Pour les Albertains qui s’intéressent aux problématiques sociales complexes telles que la pauvreté et la violence familiale, l’annonce d’un nouveau fonds de dotation Social Innovation Endowment était un moment phare du récent budget provincial. Cependant, son impact potentiel est incertain. Momentum étudie la question et est heureux de partager avec ses collègues en développement économique communautaire à travers le pays 5 choses que les personnes du domaine devraient savoir :

  1. Il est gros… vraiment gros : en fait, c’est le plus gros fonds d’innovation sociale au Canada avec 1 milliard de dollars. Le fonds sera capitalisé sur deux ans avec une première dotation immédiate de 500 millions de dollars et une deuxième de 500 millions de dollars dans le budget de l’an prochain.
  2. Mais les sorties d’argent sont petites : pendant la première année, 22,5 millions de dollars seront disponibles. Pendant la deuxième année, ce sera 45 millions de dollars et après cela, 4,5 % du total du fonds de dotation. Proportionnellement au budget provincial, ce sont de petites sommes.
  3. La cible est… bien… large : tellement large que la culture est incluse dans l’ébauche de définition de l’innovation sociale. C’est inhabituel — les fonds des arts ont historiquement été gardés à l’écart des services sociaux. Il est trop taux pour spéculer sur l’impact que cette largesse aura, mais les membres des deux secteurs espèrent que le financement total disponible croîtra avec ce nouveau fonds de dotation.
  4. Il est lié à la Social Policy Framework : la nouvelle structure de politique sociale de l’Alberta est directement nommée dans la description du fonds de dotation. Plusieurs se sont demandé comment la politique sociale sera financée; ce fonds de dotation peut fournir une partie de la réponse.
  5. Les activités de développement économique communautaire pourraient être sur la table : tout au long de l’annonce, plusieurs aspects du DÉC sont mentionnés. Une approche multisectorielle; le partage de risque entre les OSBL, les entreprises sociales, l’entreprise et le gouvernement; la recherche d’outils de financement social… pour Momentum, cela ressemble au DÉC.

Momentum demeurera à l’affût lorsque les détails seront clarifiés. Quelle est votre opinion par rapport à l’annonce du Social Innovation Endowment? Partagez votre opinion sur twitter @momentumcalgary.


Carolyn Davis est la Directrice des relations communautaires de Momentum, une organisation de DÉC de Calgary et membre fondatrice du Réseau canadien de DÉC. Momentum réalise des partenariats avec des personnes à faible revenu afin d’accroître la prospérité et inspire le développement d’économies locales offrant des occasions pour tous.

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Le gouvernement de l’Alberta est en voie de créer le plus grand fonds de dotation en innovation sociale au Canada avec la loi Bill 1-the Savings Management Act. Le Social Innovation Endowment Fund (SIEF) recevra 1 milliard de dollars en deux versements en 2014 et 2015.

Le SIEF aidera à la mise en œuvre de la politique sociale [Social Policy Framework] de l’Alberta afin de :

  • réduire les inégalités;
  • protéger les personnes vulnérables;
  • créer un système centré sur la personne de services de haute qualité; et
  • rendre possibles les collaborations et les partenariats.

Le fond sera utilisé en particulier pour faire avancer l’innovation dans les trois domaines suivants :

Bien que non explicitement inclus dans le discours du trône de la première ministre Alison Redford, il est attendu que le fonds de dotation fournira l’occasion d’explorer la création d’obligations à impact social. Les obligations à impact social sont un instrument financier qui réunit des capitaux privés, et relie les rendements financiers à l’atteinte de résultats sociaux. Ils représentent aussi de nouvelles relations, et des responsabilités changeantes entre des OSBL, les gouvernements et les investisseurs privés.

Ressources additionnelles

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le tout récemment lancé Community Finance Solutions accepte actuellement des demandes pour des consultations d’experts dans le développement de nouveaux fonds et produits d’investissement à impact :

  • création d’un fonds d’investissement qui cible les communautés des Premières Nations, le logement abordable, la nourriture et l’eau durable, ou l’énergie renouvelable;
  • développement d’un fonds d’emprunt communautaire pour les entreprises locales;
  • création d’un fonds combiné de philanthropie et d’investissement pour financer des projets avec une mission sociale;
  • émission d’une obligation communautaire pour financer un projet d’infrastructure
  • une variété d’autres fonds et produits d’investissement à impact qui répondent aux critères établis.

