La Fédération canadienne des coopératives de travail (FCCT) et la Confédération générale des sociétés coopératives et participatives (CGSCOP) ont signé la première entente économique, entre l’Europe et l’Amérique, en ce qui a trait au partage de connaissances et d’expertise du milieu des coopératives de travail.

L’entente, convenue par les deux plus grandes organisations représentant les coopératives au Canada et en France, a pour objectif principal d’accroître l’expertise des organisations en matière d’accompagnement des entreprises lors d’une reprise par les travailleurs. « Les employés en place sont, dans bien des cas, en mesure d’acheter collectivement l’entreprise qui les emploie, notamment dans l’éventualité où un patron n’aurait pu identifier une relève externe. Bien encadrés, les employés peuvent se transformer en copropriétaires, co-investisseurs et co-gestionnaires », explique Alain Bridault, président de la FCCT.

La France a une bonne longueur d’avance sur le Québec et le reste du Canada en cette matière. En effet, la CGSCOP coordonne annuellement plus de 50 transferts de propriété d’entreprises à leurs employés sous forme de société coopérative et participative (SCOP), l’équivalent de la coopérative de travail au Canada. « L’expérience canadienne bonifiera sans contredit notre savoir-faire. Avec cette première entente, nous nous engageons mutuellement à partager les meilleures pratiques que nous avons observées et documentées de part et d’autre. Nous sommes certains que cette dynamique transatlantique nous enrichira collectivement », estime le président de la CGSCOP, Patrick Lenancker.

Cette forme de propriété est tout de même loin d’être nouvelle au Canada. On dénote plusieurs reprises fructueuses par les travailleurs, dont l’un des succès les plus impressionnants est sans doute les coopératives ambulancières québécoises, totalisant un chiffre d’affaires de plus de 90 millions de dollars et représentant 75% du transport préhospitalier de la province, à l’exception de la ville de Montréal. Au Québec, les coopératives de la rôtisserie St-Hubert de Laval, les radios M-105 de Granby et CHNC en Gaspésie, de même que la coopérative Promo-Plastik à Saint-Jean-Port-Joli, et la Coopérative de soins à domincile Careforce en Nouvelle-écosse sont d’autres brillants exemples. Plusieurs outils d’accompagnement ont déjà été élaborés pour supporter les travailleurs dans la gestion collective et démocratique de leur entreprise. Cette entente avec la France va toutefois plus loin en nous donnant accès aux outils les plus performants pour soutenir la transition des entreprises vers des coopératives gérées par les travailleurs au Québec. Cette collaboration avec la France nous permettra, en tant que bénéficiaire de l’entente, d’enrichir notre intervention par un partage de pratiques et d’outils concrets, précise Pierre Charette, Président du Réseau de la coopération du travail du Québec.

« Nous avons déjà prouvé à maintes reprises que l’économie sociale et solidaire est une solution fiable et durable face à l’insécurité financière. Maintenant, il ne nous reste qu’à démontrer concrètement à la population et aux travailleurs que les coopératives de travail sont le modèle d’affaires d’avenir », affirment conjointement MM. Bridault et Lenancker. « Le partage de nos connaissances nous aidera à préserver des milliers d’emplois au cours des prochaines années », confient-ils.

L’entente a été signée le 28 octobre simultanément à Montréal et à Paris par le biais d’une visioconférence au ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations du Québec à Montréal.
 

À propos de la Fédération canadienne des coopératives de travail
La FCCT est un regroupement ayant pour objectif de renforcer, soutenir et représenter les coopératives de travail canadiennes. Les Fédérations québécoises de coopératives de travail, dont le Réseau de la coopération du travail du Québec, y adhèrent également afin de propulser ce modèle à l’international.

À propos de la Confédération générale des sociétés coopératives et participatives
La CGSCOP a pour objectif d’accompagner les sociétés coopératives de production françaises dans les étapes de création, de reprise et de transformation d’entreprises. Elle représente l’intérêt de ses membres auprès des différentes instances gouvernementales européennes.

En France, le terme « SCOP » est utilisé pour désigner une coopérative de travail.


Source Fédération canadienne des coopératives de travail et Confédération générale des sociétés coopératives et participatives
Informations    Alexandre Banville
Coopérative Belvédère communication
abanville à coopbelvedere.com
514 772-2984
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CCEDNet Member MeetupsJoignez-vous à nous pour des rencontres virtuelles de membres de la semaine prochaine! C’est une occasion pour faire le lien avec d’autres membres du RCDÉC, les membres du conseil d’administration et les employés dans votre région, pour discuter des occasions et des défis et pour poser des questions. Les nouveaux membres sont particulièrement bienvenus. Pour confirmer votre participation à la rencontre virtuelle dans votre région, veuillez cliquer sur les liens ci-dessous.

Rencontre des membres dans la région de l’Atlantique | le 13 janvier à 11 h, heure de l’Atlantique

Rencontre des membres au nord du Canada | le 13 janvier à 12 h, heure de l’Est

Rencontre des membres en Ontario et Québec | le 13 janvier à 14 h, heure de l’Est

Rencontre des membres dans les prairies | le 14 janvier à 11 h, heure du Centre / 10 h, heure des Rocheuses

Rencontre des membres francophones | le 14 janvier à 10 h 30 (nouvelle heure), heure de l’Est

Rencontre des membres en Colombie-Britannique | le 14 janvier à 12 h, heure du Pacifique

Veuillez prendre note que la rencontre des membres francophones se fera en français et les autres auront lieu en anglais. 

