SOMMET DES NATIONS UNIES SUR L’ADOPTION DE L’AGENDA POST-2015

26 septembre 2015, New York

NOTE D’INTERVENTION pour le dialogue interactif « Favoriser une croissance économique durable, la transformation et la promotion de la consommation et la production durables »

MADANI KOUMARÉ, Economiste, Président du Réseau national d’appui à la promotion de l’économie sociale et solidaire du Mali (RENAPESS-Mali), Membre du Réseau africain d’économie sociale et solidaire (RAESS), Membre du Réseau intercontinental pour la promotion de l’économie sociale et solidaire (RIPESS)

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Madani Koumaré, Réseau national d’appui à l’économie sociale et solidaire (RENAPESS), lors de son intervention aux Nations Unies

Les gouvernements, les institutions de coopération internationale, les ONG et associations de solidarité internationale, ont passé près de quatre décennies à développer et à mettre en œuvre, dans les pays les moins avancés, des plans stratégiques de lutte contre la pauvreté ou de réduction de la pauvreté. Les recettes stéréotypées n’ont pas été concluantes, la « facture » sociale dépasse largement les impacts de développement escomptés.

En tant qu’organisation de promotion de l’économie sociale et solidaire, nous croyons qu’il est temps de changer de paradigme, qu’il est plus judicieux, maintenant, d’orienter les efforts vers la création de revenus décents pour les plus vulnérables. Nous suscitons et accompagnons les initiatives porteuses qui créent pour les personnes vulnérables, qui ne sont pas des personnes incapables, des opportunités d’affirmer les talents d’entrepreneurs sociaux qui sommeillent en elles.

Par ailleurs, les crises économiques et financières ont mis en évidence les limites du système dominant, tout en donnant des opportunités aux organisations d’économie sociale et solidaire de faire valoir des alternatives, de démontrer qu’il existe une autre manière de penser les relations et pratiques économiques internationales qui articule harmonieusement la rigueur économique et le développement humain.

Quant à la tendance de croissance économique amorcée en Afrique depuis plus de cinq (5) ans, elle ne se traduit pas, partout, par une amélioration des indicateurs socioéconomiques.

La pauvreté et les inégalités dans l’accès aux services sociaux de base ainsi qu’aux opportunités économiques, en particulier pour les jeunes, les femmes, les personnes âgées, les personnes vivant avec des handicaps persistent.

C’est dans ce contexte que depuis 2003, le RENAPESS-Mali travaille à catalyser les activités de production et de transformation à haute valeur ajoutée, basées sur l’usage de techniques et technologies accessibles aux petits producteurs, pêcheurs et artisans. Nous avons prouvé qu’il s’agit d’une avenue d’amélioration de l’accès à la santé, à l’éducation, à l’alimentation , au logement et à l’emploi décents pour ces milliers de jeunes et de femmes qui, pour des raisons de précarité économique et de conflits, résultant généralement des déficits de gouvernance politique et économique, sont contraints à l’exil, à l’immigration vers des destinations desquelles ils sont très rapidement désenchantés, s’ils arrivaient à traverser les déserts et les océans par leurs moyens de fortune.

Pour atteindre les nouveaux objectifs de développement à l’horizon 2030, les États membres qui s’engagent doivent élaborer et mettre en œuvre, localement, des politiques et actions sociales concrètes favorisant davantage :

  • la recherche appliquée sur les technologies adaptées aux capacités des petits utilisateurs ;
  • les initiatives et expertises pour les projets pratiques innovants dans les domaines des ressources naturelles renouvelables, de l’agriculture (sécurité et souveraineté alimentaires), de l’artisanat et des mines pour en faire des modèles de sources de croissance économique qui préservent l’équilibre des écosystèmes.

C’est ainsi qu’actuellement, le RENAPESS a permis d’insérer, à partir de mécanismes d’accès solidaire au financement et des accompagnement techniques sur mesure, près d’un millier de femmes porteuses d’initiatives économiques et sociales dans les domaines aussi variés que la valorisation des produits agroalimentaires locaux, l’éducation préscolaire, l’aviculture, l’élevage et la fabrique de produits cosmétiques…juste au cours de l’année 2015.