Faites demande maintenant

Community Finance Solutions a été lancé au national le 6 mars par un webinaire. Le lancement par webinaire contenait des présentations de Marguerite Mendell, membre du RCDÉC qui a décrit comment la Fiducie du Chantier de l’économie sociale au Québec a été créée et Jane Bisbee, qui a partagé comment le Social Enterprise Fund de l’Alberta fut développé. Des thèmes communs identifiés dans les présentations sur ces deux fonds d’emprunt incluent :

  • Le développement de ces fonds répondait à des besoins communautaires identifiés.
  • L’importance d’investissements tôt par le gouvernement du Québec, la Ville d’Edmonton et la Edmonton Community Foundation pour établir un fonds commun.
  • Les deux fonds dépendent d’un écosystème sain de développement d’entreprises/entreprises sociales pour aider les entreprises à se rendre à une étape de préparation à l’investissement. Ceci assure que les fonds reçoivent un flot continu de demandeurs de prêts.
  • De mettre en œuvre des fonds d’investissement à impact prend du temps et de l’argent. Des consultations communautaires et de la recherche en profondeur sur l’ensemble de l’expérience aideront à leur développement avec succès.

Community Finance Solutions est une initiative nationale de MaRS Centre for Impact Investing

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

La Journée nationale du crédit communautaire en est déjà à sa 6e édition. Depuis 2008, la Journée nationale du crédit communautaire (JNCC) est soulignée partout au Québec. 

Le crédit communautaire est une solution innovatrice au développement socio-économique et un outil unique de développement économique et de lutte à la pauvreté. Au Québec c’est : une capitalisation de 5,3 M$, 20 500 personnes accompagnées, 3 650 entreprises créées ou consolidées, 6 700 emplois créés et consolidés, 444 000 d’heures d’accompagnement de proximité et de formation, 1 900 prêts d’honneur pour près de 11,3 M$, un taux de remboursement de 93 % et un taux de survie des entreprises de 73 % après 5 ans.

Réseau québécois du crédit communautaire (RQCC) regroupe 23 organismes qui opèrent dans 12 régions administratives du Québec. Dans le cadre de la Journée nationale du crédit communautaire, le RQCC présentera son tout nouveau site Web, que vous trouverez au https://www.microentreprendre.ca/

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson
Jennifer Howard, ministre des Finances, répondant aux questions suite au discours du budget

Dans son Budget 2014, le gouvernement du Manitoba répond favorablement aux priorités déterminées par nos membres comme étant essentielles à notre mission : réduire la pauvreté et créer des occasions économiques pour les personnes, les familles et les communautés qui ne bénéficient pas équitablement des retombées de notre économie. Les budgets sont des énoncés de valeurs et de priorités. Le Budget 2014 est clairement aligné sur les valeurs et les priorités de nos membres, même s’il reste toujours du travail à faire. Voici quelques-uns des engagements importants pris par le gouvernement du Manitoba dans son nouveau budget en matière de DÉC.

Entreprise sociale
Étant donné que les entreprises sociales sont très efficaces dans la création d’emploi pour les personnes faisant face à des obstacles à l’emploi, nos membres ont demandé la création d’une Stratégie du Manitoba pour l’entrepreneuriat social. Le Budget 2014 engage la Province à « collaborer avec des entreprises sociales afin d’élaborer une stratégie complète en vue de faire croître le secteur et de créer plus de premiers emplois ». Il s’agit là d’une réalisation significative et nous sommes impatients de collaborer avec la Province pour faire de cet engagement une stratégie efficace, visionnaire et axée sur les résultats.

Crédit d’impôt pour l’expansion des entreprises dans les collectivités
Visant à améliorer le crédit d’impôt du DÉC déjà existant au Manitoba et pour faciliter la capacité des entreprises communautaires telles que les coopératives à accéder au capital, nos membres ont demandé une augmentation du crédit d’impôt de 30 % à 35 %. Le Budget 2014 (en vigueur à compter de 2015) contient les changements suivants : le crédit d’impôt est prolongé jusqu’en 2020; le taux du crédit d’impôt passe à 45 %; le montant maximum de l’investissement annuel est augmenté de 30 000 $ à 60 000 $;  le maximum d’actions admissibles pouvant être émises par une entreprise passe de 1 à 3 millions de dollars; le crédit d’impôt sera entièrement remboursable; les entreprises du Manitoba auront le droit d’y participer.