Si vous aimeriez participer, mais ne pouvez vous rendre à la rencontre de votre région, ou si vous avez des questions, veuillez contacter Matthew Thompson à mthompson à ccednet-rcdec.ca.

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Carrefour Nunavut s’investit dans l’entrepreneuriat coopératif : Faire le plein d’aliments fraisQuand action citoyenne rime avec entrepreneuriat, on voit émerger des projets porteurs comme celui d’IqaluEAT, au Nunavut. Une initiative citoyenne regroupant majoritairement des francophones et soutenue activement par le Carrefour Nunavut. Un projet qui connaît un tel succès qu’il fait déjà jaser dans d’autres provinces canadiennes !

Les chiffres du succès!

  • Six francophones et un francophile gèrent le projet IqaluEAT bénévolement.
  • Un projet pilote a permis de réaliser trois marchés publics (30 août et 8 novembre 2014, 14 février 2015).
  • 700 Iqalummiut ont participé à ces trois marchés.
  • Plus de 2 000 kg d’aliments sains, frais, diversifiés et à prix abordables ont été vendus à la population.
  • Plus de 50 bénévoles (francophones, anglophones et inuit); ont soutenu le comité.
  • La promotion s’est faite dans les trois langues officielles du Nunavut (français, anglais, inuit).

Avoir accès à des produits frais, diversifiés, à prix abordables, pour pallier le déséquilibre alimentaire sur le territoire : voilà la mission que s’est donnée le comité de citoyens.

« En soi, le concept n’est pas nouveau », explique Michel Potvin, porte-parole d’IqaluEAT. « Il y a eu un projet similaire il y a plusieurs années, avec incorporation d’une coop, mais le projet n’a pas vu le jour. En octobre 2012, constatant le manque de fruits et de légumes frais à prix abordables, et le peu de diversité en produits alimentaires, un comité de citoyens d’Iqaluit s’est mis en action afin de relancer le projet d’une coopérative alimentaire », conclut-il.

En moins d’un an, le groupe de bénévoles, qui compte aujourd’hui six francophones et un francophile, a tenu plusieurs rencontres de travail. « Au début, une quinzaine de personnes avaient manifesté l’intérêt de former un groupe de travail. Mais quelques mois plus tard, après la 3ème rencontre du comité, je me suis retrouvé seul de ma gang », explique en riant Michel Potvin. « Je suis allé cogner à la porte du Carrefour Nunavut pour voir s’ils pouvaient m’aider. Avec leur soutien, on a réussi à attirer d’autres personnes et on s’est fait offrir une session d’information COOP 101 pour mieux comprendre les principes directeurs et les différents modèles de coopératives ».

Un nom évocateur

L’idée du mot IqaluEAT est venue de François Fortin, agent des communications et services aux membres au Carrefour Nunavut.

Ce nom évocateur reflète bien les 3 langues et les cultures présentes au Nunavut, et se veut un beau clin d’œil au projet de coopérative alimentaire.

Marché IqaluEAT

Un test de marché a permis de réaliser… un premier marché public en août 2014 et d’identifier plus précisément les besoins et intérêts de la population pour des fruits et légumes frais à prix modiques, pour certains produits alimentaires comme le fromage ou le pain, le tout en établissant une stratégie coopérative. Les 700 kg d’aliments frais et abordables offerts au premier marché public se sont envolés comme des p’tits pains chauds, en moins de 75 minutes !

Pas moins de 700 clients ont eu accès à plus de 2 000 kg d’aliments sains, frais, diversifiés et à prix abordables durant ces trois marchés.

Le groupe de citoyens espère rapprocher les communautés autour d’un projet qui est profitable pour tous. « On veut être créatif, avec un modèle qui va permettre d’inclure tout le monde et de faire un véritable projet communautaire qui touche toutes les cultures », lance avec enthousiasme Michel Potvin.

L’affaire est chocolat !

Fier des succès remportés en 2014, le comité IqaluEAT a tenu compte des commentaires des citoyens en organisant un 3ème marché public, le jour de la St-Valentin.

« Pour la St-Valentin, on a eu du chocolat, bien sûr, mais c’était aussi une occasion de sensibiliser les participants au fait de bien manger » explique Michel Potvin.

Chaque occasion permet à IqaluEAT de préciser les besoins et les attentes de la clientèle. Pour minimiser les pertes d’aliments, qui se gâtent plus rapidement en hiver, IqaluEAT a même fait don des surplus à une soupe populaire qui les a transformés en repas pour des membres de la communauté.

On se partage la recette !

« Le coût de la vie élevé, les besoins en logement et en approvisionnement sont autant de défis auxquels doivent faire face la population », explique Hélène Leblanc, députée de LaSalle-Émard et porte-parole de l’Opposition officielle en matière de coopératives, lors d’une visite très positive au Nunavut en juillet 2014. « Ce sont autant de possibilités pour les coopératives de répondre aux besoins du Nunavut. J’admire la capacité des gens du Nunavut à trouver des solutions, comme les coopératives, pour s’adapter à des conditions parfois difficiles » a-t-elle conclut.

