Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinéranceLe 26 septembre, le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, l’honorable Jean-Yves Duclos, a annoncé deux appels de propositions dans le cadre du volet de financement Solutions novatrices à l’itinérance de la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI). Ces deux appels de propositions sollicitent des projets présentant des approches et des idées novatrices visant à prévenir et à réduire l’itinérance, plus particulièrement chez les Autochtones canadiens, les jeunes, les femmes fuyant la violence et les anciens combattants.

L’appel de propositions pour les microsubventions est ouvert jusqu’au 14 novembre 2016. Les intervenants et les organismes sont invités à présenter une demande de financement allant jusqu’à 25 000 $ pour les projets à petite échelle. Ces projets seront axés sur l’étude de pratiques, d’initiatives et d’outils efficaces et novateurs visant à prévenir et à réduire l’itinérance au Canada.

L’appel de propositions pour les projets de contribution est ouvert jusqu’au 14 novembre 2016. Les intervenants et les organismes sont invités à présenter une demande de financement de 25 000 $ à 500 000 $ pour les projets pilotes à grande échelle visant à mettre à l’essai des interventions et des pratiques novatrices prometteuses afin de prévenir et de réduire l’itinérance au Canada.

Lorsque votre demande de financement sera complétée, veuillez soumettre tous les documents requis par courriel à hkd-dci à hrsdc-rhdcc.gc.ca.

Qui est admissible?

Les organismes et les personnes suivants sont admissibles :

  • les organismes sans but lucratif,
  • les gouvernements municipaux,
  • les personnes,
  • les organismes et  instituts de recherche,
  • les établissements publics de santé et d’éducation,
  • les conseils de bande ou les conseils tribaux et autres organisations autochtones,
  • au Québec, Centres intégrés de santé et de services sociaux et les Centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux sont admissibles au financement conformément à l’entente Canada-Québec.

Remarque : les entreprises à but lucratif sont admissibles au financement pourvu que la nature et l’intention du projet soient : non commerciales, non conçues pour générer des profits et qu’il bénéficie de l’appui de la communauté locale.

Projets admissibles

Les projets doivent également répondre aux modalités d’application de la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance.

Les projets ne doivent pas inclurent des activités et des coûts déjà financés par l’entremise des volets de financement régionaux (Collectivités désignées, Itinérance dans les collectivités rurales et éloignées et Itinérance chez les Autochtones).

SOURCE : Emploi et Développement social Canada

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Canada's ParliamentLe Conseil sur les politiques du Réseau canadien de DÉC a soumis des recommandations en réponse à l’invitation du gouvernement fédéral pour les ententes de transfert relatives au marché du travail (ETMT). Nos recommandations se concentrent sur la façon dont le gouvernement peut mettre en place les mesures qu’il s’est déjà engagé à mener de manière à maximiser leur impact et la valeur pour les communautés.

Consultez notre soumission au Forum des ministres du marché du travail

Si vous avez également soumis un mémoire, nous aimerions l’inclure ci-dessous…
Veuillez envoyer vos recommandations concernant les ETMT à Matthew Thompson : mthompson à ccednet-rcdec.ca.

If you also submitted a brief we’d love to include it below…
Please send your LMTA recommendations to Matthew Thompson at mthompson at ccednet-rcdec.ca.

Nos recommandations pour les ententes de transfert relatives au marché du travail

  1. IMPACT
    1. Inclure les services intégrés dans le champ des activités admissibles au financement afin d’aider les groupes sous-représentés à intégrer le marché du travail
    2. Supprimer les objectifs de financement (p. ex., le pourcentage obligatoire de transferts alloué au programme de Subvention canadienne pour l’emploi (SCE) chaque année) pour que les provinces et les territoires soient capables d’affecter les transferts à un plus vaste éventail de programmes, dont les programmes d’aide au travail autonome
    3. Garantir une flexibilité dans la longueur du programme afin d’aider les groupes sous-représentés à intégrer le marché du travail
    4. Rétablir les objectifs politiques initiaux des anciennes Ententes sur le marché du travail (EMT) et garantir la flexibilité nécessaire pour que le financement puisse servir à former et à embaucher des groupes en quête d’équité dans les projets d’infrastructure
    5. Étendre le financement pour combler le manque de services qui existe lorsque les chercheurs d’emploi avec des obstacles à l’emploi quittent leur formation pour un emploi
  2. INNOVER
    1. Miser sur le succès des entreprises sociales d’insertion
    2. Élargir l’utilisation de l’approvisionnement social et des ententes relatives aux avantages pour les communautés
    3. Élargir la définition des résultats probants
    4. Soutenir plus largement l’engagement communautaire et la prise de décision à l’échelle locale
  3. INFORMER
    1. Mettre l’accent sur l’évaluation et la communication des résultats dans les programmes financés

Recommandations des membres du RCDÉC

Recommandations présentées par la CEDEC

Recommandations:

  1. Concevoir des ateliers, des outils et des formations permettant aux groupes en situation précaire de prendre conscience de leur potentiel et de le développer.
  2. Créer des ateliers de sensibilisation afin de faire connaître aux employeurs les avantages d’embaucher les groupes en situation précaire.
  3. La promotion ciblée des possibilités du marché du travail au Québec auprès des anglophones;
  4. Le jumelage des anglophones aux débouchés concrets du marché du travail;
  5. La promotion des possibilités reliées à l’entrepreneuriat ou au travail autonome;
  6. Le soutien à la création de petites et moyennes entreprises par l’entremise d’initiatives offrant une formation en entrepreneuriat;
  7. Le renforcement de l’adéquation entre la prévision de la demande du marché du travail au Québec et la prévision de l’offre de la main-d’œuvre anglophone du Québec (à l’échelle provinciale, régionale et locale par secteur et par profession);
  8. L’éducation, le perfectionnement professionnel, la formation et la rééducation professionnelle.
  9. Le développement d’une approche stratégique de mise en valeur de la main-d’œuvre qui centralise une analytique, l’élaboration d’une stratégie.
  10. La coordination et décentralisation de la diffusion d’information sur le marché du travail et la prestation de services.
  11. L’élaboration de prévisions du marché du travail pour les emplois bilingues au Québec et des tableaux de connexion d’emploi
  12. Encourager une culture de soutien pour les anglophones en diminuant la réglementation touchant les aptitudes linguistiques et la sensibilisation des employeurs aux candidats anglophones.

Recommandations présentées par Momentum

Recommandations:

  1. Modifier les ententes sur le Fonds canadien pour l’emploi et démanteler le programme de Subvention canadienne pour l’emploi
    1. Augmenter la flexibilité pour que les provinces et les territoires puissent utiliser le financement pour concevoir et soutenir des programmes qui fonctionnent mieux, c’est-à-dire adaptés aux besoins et aux contextes spécifiques.
    2. Supprimer les objectifs de financement pour que les provinces et les territoires puissent affecter les transferts à un plus vaste éventail de programmes, dont les programmes d’aide au travail autonome.
    3. Inclure des objectifs pour un fonds de SCE utilisé par les sans-emploi pour éviter que la Subvention ne soit uniquement utilisée comme un fonds de développement des compétences
    4. Inclure des objectifs pour les femmes, étant donné le déséquilibre entre les sexes dans la sélection des personnes qui suivent une formation constaté en Alberta
    5. Changer le rôle de l’employeur dans l’intention et la conception de la formation, afin que celles-ci ne soient plus menées par l’employeur, mais qu’il y contribue.
    6. Revoir l’objectif des ententes sur le Fonds canadien pour l’emploi pour que les objectifs politiques initiaux des ententes sur le marché du travail soient rétablis.
  2. Élargir l’admissibilité à l’assurance-emploi (AE)
  3. Augmenter le financement par le biais des ententes de transfert relatives au marché du travail destiné aux occasions de formation professionnelle et aux services axés sur l’emploi et la carrière afin de soutenir tous les Canadiens.
  4. Adapter la formule de répartition du financement qui alloue les transferts fédéraux à des comptes destinés à changer les taux de chômage.
  5. Le rôle des fournisseurs de services ainsi que les rôles du gouvernement et des employeurs doivent être reconnus dans les ETMT.
  6. Un bassin de financement pourrait être réservé pour soutenir les partenariats multisectoriels à l’échelle locale et servirait à faire avancer les objectifs des ententes sur le marché du travail.
  7. Mettre de côté du financement pour l’innovation dans les ententes de transfert relatives au m
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    Matthew Thompson

    Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

    Matthew Thompson

La Stratégie de l'Ontario pour l'entrepreneuriat social qui aidera les entreprises sociales à renforcer leurs activités, pénétrer de nouveaux marchés et créer des emplois.

Le gouvernement de l’Ontario lance maintenant une deuxième ronde de financement de deux millions de dollars du Fonds pour les projets pilotes d’entrepreneuriat social (FPPES). Le FPPES favorise la création d’emplois et la croissance économique en générant des occasions de financement pour les entreprises sociales dans le cadre de la Stratégie de l’Ontario pour l’entrepreneuriat social 2016-2021. Cette ronde des fonds stimulera le développement d’entreprises sociales viables et évolutives qui sont aux prises avec certains défis, comme l’accès au capital.

Le FPPES octroie des fonds aux organisations sans but lucratif qui ont une expertise dans la prestation d’aide aux entreprises sociales; c’est à cette fin que les organisations doivent utiliser les fonds octroyés. L’aide qu’elles offrent aux entreprises sociales prend deux formes :

  1. mentorat, accompagnement et soutien;
  2. financement sous forme de subventions, de prêts ou autre.

Les organisations bénéficiant du FPPES doivent trouver d’autres bailleurs de fonds qui contribueront à la hauteur des fonds octroyés par le Ministère.