Développement coopératif
Étant donné que les coopératives sont un modèle très efficace de développement économique communautaire, nos membres ont demandé le renouvellement d’une stratégie quinquennale de développement coopératif. Le Budget 2014 renouvelle le financement de cette stratégie pour une année durant laquelle aura lieu l’évaluation et la planification d’une stratégie à plus long terme. Dans son discours, la ministre des Finances, Jennifer Howard, a souligné que les investissements effectués dans le cadre du Budget 2014 permettront de créer « les Services pour les coopératives jeunesse, un programme innovateur pour aider les jeunes à créer des entreprises coopératives ».

Formations et emplois
Les Manitobaines et les Manitobains veulent travailler; cependant, beaucoup font face à des obstacles à l’emploi. Il est essentiel de créer des occasions de formations et d’emploi appropriées si la Province veut réellement réduire la pauvreté et réaliser son objectif ambitieux, soit accroître la population active du Manitoba de 75 000 personnes d’ici 2020. Le Budget de 2014 investit 3 millions de dollars sur trois ans dans « Manitoba au travail!, un nouveau programme en collaboration avec des organismes communautaires, visant à fournir une formation axée sur l’acquisition de compétences fondamentales, ainsi qu’une expérience de travail, aux personnes faisant face à de nombreuses barrières à l’obtention d’un bon emploi ». Le programme Gateway to Apprenticeship a également été annoncé. Il s’agit d’une initiative qui établira des partenariats avec des organismes communautaires qui donnent des formations afin « de développer les compétences dans les métiers pour les jeunes et les populations sous-employées, de créer des occasions d’apprentissage pour les membres des communautés autochtones et les femmes, de lancer de nouvelles initiatives commerciales axées sur le développement économique autochtone et communautaire », et ce, en s’assurant que ces apprentis profitent des occasions et des emplois

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

La New Economy Coalition (NEC) publie une demande de propositions pour les jeunes engagés dans développement de la Nouvelle Économie. Elle offre de petites subventions sur une base continue (jusqu’à 5 000 $) pour l’organisation de rassemblements, de projets et de campagnes. Les subventions sont accompagnées d’une aide à la planification et à l’exécution de votre projet et de l’accès au vaste réseau de la NEC.

L’année dernière le programme Campus Network a soutenu 14 campus des États-Unis et du Canada qui ont analysé comment bâtir une économie qui donne la priorité aux gens, à l’environnement et à la planète. Finalement, l’événement  reRoute convergence a rassemblé plus de 300 jeunes qui ont parlé de consolider les capacités des jeunes et des étudiants pour une nouvelle économie. Cette année, le financement est disponible pour les jeunes sur les campus et ailleurs qui veulent discuter de la mise en place d’une nouvelle économie et y travailler.

Entamez le processus de demande en soumettant une lettre d’intérêt

Les possibilités sont infinies. Dresser un portrait de l’économie solidaire dans votre communauté; planifier un rassemblement dans votre campus sur le réinvestissement communautaire; développer un programme ou inviter des formateurs pour vous aider au démarrage de coopératives, de banques de temps ou de fiducies foncières dans votre communauté; imaginer que la ville où vous habitez adopte des politiques de soutien pour une économie fondée sur la solidarité plutôt que sur l’extraction- à quoi cela ressemblerait-il?

Nous espérons que ces programmes vous aideront à écrire une histoire sur un mouvement mené par celles et ceux qui sont le plus durement touchés par un modèle économique extractif et qui ont le plus à gagner de l’économie    démocratique et réparatrice qui grandit et nous entoure.

Visitez le site Web>>

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

L’assemblée générale annuelle (A.G.A.) du Réseau canadien de DÉC aura lieu le 29 mai, 2014 à Winnipeg, Manitoba et en ligne. 

 


MISES EN NOMINATION 2014

Les mises en nomination sont ouvertes pour quatre postes au Conseil d’administration du RCDÉC. Toute membre du RCDÉC désirant investir ses énergies et visions dans le mouvement de DÉC du Canada est vivement encouragée à soumettre une candidature. Les mises en nomination doivent être soumises au plus tard le 8 avril 2014.

Cette année, nous acceptons donc les nominations pour quatre postes d’administratrices et administrateurs, qui seront élus par l’ensemble des membres pour un mandat de trois ans.

