Le RCDÉC est triste d’annoncer que son ancien directeur général, Rupert Downing, est décédé le 2 novembre dernier.
Rupert a joué un rôle important dans le développement du RCDÉC au cours des premières années. Il a été nommé directeur général en 2002, moins de trois ans après l’incorporation du Réseau en 1999. Au cours des six années qui ont suivi, jusqu’à son départ en 2008, Rupert a été au cœur de la croissance et de la structure initiale de l’organisation.
Ses premiers pas dans les domaines sociaux, économiques et environnementaux remontent au début de sa vie professionnelle. Il a participé à la gestion de politiques et de programmes de développement durable pendant plus de 40 ans dans des communautés rurales, urbaines et autochtones à travers le Canada, au R.-U., et autour du monde.
Lorsqu’il menait le RCDÉC, il a aidé à établir et à diriger les Canadian Social Economy Research Partnerships, et a édité l’un des documents récapitulatifs (en anglais seulement) sur l’économie sociale au Canada. Avant de passer au RCDÉC, Rupert a aidé à établir et à mener le ministère du Développement communautaire au sein du gouvernement de la Colombie-Britannique.
Plus récemment, Rupert a été nommé au Conseil consultatif sur l’innovation sociale du gouvernement du Canada en reconnaissance de son expertise en finance et développement d’entreprise sociale.
Il a aussi dirigé une firme internationale d’experts-conseils spécialisés en développement communautaire durable, en recherche et développement de politiques publiques et il a été propriétaire et a géré « Lalocal », une entreprise sociale de commerce équitable sur l’île de Vancouver.
Mais c’est le caractère et la compassion de Rupert qui ont impressionné plusieurs personnes. Son expérience en théâtre, son amour des animaux, de la nature et du monde, sa volonté d’avoir du plaisir, et ses amis à plume qui se sont joints à plusieurs réunions virtuelles, sa passion pour la vie, et la justice sociale et économique ont inspiré des gens autour du monde.
J’ai tellement appris de Rupert et été inspiré par lui. Sa capacité de formuler des idées, des visions et des stratégies complexes dans un langage qui attire l’attention d’une pièce pleine de décideurs était impressionnante et j’ai observé cette compétence avec attention.
Il y a aussi eu beaucoup de plaisir et de rires, puisque son esprit et son intelligence étaient accompagnés d’un humour théâtral et d’un sens d’aventure qui a laissé tellement d’histoires en legs.
Brendan Reimer, ancien coordinateur régional de CCEDNet-Manitoba
Le poème ci-dessous, qui a été publié sur Facebook en mars dernier révèle en partie ce qui le rendait aussi attachant.
Une célébration de la vie de Rupert aura lieu le samedi 18 novembre avec la famille et les amis intimes. Toute personne intéressée à y participer ou à faire un partage peut contacter son épouse Christine Downing par l’entremise de Messenger ou par courriel (contactez le RCDÉC pour son adresse).
Faites partie des 400 personnes qui prendront part à deux journées entières d’exposés passionnants et de séances en petits groupes productives. Parmi les orateurs de renom, citons Mark Carney et Eric Usher, ainsi que les Ministres Anita Anand, Jenna Sudds et Sean Fraser, pour n’en mentionner que quelques-uns.
Le Forum de cette année se concentrera sur l’action collective et la mise en œuvre et réunira des parties prenantes de tout le Canada. Il abordera des thèmes pertinents pour les Canadiens, notamment le coût de la vie, le logement abordable, les soins de santé, le développement économique, le changement climatique, l’insécurité alimentaire et bien d’autres encore !
Le RCDEC envoie à ses membres un communiqué exclusif contenant des informations précieuses, des mises à jour et des opportunités provenant de notre réseau et d’ailleurs. Chaque communiqué met également en lumière un membre et le travail important qu’il accomplit.
Pour le communiqué d’octobre 2023, le RCDÉC a mis en lumière Eviance, une organisation membre qui travaille à travers le Canada. Depuis 26 ans, Eviance travaille avec les personnes vivant des handicaps au Canada et leurs alliés à faire progresser les droits de la personne par le biais de recherches intersectionnelles et communautaires. Il s’engage à trouver des solutions durables fondées sur l’action.
Nous nous sommes entretenus avec Susan L. Hardie, directrice générale de l’organisation, pour savoir comment Eviance construit une société inclusive, équitable et accessible. Dans le texte ci-dessous, Susan nous donne un aperçu de l’approche et de l’impact de l’organisme. Elle explique également comment Eviance aide le RCDÉC à rendre certains de ses programmes plus accessibles aux personnes vivant des handicaps.
En savoir plus sur Eviance
Eviance est une organisation d’envergure nationale qui s’engage à favoriser le changement social. Nous nous décrivons comme un centre de connaissances et nos activités comprennent un bureau principal à Winnipeg, ainsi qu’un bureau virtuel en Ontario, avec des membres de l’équipe qui travaillent actuellement au Manitoba, en Alberta, en Nouvelle-Écosse, en Ontario et au Québec.
Nous nous concentrons principalement sur les droits de l’être humain et la promotion de l’équité à travers la lentille des expériences vécues. Notre but ultime est de soutenir des solutions intersectionnelles orientées vers l’action qui font progresser les droits de l’être humain et en encourageant la prise de décisions centrées sur l’équité au Canada, ce qui, selon nous, aide toutes les personnes vivant ici, et pas seulement celles qui vivent avec des handicaps. Nous accordons une grande importance à la recherche de solutions durables aux problèmes systémiques liés à l’équité et aux droits de l’être humain. En outre, nous nous engageons à soutenir les divers réseaux de personnes handicapées avec lesquels nous collaborons en abordant les problèmes auxquels ils sont confrontés.
S’aligner avec la justice sociale
Par conséquent, notre travail est guidé par les principes de justice sociale énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) et divers autres cadres internationaux de justice sociale, et s’aligne sur ces principes. Nous possédons une vaste expérience en matière de suivi des droits des personnes handicapées, de formation et d’éducation aux droits de l’être humain, de recherche sociale appliquée et d’évaluations axées sur l’utilisation.
Notre travail est destiné à être utile à un large éventail de publics, y compris les personnes ayant une expérience vécue du handicap, les OPH et autres organisations de personnes handicapées, ainsi que d’autres organisations à but non lucratif, les gouvernements, les bailleurs de fonds et le grand public. Notre travail est également guidé par les meilleures pratiques en matière d’accessibilité et de mobilisation des connaissances.
Devenir une organisation bilingue
En nous efforçant de devenir une organisation véritablement bilingue (Plan stratégique d’Eviance 2017), nous avons constaté qu’il n’existait pas de traduction exacte en français du nom légal du ” Canadian Centre on Disability Studies Incorporated ” (Centre canadien d’études sur le handicap). En 2018, nous avons donc lancé le nouveau nom de l’organisation ” Eviance ” qui représente un amalgame de trois activités principales du CCDS, plus précisément ” evidence ” (preuves), ” advancement ” (progrès) et ” vie “.
Eviance est donc un centre de connaissances communautaire sur les questions liées au handicaps (y compris les études sur le handicap mais pas seulement, y compris la justice pour les personnes handicapées mais pas seulement), qui adopte une approche intersectionnelle et réflexive, des droits de l’être humain dans tous nos travaux (c’est-à-dire les projets communautaires, l’éducation, le développement inclusif, et la mobilisation des connaissances).
Eviance comme partenaire communautaire de STARCAP
Note de l’éditeur : Dans cette section, Susan explique comment Eviance contribue à rendre plus accessible le programme d’action climatique Synergia Transition and Resilience, ou STARCAP. L’un des éléments clés de STARCAP est un cours en ligne ouvert et massif (MOOC), qui est utilisé pour aider à mobiliser l’action climatique menée par les communautés.
Nous avons d’abord pensé qu’il pourrait y avoir des obstacles pour les communautés diversifiées de personnes handicapées après avoir examiné le programme du MOOC. Nous l’avons immédiatement signalé au chef de projet STARCAP et une réunion a été immédiatement organisée avec le chef de projet et le gestionnaire du CCEDNet pour discuter des obstacles perçus pour un engagement significatif des diverses communautés de personnes handicapées. Nous avons convenu de concentrer nos efforts sur la fourniture d’un retour d’information sur les problèmes d’accessibilité et les solutions potentielles, dans le cadre du programme MOOC et des processus associés du RCDEC.
De plus, nous avons convenu qu’un plus petit groupe de participants s’engagerait dans le programme STARCAP, avec l’espoir que pour l’année à venir, le programme STARCAP serait amélioré en ce qui concerne l’accessibilité et l’inclusion, et qu’Eviance pourrait facilement et éthiquement inviter les communautés diversifiées de personnes handicapées à s’engager de manière significative et à apprendre ensemble sur l’action climatique et sur la manière dont les communautés diversifiées de personnes handicapées pourraient vouloir s’engager dans son secteur et plus largement avec les partenaires de la société civile sur cette question clé. Nous travaillons actuellement en tant que partenaire communautaire avec STARCAP et mettons en œuvre l’action climatique dans le cadre de notre programme de leadership pour la jeunesse.
En apprendre d’avantage
Eviance est un contributeur important à une société plus équitable et nous encourageons tous nos membres à en savoir plus sur eux et à consulter leur nouveau site web : https://www.eviance.ca
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Et si vous êtes déjà membre et que vous souhaitez être mis en avant dans un prochain communiqué, faites-le nous savoir ! Envoyez un courriel à .
« La jeunesse est en première ligne lorsqu’il s’agit de faire face aux impacts des défis du changement climatique sur le long terme », a déclaré Ovais Sarmad, secrétaire exécutif adjoint d’ONU climat. « La jeune génération est une génération qui a grandi avec le changement climatique et qui demande à juste titre une solidarité intergénérationnelle et l’inclusion de leurs demandes dans l’élaboration des politiques. »
La jeunesse a toute sa vie devant elle sur une planète en crise, et il est absolument vrai que les politiques climatiques doivent prendre à cœur leurs besoins, leurs demandes et leurs rêves.
Toutefois, les jeunes ne sont pas les seuls à avoir besoin de solidarité intergénérationnelle, maintenant et à l’avenir. Par exemple, les personnes âgées sont particulièrement vulnérables aux risques en cascades en matière de santé et d’économie liés à la crise environnementale. De plus, dans le cadre de systèmes d’oppression imbriqués tels que le colonialisme, le racisme, le capacitisme et le classisme, les personnes de tous les âges sont à risque.
La solidarité intergénérationnelle efficace exige que nous comprenions que les lignes de front des changements climatiques sont expansives, et alors que la crise s’intensifie, elles sont aussi en expansion. L’envergure du problème peut être déstabilisant, mais il offre aussi une occasion essentielle de créer un « nous » plus grand (en anglais). Si nous sommes tous et toutes touchées par la crise climatique, alors nous avons tous et toutes un intérêt important à entreprendre des actions collectives, efficaces et soutenues.
Pour créer un « nous » qui inclut les personnes de tous les âges, les jeunes personnes doivent reconnaître que leurs besoins, leurs demandes et leurs rêves sont liés avec ceux de leurs aînées et aînés et vice-versa. Heureusement, les économies communautaires fournissent un lieu soutenant pour entretenir une telle solidarité.
Prenez en considération Climate Action Team (CAT), une coalition d’organisations manitobaines (plusieurs d’entre elles sont membres du RCDÉC). CAT a publié Manitoba’s Road to Resilience, une série de rapports qui présentent une trajectoire atteignable et concrète vers un avenir qui peut résister aux phénomènes climatiques, tout en prenant en considération les impacts humains et économiques. Plusieurs principes et pratiques du DÉC sont à la base de la trajectoire, tels que l’approvisionnement social, une transition juste pour la main-d’œuvre, et la souveraineté alimentaire locale, entre autres.
Afin de pousser les responsables des politiques à mettre en œuvre le plan Road to Resilience, CAT a lancé Consider Climate, MB plus tôt cet été. Cette campagne communautaire non partisane génère déjà un intérêt important, et selon Bethany Daman du CAT, la solidarité intergénérationnelle est une des clés de sa réussite dès le départ.
Bethany affirme « Lors du lancement de notre campagne en juillet, il y avait, parmi les personnes présentes, des personnes de tous les âges, de jeunes de l’âge de l’école élémentaire à des personnes âgées, qui vivent toutes et tous des inquiétudes face aux changements climatiques. Il y avait quatre orateurs et oratrices qui ont parlé des raisons pour lesquelles ils et elles croient que l’action climatique est tellement importante : une jeune personne, un futur parent, un grand-parent et une infirmière à la retraite. L’histoire de chaque individu a été en mesure de connecter et de trouver un écho auprès des personnes de manière différente et la rétroaction que nous avons reçue par rapport à l’engagement intergénérationnel intentionnel était que ça aidait vraiment les personnes à se sentir liées. Il y avait moins de « oh, ce mouvement n’est pas pour moi », mais plutôt des « je vois que d’autres personnes comme moi sont engagées, il doit y avoir de l’espace pour moi aussi. »
Les propositions volontaires arrivent presque quotidiennement de personnes de toutes les générations qui souhaitent s’engager dans la campagne Consider Climate car elles reconnaissent que les changements climatiques les affectent elles-mêmes, et qu’elles affectent aussi les générations futures qu’elles aiment profondément. Les grands-parents nous disent constamment qu’ils et elles s’engagent en raison de leur inquiétude pour le futur de leurs petits enfants.
Nous voyons déjà les impacts de cet engagement intergénérationnel, la campagne Consider Climate est de loin la campagne avec le plus d’impact sur laquelle nous avons travaillé, et elle ne fait que commencer. »
Favorisez-vous la solidarité intergénérationnelle dans votre communauté? Si c’est le cas, répondez à ce courriel avec les conseils, les idées ou les questions que vous aimeriez partager avec le secteur du DÉC. Nous rassemblerons ces contributions et les diffuserons à l’aide de nos médias sociaux.
Lisez l’intégralité de l’entretien avec Bethany ci-dessous (en anglais).
Ben gère les communications pour le RCDÉC. Il a aussi aidé à mettre en œuvre et gérer des projets tels que CréeAction et le programme de leadership communautaire.
Avant de se joindre au RCDÉC, Ben a été responsable de communications et de la programmation pour de nombreuses organisations à vocation sociale aux É.-U., au Canada et en Inde. Sa perspective professionnelle est façonnée par ses études en éducation à la justice sociale et à ses expériences dans le monde de l’activisme anticolonial et de l’éducation populaire.
La communauté idéale de Ben est créée autour de principes de souveraineté autochtone, de justice écologique, de l’abolition des prisons, du transport public gratuit et merveilleux et d’un accès abondant à de la bonne nourriture locale.
À l’extérieur du travail, Ben aime explorer le monde avec ses enfants, participer à des mouvements pour l’amour et la justice et lire.
Le Réseau canadien de développement économique communautaire a lancé un nouveau projet ! « Action communautaire pour le développement de la main-d’œuvre » est un projet novateur financé par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de développement de la main-d’œuvre des communautés.
Le présent projet fait l’essai de modèles intersectionnels de planification de la main-d’œuvre menés par les communautés dans trois municipalités rurales à travers le Canada: Arnprior (ON), Slave Lake (AB) et Golden (C.-B.). Ces modèles soutiennent des stratégies de diversification économique qui agissent sur les changements climatiques et contribuent à la croissance propre.
Dans chaque communauté, le processus implique des petites et moyennes entreprises d’une gamme d’industries et de secteurs ainsi que des organisations communautaires et des organismes publics pertinents dans la planification communautaire de la main-d’œuvre, la formation et les placements de travail afin d’offrir de la formation de perfectionnement et de réorientation, des soutiens complets et des placements de travail.
Le RCDÉC travaille avec les partenaires suivants pour mener à bien ce projet :
Factor 5 Group (Factor 5) : Factor 5 est responsable pour l’engagement communautaire et agit comme point de contact pour les agences municipales et commerciales qui souhaitent participer au projet.
Le Programme de données communautaires (PDC) : CDP prépare un portail de données sur le développement de la main-d’œuvre dans les communautés rurales pour toutes les municipalités au Canada afin de fournir des données secondaires qui peuvent aider ces communautés à élaborer leurs propres plans de développement de la main-d’œuvre et à réaliser un projet similaire.
Veuillez cliquer ici pour en apprendre plus et voir de manières de s’y impliquer !
Le 20 juin 2023, sur invitation d’Emploi et Développement social Canada (EDSC), le Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC) a invité les partenaires du Programme de préparation à l’investissement (PPI) et des organisations à vocation sociale à offrir à de hauts fonctionnaires du gouvernement du Canada une visite virtuelle d’initiatives à travers le Canada qui œuvrent en innovation sociale et en finance sociale et qui sont financées par le PPI.
Le rapport suivant fournit de plus amples informations sur la tournée et présente les exposés des quatre organisations hôtes.
Notre équipe du RCDÉC a participé au Forum sur la finance sociale le 15 juin 2023, à la fois virtuel et aussi avec certains membres de notre équipe PPI ayant assisté aux événements en personne à Toronto. Nous avons écouté et partagé beaucoup avec plusieurs acteurs de l’écosystème de la finance sociale en assistant à des tables rondes, en faisant du réseautage et en participant à des séances de Braindate en petits groupes.
Au fil des deux jours de l’événement, une certitude est devenue de plus en plus manifeste : une multitude de questions gravitent autour du Fonds de Financement Social.l et sur la façon de naviguer dans le domaine de la finance sociale de manière plus générale. Nous avons également remarqué cette dynamique lorsqu’on nous a demandé de présenter le PPI, le Fonds de financement social et les finances sociales lors de conférences, de webinaires ou de cours invités dans des classes d’enseignement postsecondaire. De plus, en tant qu’hôtes du site web du PPI irp-ppi.ca, nous recevons souvent les mêmes questions par l’intermédiaire du service d’assistance de ce site.
Une partie du problème réside dans le fait que l’écosystème de la finance sociale est toujours en développement et que certaines de ces questions trouveront réponses qu’au fur et à mesure que les nouveaux grossistes s’établissent. Toutefois, le jargon,la compréhension de la finance sociale et des concepts inhérents à celle-ci constituent un obstacle majeur.
Certaines des questions que nous avons entendues portaient sur les sentiments suivants :
Nous entendons dire que l’écosystème de la finance sociale veut « instaurer un chagement de pouvoir », mais à quoi cela ressemble-t-il vraiment ?
Quel est le lien entre le Programme de préparation à l’investissement et le Fonds de finance sociale et où se situent-ils dans l’écosystème plus large de la finance sociale ?
Que signifie être « prêt à l’investissement » ?
Comment une OVS peut-elle postuler au Fonds de finance sociale ? Quand en apprendrons-nous plus à ce sujet ?
En quoi le Fond de finance sociale et le secteur de la finance sociale sont-ils différents si nous nous contentons de parler de la nécessité d’un changement pour mieux soutenir les organisations à vocation sociale sous-financées et privées d’équité, plutôt que de mettre en place des mesures et des plans concrets ?
Comment rejoignons-nous les OVS de manière efficace et comment garantissons-nous que le soutien du secteur de la finance sociale et l’argent du Fonds de finance sociale parviennent réellement là où ils doivent aller afin de provoquer des changements ?
Il existe un besoin réel de voir les rassembleurs et les bâtisseurs d’écosystèmes de la finance sociale fournir des informations plus précises et facilement accessibles afin que le plus grand nombre d’d’OVS visées par ce mouvement puissent accéder au mouvement de la finance sociale canadienne en pleine croissance.L’objectif en est de soutenir ces OVS de manière plus concrète que ne le font les systèmes financiers traditionnels.
Alors que nous réfléchissons à ces observations récentes, nous prenons des mesures pour créer un centre d’information établi par et pour les demandeurs de services et produits de la finance sociale – les organisations de base, les organisations à vocation sociale, les coopératives, les entreprises sociales, les créateurs d’écosystèmes, et de leurs supporteurs directs qui comprennent de plus en plus où ils se situent dans cet écosystème. Pour commencer, nous vous demandons votre avis afin d’éclairer notre travail et de nous assurer que nous comprenons bien le problème. Certaines organisations pensent faire partie de l’écosystème de la finance sociale mais n’en sont pas certaines, alors que d’autres aimeraient en faire partie.,ous avons besoin de vous entendre aussi !
Remplissez notre questionnaire ici. Vos coordonnées resteront confidentielles, et vous avez la possibilité de rester anonyme si vous le souhaitez.
Nous espérons que ces commentaires nous permettront de développer une ressource numérique et des outils qui nous aideront à naviguer l’écosystème de la finance sociale d’une façon claire et efficace. Il s’agit d’un projet émergent entrepris et conçu conjointement avec ceux souhaitant accéder aux bénéfices de la finance sociale et de développer des outils d’orientation et de connexion afin d’intensifier leur impact dans l’écosystème de la finance sociale.
Pour en savoir plus sur ce projet, contactez Susanna Redekop, (Engagement Manager) pour le Programme de préparation à l’investissement :
L’équipe IRP
Fait partie de la stratégie des initiatives régionales et stratégiques du
Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC)
Susanna Redekop
Susanna Redekop est la gestionnaire de projet du Forum sur la finance durable pour le compte du RCDÉC. Le Forum sur la finance durable revient au Centre Shaw à Ottawa les 28 et 29 novembre 2024, réunissant des leaders d’opinion, des décideurs et des innovateurs à l’occasion de l’événement le plus important du Canada en matière de finance durable.
Récemment, la coopérative d’information le Soleil a publié un profil d’Yvon Poirier, membre du conseil d’administration du RCDÉC, soulignant son dévouement continue au développement économique communautaire au Canada et dans le monde entier.
À 78 ans, Yvon pourrait très bien se la couler douce et profiter de sa retraite, il a plutôt choisi de travailler à temps plein, bénévolement, pour changer les choses. Il court les forums mondiaux depuis toujours, avance avec convictions avec son bâton de pèlerin. Et il continuera tant et aussi longtemps qu’il le pourra.
« C’est une façon de passer du désespoir à l’espoir. »
C’est avec plaisir que nous présentons nos nouveaux partenaires de projet dans le cadre du programme d’Initiatives régionales, une initiative pour des projets structurants financée par le Programme de préparation à l’investissement (PPI) du gouvernement du Canada.
Après un appel de projets, les projets suivants ont été soigneusement sélectionnés parmi 117 demandes en raison de leur travail innovant dans l’écosystème du DÉC / de l’innovation sociale au Canada. Le volume de demandes souligne à quel point le développement stratégique d’écosystème aux paliers local et provincial/territorial est un besoin continu à travers le pays. Les critères utilisés pour évaluer ces initiatives examinaient comment les projets contribueraient à la création d’écosystèmes d’appui plus forts dans leurs régions respectives, et si l’approche prévue utilisait des mécanismes intersectionnels, intersectoriels et collaboratifs.
Projet : Le CDEC de Trois-Rivières en collaboration avec des CDEC à travers le Québec souhaitent examiner et adapter leurs modèles et approches organisationnelles afin de mieux répondre aux besoins communautaires dans leurs écosystèmes régionaux et favoriser la viabilité à long terme dans le cadre de l’écosystème de l’économie sociale du Québec. Pendant le processus, les modèles précédents et actuels des CDEC du Québec, y compris les leçons apprises et le contexte changeant du développement régional au Québec, seront documentés. Ce projet mettra en évidence les caractéristiques uniques des CDEC du Québec et l’expertise accumulée sur plus de trente ans.
Projet : Common Good Solutions organisera un sommet collaboratif pour de multiples parties prenantes sur l’engagement communautaire en innovation sociale et finance sociale au Canada Atlantique. Le but est de rassembler diverses parties prenantes de la région afin de renforcer l’écosystème d’impact social de l’Atlantique et de créer un réseau d’impact fort. Ce projet a pour but de faire le lien entre les parties prenantes, créer des liens, partager des connaissances et mettre en valeur des initiatives émergentes de l’ensemble de la région afin de façonner des engagements partagés et stratégiques au Canada Atlantique et d’élaborer un programme politique et de revendication qui guidera le futur développement de l’écosystème.
Projet : Le Centre for Social Enterprise souhaite quantifier l’ampleur et l’état de l’écosystème de l’entreprise sociale à Terre-Neuve-et-Labrador afin de comprendre la demande potentielle pour un fonds d’investissement d’impact dans la province. L’objectif secondaire est d’informer les personnes en entrepreneuriat social, les propriétaires de petites entreprises ainsi que les leaders d’organisations sans but lucratif, de bienfaisance et coopératives par rapport au pouvoir et au potentiel de la finance sociale pour les aider à se stabiliser et à accroître leurs opérations.
Projet : Le projet Community Wealth Building de l’ONN vise à bâtir, renforcer et soutenir l’ensemble des secteurs de l’écosystème élargi de l’économie sociale en Ontario. Par des activités de mobilisation des connaissances et des rassemblements, le projet d’ONN reliera des organisations établies avec de nouvelles organisations de l’écosystème de l’économie sociale, favorisera des occasions de réseautage et fera de la sensibilisation face au développement économique communautaire auprès de parties prenantes clés. De plus, avec l’apport des participants aux rassemblements, le projet d’ONN aidera à identifier l’infrastructure et le soutien nécessaires en Ontario pour la construction future de l’écosystème de l’économie sociale dans la province.
Projet : BC Social Enterprise CED Convenings – Purppl Community Contribution Company (CCC), Scale Collaborative et Vancity Community Foundation organiseront quatre rassemblements pour aider à faire le lien entre des réseaux locaux d’entreprises sociales, pour permettre aux réseaux d’apprendre ensemble et les uns des autres et pour faire de la sensibilisation sur l’entrepreneuriat social comme mécanisme du DÉC. Il y a deux principales activités au cœur de cette initiative : 1) Les Social Enterprise Conversations qui sont des rassemblements communautaires sur le leadership en entreprise sociale et les défis et innovations nécessaires pour acquérir, faire fonctionner et faire croître une entreprise sociale et avoir un impact stratégique. 2) Connect Money Impact (CMI) rassemble des personnes qui œuvrent en entrepreneuriat social, qui font des investissements d’impact et qui construisent des écosystèmes pour une journée d’inspiration, d’apprentissage et de connexions.
Projet : Ce projet a pour but de réaliser une évaluation des besoins des entreprises sociales et en matière de participation à l’écosystème à l’échelle de la province afin de soutenir les objectifs stratégiques du Saskatchewan Social Enterprise Hub qui vient d’être créé afin 1) d’accroître la sensibilisation face à l’entreprise sociale (ES) comme modèle d’affaires inclusif qui transcende les secteurs public, privé et sans but lucratif et 2) accroître la capacité de l’écosystème provincial à soutenir la rétention et la croissance des ES.
Nous avons hâte de créer de la capacité stratégique en 2023-2024 dans les écosystèmes régionaux avec les initiatives énumérées ci-dessus!
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Ces projets sont financés par le Programme de préparation à l’investissement (PPI) du EDSC.
Une version de ce billet a été publiée sur le site du RIPESS
Le Forum mondial de l’économie sociale et solidaire (GSEF) 2023 est un rendez-vous international majeur pour tous les acteurs de l’économie sociale et solidaire, qui vise à partager des pratiques et des visions qui aideront à construire un monde plus inclusif et plus égalitaire grâce à un développement économique durable.
Cette 6e édition s’est déroulé à Dakar, Sénégal, du 1er au 6 mai 2023, sur le thème « Transition des économies informelles vers des économies collectives et durables pour nos territoires ». Elle a réunit des élus et dirigeants du monde entier, des experts internationaux, des représentants d’agences de développement et des acteurs impliqués dans l’ESS afin de proposer des actions concrètes pour demain.
L’un des co-organisateurs du Forum était le RIPESS, un réseau mondial de réseaux continentaux engagés dans la promotion de l’économie sociale et solidaire. Le RCDÉC est membre du RIPESS Amérique du Nord.
Les participants au Forum ont travaillé ensemble pour produire deux documents essentiels, GSEF 2023: la Déclaration de Dakar et l’Appel de la Jeun’ESS. Les deux documents affirment la force de l’économie sociale et solidaire en tant que modèle pour répondre aux crises contemporaines et atteindre les Objectifs de développement durable ; chaque document fournit une série d’appels à l’action qui peuvent aider à faciliter une bifurcation écologique, sociale et économique.
Les prix Stronger Together ont été créés en 2019, à l’occasion du 20e anniversaire du RCDÉC, dans le but de reconnaître et d’honorer chaque année les membres actuels et passés du RCDÉC qui ont fait progresser le développement économique communautaire en travaillant au renforcement et à la promotion d’économies locales durables et équitables ou qui ont apporté une contribution exceptionnelle au RCDÉC.
Les deux premières années, les prix Stronger Together ont récompensé des personnes qui avaient reçu le titre de membre honoraire à vie au fil des ans ou qui avaient exercé un leadership de longue date au sein du conseil d’administration. À partir de 2021, cependant, nous avons lancé un appel à candidatures auprès des membres du RCDÉC, ce qui a permis de sélectionner cinq lauréats en 2021 et trois autres en 2022.
Cette année, nous avons suivi le même processus, en lançant un appel à candidatures au début du mois d’avril. Félicitations à nos gagnants!
Les récipiendaires du prix Plus forts ensemble 2023
Development Quint
Development Quint est au service des quartiers centraux de Saskatoon depuis plus de 25 ans et participe au RCDÉC depuis le début. Plus récemment, il a été l’un des membres organisationnels contribuant à notre projet de relations gouvernementales, travaillant en collaboration pour accroître la présence et le pouvoir de notre réseau auprès du gouvernement fédéral, mais en 2008, il a également été l’hôte local de la Conférence nationale de DÉC.
Le travail et l’impact de Quint sont un exemple concret d’une communauté idéale. Ils affirment que “l’approche du DÉC a le potentiel de construire des communautés plus saines – où les gens retrouvent un certain contrôle sur leur vie quotidienne et où les besoins humains et locaux priment sur les besoins distants et corporatifs”.
Cette approche, qui résonne si profondément avec la théorie du changement du RCDÉC, s’avère efficace. Dans une communauté confrontée à de profondes disparités et inégalités, le Réseau a logé plus de 2 600 personnes, créé huit coopératives d’habitation et construit ou rénové plus de 200 logements appartenant à la communauté. Ils ont développé de nombreuses entreprises sociales et organisations communautaires, dont Build Up Saskatoon, Station 20 West et le Boxcar Cafe, qui emploient des personnes confrontées à des obstacles à l’obtention d’un bon emploi. Et ils savent qu’une communauté résiliente, ce n’est pas seulement des maisons et des emplois – c’est aussi une communauté joyeuse et connectée avec des événements communautaires et des programmes artistiques et culturels.
Caisse Alterna
Caisse Alterna et son équipe d’impact communautaire sont la première institution financière à recevoir un prix Stronger Together ! Alterna a été l’une des premières coopératives de crédit au Canada à offrir des micro-prêts dans le cadre du programme de microfinance communautaire. Ce programme offre également un soutien global aux entrepreneurs mal desservis, sous forme de consultations individuelles, d’éducation financière, d’outils et d’ateliers. Depuis sa création, le programme a déboursé des millions de dollars en prêts et a contribué à changer la vie de milliers de personnes sous-représentées et de leurs familles.
Plus qu’un prêt, Alterna différencie son travail dans l’espace communautaire en fournissant le soutien éducatif dont les individus et les organismes ont besoin pour prospérer. Grâce à son programme d’éducation financière communautaire, Alterna élabore et offre des programmes d’éducation financière, des ressources et du soutien adaptés aux besoins spécifiques des personnes, des organismes et des communautés mal desservis et sous-représentés.
L’expertise reconnue d’Alterna dans le domaine du microfinancement l’a amenée à faire partie de l’équipe chargée de développer le Black Entrepreneurship Loan Fund avec le gouvernement fédéral. Alterna a été un fervent défenseur d’un projet pilote de microprêt, afin de soutenir les entrepreneurs noirs à la recherche de prêts pour faire partie du programme – car, d’après l’expérience d’Alterna, il s’agissait d’une lacune importante pour les entrepreneurs noirs. En partenariat avec la Federation of African Canadian Economics (FACE) et le gouvernement du Canada, Alterna a lancé le programme pilote de microfinancement Black Entrepreneurship Loan Fund, qui contribuera à éliminer certains des obstacles systémiques auxquels sont confrontés les entrepreneurs noirs.
Alterna continue de s’appuyer sur sa réputation dans le domaine de la microfinance et sur des partenariats de longue date dans les secteurs du logement abordable et des organismes à but non lucratif. Des efforts considérables ont été déployés pour renforcer les partenariats et les relations de travail existants et en développer de nouveaux. Aujourd’hui, l’équipe chargée de l’impact sur la communauté au sein d’Alterna montre vraiment comment l’impact sur la communauté peut être renforcé de manière significative par le biais de partenariats et d’une collaboration avec la communauté afin d’obtenir les résultats souhaités.
Alterna n’est pas une institution financière ordinaire. Elle s’est engagée à fournir des solutions financières novatrices tout en accordant la priorité au bien-être des communautés qu’elle sert.
Green Action Centre
Le Green Action Centre est un important organisme communautaire à but non lucratif du Manitoba. Ses principaux domaines d’activité sont les déplacements écologiques, le compostage et la réduction des déchets, les modes de vie durables et la conservation des ressources. Son travail consiste à aider les individus et les communautés à prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique, tout en travaillant sur le changement des politiques et des systèmes.
Compost Winnipeg est une entreprise sociale de GAC. Elle a vu l’occasion de fournir un service indispensable et de générer des revenus pour le Centre, tout en évitant les déchets et les émissions de gaz à effet de serre. Compost Winnipeg a été lancé en 2016 avec une seule camionnette pour la collecte, et est maintenant devenu une flotte de cinq camions desservant la plupart des zones de la ville, et détournant plus de 70 000 kilogrammes de déchets organiques du site d’enfouissement chaque mois !
Le personnel du Manitoba a décidé de proposer la candidature de GAC et de Compost Winnipeg en raison de leur forte participation aux programmes du RCDÉC du Manitoba cette année. Le personnel de GAC a participé activement à la réunion des membres du Manitoba, au sommet sur les politiques, aux rencontres des membres et aux conversations stratégiques sur le travail du réseau au Manitoba. Le personnel de GAC assiste fréquemment aux événements MB Learns, a organisé des ateliers lors du Gathering au cours des dernières années, et un membre du personnel a fait partie de l’équipe de conception du Gathering.
Compost Winnipeg a participé au travail de promotion de l’approvisionnement social auprès de la ville de Winnipeg et a soutenu le travail de promotion de la ville en vue de l’adoption d’un programme de compostage en bordure de rue. L’impact de GAC à Winnipeg et au Manitoba sur l’éducation environnementale, l’action et le changement de politique est immense.
Le mot « queer » a de multiples facettes. Face aux structures sociales rigides, étroites et individualistes, queer peut exprimer la fluidité, la plénitude et la collectivité. Comme verbe, « rendre queer » peut signifier de démanteler les pratiques discriminatoires afin de favoriser non seulement la sécurité, mais aussi la joie.
En cette fête de la Fierté, nous célébrons l’aspect queer dans tout son potentiel radical et nous demandons ce que pourrait signifier de rendre le développement économique communautaire (DÉC) queer.
Certaines personnes pourraient affirmer que le DÉC a toujours été queer. Après tout, c’est un modèle économique non conventionnel fondé sur le soin collectif. De plus, plusieurs stratégies de DÉC ont des racines profondes dans les communautés queer et trans, telles que l’entraide (anglais) et les coopératives d’habitation (anglais).
Malheureusement, ces liens avec la communauté queer ne rendent pas nécessairement le secteur du DÉC sécuritaire ou amical. Une grande partie de l’exclusion de la communauté 2SLGBTQ+ qui existe dans les milieux de travail traditionnels imprègne aussi l’économie sociale et solidaire (anglais). Avec la montée du capitalisme arc-en-ciel et du pinkwashing, les entreprises et gouvernements qui s’engagent à soutenir la communauté 2SLGBTQ+ finissent souvent par verser des ressources à des OSBL bureaucratisées, ce qui fait peu pour améliorer la vie des personnes queer qui sont BIPOC, pauvres, de la classe ouvrière, qui vivent avec une incapacité ou qui jonglent avec d’autres formes d’oppression systémique. En effet, le manque de financement et d’appui institutionnel continue d’être un fléau pour plusieurs organisations qui fournissent des services de première ligne essentiels aux personnes 2SLGBTQ+.
Ces enjeux sont les manifestations des systèmes plus larges d’oppression qui ciblent les personnes queers au Canada et autour du monde (anglais). Toutefois, porter une attention exclusive aux dommages causés par la persécution anti-2SLGBTQ+ peut perpétuer le stéréotype des « personnes queers malheureuses » (anglais) et risque même de pathologiser les personnes queers comme si elles étaient endommagées. Comme le dit Eve Tuck, Ph. D. (anglais) dans une lettre aux communautés et aux personnes du monde de l’éducation et de la recherche qui travaillent auprès de communautés autochtones, un cadre fondé sur les dommages « renforce et réinscrit un concept unidimensionnel voulant que [certaines] personnes soient diminuées, ruinées et désespérées ».
La professeure Tuck suggère plutôt de nous concentrer sur le désir. « Le désir est responsable de la perte et du désespoir, mais aussi de l’espoir, des visions et de la sagesse des vies vécues et des communautés. Le désir fait partie du pas encore et quelques fois, du plus du tout. »
Que pourrait signifier d’explorer et de mettre les désirs queers au centre, pour le plaisir et l’abondance, pour la solidarité et la sécurité dans tout le travail du DÉC? Qu’est-ce qui serait reformulé et recadré? Et comment chaque personne pourrait-elle incorporer la libération queer comme étant fondamentale pour tout ce que nous faisons?
Cet article a été publié dans notre bulletin d’information national de juin 2023. Si vous l’avez aimé, n’oubliez pas de vous inscrire sur notre liste de diffusion.