de consommation qui changent la donne, BDC, Octobre 2013, https://www.bdc.ca/Resources%20Manager/study_2013/etude_BDC_tendances_consommation.pdf
  2. Baromètre 2013 de la consommation responsable au Québec –BCR 2013-, OCR, https://ocresponsable.com/
  3. cf. Top 20 des produits éco-responsables les plus achetés, BCR 2013
  4. Les Québécois valorisent les produits locaux, 15 octobre 2014, OCR
  5. Les Québécois et l’ISR : portrait 2014, OCR, https://ocresponsable.com/les-quebecois-et-lisr-portrait-2014/ 

Brenda Plant est co-fondatrice d’Ethiquette et associée Ellio qui se spécialise en développement durable et en investissement responsable. Elle participe aussi au développement d’un fonds d’investissement pour des habitations à loyer modique (pour investisseurs accredités).  Auparavant, Brenda a travaillé pendant six ans dans le secteur communautaire en se penchant sur des questions telles la sécurité du revenu et les droits de la personne. Elle est investisseur à l’Association communautaire d’emprunt de Montréal depuis longue date et un partisan dévouée du DÉC.

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Lancée cet automne, Ethiquette est la première plateforme indépendante et bilingue pour les investisseurs individuels. Elle offre de l’information sur la gamme complète de stratégies et de produits d’investissement responsable disponibles au Canada, incluant plusieurs fonds et projets de DÉC.

Par exemple, les membres du RCDÉC tels que l’ACEM, le St John Community Loan Fund et le Jubilee Fund du Manitoba sont cités, parmi d’autres, comme des exemples de fonds d’investissement communautaire viables. Certaines offres d’obligations communautaires sont décrites, tout comme certaines offres d’investissement dans l’économie sociale. Les fonds de capital de développement du Québec (tels que le Fondaction de la CSN, le Fonds de Solidarité de la FTQ et le Capital régional et coopératif de Desjardins) ainsi que les CEDIF de la Nouvelle-Écosse sont aussi expliqués dans un langage clair pour les nombres croissants de Canadiens qui souhaitent acheter et investir localement.

Bien que les conseillers financiers ne reçoivent généralement aucune compensation financière pour l’aide qu’ils offrent à leurs clients pour trouver des produits de financement social, ce site peut certainement leur faciliter la tâche, et celle de leurs clients, afin d’intégrer les investissements en DÉC dans leur portefeuille d’investissement responsable.

Naviguez le site : ethiquette.ca
Rendez-vous directement à l’information sur les offres d’investissements en DÉC

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Jusqu’à récemment, les personnes qui essayaient de naviguer sur notre site Web avec un appareil portable étaient vite frustrées.

Bonnes nouvelles ! Nous avons apporté des améliorations qui permettent maintenant de naviguer sur notre site à partir de votre téléphone.

Vous avez donc accès aux dernières nouvelles, offres d’emploi, ressources et événements. Vous pouvez même trouver des membres du RCDÉC près de chez vous grâce à notre nouvelle carte des membres, et ce où que vous soyez.

Dites-nous ce que vous en pensez!

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Les visiteurs du site Web du RCDÉC peuvent maintenant en savoir plus sur nos membres et entrer directement en contact avec eux en parcourant la nouvelle carte des membres du RCDÉC.

Cette carte met en vedette les organismes et les personnes qui dans chaque province et territoire font partie d’un mouvement pancanadien pour des économies locales inclusives et durables.

En cliquant sur chaque repère placé sur la carte, les visiteurs sont dirigés vers un « profil membre » comme ceux-ci : SEED Winnipeg, l’Association des Sociétés d’aide au développement des collectivités de l’Ontario, Momentum, le Co-operative Enterprise Council of New Brunswick et la CDÉC de Québec.

Consultez la carte

Au cours des prochaines semaines, nous ajouteront des fonctions qui permettent aux utilisateurs du site Web de faire une recherche des membres par province, mot clé et secteur d’activité.

Le RCDÉC a établi grâce à cette carte un autre moyen de soutenir et de relier les chefs de file du milieu communautaire qui accomplissement des changements sociaux, économiques et environnementaux.

Si vous n’êtes pas sur la carte, alors pourquoi ne pas vous joindre au RCDÉC? >>

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) accueille très favorablement le rapport Agir maintenant pour l’avenir des communautés francophones : Pallier le déséquilibre en immigration, présenté hier par le commissaire aux langues officielles du Canada, Graham Fraser, et le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau. Le RDÉE Canada y voit la preuve qu’il est temps de tirer la sonnette d’alarme et d’agir au plus vite sur le dossier de l’immigration francophone.