Pour plus d’informations : Mises en nomination 2014 (pdf) et Word

 


APPEL DE RÉSOLUTIONS 2014

Toutes les résolutions doivent être transmises au RCDÉC par courriel au plus tard le 8 avril à 17 h (heure de l’Est).

Toutes les personnes ayant parrainé des résolutions seront contactées au plus tard le 25 avril. Ces personnes seront alors avisées que leur résolution sera présentée au cours de l’A.G.A., ou que leur résolution a été rejetée, car elle ne respectait pas les exigences requises.

Pour plus d’informations : Appel de résolutions 2014

 

 

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Les membres du RCDÉC qui n’ont pas encore renouvelé leur adhésion pour 2014 devraient avoir reçu aujourd’hui par courriel une lettre qui contient une invitation à renouveler leur adhésion et un bilan de nos réalisations au cours de la dernière année.

Vous pouvez maintenant renouveler votre adhésion en ligne grâce à votre compte utilisateur.

  • Allez sur https://ccednet-rcdec.ca/fr/user
  • Connectez-vous en utilisant l’adresse courriel à laquelle le rappel de renouvellement d’adhésion vous a été envoyé
  • Si vous ne connaissez pas votre mot de passe, vous pouvez demander un nouveau mot de passe en utilisant la même adresse de courriel que celle mentionnée ci-haut
  • Une fois que vous avez accédé à votre compte, cliquez sur l’onglet « Adhésions et dons » pour voir votre statut de membre et pour pouvoir renouveler de votre adhésion. Vous pouvez payer par carte de crédit ou par chèque.
  • Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante info à ccednet-rcdec.ca.

Renouvelez votre adhésion dès aujourd’hui! Le mouvement du développement économique communautaire du Canada est une force dynamique de changements positifs, comme vous pouvez le constater dans notre nouvelle vidéo :

Regardez le bilan de nos réalisations en 2013 et renouvelez dès aujourd’hui.

 

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Le budget 2014 du gouvernement fédéral, Sur la voie de l’équilibre : créer des emplois et des opportunités, a été publié hier. Cette année, le RCDÉC a soumis deux recommandations dans le cadre des consultations prébudgétaires du gouvernement fédéral : l’inclusion d’une pondération de valeur sociale de 20 % dans tous les appels d’offres et des Ententes sur les avantages communautaires (EAC) pour les contrats pertinents; et l’investissement dans la formation pour s’assurer que le personnel gouvernemental comprend bien les modèles coopératif et de l’entreprise sociale, afin que ces entreprises aient elles aussi, tout comme d’autres entreprises, accès aux programmes gouvernementaux d’aide au développement d’entreprises.
 
Aucune de ces recommandations n’est abordée dans le document budgétaire. Les parties du budget qui concernent le secteur du DÉC comprennent les points suivants :
  • La finance sociale que le gouvernement continuera à soutenir en s’appuyant probablement sur le rapport publié l’année dernière. Le budget réitère l’intention du gouvernement de continuer à collaborer avec le secteur des organismes à but non lucratif et le secteur privé « afin d’examiner les possibilités offertes par les initiatives de finances sociales ». Un Comité consultatif ministériel sur l’innovation sociale a été mis sur pied en 2013 à cet effet (p. 248 du plan budgétaire en format PDF)
  • La Subvention canadienne pour l’emploi sera lancée en avril 2014. Dans les provinces et les territoires qui n’ont pas signé de nouvelles Ententes sur le marché du travail avec le gouvernement fédéral, le programme sera géré directement par Service Canada et les agences fédérales de développement régional. (p. 67)
  • La Réglementation pour les coopératives de crédit qui aimeraient pouvoir mener des activités par-delà les frontières provinciales sera précisée dans le but d’établir « un processus simplifié de fusion de deux ou plusieurs coopératives de crédit provinciales pour former une coopérative de crédit fédérale ». (p. 151)
  • Le gouvernement mènera une consultation publique sur le cadre de l’impôt sur le revenu pour les organismes à but non lucratif (OBNL), afin de s’assurer que l’exonération d’impôt visant les OBNL est bien ciblée et ne fait pas l’objet d’abus par des organismes qui demandent l’exonération, mais ne fonctionnent pas de la manière attendue, et de veiller à ce que les exigences de production de déclarations s’appliquant aux OBNL légitimes permettent au public et à l’Agence du revenu du Canada d’obtenir des renseignements suffisants aux fins de l’évaluation de leurs activités. (p. 384)
  • Le fardeau administratif des organismes de bienfaisance sera allégé grâce à la modernisation de l’Agence du revenu du Canada afin de donner la possibilité aux organismes de bienfaisance de soumettre leurs déclarations de renseignements annuels par voie électronique. (p. 245)
  • La hausse de 5 millions par année du financement du programme Nouveaux Horizons pour les aînés, ces fonds pourront « servir à aider des municipalités, des organismes à but non lucratif, des entreprises sociales et d’autres partenaires communautaires à répondre aux besoins des aînés ». (p. 236) Le programme de l’Initiative ciblée pour les travailleurs âgés est renouvelé pour une période de trois ans ce qui représente un investissement de 75 millions de dollars pour venir en aide aux chômeurs âgés de petites collectivités vulnérables aux prises avec un chômage élevé, avec d’importantes réductions d’effectifs ou encore avec des fermetures d’entreprises. (p. 90)
Le RCDÉC aurait aimé voir des mesures précises d’appui au développement économique communautaire, par exemple un fonds de revitalisation des quartiers et une perspective de DÉC, comme le recommandait l’Alternative budgétaire pour le gouvernement fédéral publiée la semaine dernière.
 