La recette est bonne ! Tellement que d’autres provinces souhaitent déjà s’en procurer les ingrédients ou créer des partenariats pour en faire profiter leurs concitoyens.

Le Nunavik a ainsi manifesté un intérêt tangible à explorer des avenues qui permettraient d’amener de nouveaux aliments frais dans cette région, par la même voie que celle empruntée par le Nunavut. Des négociations avec des fournisseurs et des économies d’échelle sont au cœur des enjeux, pour le mieux-être des clientèles du Nord. Après tout, on est en affaires !

Aux Territoires-du-Nord-Ouest, les succès de la Coop de Yellowknife sont source d’inspiration. Fondée en 1981 par 36 familles, cette coop alimentaire compte aujourd’hui plus de 4 500 membres et emploie 130 personnes. De quoi faire rêver les responsables d’IqaluEAT qui voient un avenir florissant pour leur projet de coopérative alimentaire. « S’ils ont réussi à faire ça dans le Grand Nord canadien, alors pourquoi pas nous ! » ajoute avec enthousiasme Michel Potvin.

Des ingrédients qui font toute la différence !

En cuisine, c’est bien connu, la mise en place fait toute la différence. Il en va de même pour certains partenariats qui assurent la réussite d’un tel projet.

D’entrée de jeu, la collaboration de partenaires clés au Nunavut a eu un impact majeur sur le succès de l’action citoyenne. Le comité IqaluEAT a pu compter sur le soutien du Carrefour Nunavut, du Réseau Santé en français du Nunavut (RÉSEFAN), de l’Association des francophones du Nunavut (AFN), du Community Wellness Program de la ville d’Iqaluit et du Iqaluit District Education (IDE).

Pour mener à bien sa mission, IqaluEAT fait affaire avec Northern Shoppers, une entreprise familiale d’Ottawa, pour se procurer des produits frais, de provenance locale autant que possible.

Enfin, l’importante logistique nécessaire pour mettre en place ce marché public a été possible grâce à la collaboration de First Air. Une alliance qui s’avère essentielle pour un événement de cette ampleur.

Soulignons également que c’est avec le gouvernement du Québec, par le soutien du Secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes (SAIC), que le Carrefour Nunavut a conclu une entente de partenariat pour avoir accès à des experts qui, après un examen, vont recommander un des modèles coopératifs les plus appropriés aux besoins du milieu et en phase avec les valeurs portées par le comité responsable du projet.

En réel et en virtuel : au goût du jour !

Les actions menées par le groupe de citoyens d’Iqaluit reflètent bien les objectifs et les valeurs du projet IqaluEAT :

  1. Offrir des produits de sources locales autant que possible : pour soutenir l’économie locale.
  2. Acheter des produits de saison : pour offrir fraîcheur, qualité et variété, tout en réduisant les coûts de transport et l’impact négatif sur l
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alberta budget Dans son dernier budget, la province de l’Alberta a annoncé une nouvelle initiative de partenariat avec les agences de développement économique, les zones d’amélioration commerciale, les partenaires de revitalisation des quartiers et les associations locales afin d’ouvrir de nouvelles avenues aux entreprises de l’Alberta.

Dans son discours, Joe Ceci, ministre des Finances, s’est engagé à investir « 10 $ millions dans les initiatives de développement économique communautaire afin d’appuyer les associations de développement économique local et de contribuer pleinement à leurs programmes de création d’emplois et de renouveau économique en Alberta ».

Cet engagement de l’Alberta s’inscrit dans la tendance des gouvernements à reconnaître la contribution essentielle que le DÉC peut réaliser au niveau économique et les avantages à poursuivre les opportunités économiques axées sur les réalisations sociales et environnementales. L’année dernière uniquement et pour ne citer que quelques exemples, le Royaume-Uni a lancé un nouveau programme de DÉC, le Nouveau-Brunswick a adopté de nouvelles mesures en soutien au fonds d’investissement de DÉC, l’Ontario a adopté des mesures sur les avantages pour les collectivités, la Colombie-Britannique a créé des stratégies politiques en matière d’achat à impact social et le Québec a lancé son Plan d’action en économie sociale.

Le RCDÉC se réjouit de l’annonce faite par l’Alberta et de collaborer avec nos membres et partenaires afin de s’assurer du succès de cet important investissement.

En savoir plus

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UN RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER!

3 jours, plus de 30 ateliers, des visites terrain et des centaines d’opportunités de rencontres pour:

  • Partager vos meilleures pratiques et découvrir celles mises en œuvre partout sur la planète en ce qui a trait à la coconstruction de politiques publiques pour le développement de l’ESS en milieu urbain
  • Identifier les occasions et les enjeux de collaboration entre les gouvernements locaux et les acteurs de l’ESS;
  • Favoriser des collaborations internationales menant au développement de l’ESS dans votre milieu.

Plus de 2 000 participants de tous les continents convergeront vers Montréal: représentants de gouvernements locaux, des organisations et réseaux de l’ÉSS, du milieu académique, du secteur privé et de la société civile.  Détails.

DÉCOUVREZ LA THÉMATIQUE

Partout dans le monde, l’économie sociale et solidaire (ÉSS) génère des retombées économiques, sociales, culturelles et environnementales importantes et surtout des innovations sociales qui contribuent à répondre aux défis des administrations publiques des villes et des communautés qui y vivent. La suite.