À l’instar des deux commissaires, le RDÉE Canada invite le gouvernement fédéral et ses partenaires provinciaux et territoriaux à saisir l’occasion de la sortie de ce rapport pour que le programme « Entrée express » « transforme l’immigration en une force véritablement positive pour les communautés francophones ».

Pour ce faire, le président du RDÉE Canada, monsieur Denis Laframboise, va plus loin et souligne « la nécessité d’aller au devant des conséquences que ces modifications auront inéluctablement sur le système d’immigration canadien dans un effort de concertation avec nos partenaires communautaires. »

La recommandation 11.1 du rapport : « élaborer des outils et des incitatifs durables à l’intention des employeurs canadiens pour le recrutement et la sélection de travailleurs d’expression française et bilingues à l’extérieur du Québec. » retient tout particulièrement l’attention du RDÉE Canada. M. Laframboise déclare même qu’ « il est temps de dresser la liste de ces incitatifs. » En effet, le RDÉE Canada appuie la mise en place d’outils concrets qui permettront de tisser des liens avec les employeurs francophones et anglophones.

Le RDÉE Canada en appelle tout particulièrement au gouvernement pour qu’il fasse en sorte que les candidats francophones et bilingues ne soient pas égarés dans la masse lorsqu’ils s’inscriront au programme « Entrée express ».

Le RDEÉ Canada recommande aussi de favoriser la rétention en milieu de travail en organisant et en renforçant les services d’intégration sociales, et ce, pour que les immigrants francophones s’adaptent facilement et que les employeurs aient confiance et endossent uniquement leurs lourdes responsabilités de faire des affaires et de développer l’économie.

Le président du conseil d’administration conclut que « le RDÉE Canada est très enclin à collaborer avec toutes les instances du gouvernement en matière d’immigration, pour faciliter la mise en place de toutes ces mesures, qui devraient inciter les employeurs canadiens à recruter des travailleurs d’expression française et bilingues à l’extérieur du Québec. Il en va de la survie de la francophonie en Amérique du nord, qui par ailleurs est une source de richesse inouïe pour notre pays. »

Depuis 17 ans, le RDÉE Canada, fort de l’expertise et du soutien de ses membres provinciaux et territoriaux, est le leader du développement économique des communautés francophones et acadiennes.  Le RDÉE Canada intervient sur l’aspect économique des questions qui touchent le continuum de services en immigration francophone au Canada.  Le RDÉE Canada et ses membres ont un accès privilégié aux réseaux d’affaires sur le terrain, ainsi qu’à près de 20 000 employeurs.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site Web : www.rdee.ca

Personne contact :

Émilie Delattre
Gestionnaire, communications, RDÉE Canada Bureau : 613 244-7308, poste 205
Cellulaire : 613 804-1531

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Matthew Thompson

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Matthew Thompson


Le Réseau de développement économique et d’employabilité du Canada, (RDÉE Canada) a remis les trophées aux cinq lauréats du concours : Lauriers de la PME 2014. Le comité de sélection national a également décerné un prix « coup de coeur » à une entreprise. Il s’agit de la sixième édition de cet événement qui invite l’ensemble des canadiens à saluer l’excellence entrepreneuriale des gens d’affaires des communautés francophones et acadienne du Canada. Les entreprises lauréates ont été choisies selon leur mérite dans cinq catégories :

Entreprise de transformation
Over the Hill Orchards (Saskatchewan)
Micro-entreprise
Distillerie Rheault (Ontario)
Entreprise de services
EvelineCharles Salons & Spas (Alberta)
Prix Jeunes entrepreneurs
Bold Innovation Group Ltd. (Manitoba)
Commerce de détail
HMS Office Supplies Ltd. (Ïle-du-Prince-Édouard)    
« Coup de coeur »
Artisan Inn (Terre-Neuve et Labrador)

Les gagnants ont reçu leur récompense à l’occasion du Banquet de l’Entreprise de l’année organisé par le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB), à l’hôtel Delta Beauséjour de Moncton, au Nouveau-Brunswick.