Présentation d’une candidature

Échéancier

  • 4 novembre 2016 : Date limite pour la soumission des candidatures.
  • 8 novembre 2016 : Envoi d’un accusé de réception aux organisations candidates.
  • 4 janvier 2017 : Annonce des candidats retenus aux organisations candidates.
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The Canadian CED Network
Conseil des entreprises sociales du Canada
Le conseil économique des femmes
Centre canadien de le renouveau communautaire
Chantier de l'économie sociale

Dans une lettre adressée à l’honorable Stéphane Dion, ministre des Affaires étrangères, le RCDÉC et ses partenaires ont tenu à rappeler le leadership remarquable dont font preuve les Canadiennes et les Canadiens dans le mouvement mondial pour l’économie sociale et solidaire et ont pressé le gouvernement de mettre à profit ce leadership.

Le gouvernement du Canada a manifesté son intention de mener des stratégies pour la croissance inclusive. Les ministres Duclos et Mihychuk ont été mandatés pour créer une stratégie nationale sur l’innovation sociale et la finance sociale. Le Programme d’innovation proposé par Innovation, Sciences et Développement économique Canada veut faire du Canada un leader dans la promotion de l’entreprise sociale et de l’innovation sociale.

Simultanément, le gouvernement rehausse le profil du Canada sur la scène internationale. Le message selon lequel la croissance inclusive peut être une force pour la prospérité et la stabilité fait écho autour du monde, ce qui est également confirmé par l’OCDE, le FMI et d’autres institutions.

Le leadership communautaire canadien en innovation sociale et en économie sociale et solidaire représente de par le monde un atout pour la croissance inclusive qui pourrait renforcer le leadership canadien sur la scène internationale.

Consultez la lettre à l’honorable Stéphane Dion

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Conseil de la coopération de l'Ontario

Jusqu’à vingt-cinq entreprises collectives francophones de l’Ontario seront en mesure de recevoir une subvention pour démarrer ou améliorer leurs services grâce à un partenariat entre le Conseil de la coopération de l’Ontario (CCO), un membre du Réseau canadien de DÉC, et le programme Bon d’impact social en Ontario (BISO) des Centres d’excellence de l’Ontario.

Le programme BISO permettra aux entrepreneurs collectifs (sociaux et coopératifs) de favoriser la création d’emplois et d’amplifier l’impact social, culturel ou environnemental de leurs activités, tout en générant une valeur ajoutée supplémentaire pour la francophonie de l’Ontario.

« Grâce aux bons d’impact social, les entreprises collectives de toutes les régions de la province pourront se renforcer en achetant les services spécialisés du Conseil de la coopération de l’Ontario. Comme les fonds sont disponibles dès maintenant, nous nous tenons prêts à travailler avec les groupes promoteurs de projets intéressés », avance Julien Geremie, Directeur de développement du CCO.

Les vingt-cinq entreprises collectives qui bénéficieront du programme recevront un accompagnement avancé du bureau du CCO le plus proche. Dépendamment du stade de développement auquel se trouvera l’entreprise lors de l’évaluation initiale, le CCO suggèrera un plan de travail personnalisée qui pourrait comprendre notamment la conception d’une étude de marché, d’une étude de faisabilité, d’un plan d’affaires ou d’un budget d’opérations.

 « Le Conseil de la coopération de l’Ontario joue un rôle de pilier important dans le secteur des entreprises collectives. Nous avons eu beaucoup de succès durant la première année pilote du programme BISO et nous sommes ravis de pouvoir offrir un support pour plus de entreprises collectives avec l’aide de CCO. » souligne Tom Corr, Président et CEO des Centres d’excellence de l’Ontario.

Lancé récemment par les Centres d’excellence de l’Ontario, en collaboration avec le Ministère du développement économique et de la croissance, le programme de BISO fournira des services et des ressources par la distribution de jusqu’à 200 bons de BISO avec une valeur maximale de 3000 $ par bon pour les entrepreneurs sociaux et les entreprises. Les coupons seront distribués par les organismes de prestation sélectionnés par OCE après un appel ouvert et le processus d’évaluation.

Le CCO se situe au cœur d’un réseau de plus de 300 partenaires avec ses trois bureaux à Ottawa, Toronto et Sudbury. Le CCO est la seule organisation sans but lucratif de l’Ontario qui livre des services de base et spécialisés de haute qualité aux entreprises sociales et coopératives de la province en français.

Les entreprises collectives intéressées par le programme doivent contacter Julien Geremie pour plus de renseignements à julien.geremie à cco.coop

À propos du CCO :

Le Conseil de la coopération de l’Ontario est l’organisme par excellence pour l’éducation, la promotion, la concertation et l’offre de services-conseils en vue d’assurer un développement durable des coopératives et entreprises sociales francophones en Ontario.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Julien Geremie
Directeur du développement
Téléphone : 416-364-4545
Courriel/Email : julien.geremie à cco.coop

Nadine Olivier
Agente aux communications
Téléphone : 705-560-1121 poste 101
Courriel/Email : nadine.olivier à cco.coop

SOURCE : Le Conseil de la coopération de l’Ontario

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République française et les Rencontres du Mont-Blanc

Le 20 septembre le Groupe Pilote de l’Economie Sociale et Solidaire (GPESS) accueillait un évènement organisé par la France et coordonné par l’association Les Rencontres du Mont-Blanc (RMB) – Forum International des Dirigeants de l’Economie Sociale et Solidaire en tant que secrétaire permanent.