Le Réseau canadien de développement économique communautaire compte bien poursuivre sa collaboration avec le gouvernement fédéral afin d’élaborer des politiques en faveur des organismes engagés à bâtir des économies communautaires résilientes et inclusives.

Autres réactions au budget

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Les membres du RCDÉC le RDÉE et la CEDEC ont lancé une importante consultation pour alimenter le développement du premier plan économique des communautés de langues officielles en situation minoritaire. 

Les gens d’affaires oeuvrant en milieu minoritaire au Canada sont invités à s’exprimer! Ainsi, les francophones vivant à l’extérieur du Québec et les anglophones de la belle province sont conviés, d’ici le 14 mars, à répondre à un court sondage en ligne leur permettant d’émettre leur opinion sur le développement économique de leurs communautés. Un seul clic à enaffairesensemble.ca (version française) ou inbusinesstogether.ca (version anglaise) est requis. Dix minutes définitivement bien investies!

Parmi les acteurs du développement économique que l’on désire rejoindre dans le cadre de ce sondage pancanadien, il y a notamment les chefs d’entreprises et les entrepreneurs des secteurs privé et coopératif, les employeurs, les administrateurs et les gestionnaires des organisations à vocation économique, les représentants des organismes communautaires et des paliers gouvernementaux et, bien sûr, les membres des communautés qui souhaitent livrer leur vision de l’avenir.

« En participant à cette consultation, les gens d’affaires contribueront à déterminer les orientations du Plan», indique Gilles Lanteigne, président du conseil d’administration du Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada).

Le résultat attendu : le premier Plan canadien de développement économique pour les communautés de langue officielle en milieu minoritaire. À la suite de ce sondage, se tiendront des groupes de discussion qui permettront de mieux définir certains enjeux et différentes avenues à considérer sérieusement.

« Ce plan, » indique John Gancz, président du conseil d’administration de la Corporation d’employabilité et de développement économique communautaire (CEDEC), « sera porteur d’avenir, notamment pour le développement économique des communautés de langue officielle en milieu minoritaire. Il permettra d’orienter la création d’emplois, de susciter la croissance économique et de contribuer à la prospérité du pays. »

La consultation nationale est une initiative du RDÉE Canada et de la CEDEC. Ce premier Plan canadien de développement économique pour les communautés de langue officielle en milieu minoritaire vise à mettre en oeuvre les recommandations stratégiques du Plan d’action économique du Canada, du Plan d’action intégré en développement économique pour la Francophonie canadienne et de la Feuille de route pour les langues officielles du Canada 2013-2018, qui a reconnu l’importance de renforcer la vitalité économique des communautés de langue officielle en situation minoritaire, leur participation aux marchés du travail et l’importance de l’anglais et du français dans l’identité nationale canadienne, sa croissance et sa prospérité.

Date limite le 14 mars !