A la faveur de la prise de conscience collective sur les enjeux de développement durable, il faut maintenant faire du droit au développement, un sacerdoce à même d’impulser un nouvel ordre en matière de coopération et de solidarité internationales. Les fondamentaux en seront la concertation de partenariat et l’élaboration conjointe des lignes d’action structurantes concrètes sur le terrain.

A partir de ce sommet historique, nous en appelons à la création d’une véritable alliance mondiale d’organisations sociales, non gouvernementales et d’institutions de coopération internationale pour promouvoir les nouvelles opportunités de croissance inclusive durable (création d’emplois, de revenus, d’infrastructures socio collectifs…)

L’Agenda-post 2015 doit inclure des stratégies de gouvernance mondiale et locale opératoires, qui ont vocation à permettre aux pays pauvres de développer des capacités autonomes d’exploiter de manière plus responsable leurs ressources naturelles et de les affecter à des programmes de développement économique, social et culturel respectueux de l’environnement.

La dynamique amorcée dans certains pays d’Afrique et dans mon pays, le Mali, en particulier, consistant à la co-construction de politiques publiques par le gouvernement et les organisations de la société civile comme la mienne, le RENAPESS, favorise déjà la promotion d’échanges de bonnes pratiques, de discussions internationales et de mutualisation d’expertises diverses avec différents réseaux, tels que le Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale et solidaire (RIPESS), dans une approche de vision partagée.

Nous pensons que dans la même veine, davantage d’Etats doivent s’impliquer dans le Groupe Pilote International sur l’économie sociale solidaire et appuyer le Groupe de travail inter-agences des Nations Unies sur l’ESS.

En fin, quelques questionnements s’imposent :

  • Comment construire les nouveaux rapports de coopération internationale plus équitables ?
  • Est-il permis de croire que le temps de l’action est venu et que nous sommes toutes et tous d’accord avec Saint Exupéry, quand il disait que « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants »?

Militons inlassablement …pour la responsabilité historique de réparer, l’obligation morale ainsi que le devoir citoyen de préserver les dimensions environnementale, économique et sociale du développement pour les générations futures!

SOURCE: RIPESS

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

L’austérité en régionLe milieu du développement collectif est dévasté ce printemps.
Mais il ne rend pas les armes.
Regards sur les formes de résistance en région.

Est-ce qu’on assistera à l’émergence d’un nouveau modèle de développement collectif ? Au Forum organisé par le TIESS, (Développer ensemble nos territoires) le 14 mai à Nicolet, plusieurs croyaient que les anciens et les nouveaux acteurs du DC, dont ceux regroupés dans le mouvement Touche pas à mes régions, reprenaient le même flambeau qu’ils brandissaient dans les années 80 avant que l’État ne développe sa vision du développement régional. Actuellement, des OBNL surgissent pour remplacer les instances éliminées et maintenir la concertation. Suite au choc, des organismes résistent aux coupures et réaménagent leurs effectifs avec d’autres. Les préfets de MRC et les maires prennent la mesure des dé- fis devant eux pour muter en vrais gouvernements de proximité. Comment pourront-ils le faire avec moins de ressources et d’expertise ? Comment remplacer tous ces perdants de la loi 28 — dont Solidarité rurale du Québec ? Seront-ils à la hauteur ? Certains croient que oui. D’autres attendent de voir si les budgets seront au rendezvous. Mais partout règne la confusion. On aurait tellement pu faire autrement…