M. Laframboise, Président du conseil d’administration du RDÉE Canada a déclaré : « Nous sommes fiers de célébrer le fait qu’il est possible de générer d’importants résultats économiques et de contribuer activement à la vitalité de sa communauté tout en vivant en français dans les communautés francophones et acadienne du Canada. »

Le RDÉE Canada tient à féliciter les lauréats et à remercier toutes les entreprises finalistes qui ont participé au concours des Lauriers de la PME 2014 ! Le RDÉE Canada remercie également ses partenaires, sans qui, cet événement n’aurait pu avoir lieu.

Lire le bulletin des finalistes 2014

Lire le bulletin des finalistes 2014 en anglais

Le Réseau canadien de DÉC était partenaire de ce grand concours national, qui constitue une occasion unique de célébrer les succès de la Francophonie économique canadienne !

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

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Membres du RCDÉC Yvon Poirier et Ethel Côté participeront à la deuxième édition du Forum mondial des droits de l’Homme, prévu du 27 au 30 novembre 2014 à Marrakech, au Maroc.

Depuis le premier forum organisé à Brasilia en 2013 qui a été couronné de succès, « les valeurs des droits de l’Homme ont connu un mouvement d’universalisation continue, de nouveaux traités été renforcés, le droit international des droits de l’Homme, le système international et régional de protection des droits fondamentaux s’est significativement élargi, les organisations non gouvernementales nationales, régionales ou internationales et les institutions nationales des droits de l’Homme jouent de plus en plus un rôle central. Toutefois, en vingt ans, de nouvelles problématiques ont émergé et interpellent la conscience mondiale, alors que la contestation de l’universalisme s’est diversifiée et s’est amplifiée.  C’est dans un contexte renouvelé et dans un monde désormais globalisé que le FMDH de Marrakech se tient, confirmant la nécessité d’un espace universel et fraternel de dialogue entre les multiples acteurs qui agissent, pour répondre aux aspirations des peuples à la dignité, à l’égalité et à la justice. » Driss El Yazami, Président du Conseil national des droits de l’Homme.

« C’est avec fierté, nous avons accepté cette invitation à participer à ce forum d’importance.  Avec mon collègue Yvon Poirier, nous témoignerons du dynamisme de l’économie sociale et solidaire du Canada et d’ailleurs et surtout de sa pertinence quant à la dignité des hommes et des femmes, à l’égalité et à la justice.  En plus, en tant que praticienne en développement d’entreprises collectives, je profiterai de l’occasion pour raconter l’expérience des femmes qui se mobilisent dans le cadre du Réseau des entrepreneures solidaires de Quartier du Monde : Femmes du monde. » Ethel Côté, pdg MecenESS et membre du RCDÉC.

« C’est avec empressement que nous avons répondu à cette invitation transmise par nos collègues du Réseau marocain de l’économie sociale et solidaire (RÉMESS), partenaire de la tenue du FMDH.  C’est avec enthousiasme que j’ai accepté d’y participer à titre de représentant du Réseau international de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS) et du RCDÉC. » Yvon Poirier, secrétaire du Conseil d’administration du RCDÉC et membre du Conseil d’administration du RIPESS.


Ethel Côté et Yvon Poirier

Information additionnelle

Le FDMH abritera près d’une centaine d’activités, dont plus de 30 forums thématiques, une dizaine d’évènements spéciaux, des ateliers de formation, des conférences, des dialogues pour les droits, des ateliers autogérés, des manifestations culturelles et une foire de l’économie sociale et solidaire.

Yvon Poirier est secrétaire au sein du conseil d’administration du Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC), représentant du Canada au RIPESS et membre de la CDÉC de Québec.

Ethel Côté est membre du RCDÉC, praticienne en développement d’entreprises collectives et associée du Centre canadien pour le renouveau communautaire, administratrice au conseil d’administration du Conseil de la coopération de l’Ontario, membre de la Table ronde de l’économie sociale de l’Ontario, co-présidente du Comité directeur du Forum économique de la francophonie canadienne, référente en économie sociale et solidaire à Quartiers du MondeRéseau des entrepreneures solidaires et pdg de MecenESS.  Elle a déjà représenté le Canada au RIPESS de 2005-2009.

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Matthew Thompson

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C2UExpo (Community, College, University-Exposition ou Exposition pour collectivités, collèges et universités), une conférence semestrielle de trois jours, met en vedette les pratiques exemplaires des partenariats collectivité-campus du monde entier et propose des présentations articulées autour des questions sociales, culturelles, de santé, environnementales et économiques présentes à tous les niveaux de la société. Cette conférence attire plus de 400 participants de différents pays. Elle donne l’occasion aux conférenciers d’étendre considérablement leurs réseaux professionnels, tout en prenant conscience de travaux novateurs grâce à divers types de collaborations.