Le RDÉE Canada et la CEDEC

Leader du développement économique des communautés francophones et acadienne au pays, le RDÉE Canada et ses membres ainsi que la CEDEC, une figure de proue et un moteur de développement économique communautaire et d’employabilité au Québec, soutiennent les entreprises dans leurs efforts de résolution des problèmes gênant la croissance et les aide à saisir les possibilités de développement économique au fur et à mesure qu’elles émergent.

Sources :

Patrick L. Doyon
Gestionnaire des relations externes
RDÉE Canada
Tél. cell. : 613 720-5766
Courriel :

Kirsten Hathaway
Agente des communications
CEDEC
Tél. : 514 755-7043
Courriel :

Une initiative de :

 

 

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Les organismes de développement économique communautaire du Nouveau-Brunswick disposent maintenant de nouveaux moyens financiers d’accéder au capital pour leurs initiatives de DÉC. Le budget du gouvernement provincial, déposé cette semaine, a annoncé la création de fonds d’investissement de développement économique communautaire (Community Economic Development Investment Funds – CEDIF) ainsi que la bonification du crédit d’impôt pour les investisseurs dans les petites entreprises (CIIPE) visant ce fonds.

Les CEDIF sont une mise en commun de capital de particuliers, de société et de fiducies d’une collectivité définie qui sont utilisés pour gérer des entreprises d’une communauté définie, un grand coup de pouce aux initiatives de DÉC locales. Les CEDIF ont remporté un franc succès dans d’autres régions. Depuis 1999, la Nouvelle-Écosse compte 48 CEDIF avec des actifs d’un montant total de plus de 56 millions de dollars. (Pour en savoir plus, visionnez le webinaire du RCDÉC sur les CEDIF de la Nouvelle-Écosse.)

Le CIIPE permet déjà aux particuliers d’investir jusqu’à 500 000 dollars dans des entreprises du Nouveau-Brunswick et bénéficier d’un crédit d’impôt de 30 %.  Le changement annoncé dans le budget permet aux sociétés et aux fiducies d’investir avec un crédit d’impôt corporatif de 15 % et ajoute les CEDIF comme instrument d’investissement admissible.

L’accès au capital est un obstacle important, voire plus important, pour les coopératives et les entreprises sociales que pour les petites entreprises. Ce programme ouvrira donc de nouvelles avenues de financement pour des projets innovants renforçant les collectivités du Nouveau-Brunswick. Félicitations aux membres du RCDÉC tels que le Co-operative Enterprise Council of New Brunswick qui ont travaillé fort pour obtenir ces résultats.

En savoir plus :

 

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le Centre canadien pour les politiques alternatives (CCPA) a sorti leur publication annuelle, l’Alternative budgétaire pour le gouvernement fédéral, aujourd’hui. Le budget comprend de nombreuses recommandations pour les investissements liés aux initiatives de développement économique communautaire, tels qu’un programme de revitalisation des quartiers, une table ronde dédiée à la coconstruction des politiques publiques favorables au DÉC, des logements à loyer modique, la réduction des inégalités de revenus, et des initiatives sur l’environnement et les changements climatiques.

L’Alternative budgétaire pour le gouvernement fédéral (ABGF) propose un plan qui sortirait 855 000 personnes de la pauvreté, réduirait les inégalités de revenus, stimulerait l’économie, abaisserait le taux de chômage à 5,4% et atteindrait malgré tout l’équilibre budgétaire avec une seule année de retard par rapport au plan du gouvernement fédéral. L’ABGF repousse les limites de la transparence en présentant une analyse de l’incidence de ses mesures fiscales sur la répartition du revenu et la pauvreté, une première pour un budget, quel qu’il soit. Sous l’ABGF:

  • Le gouvernement fédéral sortirait 855 000 personnes de la pauvreté au Canada. Le taux de pauvreté des personnes âgées chuterait de 46% et celui des enfants, de 26%.
  • Soixante pour cent de la population verront leur situation financière s’améliorer grâce aux mesures fiscales de l’ABGF.
  • Les familles de la classe moyenne supérieure subiraient une hausse de leurs impôts inférieure à 2% de leur revenu familial.
  • Les familles dont les revenus les classent parmi les 5% mieux rémunérés subiraient les plus importantes hausses d’impôt (6% de leur revenu familial) parce que les échappatoires fiscales auxquelles ont recours les plus riches seront éliminées. »

Visitez https://www.policyalternatives.ca/abgf2014 pour le rapport complet, un budget en bref, et infographie.

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