Hon. Jean-Yves Duclos
Yvon Poirier

Dans la perspective de la Conférence Habitat III, cet évènement rassemblait des acteurs de haut niveau, incluant le Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social du Canada, Jean-Yves Duclos et Yvon Poirier, secrétaire du conseil du Réseau canadien de DÉC, en vue de promouvoir une économie qui concilie efficacité environnementale, sociale et économique, offrant de multiples solutions dans un objectif global de développement durable.

À suivre sur Twitter (#ESS #LeadingGroupSSE)

Regarder l’enregistrement de la présentation d’Yvon Poirier

Regarder l’enregistrement de l’évènement complet sur WEBTV.UN.ORG

PROGRAMME ET INTERVENANTS

L’économie sociale et solidaire (ESS) vecteur de développement urbain durable

  • François Hollande, Président de la République française
  • Chefs d’Etat présents
  • Jean-Yves Duclos, Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social du Canada
  • André Vallini, Secrétaire d’Etat au développement et à la Francophonie de la France
  • José Graziano Da Silva, Directeur Général de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et Président de la Task-Force inter-agences de l’ONU pour l’ESS (UNTFSSE)
  • Dr. Mukhisa Kituyi, Secrétaire Général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED)

Les politiques publiques pour l’économie sociale et solidaire (ESS)

Comment les politiques publiques locales peuvent appuyer le développement de l’ESS

  • Denis Coderre, Maire de Montréal et Président de Metropolis
  • Christian Yaccarini, Président et Chef de Direction de la Société de développement Angus (SDA)
  • Yvon Poirier, Vice-coordonateur du Réseau intercontinental de l’économie sociale solidaire (RIPESS) *secrétaire du conseil du RCDÉC
  • Carlos de Freitas, Directeur des programmes du Fonds Mondial pour le développement des villes (FMDV)

L’économie sociale et solidaire (ESS) pour l’inclusion économique et sociale, la justice sociale et environnementale des villes et établissements humains

Comment l’ESS permet de construire des villes et établissements humains durables et ainsi d’offrir un cadre d’inclusion urbaine

  • Mercedes Peñas, Première Dame du Costa Rica
  • Gilbert Houngbo, Directeur général adjoint de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) pour les opérations de terrain et les partenariats
  • Vidéo « Les coopératives d’habitat pour un accès au logement au Mali et au Sénégal », projet de l’ADER-RIED cofinancé par l’Union européenne et l’Agence française de développement (AFD)
  • Rodrigo Gouveia, Directeur des politiques de l’Alliance Coopérative Internationale (ACI)
  • Elisa Carolina Torrenegra, Vice-présidente Amérique latine de l’Alliance internationale de la mutualité (AIM) et Directrice exécutive de Gestarsalud

L’économie sociale et solidaire (ESS) pour le financement des villes et des territoires :

Comment l’ESS mobilise et génère les ressources révélant les potentiels de développement des territoires

  • Maria-Elena Querejazu, Vice-présidente de l’association internationale des investisseurs de l’économie sociale (INAISE)
  • Chantal-Line Carpentier, Cheffe du Bureau de New York de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED)

Point d’avancement de la déclaration commune du Groupe Pilote de l’Economie Sociale et Solidaire (GPESS) : un an après

  • Abdou Salam Fall, Président du comité scientifique des Rencontres du Mont-Blanc (RMB) – Forum International des Dirigeants de l’Economie Sociale et Solidaire

Annonce d’une déclaration pour le Groupe Pilote International de l’ESS

« L’ESS : secteur clef pour un développement urbain durable »

  • Thierry Jeantet, Président des Rencontres du Mont-Blanc (RMB) – Forum International des Dirigeants de l’Economie Sociale et Solidaire

Echange avec la salle

Clôture et remerciements

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Les coorganisateurs du Forum mondial de l’économie sociale – GSEF2016 à Montréal, la Ville de Montréal et le Chantier de l’économie sociale – sont très fiers de cette 3e édition qui a rassemblé plus de 1 500 participants provenant d’une soixantaine de pays. Au total, près de 200 initiatives en économie sociale et solidaire (ÉSS) du Québec et d’ailleurs ont été présentées dans le cadre et en marge du GSEF2016. Rappelons que Montréal est la première ville hôte du Forum en Amérique du Nord depuis la fondation du GSEF à Séoul en 2013.

C.I.T.I.E.S.À l’occasion de la plénière de clôture du GSEF2016, le maire de Montréal, M. Denis Coderre, a dévoilé la création d’une nouvelle organisation internationale basée à Montréal, en partenariat avec Séoul, Bilbao, Mondragón et Barcelone : le centre international de transfert d’innovations et de connaissances en économie sociale et solidaire (C.I.T.I.E.S.). En appui à l’association GSEF et à sa mission de favoriser la collaboration entre les gouvernements locaux et la société civile, C.I.T.I.E.S. aura pour mission de faciliter la diffusion et le transfert des pratiques et des connaissances en matière d’économie sociale et solidaire à l’échelle internationale.