Lorsque l’austérité met la concertation à l’index, le flambeau des collectivités vacille, mais trouve preneur. La force des ondes de choc et de l’indignation mises en lumière dans le dernier numéro de Kaléidoscope, restent bien d’actualité. Certains acteurs locaux et nationaux préfèrent se taire pour passer sous le radar des coupures aveugles. Parce que les premiers constats sont affligeants: la concertation a été sacrifiée sur l’autel de l’optimisation. Des annonces incroyables ont été confirmées. Des projets structurants abolis comme les Forums jeunesse, des missions réduites à des actions de courte vue, comme du soutien aux chômeurs. L’austérité a déjà fait plusieurs victimes : des organismes ferment. Leur disparition créera un trou béant, comme Portes ouvertes sur le lac pour l’accueil des immigrants dans la ré- gion de Saguenay-Lac-SaintJean. La perte de l’expertise est un fait avéré. Des milliers d’hommes et de femmes sont forcés de se réorienter. L’imposition de la logique « de moins d’État » laisse plusieurs communautés à elles-mêmes. On craint le retour du développement en silos, des guerres de clocher, de l’augmentation de la pauvreté des femmes, les grandes victimes de l’austérité… Le bien commun en prend pour son rhume. Mais tout n’est pas un champ de ruines. De nouvelles pistes d’action émergent. L’imagination revient en force et ce dossier en témoigne. Toutefois, la diversité des contextes installe une tendance de fond: l’augmentation des inégalités régionales, économiques, sociales.

Lorsque l’austérité met la concertation à l’index, le flambeau des collectivités vacille, mais trouve preneur.

Quelles sont les limites de ce grand retournement? Notre dossier soulève bien des questions, les réponses viendront avec le temps. Les effets sur les populations et sur certains secteurs d’activités sont prévisibles et désastreux.

L’élimination des commissions scolaires, justifiée au nom du déficit de participation électorale, n’a pas le même impact en régions que dans les grandes villes. Et force est de constater que la promotion et la prévention en santé n’ont plus la cote et il y aura un prix à payer à plus long terme, en santé publique. Auront-nous vraiment fait des économies au bout du compte ? 

Lire le numéro du printemps de Kaléidoscope complet

SOURCE: Kaléidoscope


Journaliste indépendante, Ariane Émond a touché à tous les aspects de la communication. Elle a collaboré au Devoir, à Alternatives, à La Gazette des femmes, et à Radio-Canada pendant une vingtaine d’années, ainsi qu’à Télé-Québec. Cofondatrice du magazine féministe d’actualité La Vie en rose, elle a souvent été appelée à commenter l’actualité. Elle a contribué à une quinzaine de documentaires québécois et remporté plusieurs prix pour son travail au cinéma et en journalisme (dont le Prix René-Lévesque et le Prix Judith-Jasmin). Première directrice générale de Culture Montréal, elle continue de conseiller divers organismes culturels et communautaires. Elle est aussi présidente du CA des Amis de Kaléïdoscope, une publication dédiée au développement collectif dans tous ses états.

Titulaire d’un doctorat en sciences politiques de l’Université du Québec à Montréal, Marcelo Solervicens a une expertise de 30 ans dans le domaine de la communication pour des facettes diverses du développement collectif au niveau local et international. Ancien secrétaire général de l’Association mondiale de radiodiffuseurs communautaires (AMARC) de 2003 à 2013, il a été directeur général de Radio Centre-ville à Montréal et occupé responsabilités diverses ou rôle de conseil pour des organisations de coopération internationale, dont, CUSO, Oxfam-Québec, CEDAL. Il a collaboré dans plusieurs médias et centres de recherche, dont l’observatoire des Amériques, Radio Canada international, Pulso, entre autres. Il a également un profil de chercheur indépendant, analyste politique, journaliste, blogueur et consultant en développement de projets de communication. Marcelo est Directeur général par interim.

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RIPESSLe 10 septembre 2015. À l’occasion du Sommet des Nations Unies pour l’adoption du programme de développement pour l’après-2015, qui se tiendra les 25-27 septembre prochain à New York, Madani Koumaré, président du Réseau national d’appui à l’économie sociale et solidaire (RENAPESS) du Mali, sera l’un des orateurs de la table ronde « Favoriser une croissance économique durable, la transformation et la promotion de la consommation et la production durables ».