Soumission :

  1. Veuillez lire les renseignements concernant les soumissions sur le site Web.
  2. Ébauchez votre soumission en gardant cette information à l’esprit.
  3. Présentez votre soumission au moyen du formulaire en ligne.
  4. Vous recevrez un courriel de confirmation une fois votre résumé soumis. Assurez-vous de le garder dans vos dossiers.
  5. Les candidats seront avisés de leur acceptation par courriel au début de février 2015.

De plus amples renseignements

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Au cours de ces dernières années, des organismes pancanadiens jouant un rôle clé dans le soutien à l’économie sociale, dont le Réseau canadien de DÉC, le Chantier de l’économie sociale et le Conseil pour les Entreprises Sociales du Canada ont conjointement élaboré avec l’appui des gouvernements une stratégie commune pour l’innovation sociale. Ensemble, ces organismes représentent des milliers d’entreprises sociales, de coopératives et d’organismes communautaires qui se consacrent à la création et au soutien d’entreprises ayant des objectifs sociaux et économiques répondant ainsi aux besoins des communautés par le biais de solutions innovantes.

En prévision des élections fédérales annoncées pour 2015, nous avons mis à jour notre cadre stratégique et recentré nos recommandations pour le développement de l’économie sociale du Canada sur quatre domaines clés :

  • Soutenir le développement de l’entreprise d’économie sociale
  • Stimuler l’investissement dans l’économie sociale
  • Favoriser l’achat public afin d’étendre le marché
  • Moderniser les lois et les règlements

La liste complète des recommandations est disponible ici (Propositions stratégiques pour l’économie sociale au Canada) et a récemment été envoyée aux personnes suivantes :

  • L’honorable Joe Oliver, ministre des Finances
  • L’honorable Jason Kenney, ministre de l’Emploi et du Développement social
  • Nathan Cullen, porte-parole en matière de finances, Nouveau Parti démocratique
  • Jinny Sims, porte-parole en matière d’emploi et de développement social, Nouveau Parti démocratique
  • Scott Brison, porte-parole en matière de finances, Parti libéral
  • Rodger Cuzner, porte-parole en matière d’emploi et de développement social, Parti libéral
  • Elizabeth May, Parti Vert du Canada

Les groupes consultés pour l’élaboration de ces politiques comprennent Coopératives et mutuelles Canada, MaRS Centre for Impact Investing, l’Ontario Nonprofit Network, la Trico Charitable Foundation et le Women’s Economic Council.

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Matthew Thompson

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Alors que le gouvernement du Québec évoque la disparition éventuelle des Centres locaux de développement (CLD), le Réseau des Corporations de développement économique communautaire (CDÉC) du Québec appelle plutôt au renforcement du modèle de développement économique local québécois qui mise sur des services de proximité et sur la concertation des forces vives de la communauté.

« Depuis plus de trente ans, les CDÉC s’affairent sur les plans économique, social, environnemental et culturel à développer des communautés toujours plus fortes, inclusives et prospères. L’engagement et le soutien financier conjoints des gouvernements du Canada et du Québec et des villes depuis leur tout début ont assuré la réussite du travail des CDÉC et permis d’en faire de véritables développeurs de communauté. L’expertise des CDÉC est d’ailleurs reconnue à l’échelle internationale par Métropolis, le réseau des 136 grandes métropoles de la planète, dont la Ville de Montréal est membre », rappelle Denis Sirois, directeur général de la CDÉC Centre-Nord.

Des résultats probants et une triple imputabilité

Les CDÉC rendent des comptes au gouvernement du Québec, à la Ville de Montréal et à leur communauté. Elles sont dirigées par un conseil d’administration composé d’élus municipaux, de députés de l’Assemblée nationale, de représentants des milieux d’affaires, du milieu syndical, des institutions, des organismes communautaires et des citoyens.