 « Ce Centre représente, à bien des égards, un important legs de ce Forum mondial de l’économie sociale -GSEF2016. C’est aussi une excellente nouvelle pour toutes les villes du monde entier et pour Montréal qui pourra voir ses nombreuses initiatives diffusées à travers le monde. Nous sommes très fiers d’être les hôtes de cette nouvelle organisation. Nous croyons que le futur passe invariablement par les villes et que l’économie sociale, en mobilisant l’entrepreneuriat collectif au profit de la communauté, est un outil essentiel au développement des centres urbains », a déclaré M. Coderre.

La Déclaration de GSEF2016 à Montréal : 6 résolutions pour le développement durable des villes

« Tous les participants ont réaffirmé l’importance de mettre en commun le savoir collectif issu de l’économie sociale pour faire face aux défis grandissants du 21e siècle, par le biais de diffusion d’information, d’échange de bonnes pratiques et de soutien mutuel pouvant aller jusqu’à des transferts financiers. À cette fin, quatre résolutions ont été élaborées et traduisent la solidarité internationale des organisations de l’ÉSS », a ajouté M. Jean-Martin Aussant, directeur général du Chantier de l’économie sociale.

Les participants du Forum GSEF2016 de Montréal s’engagent à travailler pour le développement durable des villes et à :

  1. Reconnaître le rôle central des organisations de l’ÉSS pour surmonter les défis actuels et promouvoir une démocratie participative renouvelée;
  2. Multiplier les espaces de gouvernance participative;
  3. Construire un mouvement inclusif pour tous les hommes et toutes les femmes, de tous âges et de toutes origines;
  4. Construire des partenariats publics-privés-collectifs pour répondre aux besoins et aux aspirations de nos communautés;
  5. Partager nos visions, nos expériences et nos réussites afin de promouvoir l’innovation sociale, notamment par le biais des activités du C.I.T.I.E.S., partenaire stratégique du GSEF;
  6. Reconnaître et soutenir les jeunes comme des acteurs importants pour l’avenir du mouvement de l’ÉSS.

Vers le GSEF2018

L’Association GSEF se réunissait aujourd’hui pour son Assemblée générale où il a, entre autres, été convenu du lieu de la prochaine édition du Forum. En effet, la communauté d’ÉSS se retrouvera dans deux ans pour dresser un nouveau portrait de la situation et échanger sur les meilleures pratiques à adopter afin de s’assurer que l’ÉSS prenne toute sa place aux côtés de l’économie privée et du secteur public.

« Souhaitant que l’engagement en faveur de l’ÉSS, mentionné dans la Déclaration de GSEF2016, apporte une contribution majeure permettant de relever les défis communs auxquels nous sommes tous confrontés », a déclaré M. Park Won Soon, maire du Gouvernement métropolitain de Séoul et coprésident de l’Association GSEF. « Je suis par ailleurs heureux d’annoncer que la Ville de Bilbao en Espagne a été sélectionnée pour être la ville hôte du GSEF2018. Bilbao constitue un modèle à suivre et pourra certainement inspirer plusieurs autres villes et les encourager à intégrer le mouvement », a-t-il ajouté.

Pour sa part, la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique, MmeDominique Anglade, a rappelé que : « Le gouvernement du Québec est très actif dans le développement de l’économie sociale. Le Pland’action gouvernemental en économie sociale 2015-2020 encadrera d’ailleurs nos interventions en la matière au cours des prochaines années. Ce plan contient des mesures concrètes pour aider les entreprises collectives à toutes les étapes de leur croissance afin qu’elles contribuent pleinement à l’essor socioéconomique du Québec ».

Finalement, le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social du Canada, M. Jean-Yves Duclos, a indiqué : « Je tiens à féliciter tous les participants et les organisateurs de ce forum. Ce fut un grand succès et nous pouvons constater que les échanges qui ont eu lieu ici ont été productifs et fructueux. Il est important maintenant que les idées entendues se développent et prennent de l’importance dans la pensée collective ».

Le Forum mondial de l’économie sociale – GSEF2016 a été rendu possible grâce à la participation financière du Gouvernement duCanada, du Gouvernement du Québec et des partenaires associés.

À propos du Global Social Economy Forum (GSEF)

Le Global Social Economy Forum (GSEF) est une association internationale réunissant des gouvernements locaux et des acteurs de la société civile voués à soutenir l’essor de l’économie sociale et solidaire (ÉSS). Sa mission est de promouvoir la collaboration entre les organisations de l’économie sociale et solidaire et les gouvernements locaux afin de favoriser la création d’emplois de qualité, la croissance équitable, le progrès de la démocratie participative et le développement durable. Lors de la rencontre fondatrice de l’association en 2013, ses membres ont émis une déclaration faisant état de leurs intentions et objectifs. En 2014, l’association s’est dotée d’une charte établissant ses principes et son fonctionnement, dont la tenue d’un forum à tous les deux ans.

Les deux premières éditions du forum, qui ont rassemblé chacun plus de 1 000 personnes, se sont déroulées à Séoul en 2013 et en 2014.

Réseaux sociaux : #GSEF2016 
Facebook : Gsef2016 
Twitter : @gsef2016

*** Photos du Forum GSEF2016 disponibles ici : http://montreal2.qc.ca/photosdepresse/Forum-GSEF-S-oul

Renseignements : Amély Tremblay/Mélodie Ménard/Isabelle Paquette, Morin Relations Publiques, amely à morinrp.com / melodie à morinrp.com / isabelle à morinrp.com, 514 774-8522 / 514 561-1966 / 514 581-8981

SOURCE: CNW Newswire

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Aujourd’hui, Ryan Gibson, président du conseil d’administration, et Michael Toye, directeur général, du RCDÉC ont rencontré l’honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social.

Son ministère, Emploi et Développement social Canada (EDSC), est responsable de plusieurs dossiers qui sont d’un grand intérêt pour les membres du RCDÉC, par exemple : une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, les ententes de transfert relatives au marché du travail et les programmes de développement de l’emploi, une stratégie nationale en matière de logement, l’élaboration d’une loi nationale sur les personnes handicapées et l’élaboration d’une stratégie pour l’innovation sociale et la finance sociale.

Cette rencontre représentait une excellente occasion de mettre de l’avant le travail innovant réalisé par les membres du RCDÉC partout au Canada ainsi que les nombreux points de rapprochement avec les priorités du gouvernement fédéral. Les points clés discutés lors de cette rencontre comprenaient :

  • L’annonce faite, il y a deux jours, par le ministre Duclos, lors du Forum mondial de l’économie sociale, concernant la création d’un comité directeur pour l’innovation sociale et la finance sociale. L’expérience du RCDÉC en matière de coconstruction des politiques publiques qui remonte à l’époque de la Table ronde sur l’économie sociale dans le cadre de l’initiative fédérale en économie sociale de Paul Martin. Nous avons examiné les recommandations pour le développement de la stratégie et avons noté que deux événements importants à venir (la Conférence canadienne sur l’entreprise sociale à Winnipeg en mai et le prochain Congrès pancanadien de DÉC à Calgary en automne 2017) pourraient être l’occasion de consultations ou d’étapes en lien avec la stratégie nationale pour l’innovation sociale et la finance sociale.
  • Les recommandations du RCDÉC au ministre Bains, renforçant l’intérêt du ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique Canada (ISDE) dans l’innovation sociale et l’entreprise sociale dans le cadre du Programme inclusif d’innovation. Notre discussion a abordé quelques perspectives des plus prometteuses pour accroître le soutien aux entreprises sociales au sein de ISDE et a porté sur l’importance d’une collaboration étroite entre EDSC et ISDE. 
  • Le DÉC et l’entreprise sociale en tant qu’outils de participation sur le marché du travail, dont les recommandations soumises au Forum des ministres du marché du travail et l’exemple de la Stratégie de l’entreprise sociale du Manitoba qui se concentre sur la création d’emploi pour les personnes faisant face à de multiples obstacles à l’emploi.
  • L’expérience des membres du RCDÉC en matière de réduction de la pauvreté dans de nombreuses villes identifiées dans le cadre du projet Combattons ensemble la pauvreté.
  • Les recommandations prébudgétaires du RCDÉC soumises dans notre mémoire au Comité permanent des finances de la Chambre des Communes.

Nous nous réjouissons de poursuivre notre dialogue avec le ministre Duclos et de collaborer avec EDSC sur les nombreux dossiers d’intérêt commun.

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Le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, l’honorable Jean-Yves Duclos, a annoncé le projet Combattons ensemble la pauvreté qui orientera l’élaboration de la nouvelle stratégie canadienne de réduction de la pauvreté.

Ce projet consistera à effectuer des études de cas dans six collectivités afin d’obtenir une perspective régionale et une meilleure compréhension de la pauvreté dans les collectivités du pays. Il permettra également au gouvernement de recueillir directement les commentaires des Canadiens vivant dans la pauvreté et de recevoir les recommandations des organismes offrant des programmes de réduction de la pauvreté.

Le projet Combattons ensemble la pauvreté sera lancé à Saint John au Nouveau-Brunswick au cours des prochains mois. Il sera ensuite mis en place à Trois-Rivières, Toronto, Winnipeg, Yellowknife et Tisdale.

« En élaborant une stratégie canadienne de réduction de la pauvreté, nous franchissons un pas important pour réduire la pauvreté au Canada. C’est de cette façon que nous pourrons réaliser notre vision d’un pays diversifié, prospère et réellement inclusif – un pays dans lequel tout le monde peut réaliser son plein potentiel. »
– L’honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social

SOURCE: Emploi et Développement social Canada

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Répertoire d’entreprises canadiennes

Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) cible les possibilités de soutenir l’innovation et la croissance dans le secteur de l’entreprise sociale, ou de réduire les obstacles à celles-ci.