PRÉSENTEZ VOTRE INITIATIVE!

Vous avez développé une initiative innovante en collaboration avec des acteurs de l’économie sociale et solidaire et/ou des instances publiques, qui influence le développement des villes? Présentez-la dans le cadre du GSEF2016, et partagez votre expérience auprès des 2 000 participants attendus. Tous les détails

DATE LIMITE: 3 JANVIER 2016

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bairPour l’entreprise d’économie sociale et groupe de ressources techniques Bâtir son quartier, l’année 2015 marque la célébration du 10 000e logement réalisé!

Temps fort des festivités, une exposition itinérante de photographies d’art et d’architecture a débuté le 8 octobre 2015, dernière à l’hôtel de ville de Montréal. Elle se poursuivra jusqu’à l’été 2016, dans plusieurs arrondissements. Pour en savoir plus

L’objectif : attirer l’attention sur les coopératives et OBNL d’habitation, des milieux de vie discrets, mais uniques. Nombreux et situés un peu partout dans la région métropolitaine, ils sont souvent source d’innovation et de changement sur le plan social, économique ou environnemental.

Souligner le rôle économique et social de l’habitation communautaire à Montréal

Le vernissage qui s’est tenu le 14 octobre 2015, dans le hall de l’hôtel de ville, a rassemblé plus de 200 convives : des personnalités publiques comme Madame Phyllis Lambert, des élu(e)s toutes orientations politiques confondues tels des députés, des maires d’arrondissement et des conseillers municipaux de Montréal et de Longueuil; des représentant(e)s des institutions provinciales et municipales comme Madame Monique Vallée ou Monsieur Russel Copeman, membres du comité exécutif de la Ville de Montréal; des organismes communautaires; des organisations issues des secteurs de l’habitation, de la construction, de l’immobilier et de l’urbanisme; des investisseurs et partenaires financiers comme Investissement Québec ou des caisses du Mouvement Desjardins, sans oublier des citoyen(ne)s, propriétaires collectifs venu(e)s représenter les membres ou les locataires des projets développés par Bâtir son quartier.

La diversité et le nombre des personnes présentes à l’évènement illustrent bien l’attachement des nombreux acteurs locaux au logement coopératif et sans but lucratif, ainsi que l’envergure de l’intervention de Bâtir son quartier.

Avec un volume de plus de 400 projets d’habitation communautaire développés dans plus de 27 quartiers et municipalités, Bâtir son quartier se positionne comme l’un des principaux promoteurs immobiliers de Montréal. L’organisation, en près de 40 ans, a contribué à faire de la métropole une ville plus inclusive.

Par cette exposition, Bâtir son quartier tient à rappeler qu’elle a participé à la constitution d’un parc de logements locatifs abordable et pérenne qui répond, depuis près de deux générations, aux besoins de nombreux ménages à faible ou moyen revenu.

Le logement social et communautaire montré de façon inattendue!

Composée de trois séries de clichés des photographes Valérian Mazataud et Denis Tremblay, et de quelques organisations partenaires, l’exposition vise à faire tomber certaines idées reçues et à combattre certains préjugés.

Elle met en lumière des facettes méconnues de l’habitation communautaire qui séduiront les amoureux de Montréal et les fervents de justice sociale : des projets exceptionnels de recyclage d’anciens bâtiments industriels et conventuels; des portraits touchants d’occupant(e)s qui ont trouvé, en plus d’un toit, de la solidarité et du soutien; des constructions à la fine pointe des normes éco énergétiques; des photographies de cadres de vie chaleureux dont la conception architecturale et l’aménagement en surprendront plus d’un.

Edith Cyr, directrice générale de Bâtir son quartier, a déclaré : « Nous espérons que cette exposition témoigne du dynamisme, du caractère durable et rentable de l’habitation communautaire dans la métropole. L’habitation communautaire a de nombreuses raisons de nous rendre fiers collectivement : au-delà de fournir des logements abordables et de qualité, elle donne aux individus et aux communautés l’opportunité de se prendre en charge, elle stimule le secteur de la construction et crée de l’emploi, elle permet de soutenir la revitalisation des quartiers. Il s’agit d’un actif social et économique que nous devons préserver et développer. »

Guy Champagne, directeur général de la Caisse d’économie Desjardins des Travailleurs unis, entreprise partenaire de l’exposition, a expliqué que la Caisse est particulièrement fière de participer à ce partenariat reflétant concrètement l’un des axes d’engagement priorisés par le comité du Fonds d’aide au développement du milieu, soit l’environnement et le développement durable : « Premier partenaire financier des travailleuses et travailleurs au Québec, nous faisons plus qu’accompagner les travailleuses, travailleurs et leurs organisations dans la réalisation de leurs projets financiers. Nous nous engageons à contribuer à leur mieux-être et à participer activement à la réalisation de leurs rêves et objectifs par l’intermédiaire de conseils et de services financiers adaptés à leur réalité et à leurs besoins. »

Quant à Normand Bélanger, président-directeur général du Fonds immobilier de solidarité FTQ, entreprise partenaire de l’exposition, il a affirmé : « Voilà plus de 15 ans déjà que nous travaillons avec Bâtir son quartier et d’autres acteurs tout aussi engagés, à la construction ou à la rénovation de logements communautaires et abordables. En plus d’être rentables pour les 610 000 actionnaires du Fonds de solidarité FTQ, nos investissements permettent d’améliorer la qualité de vie de ménages à faible ou modeste revenu, et de revitaliser des quartiers. Nous saluons le travail accompli et nous demeurons solidaires des projets à venir. »