Pour cette importante rencontre lors de laquelle seront officiellement adoptés les Objectifs de développement durable (ODD) qui sont appelés à façonner l’agenda international du développement pour la période 2015-2030, l’Assemblée générale des Nations Unies a sollicité une large consultation des organisations de la société civile (OSC) pour recommander au bureau du Président de l’Assemblée générale une liste de candidats pour prendre la parole lors de la plénière de haut niveau. Le RIPESS participait au comité de sélection qui a recommandé une liste d’environ 100 personnes pour les 21 postes d’orateurs. La candidature de Madani Koumaré a été retenue par le bureau de la Présidence comme l’un des 3 intervenants sur ce thème.

Madani Koumaré

Madani Koumaré,

président du RENAPESS

Le RENAPESS, membre du Réseau africain d’économie sociale et solidaire (RAÉSS), et ainsi membre du réseau du RIPESS, est un large réseau national de plus de 60 organisations qui œuvre à la mise en place d’une stratégie de développement visant à permettre aux différents secteurs de la société malienne de se doter d’outils de développement pour assurer une vie meilleure pour les populations du pays et pour les générations futures.

En particulier, le RENAPESS a au cours des dernières années co-construit avec le gouvernement du Mali une Politique nationale de promotion de l’économie sociale et solidaire (PNPESS), adoptée en octobre 2014, qui cherche à créer une activité économique, par et pour les personnes concernées, leur permettant de se sortir de la pauvreté et d’améliorer leur niveau de vie, tout en protégeant la planète.

Dans son dossier de candidature, le président du RENAPESS précisait que son intervention porterait sur les « modèles économiques alternatifs basés sur l’inclusion, l’éthique dans la coopération internationale, les technologies à faible intensité d’énergie et à forte intensité de main d’œuvre, prioritairement axées sur l’utilisation des ressources renouvelables et la consommation domestique ».

Madani Koumaré est également membre du Conseil d’administration du Réseau intercontinental pour la promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS). En 2014, le RIPESS a mené une large consultation sur les Objectifs de développement durable auprès de ses membres, dont les recommandations ont été signées par 500 organisations de l’ensemble des continents et présentées aux Nations Unies en juillet 2014.

Source : Réseau intercontinental pour la promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS)

Pour informations : info à ripess.org

SOURCE: RIPESS

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Régime coopératif en matière de réglementation des marchés des capitauxLes provinces et les territoires qui participent à l’élaboration du régime coopératif en matière de réglementation des marchés des capitaux (régime coopératif) ont publié aujourd’hui pour commentaires l’ébauche révisée aux fins de consultation de la Loi provinciale-territoriale sur les marchés des capitaux (LMC) et le projet de règlements initiaux en vertu de la législation provincialeterritoriale.

L’ébauche aux fins de consultation de la LMC a été publiée pour commentaires la première fois en septembre 2014. Ceci marque la première publication du projet de règlements initiaux. La période de commentaires se déroulera jusqu’au 23 décembre 2015. L’ébauche révisée aux fins de consultation de la LMC et le projet de règlements initiaux sont disponible dans le site Web du régime coopératif. Des ébauches de règlements initiaux supplémentaires seront publiées pour commentaires au cours des prochains mois, incluant un ensemble harmonisé d’exonérations de prospectus et un règlement sur les frais.

La LMC et ses règlements initiaux ont pour but de moderniser et d’harmoniser les cadres législatifs des provinces et des territoires participants. Dès qu’elle sera opérationnelle, l’Autorité réglementaire sur les marchés des capitaux (l’Autorité) administrera la législation provinciale-territoriale, les règlements initiaux et la Loi fédérale sur la stabilité des marchés des capitaux.