Au cours de la seule période 2013-2014, les CDÉC de Montréal ont :

  • contribué à la création de 498 entreprises;
  • offert leur soutien technique à plus de 3 388 entreprises en démarrage ou déjà en activités;
  • investi 3 700 000 de dollars. Ces investissements ont généré des retombées de plus de 29 millions de dollars dans le développement économique de Montréal et permis la création et le maintien de près de 10 000 emplois;

Note : le taux de survie des entreprises qu’elles ont financées par le fonds local d’investissement (FLI) est de 84 % après 5 ans d’existence (la moyenne nationale selon le MDEIE est de 35 %);

  • accompagné plus de 1 000 personnes dans leur recherche active d’un emploi et permis à 569 d’entre elles d’occuper un emploi;
  • permis à plusieurs milliers de personnes de participer à des projets de formation, de développement de la main-d’œuvre et d’insertion socioprofessionnelle issus des organismes et des entreprises du milieu.

« Les partenaires du développement économique local réunis au sein des CDÉC souhaitent vivement que le travail et les projets en cours ne soient pas ralentis ou compromis, ceci dans un contexte où toutes les ressources disponibles pour soutenir la reprise économique doivent être maintenues et renforcées », affirme Jean François Lalonde, directeur général de la CDÉC Rosemont-Petite-Patrie.

Les CDÉC du Québec joignent leur voix à celles de tous les acteurs locaux concernés pour demander au gouvernement du Québec et à la Ville de Montréal de renouveler les ententes de partenariat des CDÉC à titre d’organismes de développement économique et social de leurs territoires respectifs à compter du 1er avril prochain, avec le financement et les outils nécessaires leur permettant de soutenir la création et le développement de PME et de contribuer ainsi à une relance économique et une prospérité inclusive à Montréal, Québec, Sherbrooke et Trois-Rivières.

À propos des CDÉC du Québec

Créées à partir du milieu des années 1980 par les acteurs du développement économique et social, les CDÉC mettent de l’avant une approche globale de revitalisation des collectivités locales qui conjugue les dimensions économique, sociale, culturelle, environnementale et communautaire. Elles ont développé un « savoir-faire ensemble » basé sur la concertation qui mobilise des gens d’affaires, des institutions de la santé et de l’éducation, des syndicats, des organisations communautaires et culturelles, le monde municipal et des résidants.

Pour en savoir plus

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La conférence 2014 d’International Volunteer Cooperation Organisations (IVCO) a eu lieu du 19 au 22 octobre à Lima au Pérou. Forum, un réseau mondial d’organismes de volontariat international, a organisé l’IVCO 2014 conjointement avec Uniterra, le plus grand programme canadien de volontariat international, mis en oeuvre conjointement par le CECI et l’EUMC. Parallèlement, Uniterra organisait un Séminaire international du 13 au 24 octobre. Le mercredi 22 octobre, les deux événements ont fusionné alors que tous les participants du Séminaire d’Uniterra ont assisté à la conférence d’IVCO.

Un des moments forts de l’IVCO 2014 était une vidéoconférence avec Amina J. Mohammed, conseillère spéciale du Secrétaire général sur la planification du développement après 2015 diffusée à partir du siège de l’ONU à New York. La période de questions et de réponses qui a suivi a abordé le thème de la place du volontariat international dans les Objectifs de développement durable (ODD) de l’après-2015.

Discours par visioconférence de Amina J. Mohammed

La plupart des organisations de la société civile ont pris part au processus d’élaboration des ODD de l’après-2015. De même, Forum plaide pour la reconnaissance officielle du volontariat international dans les prochains ODD. Une déclaration, la Lima Declaration (en anglais seulement), qui porte sur le volontariat international et les futurs ODD a été adoptée lors de cette conférence.

Beaucoup de discussions et de débats forts intéressants ont eu lieu durant l’IVCO 2014 en particulier sur la place donnée par la plupart des pays de l’OCDE, y compris le Canada, à l’engagement du secteur privé. On s’accorde pour dire que travailler avec de petites et moyennes entreprises (PME) n’est pas un problème; c’est une pratique qui existe déjà. Cependant, lorsqu’il s’agit de collaborer avec de grandes multinationales, il y a des problèmes importants.

Quelques conférenciers ont mentionné qu’environ deux tiers des programmes de responsabilité sociale des entreprises (RSE) sont des échecs. Beaucoup d’entreprises qui ont des programmes de RSE le font pour faire bonne figure, mais ne sont pas véritablement engagées. Quelques-unes font plus d’efforts. Par exemple, certaines d’entre elles poussent leur personnel à s’impliquer personnellement dans le secteur bénévole. Ces entreprises comprennent que le volontariat peut être une expérience enrichissante tout en aidant des personnes dans des situations moins favorisées.