À propos de Bâtir son quartier

Bâtir son quartier est une entreprise d’économie sociale qui coordonne la réalisation de projets d’habitation et d’immobilier communautaire afin de créer des milieux de vie solidaires pour les ménages à faible et moyen revenu. Depuis le début de ses interventions, en 1976, Bâtir son quartier a réalisé près de 400 projets coopératifs ou à but non lucratif totalisant plus de 10 000 logements sur le territoire métropolitain, en plus de nombreux projets de centres de la petite enfance, centres communautaires et installations pour des entreprises d’économie sociale.


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communityD’une certaine manière, cette « nouvelle » économie est un retour aux valeurs qui précédaient l’époque du capitalisme tous azimuts que nous connaissons depuis les années 50. Ce modèle est fondé sur la compétition, le tout au marché, l’individualisme à outrance et le consumérisme. Un modèle qui façonne les humains comme des salariés et des consommateurs, et pour ceux qui ont de l’argent, comme des investisseurs.  L’appât du gain est encouragé. 

Or, il n’y a pas si longtemps, dans les villages et dans les quartiers des villes, la collaboration et l’échange, l’entraide dans la communauté, étaient dominants. Il en va de même pour l’humanité dans son ensemble. En général, les humains vivaient en harmonie avec la nature. Comme c’était le cas pour les populations aborigènes des Amériques avant la colonisation imposée par les européens. Les humains vivaient en harmonie avec la nature qui était la source et le maintien de la vie. Ce n’était pas vu comme une ressource à exploiter. 

En quelques sortes, la nouvelle économie doit revenir aux valeurs fondamentales qui ont été celles de l’humanité et la plupart des communautés humaines de la planète. Autrement dit, il faut que l’économie soit au service des humains et non pas les humains au service d’une économie qui fait en sorte que 1% des humains possèdent 50% de toutes les richesses. 

Ainsi, il faut renforcer le courant alternatif qui existe déjà. En fait, ce n’est pas une nouvelle économie. Ce mouvement alternatif au capitalisme remonte au 19e siècle dans une époque de capitalisme qui s’imposait. C’est ainsi que les travailleurs se sont données des outils de défense comme les syndicats, mais également des mutuelles et des coopératives afin de subvenir à leurs besoins.  Ce mouvement n’a cessé d’exister, et s’est même développer dans les périodes de crises, pas nécessairement par idéologie, mais par nécessité.    

Économie solidaire comme modèle alternatif

Une des voies prometteuses s’affiche comme modèle alternatif au système dominant : l’économie solidaire. Selon les pays et les cultures, elle se nomme un peu différemment. Mais, fondamentalement, les similitudes sont grandes et on y retrouve des caractéristiques communes tel la primauté des besoins humains sur les besoins du capital, une réduction des inégalités, le respect des droits fondamentaux de tous les humains, un modèle d’économie respectant la nature, y incluant réparer les dégâts déjà engendrés.

Partout sur la planète, des communautés humaines vivent déjà cette voie ou s’y orientent. On peut considérer que par choix ou par nécessité, entre 30 et 50% de l’activité humaine respecte ces valeurs. En effet, il ne faut pas oublier qu’au-delà des exemples habituels telles que des coopératives ou des entreprises à but non lucratif, dans bien des pays une partie importante des communautés, surtout en milieu rural, vit en grande partie en dehors du grand circuit de production et de consommation comme il existe dans les pays dits développées.  Ainsi, il serait possible de basculer des sociétés entières vers un modèle non soumis au dictat des capitaux ou du 1% des possédants.  À condition qu’elles n’orientent pas leurs sociétés dans le modèle de surconsommation. 

La résistance sera forte. L’idéologie du modèle dominant mise sur les sentiments égoïstes des humains. Les religions sont utilisées pour semer les divisions. Le racisme et la discrimination font des ravages dans toute les sociétés. 

Toutefois, une majorité des humains ne sont pas dupes et ils réalisent que ce n’est pas possible de continuer dans la même voie qui va amener notre civilisation actuelle à se détruire en rendant la planète invivable pour la majorité des espèces actuelles, y compris l’espèce humaine.  

Il est de plus en plus reconnu par les scientifiques que l’espèce humaine a survécu et s’est développée parce que la collaboration était la caractéristique fondamentale de l’espèce.

Il en va de même pour la survie. La clé de cette survie est la coopération et la solidarité. Autrement, notre espèce est menacée car elle détruit la biosphère qui l’a permis de naître comme espèce.


Yvon PoirierYvon Poirier est Secrétaire du Conseil d’administration du Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC) et Président du Comité international.

Il est également membre du Conseil d’administration du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS).  À ce titre, il participe à diverses activités du réseau dont la participation dans le Groupe de travail inter-institutions de l’ONU sur l’ESS (Économie sociale solidaire). Récemment, il participait, en tant que délégué du RIPESS  dans le groupe des Organisations de la société civile (OSC), à l’Assemblée générale de l’ONU qui adoptait les Objectifs de développement durable (ODD) pour la période 2015 à 2030.  Il accompagnait son collègue du Mali qui avait été sélectionné comme orateur dans un dialogue interactif pendant le l’Assemblée générale.