En savoir plus

Contexte

Les administrations participantes collaborent afin d’élaborer et de mettre en œuvre le régime coopératif qui intégrera les éléments suivants, conformément au protocole d’accord concernant le régime coopératif de réglementation des marchés des capitaux (PA) :

  • Le régime coopératif comptera un seul organisme de réglementation, l’Autorité, qui administrera un ensemble unique de règles conçu pour protéger les investisseurs et appuyer des marchés des capitaux efficients.
  • La responsabilisation des organes législatifs des administrations participantes et la surveillance du régime coopératif seront effectuées par l’entremise d’un Conseil des ministres composé des ministres responsables de la réglementation des valeurs dans chaque administration provinciale et territoriale participante et du ministre fédéral des Finances.
  • Le Conseil des ministres sera responsable de nommer le conseil d’administration expert, de proposer des modifications à la législation sur le régime coopératif, et d’approuver les règlements.
  • L’Autorité maintiendra le personnel et les ressources qui correspondent à l’activité des marchés des capitaux dans toutes les provinces et les territoires participants.
  • L’Autorité établira des normes et rendra des services standards dans toutes les provinces et tous les territoires participants au moyen de bureaux locaux.
  • L’Autorité recevra le financement d’un barème de frais unique et simplifié à un niveau qui n’impose pas de coûts indus ou disproportionnés aux participants des marchés.
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Nouvelle recherche sur les impacts des coops De récentes recherches sur l’impact économique du secteur coopératif au Canada montrent que son activité contribue plus de 50 $ milliards de dollars à l’économie canadienne et soutient plus de 600 000 emplois.

Les chercheurs George Karaphillis, Alicia Lake et Fiona Duguid du Réseau de recherche pour mesurer la différence coopérative (RRMDC) ont analysé l’impact économique du secteur coopératif pour les années 2009 et 2010. Les résultats ont montré que les coopératives, les coopératives de crédit et les entreprises d’assurance coopératives ont eu un impact économique direct (PIB) de $ 22 milliards en 2010 – et, à travers les retombées indirectes et induites, cet impact s’est élevé à plus de 54 milliards $. Cela représente 3,4% de l’activité économique totale au Canada en 2010.

En outre, près de 270 000 emplois à temps plein ont été créés dans le secteur. Cette activité a soutenu par effet d’entraînement plus de 614 000 emplois dans de nombreux secteurs à travers le pays. Entre 2009 et 2010 les coopératives ont également créé des emplois à un taux presque cinq fois supérieur à celui de l’économie en général.

L’étude a été menée en utilisant les dernières données disponibles de l’enquête annuelle sur les coopératives d’Industrie Canada, des données sur les coopératives financières de Statistique Canada, et les rapports annuels de six coopératives d’assurance et d’investissement. Un résumé de l’étude est disponible sur le site du projet et les documents devraient être publiés dans des revues académiques durant l’hiver 2015.

Denyse Guy, directrice générale de Coopératives et mutuelles Canada (CMC) et co-présidente du RRMDC, a souligné que les données ont trait à une période très importante où l’instabilité économique a eu un effet majeur sur la confiance et la croissance. « C’est la première fois que les impacts économiques des coopératives ont été calculés de la même façon que pour les autres secteurs. Il est important d’avoir la possibilité de comparer les données concernant cette période », a déclaré Mme Guy. « Maintenant que cette recherche est terminée, nous sommes confiants qu’avec de bonnes politiques et des stratégies pour aller de l’avant, les coopératives continueront à créer des emplois et de la prospérité et à avoir de bonnes retombées sociales sur les communautés canadiennes ».

CMC fait actuellement du lobbyisme pour la participation du gouvernement fédéral dans une stratégie nationale de développement coopératif, ce qui améliorerait sensiblement les impacts économiques rapportés par l’étude. Le secteur coopératif a également investi dans un Fonds qui facilitera l’accès au financement pour les coopératives sans compromettre le contrôle démocratique des membres, une solution clé pour capitaliser de nouvelles coopératives et permettre à celles qui sont déjà établies de croître.

Visiter la page éléction de Coopératives et mutuelles Canada

SOURCE: Coopératives et mutuelles Canada

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Propulser la coopération

Pour être admissible, l’organisme ou coopérative doit :

  • détenir le statut de coopérative ou d’organisme à but non lucratif;
  • avoir un établissement sur le territoire de la région du Saguenay−Lac-Saint-Jean ou de Chibougamau-Chapais;
  • démontrer que le projet soumis est ou sera en activité durant l’année 2016;
  • présenter un projet novateur et pertinent par rapport aux besoins.