Dans le cadre de cet appui, ISDE a lancé un Répertoire d’entreprises canadiennes à vocation sociale. Ce répertoire servira à augmenter la visibilité des entreprises sociales et à offrir des possibilités d’approvisionnement. Ce répertoire permettra aux entreprises sociales de s’auto-identifier et de promouvoir les biens et services qu’elles offrent. Cela permet aux entreprises qui ont des programmes de diversité des fournisseurs, aux agents d’approvisionnement du gouvernement et aux entreprises cherchant à soutenir des organismes à vocation sociale d’établir des liens avec les entreprises sociales.

Ce répertoire fait partie du site Web du Réseau des entreprises canadiennes (REC). Le REC est une base de données gratuite, centralisée et interrogeable de quelque 50 000 entreprises canadiennes. Le REC est un des plus populaires sites Web du gouvernement; l’année dernière, il a accumulé plus de 5 millions de visites nationales et internationales. Être sur la liste du REC permet aux entreprises d’être vues par de potentiels acheteurs. Être sur la liste du REC permet également aux entreprises d’avoir un meilleur classement sur Google et d’autres moteurs de recherché. Ce répertoire complémente des répertoires de diversité de fournisseurs déjà existants sur le site (Répertoire des entreprises autochtones, Répertoire des entreprises appartenant à des femmes). Le répertoire vient tout juste d’être lancé, et ISDE travaille avec des partenaires de la communauté pour le promouvoir et augmenter le nombre d’inscriptions d’entreprises sociales.

Le répertoire définit l’entreprise sociale comme étant une entreprise qui cherche à atteindre des objectifs sociaux, culturels ou environnementaux grâce à la vente de biens et services. L’entreprise sociale peut être à but lucratif ou non lucratif, mais la majorité des bénéfices nets doivent être dirigés vers l’objectif social avec une distribution limitée aux actionnaires et aux propriétaires.

Inscrivez votre entreprise sociale dans le Répertoire

Consultez le site Web du Répertoire d’entreprises canadiennes à vocation sociale

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Counseil international d'action sociale - Newsletter sur la Coopération Mondiale2016 est la première année de l’ambitieux projet des Nations Unies qui vise à réaliser l’objectif d’un développement durable à l’horizon 2030. On ne peut que remarquer le rapport étroit de la plupart des 17 Objectifs de développement durable, voire tous, à des questions relatives au bien-être social, à la justice sociale, aux droits de l’homme, à la santé et à l’éducation, au logement, à l’alimentation et à la nutrition, en d’autres termes à tous les aspects de la vie humaine qui se trouvent au cœur de la mission du Counseil International d’Action Sociale (CIAS).

Ces enjeux sont également au cœur d’une Economie sociale et solidaire (ESS) : il s’agit d’un cadre qui explore des formes de production et d’échanges destinées à satisfaire les besoins des populations, à renforcer la résilience et à développer les capacités humaines. L’ESS se caractérise par différents degrés de coopération, d’interaction et de solidarité. Partout à travers le monde, les organisations soutenant cette organisation économique multiplient leurs actions dans des domaines comme le logement coopératif et la fiducie foncière communautaire, les systèmes d’aliments locaux, les services de santé, les services financiers, et ainsi de suite. L’ESS est assez similaire à l’économie sociale historique (coopératives et mutuelles). Aux yeux du mouvement de l’ESS, ces démarches sont de manière générale insuffisantes et il est nécessaire d‘adopter une approche plus globale afin d’initier des changements plus profonds dans la société, de répondre aux inégalités et d’encourager la participation de la communauté et la solidarité dans la société dans son  ensemble et ce, pas uniquement pour les membres des seules coopératives et mutuelles.

Ces 20 dernières années surtout, l’approche de l’ESS a gagné du terrain dans beaucoup de pays, développés ou en développement. Ces initiatives sont en bonne partie le résultat d’initiatives communautaires, de personnes unissant leurs efforts et se rassemblant pour répondre aux besoins actuels que ni l’Etat seul ni l’économie de marché ne peuvent satisfaire. Au lendemain de la crise financière et économique de 2008-2009 et de ses effets que nous percevons encore aujourd’hui, cette approche n’a cessé d’inspirer des stratégies et des activités destinées à répondre en partie aux besoins non satisfaits de la population. Les individus doivent avoir accès à des emplois et à des revenus pour vivre. Dans de nombreux pays, c’est dans ce but que l’ESS a été initiée. En raison de sa résilience dans la crise financière, l’ESS a aussi gagné en visibilité et on reconnaît qu’elle constitue une alternative à l’économie financière spéculative.