Pendant ses années dans l’enseignement et le syndicalisme, il s’est continuellement impliqué dans les mouvements sociaux, notamment au niveau du développement local et le développement économique communautaire. Ainsi, il était président de la Corporation de développement économique communauté (CDÉC) lors de la fondation en 1993-1994. 
Il est impliqué dans le RIPESS depuis 2004 et il a écrit divers documents portant sur l’origine des concepts en ESS et sur le rôle des syndicats québécois en ESS.  Il a participé à plusieurs forums Sociaux Mondiaux et à diverses rencontres des membres du RIPESS, et ce notamment en Asie. 

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le projet impact collectifL’organisation philanthropique, Centraide du Grand Montréal, vient d’annoncer ce matin la création d’un partenariat avec les fondations Mirella et Lino Saputo, Lucie et André Chagnon, Dollar d’argent, la fondation de la famille J.W. McConnell, et celle du Grand Montréal.

Dotée d’un financement de 17 millions de dollars sur une période de cinq ans, cette alliance vise à accentuer l’investissement dans certains quartiers montréalais afin de réduire le taux de pauvreté de Montréal, qui s’élève à près de 25%.

Lutter plus efficacement contre la pauvreté

Cette volonté d’oeuvrer ensemble, qui constitue une première au Québec selon Centraide, devrait permettre de mieux répondre aux besoins des communautés. «La façon dont les bailleurs de fonds travaillaient en silo n’était pas optimale, nous ont-elles dit», raconte Lili-Anna Pereša, la PDG de l’organisation. En effet, les organismes sur le terrain sont souvent contraints de passer beaucoup de temps à faire de la reddition de comptes, à remplir des demandes de subventions, et à tenter de satisfaire des attentes qui diffèrent parfois selon les bailleurs de fonds, alors qu’ils préfèreraient se concentrer sur la mise en place de programmes.

Le modèle ayant atteint ses limites, Centraide et ses fondations associées se rassemblent pour gagner en efficience et en impact. Faire travailler ensemble des organisations qui n’en ont pas l’habitude les obligera à sortir de leur zone de confort. Mais, les fondations se sentent prêtes à aller plus loin. «La pauvreté est un problème complexe, souligne Claude Chagnon, président de la Fondation Lucie et André Chagnon. Agir séparément serait contre-productif.»

Changement de méthode

Le partenariat innove aussi en optant pour une nouvelle approche à la fois plus souple, plus ouverte et plus ascendante. «Ce sont les quartiers qui vont nous exprimer leurs besoins et nous, nous appuierons leurs visions, indique Mme Pereša. Les projets seront évalués mais nous également.»

La transformation passera aussi par l’encouragement à l’innovation et à l’expérimentation sociale sur le terrain. «Si on veut des résultats différents, il faut agir différemment, affirme Claude Chagnon. Il ne faut pas avoir peur d’expérimenter et d’essayer.» Les leçons tirées serviront aux autres quartiers, la question du transfert des connaissances ayant été intégrée au projet. Au final, il s’agit donc d’évoluer du rôle de donneur de subventions à celui d’agent de changement.

Centraide ne s’est pas fixée d’objectif précis à atteindre en terme de taux de pauvreté, mais souhaite réitérer le succès obtenu dans le quartier Saint-Michel, où elle et d’autres bailleurs de fonds ont plus que doublé leurs investissements entre 2002 et 2012. Dans le même temps, le taux de pauvreté a diminué de 41% à 35%, alors que l’immigration a augmenté. Et, le taux de personnes n’ayant pas complété leurs études secondaires s’est réduit de 46% à 35%.

Source: Les Affaires

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Les élections sont des moments naturels pour penser à l’avenir. Quelle sorte de Canada souhaitons-nous? Quels enjeux sont les plus importants? Quelle sorte de changement est possible?

Hand putting a ballot in an Elections Canada ballot box

Toutefois, dès que nous commençons à penser à ces questions, un déluge d’enjeux urgents commence à faire surface : l’économie, l’environnement, l’appui aux immigrants et aux réfugiés, le chômage des jeunes, une nouvelle relation avec les peuples autochtones, l’inégalité croissante, les soins de santé pour notre population vieillissante, la réforme de la démocratie… La liste peut devenir déconcertante.

Et si le déluge d’enjeux était vraiment un symptôme de problèmes systémiques plus profonds? Si de traiter chacun d’entre eux individuellement ne changeait pas la dynamique qui les a créés?

Comprenez-moi bien – de traiter les symptômes est essentiel. Mais si nous ne nous occupons pas aussi des causes, nous pourrions tourner en rond éternellement.

Plusieurs des frustrations par rapport aux réponses gouvernementales à ces questions sont ancrées dans les structures en silo et les murs de compétences qui ont été créés il y a longtemps. Ils sont l’héritage d’une façon de penser le monde qui est plus axée sur les différences et la séparation que les liens.

Aujourd’hui, il est évident que l’économie est liée à l’environnement. Les spécialistes en santé publique et les épidémiologistes savent que votre santé est affectée par votre revenu. Et les entreprises sont essentielles à la création des communautés.