La description du projet doit notamment inclure :

  • le portrait de la situation à améliorer;
  • les objectifs visés par le projet;
  • la description des actions projetées;
  • les résultats attendus.

Promutuel Assurance du Lac au Fjord pourra refuser toute candidature qui ne respecte pas ces conditions.

Quand participer ?

Du 9 septembre au 14 octobre 2015 à minuit

Que se passe-t-il ensuite ?

Le jury délibérera du 21 octobre au 18 novembre 2015 et la remise des bourses se fera le 2 décembre 2015

Inscription pour une bourse de Propulser la coopération

SOURCE: Promutuel Assurance

 

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RDÉE CanadaLe conseil d’administration du RDÉE Canada, un membre du Réseau canadien de DÉC, est heureux d’annoncer la nomination de M. Jean-Guy D. Bigeau à titre de président-directeur général de l’organisme.

Originaire de Tracadie, au Nouveau-Brunswick, il a fait ses études primaires et secondaires à Timmins et ses études universitaires à l’Université Laurentienne de Sudbury, en Ontario. Monsieur Bigeau a été directeur général du Carrefour francophone de Sudbury, de l’Association d’études canadiennes, du Carrefour canadien international, de Katimavik (OPCAN) et de la municipalité de Chelsea, en plus de s’être impliqué dans des activités bénévoles comme la présidence de l’assemblée des centres culturels de l’Ontario (ACCO).

Jean-Guy BigeauMonsieur Bigeau a étudié la sociologie, l’administration publique et les relations industrielles. Il a dirigé plusieurs équipes d’employés, travaillant sur des projets communautaires dans toutes les régions à travers le Canada. Il a mis en œuvre de multiples planifications stratégiques; dirigé des comités de travail et des conférences nationales et internationales; et géré de manière efficace les négociations pour augmenter ainsi que diversifier le financement des nombreux organismes pour lesquels il a travaillé. Il est aussi chevronné en marketing et en communication et possède de nombreuses compétences dans les domaines administratif et juridique.

« Je suis très heureux d’avoir été nommé à la présidence-direction générale du RDÉE Canada et d’être bientôt amené à travailler avec les organismes membres de son Réseau pancanadien. Dans le contexte politique et économique actuel, j’ai de grandes ambitions en matière d’entrepreneuriat et d’employabilité et je suis très désireux de collaborer avec chacun des partenaires du Réseau. Ensemble, nous devons poser des balises solides garantissant l’épanouissement et la croissance à long terme des communautés francophones et acadiennes partout au pays. » a-t-il déclaré à son entrée en fonction.

M. Lanteigne a, quant à lui, ajouté : « En tant que président du conseil d’administration du RDÉE Canada, je souhaite la plus cordiale bienvenue à M. Bigeau au sein de notre équipe. Je suis convaincu qu’il aura beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions. »

Depuis 17 ans, le RDÉE Canada, fort de l’expertise et du soutien de ses membres provinciaux et territoriaux, est le leader du développement économique des communautés francophones et acadienne. À court comme à long terme, le RDÉE Canada soutient les projets et initiatives commerciales en entretenant des partenariats durables et en encourageant le leadership et l’innovation dont le pays a besoin.

Le RCDÉC souhaite le bienvenue à M. Bigeau !

SOURCE : RDÉE Canada

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Le Reseau canadien de DÉC et la CEDEC sont heureux d’annoncer que le congrès pancanadien de développement économique communautaire aura lieu à Montréal du 18 au 20 mai 2016.

Le congrès pancanadien de DÉC réunira des conférenciers et conférencières de renom, comprendra des séances dynamiques et des occasions de réseautage uniques sur les dernières innovations en matière d’entreprise communautaire, de développement de la main-d’œuvre et d’économies locales qui créent une prospérité durable pour toutes et tous.

Un des objectifs est de créer une expérience interactive et cela commence dès le début du processus de planification. Nous voulons connaître vos suggestions pour des conférenciers/conférencières, des ateliers et des activités du congrès.

Remplir le court sondage

Si vous désirez être un présentateur, une présentatrice, veuillez remplir le formulaire de déclaration d’intérêt.