Un enjeu sur lequel il ne semble pas y avoir consensus est l’implication des sociétés minières dans le développement international, dont la plupart ont leur siège au Canada. Certains refuseraient catégoriquement de signer un accord avec de telles sociétés. D’autres semblent plus flexibles et fondent leur décision sur le degré d’implication des sociétés minières dans l’aide aux collectivités et à la protection de l’environnement. Néanmoins, d’après ce que j’ai peu entendre une tendance se dégage clairement. « Nous n’établirons pas de partenariats avec des sociétés minières, mais avec les collectivités où les compagnies minières opèrent. » Il s’agirait par exemple d’aider les communautés à établir des entreprises qui emploient des personnes de ces collectivités et qui offrent des services d’entretien et de restauration au personnel travaillant dans les sociétés minières. Comme nous avons pu l’entendre lors du séminaire d’Uniterra, le programme Uniterra a contribué à créer ce genre d’entreprise au Burkima Faso. L’entreprise est gérée par un groupe de jeunes et dessert différentes régions minières du pays. Une entreprise similaire existe en Abitibi au Québec. Elle offre des services d’entretien de machinerie à l’industrie minière.

Séminaire d’Uniterra

Le programme de l’IVCO 2014 lors du Séminaire comprenait un atelier sur l’économie sociale et solidaire (ESS) dans lequel le RCDÉC, partenaire d’Uniterra depuis 2005, a pris la parole. C’était l’occasion de partager avec les 25 personnes participant à l’atelier le travail réalisé pour intégrer l’ESS dans les ODD pour l’après 2015. L’atelier a également souligné le travail de deux organismes : Tikonel, un organisme du Guatémala qui travaille avec 1 700 producteurs autochtones afin d’améliorer leur quotidien et Red OEPAIC, un réseau de personnes œuvrant à la confection et la vente de produits artisanaux en Bolivie.

Le 22 octobre, le Séminiare d’Uniterra a rassemblé les participants des 13 pays qui seront impliqués dans le programme Uniterra de 2015-2020 (la confirmation du financement est attendue d’ici 2 à 3 mois). Malheureusement, nos amis du réseau du Mali (RENAPESS; ils ont dans le passé participé aux conférences du RCDÉC) n’ont pas pu être là à cause de problème de visa. Le Séminaire était une excellente occasion pour tous les participants d’en apprendre davantage sur le prochain programme qui sera plus centrer sur le développement économique et d’entreprises que les deux premiers programmes (2004-2009 et 2009-2014).

L’engagement bénévole des membres du RCDÉC dans le programme 2015-2020 sera important, car en tant que praticiens, et souvent spécialiste, de DÉC nous pourrons mieux nous intégrer aux nouvelles priorités. Cependant, il y a toujours des enjeux pratiques. Comme le mot le suggère, être « volontaire » se traduit par un congé sans solde. Peu de membres du RCDÉC peuvent se le permettre à part de temps en temps pendant de c

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Membre du Réseau canadien de DÉC, la Coopérative de développement régional – Acadie (CDR-Acadie), a gagné le Défi National Coop organisé par Co-operators. La CDR-Acadie se voit donc remettre la somme de 25 000 $ dans le but de développer de nouvelles Coopérative jeunesse de service (CJS) au Nouveau-Brunswick. Le projet de CJS est avant tout un projet éducatif qui mise ultimement sur la prise en charge des jeunes de 12 à 17 ans. La CJS est à la fois une entreprise, une association et un lieu d’apprentissage.

Nos félicitations à la CDR-Acadie!

Regardez ci-dessous la vidéo qui leur a permis de gagner le prix.

Voici la liste de tous les gagants :

Atlantique :
Coopérative de développement régional Acadie Ltée (Caraquet, NB)
Tignish Health Co-operative Association LTD (Tignish, PEI)

Québec :
Coopérative La Mauve (Saint-Vallier, QC)
Coop Le Grenier Boréal (Longue-Pointe-de-Mingan, QC)

Ontario :
Garden City Food Co-operative (St. Catharines, ON)
Niagara Local Food Co-operative (St. Catharines, ON)

Ouest :
Glorious Organics Workers Co-operative (Aldergrove, BC)
Urban Eatin’ Gardeners Worker Co-operative Ltd. (Winnipeg, MB)

Pour en savoir plus >>

 

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Matthew Thompson

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Matthew Thompson