Pour la majorité de nous, tous ces enjeux se rassemblent là où nous vivons et l’économie affecte presque chaque sphère. De prendre des mesures pour changer l’économie au niveau communautaire, afin d’y réinsérer nos valeurs est une tendance croissante. Nous le voyons dans les choix des consommateurs pour des aliments santé et locaux, la création de nouvelles coops et entreprises sociales et le mouvement vers l’investissement communautaire et les occasions d’achats sociaux, pour ne nommer que ceux-là.  

Des milliers de Canadiens créent des économies communautaires qui sont plus démocratiques et qui contribuent à des impacts positifs locaux, économiques, sociaux et environnementaux. 

Pour certains, de parler des économies communautaires peut sembler comme de la nostalgie bornée pour un temps révolu. En contraste, Samuel Bowles et Herbert Gintis prédisent que de déplacer le contrôle vers les communautés augmentera probablement à l’avenir. La raison est que les sortes de problèmes que les communautés peuvent résoudre – ceux qui ont aussi tendance à résister aux solutions gouvernementales ou du marché – prennent forme lorsque les interactions ne peuvent être réglementées par des contrats ou des décisions externes à cause de la complexité des interactions ou de la nature privée de l’information impliquée. Alors que la production par équipe axée sur l’information remplace les chaînes de montage, et que l’économie se transforme de l’accent sur les quantités vers les qualités, les capacités supérieures de gestion des communautés faciliteront les interactions qualitatives qui sous-tendent l’économie du 21e siècle.

Le changement vers un axe communautaire n’est pas que pratique, c’est aussi simplement une meilleure façon de vivre, plus épanouie. Charles Leadbetter plaide que le temps est venu pour une correction coopérative, afin de changer notre centre culturel de gravité. Après être devenus trop dépendants sur des règlements explicites, des systèmes formels et des incitatifs matériels qui étouffent la coopération, nous pouvons maintenant nous concentrer sur les formes de gouvernance communautaire fondées sur les relations et la confiance plutôt que les systèmes et les règlements ainsi que les approches aux politiques publiques qui créent des occasions pour la coopération plutôt que de les fermer dès le départ.

La coopération et les communautés – loin de sembler pittoresque et anachronique – pourraient venir à définir l’esprit des temps, réussis et modernes, ambitieux et dynamiques.

Appuyés par plusieurs sciences qui convergent, nous comprenons maintenant mieux comment soutenir la coopération par l’équité, la communication, les normes et la création de réputation. L’internet et les médias sociaux travaillent en faveur de la coopération, de l’amplification et du renforcement de relations.

L’étiquette la plus appropriée pour notre situation actuelle difficile a été suggérée par le biologiste évolutionniste David Sloan Wilson dans une conversation que j’ai eu avec lui plus tôt cette année. Après avoir travaillé avec la lauréate du prix Nobel Elinor Ostrom pendant plusieurs années pour généraliser les principes de conception de la coopération dans les groupes qui réussissent, il a décrit l’occasion devant nous comme une « évolution culturelle ». C’est une occasion de changer de vieilles pratiques qui peuvent avoir fonctionné pendant un certain temps, mais qui sont maintenant dépassées.

En renforçant les communautés, et en changeant nos économies pour accroître le contrôle local, nous créons des occasions de faire la différence dans un grand nombre de dossiers. Ces étapes pour la redynamisation des économies de quartier peuvent mener vers une nouvelle ère d’abondance, de résilience et de santé.

Donc lorsque vous voterez dans l’élection fédérale, réfléchissez à agir pour les économies communautaires dans votre choix, ainsi que dans vos choix quotidiens par la suite.

C’est la démocratie en action.


Michael Toye est directeur général du Réseau canadien de DÉC au sein duquel il a occupé différents postes depuis 2000. Michael a également donné des cours sur le DÉC et l’économie sociale à l’Université Concordia et a écrit des articles et autres publications sur le DÉC et l’économie sociale; il a coédité le livre Community Economic Development: Building for Social Change.

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La Fondation de l’entrepreneurship et la Caisse d’économie solidaire Desjardins s’associent pour soutenir l’économie sociale

La Fondation de l’entrepreneurship et la Caisse d’économie solidaire Desjardins sont fières d’annoncer la création d’une cellule de mentorat au sein du Réseau M, dédiée à l’accompagnement des entrepreneurs coopératifs et associatifs de l’économie sociale. Ce projet pilote s’adresse spécifiquement aux personnes assurant la direction générale d’entreprises coopératives et associatives (OBNL) du Québec qui sont en activité.

En plus de faire face aux défis communs à toutes les entreprises en croissance, les entrepreneurs collectifs relèvent un défi particulier puisqu’ils détiennent un pouvoir partagé avec différentes parties prenantes, plus spécifiquement le conseil d’administration dont ils relèvent. Ainsi, le Réseau M est fier de soutenir ce projet, initié par des mentors de sa communauté et pour lequel la Caisse d’économie solidaire Desjardins est le partenaire commanditaire principal.

Afin d’assurer la gouvernance du projet, un comité d’orientation provincial a été formé, composé de mentors du Réseau M et de représentants des milieux coopératifs et associatifs, ainsi que d’un représentant du Conseil national du Réseau M. En plus de posséder un parcours professionnel pertinent, les mentors de la cellule bénéficieront également d’une formation et d’une accréditation spécifiques au sein du Réseau M.

« Les entrepreneurs de l’économie sociale sont essentiels à la prospérité du Québec et ils doivent pouvoir compter sur un accompagnement de haut niveau. C’est exactement ce que compte offrir le Réseau M en soutenant cette nouvelle initiative », déclare Mme Rina Marchand, directrice principale, Contenus et innovation, de la Fondation de l’entrepreneurship.

Avec le même enthousiasme, le directeur général de la Caisse d’économie solidaire Desjardins, M. Marc Picard, ajoute que : « Ce projet arrive à point nommé. Il faut se donner les moyens de soutenir une nouvelle génération d’entrepreneurs; le mentorat devient l’un de ces moyens stratégiques. »

Le comité d’orientation provincial est présidé par M. Gérard Perron, expert-conseil en développement économique et organisationnel et depuis longtemps engagé dans le développement de l’économie sociale. M. Perron affirme : « Fort de tous ces appuis et de la communauté du Réseau M, j’ai la ferme conviction que d’ici trois ans, le mentorat sera connu et reconnu comme outil de développement essentiel auprès de tous les entrepreneurs coopératifs et associatifs du Québec. »

Pour de plus amples informations sur l’initiative : www.entrepreneurship.qc.ca/economiesociale

Source : Fondation de l’entrepreneurship

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Au cours de cette dernière année précédant les élections fédérales, le conseil sur les politiques, le conseil d’administration, le groupe de l’économie citoyenne, les membres et l’équipe de travail du RCDÉC ont travaillé d’arrache-pied pour préparer les ressources liées aux élections, faire mieux comprendre nos recommandations politiques et promouvoir nos priorités auprès de chaque parti politique.

La première étape a commencé, il y a plus d’un an, par la mise à jour de nos priorités politiques. Ce nouveau document plaide en faveur du développement économique communautaire et établit sept recommandations visant à soutenir le financement et l’investissement, l’entreprise communautaire et les opportunités locales.

Le groupe de l’économie citoyenne, une coalition des principaux membres et partenaires formée pour organiser le Sommet pancanadien de l’économie citoyenne, a également contribué en créant un ensemble de propositions politiques pour l’économie sociale au Canada. Ces huit propositions sont axées autour de quatre axes : favoriser l’entreprise d’économie sociale, stimuler l’investissement, favoriser l’achat public et moderniser les lois et les règlements.

Au cours des neuf derniers mois, nous nous sommes adressés à tous les partis et nous avons rencontré les principaux députés et représentants afin de discuter nos recommandations. Nos rencontres à Ottawa ont souligné l’importance de messages clairs et simples. Ainsi, nous avons rédigé un appel à l’action de deux pages invitant à changer la manière de dépenser et d’investir pour appuyer les économies communautaires.

Nous en avons également profité pour mettre à jour avec l’aide de Richard Bridge, avocat spécialiste des organismes de bienfaisance, notre brochure L’art de la représentation. La nouvelle version définit clairement les règles régissant les activités politiques des organismes de bienfaisance et offre des trucs pratiques sur tout un éventail de tactiques en matière de représentation.

Enfin, nous avons rassemblé toutes ces ressources ainsi que des liens vers du matériel électoral recueilli auprès de plusieurs de nos membres et de nos partenaires sur notre page Web Agir pour les économies communautaires afin d’en faciliter l’accès.

Maintenant, c’est à vous!

Il faut que les candidates, les candidats, les Canadiennes et les Canadiens sachent que les économies communautaires font la différence aux quatre coins du pays. Passez à l’action et manifestez votre soutien :

  • Partagez le matériel électoral sur les économies communautaires sur les médias sociaux et dans vos réseaux
  • Envoyez une lettre aux candidates et aux candidats de votre circonscription qui leur demande comment ils comptent soutenir les économies communautaires
  • Votez!

Nous pouvons voter pour apporter des changements aux politiques fédérales, ensemble. Il est temps d’agir pour que les économies communautaires fassent partie du programme de tous les candidats aux élections de cet automne.


Michael Toye est directeur général du Réseau canadien de DÉC au sein duquel il a occupé différents postes depuis 2000. Michael a également donné des cours sur le DÉC et l’économie sociale à l’Université Concordia et a écrit des articles et autres publications sur le DÉC et l’économie sociale; il a coédité le livre Community Economic Development: Building for Social Change.

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RCDECParticipez aux rencontres virtuelles de membres de la semaine prochaine! C’est une occasion pour faire le lien avec d’autres membres du RCDÉC, les membres du conseil d’administration et les employés dans votre région, pour discuter des occasions et des défis et pour poser des questions. Les nouveaux membres sont particulièrement bienvenus.

Colombie-Britannique | le 8 octobre à 12h30, heure du Pacifique
Alberta, Saskatchewan et Manitoba | le 13 octobre à 12h00, heure du Centre / 11h00, heure des Rocheuses
Ontario et Québec | le 7 octobre à 14h00, heure de l’Est
Atlantique | le 7 octobre à 11h00, heure de l’Atlantique
Nord | le 7 octobre à 12h00, heure de l’Est
Francophone | le 8 octobre à 14h00, heure de l’Est

Si vous aimeriez participer, mais ne pouvez vous rendre à la rencontre de votre région, ou si vous avez des questions, veuillez contacter Matthew Thompson à mthompson à ccednet-rcdec.ca.

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