Tous les répondants seront inscrits à un tirage pour gagner un exemplaire dédicacé du livre de Mike Lewis et Pat Conaty The Resilience Imperative.

La date limite pour répondre au questionnaire est reportée au 30 septembre.

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Gouvernement du CanadaSécurité publique Canada sollicite des propositions pour l’élaboration d’un plan stratégique et de projets pilotes de validation de principe afin de vérifier l’utilisation de mécanismes de finance sociale dans le domaine de la prévention du crime.

Le Ministère souhaite obtenir des services professionnels d’experts en finance sociale pour atteindre les objectifs suivants :

Phase 1 – Élaborer un plan stratégique en matière de finance sociale dans la mesure où celle-ci concerne la prévention du crime en prenant soin d’identifier les conditions requises pour entraîner l’élaboration de projets pilotes et le cadre nécessaire pour que les projets pilotes soient prêts à être mis en œuvre;

Phase 2 – Au besoin, assurer la gestion de la mise à l’essai des projets pilotes.

Cette exigence sera traitée dans le cadre d’une approche en deux phases précisée dans l’énoncé des travaux. À la fin de la première phase, SP décidera d’entreprendre ou non la deuxième phase. La gestion de la deuxième phase reposera sur des autorisations de tâches. 

Télécharger la formulaire de proposition

Phase 1 – Plan stratégique

  1. Plan de projet à jour 
  2. Rapport d’étape comportant les grandes lignes du plan stratégique
  3. Ébauche de rapport du plan stratégique décrit à l’article 4.1
  4. Version finale du rapport du plan stratégique
  5. Exposé PowerPoint préparé et présenté qui résume le rapport du plan stratégique à l’intention de la haute direction de SP

Phase 2 – Élaboration et mise en œuvre des projets pilotes éventuels

Advenant que l’autorité contractante remette à l’entrepreneur une autorisation écrite portant sur la réalisation des services de la phase 2, l’entrepreneur peut être tenu, entre autres, de fournir les produits livrables suivants. Tous les travaux seront décrits dans une autorisation de tâches correspondante. 

  1. Plan de travail
  2. Plans de développement et de mise en œuvre
  3. Rapports d’étape hebdomadaires
  4. Modalités des projets pilotes
  5. Documents de la charte de projet que doivent signer tous les intervenants
  6. Rapports précis touchant la conception expérimentale, les paramètres de rendement et le cadre d’évaluation des projets pilotes
  7. Rapports sommaires incluant les leçons apprises dans le cadre des projets pilotes

Date limite : 23 septembre

SOURCE: Achatsetventes.gc.ca (pour plus d’iinformation)

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Dirigé par le Fonds d’emprunt communautaire d’Ottawa (FECO), un groupe d’organisations d’Ottawa s’est réuni pour appuyer le développement de nouvelles entreprises sociales (ES), au sein du projet Stimulus des entreprises sociales Ottawa (SESO). SESO offrira des opportunités entre autres aux secteurs clés d’Ottawa : gouvernemental, haute-technologie, tourisme, construction et vente au détail. En plus d’exploiter une entreprise écologiquement, socialement et économiquement viable, les entreprises sociales appuyées se concentreront sur la maximisation des bénéfices de leurs opérations pour leurs propriétaires, leurs employé-es et la communauté. L’objectif principal est de créer des emplois décents à Ottawa en particulier pour les personnes traditionnellement marginalisés par le marché du travail.

Les partenaires travaillent ensemble pour fournir une gamme de services d’appui.

  • Le Centre for Innovative Social Enterprise Development (CISED) offre un soutien en anglais pour les ES à Ottawa, y compris l’accès à de l’expertise technique, de l’encadrement, du financement, de la formation et des partenariats intersectoriels.
  • MécènESS fournit une assistance technique en français aux ES, de la formation, de l’accompagnement personnalisé, du coaching et de l’appui à la mobilisation des ressources.
  • Le Conseil de la coopération de l’Ontario (CCO) offre de l’éducation, de la promotion, de la coordination et des services conseils en développement de coopératives et d’ES francophones.
  • Investir Ottawa offre des programmes en développement économique, en mentorat entrepreneurial, en appui au démarrage, en incubation d’entreprises, en commercialisation, en développement sectoriel ciblé et en mobilisation des investissements.