Beaucoup de pays ont même développé des programmes et parfois adopté des lois afin de soutenir cette approche. Par exemple, dans le cas des organisations traditionnelles de l’économie sociale, telles que les coopératives, mutuelles et associations, il existait déjà une infrastructure juridique, à savoir des lois et des régulations. Beaucoup des nouvelles initiatives portent sur d’autres types d’organisations, telles que les commerces à but non lucratif, l’agriculture soutenue par la communauté, le commerce équitable, etc. En Amérique du Sud, par exemple, l’Equateur et la Colombie ont chacun adopté des lois, et même inscrit dans leurs Constitutions respectives des dispositions pertinentes, tandis que des secrétariats nationaux s’appuyant sur une économie solidaire ont été établis au Brésil et En mai 2013, l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social  (UNRISD) a organisé la plus importante conférence des Nations Unies sur les ESS (http://www.unrisd.org/sse) à Genève. Organisé en collaboration avec l’OIT et le Service de liaison des Nations Unies avec les organisations non gouvernementales (UNNGLS), cet événement a donné lieu à la publication d’un livre « Economie sociale et solidaire: surmonter les obstacles » (Utting, 2015) et à la création en septembre 2013 du Groupe de travail interinstitutions de l’ONU sur les ESS. Le groupe de travail rassemble désormais 19 agences de l’ONU qui sont membres directs, et 5 observateurs, dont ma propre organisation, le Réseau international de promotion de l’Economie solidaire et sociale (RIPESS). En 2014, le groupe de travail a publié un exposé de position sur l’Economie sociale et solidaire et le défi de l’économie durable. L’exposé de position identifie les potentiels existant dans huit domaines, la plupart étant prépondérants pour l’action sociale:

  1. Transition de l’économie informelle au travail décent ;
  2. Ecologisation de l’économie et de la société ;
  3. Développement économique local ;
  4. Villes et colonies urbaines durables ;
  5. Bien-être et autonomisation des femmes ;
  6. Sécurité alimentaire et autonomisation des petits agriculteurs ;
  7. Couverture sanitaire universelle ;
  8. Finance solidaire.

L’exposé présente plusieurs exemples de régimes et de programmes de protection sociale, notamment des assurances santé, ainsi que des exemples d’allocations sociales dérivant des transferts de personnes de l’économie informelle à l’économie formelle.

En plus des exemples cités dans le document, d’autres peuvent être consultés dans un document en cours de préparation et réalisé par le Forum mondial du FAO sur la sécurité alimentaire et la nutrition ; celui-ci porte sur le rôle des organisations rurales dans la protection sociale. Un webinaire a eu lieu le 25 novembre dernier et peut être consulté ici. Le rapport sera bientôt publié.

ASSEFA- ASSOCIATION FOR SARVA SEVA

FARMS– Plus de 11 000 villages, dans les Etats de Tamil Nadu, Pondichéry, Karnataka, Andhra, Pradesh, Maharashtra, Bihar, Jharkhand,Rajasthan et Madhya Pradesh (Inde) ont mis en place plusieurs régimes de protection sociale qui privilégient les groupes de financement autonome formés de femmes (self-help groups, SHG).

Indemnisation en cas de perte de récolte
– La mesure est gérée par les Mutual Benefit Trusts (MBT, une fédération de groupes de financement autonome) et prend effet quand des agriculteurs ont des rendements inférieurs au seuil prédéfini. Afin de réduire le risque de perte, les fermiers sont formés et reçoivent des intrants agricoles. Les progrès de la croissance des récoltes sont régulièrement contrôlés et encouragés par les MBT. Des frais nominaux sont collectés auprès des fermiers inscrits et vont dans les réserves financières des MBT.

Régime de protection du bétail
– Cette mesure est gérée par la Fédération des Coopératives laitières et in

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seso fundLe Stimulus des entreprises sociales Ottawa (SESO) appuie le développement d’entreprises sociales en démarrage, dans un secteur à forte croissance. Les services de SESO sont disponibles, en anglais et en français, pour les organisations à but non lucratif et à but lucratif, les entreprises individuelle, les sociétés ou les coopératives avec une mission sociale.

SESO met l’accent sur les entreprises qui démontreront des approches novatrices pour résoudre des problèmes sociaux et environnementaux, du potentiel de croissance et de la création d’emplois, en particulier pour les personnes traditionnellement marginalisées par le marché de l’emploi.

Des prêts jusqu’à 5 000 $ + des subventions jusqu’à 2 500 $

QUOI?

Les entreprises sociales peuvent demander un prêt jusqu’à concurrence de 5 000 $. Les candidates et candidats retenus seront admissibles à recevoir en plus, jusqu’à 50% du prêt en subvention. 

COMMENT?

Soumettez votre plan d’affaires en utilisant notre gabarit et cela, pour l’une de ces deux dates d’échéance :

30 septembre 2016
16 janvier 2017

QUI?

Les entreprises sociales de toute structure juridique (coopérative, organisme à but non lucratif, organisme de bienfaisance, entreprise privée à mission sociale) sont éligibles (envoyez-nous un courriel pourrecevoir des renseignements supplémentaires)

DÉTAILS

mécènESS travaille, en étroite collaboration avec FECO et ses partenaires financiers, afin d’offrir ce programme financé par le Fonds pour les projets pilotes en entrepreneuriat social du gouvernement de l’Ontario.

BESOIN D’AIDE? PAS DE PROBLÈME

S’il vous plaît, communiquer avec l’équipe de SESO pour recevoir du coaching gratuit avant l’application. Ils sont en mesure d’aider avec votre planification d’entreprise, les projections financières et aussi de vous guider au travers le processus.

Pour apprendre plus, veuillez contacter contact à meceness.ca ou ethelcote à bell.net

Source: Stimulus des entreprises sociales Ottawa

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