Pour plus d’information, contactez-les à socialenterprise à oclf.org

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Une nouvelle plateforme de sociofinancement voit le jour dans le paysage économique du Canada. Portée par le grand rêve d’une pionnière en économie sociale et solidaire et membre du RCDÉC, Madame Éthel Côté, mécénESS est une entreprise qui accompagne les citoyennes et citoyens, entrepreneurs sociaux, dans la poursuite de leurs rêves collectifs.

mécénESS offre les services d’une plateforme de sociofinancement, bien sûr, mais aussi de la formation et du mentorat dans le développement de projets inédits. L’objectif : le succès des initiatives qu’elle soutient par le réseautage des gestionnaires à la recherche de fonds, des ressources professionnelles et des investisseurs qui ont à cœur de contribuer au mieux être des communautés.

« Nous rêvions de créer un outil de convergence favorisant la connaissance mutuelle et le partage de ressources. Sortant des sentiers battus du sociofinancement, cet espace de rencontre, de création et de découverte permettra entre autres, aux groupes d’entreprendre leur recherche de financement et aux personnes de contribuer financièrement ou de collaborer à la réalisation de projets collectifs. » de souligner Ethel Côté.

Innovation, solidarité, passion, réciprocité, inclusion et richesse sont les principes fondamentaux qui incitent à une prise en charge collective socioéconomique. Ces valeurs sont à la base de l’action citoyenne que mécènESS poursuit au sein de la société pour un impact social concret auprès des gens.

Qu’il s’agisse de l’obtention de fonds destinés à la création d’une entreprise collective en intégration économique, à l’organisation d’activités pour les aînés, à une production artistique ou à tout autre projet significatif pour votre collectivité, mécénESS peut vous aider à atteindre vos buts.

L’économie sociale et solidaire a depuis longtemps démontré qu’ensemble nous pouvons faire toute la différence, et notre engagement à soutenir les initiatives citoyennes contribue à faire de notre monde, un monde meilleur.

Vous avez une idée originale ?
mécénESS est là pour vous.

En toute solidarité, cette plateforme de sociofinancement a été rendue possible grâce à l’apport de WP Expert, une entreprise d’IT in MIND inc. à la programmation, miroirsauvage.com et Clair de Plume à la révision stratégique et de mécènESS à la création et à l’investissement.

Visiter le site Web de mécenESS

Contacter Ethel Côté : (613) 447-4437,

Source : mécènESS

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

La Banque de développement du Canada (BDC) mène une étude sur le microcrédit qui vise à approfondir la connaissance des programmes de microcrédit offerts par diverses organisations dans l’ensemble du Canada. Cette étude servira à élaborer une stratégie qui pourrait être mise en œuvre par BDC pour établir un contact avec les organisations qui jouent un rôle clé dans le domaine du microcrédit.

Les membres du Réseau canadien de DÉC qui offrent des programmes de microcrédit sont invités à participer au sondage de BDC sur le microcrédit. Vous aurez besoin d’environ 15 minutes pour répondre au sondage. Vos réponses resteront confidentielles. Les renseignements sont recueillis à des fins de recherche seulement et ils ne pourront être consultés que par les chercheurs qui mènent cette étude.

Répondre au questionnaire de BDC sur le microcrédit

Vous avez jusqu’au 21 août 2015 pour participer au sondage.

En tant que participant à l’étude, BDC vous offrira une version électronique du rapport de recherche qui sera préparé dans le cadre de ce projet. Si vous avez des questions sur cette étude, n’hésitez pas à contacter Carole Vincent (), consultante, ou Isabelle Simard (), Directrice, Recherche et intelligence de marché chez BDC.

L’équipe de Recherche et d’analyse économique de BDC vous remercie de prendre le temps de répondre à ce sondage.

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson