L’innovation sociale consiste à mettre au point de nouvelles solutions à des problèmes sociaux ou économiques et produit de meilleurs résultats que les approches traditionnelles. Elle peut améliorer la qualité de vie des gens par la collaboration avec de nouveaux partenaires, la mise à l’essai d’idées créatives et la mesure de l’incidence de ces initiatives. La finance sociale est un outil qui vise à mobiliser des capitaux privés pour le bien collectif. Elle permet aux investisseurs de financer des projets dont la société bénéficiera, et aux organismes communautaires, de bénéficier de nouvelles sources de financement.

L’innovation sociale et la finance sociale font souvent appel à une collaboration entre les différents ordres de gouvernement, les organismes de bienfaisance et les intervenants des secteurs privé et sans but lucratif pour résoudre un problème social d’intérêt commun. Cet esprit de collaboration vise à mieux appuyer les communautés et à améliorer la vie des populations qui en ont le plus besoin.

Le gouvernement du Canada s’est engagé à élaborer une Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale pour trouver de nouvelles approches innovatrices qui améliorent le bien-être des Canadiens.

Afin d’entendre les idées de communautés et de régions de partout au pays, le Groupe directeur sur la co‑création d’une Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale a lancé un processus de consultation en ligne. Les Canadiens sont invités à partager leurs points de vue au moyen de la consultation en ligne avant la fin de décembre 2017.

Le Groupe directeur, dont la création a été annoncée le 8 juin par l’honorable Jean-Yves Duclos, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, et l’honorable Patty Hajdu, ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail, joue un rôle central dans l’élaboration de la Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale avec le gouvernement du Canada. S’appuyant sur le vaste éventail de compétences et de savoir-faire de ses membres, et au moyen d’activités de consultation et d’engagement, le Groupe commencera à élaborer des mesures stratégiques pour faire progresser l’innovation sociale et la finance sociale et appuyer le secteur de l’entreprise sociale et l’économie sociale au Canada.

Participez dès aujourd’hui

Faits en bref

  • L’innovation sociale, l’entreprise sociale et la finance sociale ont été appliquées avec succès dans des pays comme les États‑Unis et le Royaume‑Uni. Par exemple, au Royaume-Uni, depuis cinq ans, le soutien apporté par le gouvernement à la finance sociale a aidé à produire des investissements sociaux de plus de 1 milliard de livres sterling et à stimuler le secteur de l’entreprise sociale, qui emploie actuellement 2,3 millions de personnes.
  • Au cours des dernières années, le gouvernement du Canada a exploré l’innovation sociale et la finance sociale afin d’accroître l’efficacité de ses programmes. De nouveaux types de partenariats et d’approches (p. ex. les obligations à impact social, les microprêts, la rémunération au rendement et le soutien aux entreprises sociales) sont déjà mis à l’essai.
  • Depuis 2014, plusieurs programmes de subventions et de contributions d’Emploi et Développement social Canada, dont la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance et Connexion compétences, ont lancé des appels de propositions de projets novateurs.

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Canada's ParliamentLe Conseil sur les politiques du Réseau canadien de DÉC a répondu à l’invitation du gouvernement fédéral à soumettre ses recommandations dans le cadre des consultations prébudgétaires en vue du budget de 2018. Cette année, le Comité permanent des finances de la Chambre des communes a demandé à recevoir des mémoires sur le thème de la productivité et de compétitivité.

Lire le mémoire prébudgétaire

Si vous avez également soumis un mémoire, il nous ferait plaisir de l’inclure ci-dessous…

Veuillez envoyer vos recommandations prébudgétaires par courriel à Tom Jakop : tjakop at ccednet-rcdec.ca.

Nos recommandations en vue du budget fédéral de 2018

1. Développement des entreprises – Améliorer l’offre et la prestation de services​

a. 

Augmenter la capacité et l’accès aux services des petites et moyennes entreprises existantes par le biais de Réseau entreprises Canada.
b.  Appuyer la création d’incubateurs et de laboratoires d’innovation sur des enjeux sociaux prioritaires (tels que l’énergie renouvelable communautaire, le vieillissement de la population, l’inclusion sociale) afin d’accélérer l’innovation sociale et la création d’entreprises sociales et de coopératives axées sur l’impact social, et ce partout au Canada.
c.  Proposer un cadre réglementaire favorable qui donne aux organismes de bienfaisance et à but non lucratif assez de flexibilité pour pouvoir réaliser des modèles d’entreprise générant des impacts à la fois sociaux et financiers.
d.  Soutenir les réseaux d’innovation et les communautés de pratique afin d’établir des relations intersectorielles entre les intervenants concernés, par exemple le Projet d’écosystème de l’entreprise sociale dirigé par le Réseau canadien de DÉC, le Chantier de l’économie sociale, le Social Enterprise Institute et Buy Social Canada.
e.  Adapter le programme québécois pour les OLTIS (organisations de liaison et de transfert en innovation sociale) afin de créer des centres pancanadiens de transfert des connaissances en innovation sociale, tels que le TIESS (Territoires innovants en économie sociale et solidaire).

2. Accès aux marchés et au capital – Augmenter l’offre de finance sociale et d’outils ​intermédiaires​

a.  Contribuer à la capitalisation de fonds d’investissement adaptés et axés sur la demande tels que le Fonds canadien d’investissement coopératif proposé par Coopératives et mutuelles Canada, le fonds d’investissement pour les entreprises sociales à but non lucratif du Conseil des entreprises sociales du Canada et le fonds de fonds en finance sociale proposé par la National Impact Investment Practitioners Table..
b.  Soutenir les initiatives d’accès au marché telles que le projet d’écosystème de l’entreprise sociale pour le Canada qui développera un répertoire pancanadien en ligne et une plateforme de commerce électronique destinés aux entreprises sociales et inspirés du succès de Commerce solidaire Québec.

3. Approvisionnement social – Accroître la demande de services d’entreprises sociales

a.  Intégrer une pondération de valeur sociale dans toutes les demandes de proposition et tous les contrats fédéraux.
b.  Inclure les ententes relatives aux avantages pour les communautés dans tous les projets de développement fédéraux.
c.  Mettre en place un revenu garanti pour tous les entrepreneurs, y compris les sous-traitants et les contrats gouvernementaux.

4. Emploi et acquisition de nouvelles compétences

a.  Réintroduire dans les nouvelles ententes les intentions et l’esprit des dernières Ententes sur le marché du travail
b.  Modifier la formule de financement des Ententes sur le développement du marché du travail afin que le financement des EDMT soit réparti équitablement et rationnellement
c.  Éliminer le programme Subvention canadienne pour l’emploi ou garantir que celui-ci n’affecte pas le financement destiné à soutenir les Canadiennes et les Canadiens vulnérables. Jusqu’à présent, ce programme a principalement servi au perfectionnement professionnel.
d.  Établir un compte « portable » financé par les contributions de travailleurs, d’employés et du gouvernement fédéral destiné aux Canadiennes et aux Canadiens intéressés dans l’apprentissage et le recyclage professionnel permanent.

Lire le mémoire prébudgétaire

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Fin 2015, les lettres de mandat ministériel du premier ministre Trudeau comprenaient déjà un engagement important pour le développement d’une Stratégie nationale d’innovation sociale et de finance sociale.

Le gouvernement fédéral reconnaît que les problèmes sociaux persistants et complexes qui touchent certains groupes plus que d’autres, comme les Autochtones, les aînés, les jeunes, les immigrants et les femmes demandent de nouvelles solutions innovantes. Une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale permettra au gouvernement de mieux soutenir les organismes communautaires qui s’efforcent de trouver des solutions positives à des problèmes sociaux persistants, y compris ceux auxquels se heurtent les populations vulnérables.

Ce printemps, le Groupe directeur sur la co-création regroupant des experts et des praticiens passionnés provenant de divers domaines, y compris des secteurs communautaire, philanthropique, financier et de la recherche, a commencé à rédiger conjointement cette Stratégie avec le gouvernement du Canada. Après un été très occupé, le Groupe a maintenant commencé une série de consultations sur les thèmes proposés et sur d’éventuelles actions que cette Stratégie pourrait entreprendre. 

Le RCDÉC est heureux d’offrir en partenariat avec Emploi et Développement social Canada une consultation sur le développement de cette Stratégie à EcoNous2017.

David LePage et Roselyne Mavungu, membres du Groupe directeur sur la co-création, animeront cette séance.

Les politiques et les initiatives qui émergeront de cette Stratégie auront une très grande influence sur la façon dont le gouvernement fédéral soutient l’entreprise sociale et l’investissement communautaire, et ce pour les années à venir. C’est donc une occasion très importante d’en savoir plus sur les progrès accomplis et de donner votre avis afin que cette Stratégie, qui sera lancée au printemps 2018, mise sur l’innovation menée par les communautés pour une prospérité partagée déjà en marche à la grandeur du pays.

Joignez-vous à nous!  

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Le projet d’écosystème de l’entreprise sociale (S4ES) lancé le 10 mai 2017 est un partenariat novateur entre le Réseau canadien de développement économique communautaire, Commerce solidaire, Buy Social Canada, le Social Enterprise Institute et le Social Value Lab qui cherche à établir un écosystème plus cohérent en collaboration avec beaucoup d’autres développeurs d’entreprises sociales de l’ensemble du Canada.

The Social Enterprise Ecosystem ProjectCe projet fait le pont entre la formation, le marketing et des ressources de mesure de l’impact pour les entreprises sociales partout au Canada. S4ES a le mandat de répondre à cinq des « six piliers d’un écosystème de soutien à l’entreprise sociale – Six Pillars of the Supportive Ecosystem for Social Enterprise », tels que définis par le Conseil des entreprises sociales du Canada. Les éléments ou « piliers » comprendront : établir un bon équilibre entre les objectifs économiques et sociaux, promouvoir et partager les précieuses contributions apportées par les entreprises sociales, faciliter l’accès au capital, créer de meilleurs réseaux d’apprentissage et de partage et améliorer les possibilités d’accès aux marchés. L’objectif est d’augmenter le nombre de plateformes accessibles et autonomes destinées à développer les compétences en entreprise sociale et à faciliter l’accès au marché, plateformes qui formeront les piliers d’un écosystème pour le développement de l’entreprise sociale.  

Avec le soutien d’Emploi et Développement social Canada (EDSC), de La fondation de la famille J.W. McConnell et de la Commission de la santé mentale du Canada, S4ES adoptera une approche intégrée pour le développement des compétences en affaires, des marchés, de la finance et de l’impact en vue d’augmenter le nombre de plateformes accessibles et autonomes destinées à développer les compétences en entreprise sociale et à faciliter l’accès au marché, plateformes qui formeront les piliers d’un écosystème pour le développement de l’entreprise sociale.

Ce programme introduira des innovations clés dont : 

  • Une plateforme d’apprentissage en ligne; 
  • Un répertoire des entreprises sociales et un site de commerce électronique (marché);
  • Approvisionnement social et stratégie de certification;
  • Fonds de subventions pour les entreprises sociales;
  • Accélérateur d’entreprises sociales

S4ES répond de plusieurs façons et directement aux besoins des innovateurs sociaux et des entreprises émergentes:

  • Fonds de subventions des entreprises sociales – Ce programme accorde des programmes de subvention destinés à soutenir le développement d’entreprises sociales.
  • Outils de mesure de l’impact – S4ES collaborera avec le Social Value Lab pour créer des outils d’auto-évaluation pour les entreprises sociales.
  • Communautés de pratique – S4ES rencontrera des praticiens et des intermédiaires des entreprises sociales pour trouver des solutions aux problèmes et pour collaborer.

Pour en savoir plus, visitez le site Web de S4ES

Rencontrez l’équipe de S4ES : 

  • Erin Mackie – Directeur des programmes, Écosystème de l’entreprise sociale. 
  • Alexandre Applin – Responsable de l’évaluation, Écosystème de l’entreprise sociale. 
  • Patrick D’Almeida – Coordonnateur des communications, Écosystème de l’entreprise sociale. 
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ccoOttawa, le 27 juillet 2017 – Le Conseil de la coopération de l’Ontario (CCO) est fier d’annoncer l’ouverture de l’appel des candidatures pour les lauréats d’excellence collective 2017.

Le dynamisme du mouvement coopératif et des entreprises sociales franco-ontarien, incarné par l’ensemble des coopératives, des entreprises sociales et du Conseil de la coopération de l’Ontario (CCO), n’est plus à démontrer. Au fil des années, la coopération a incontestablement prouvé qu’elle est une formule de développement efficace, flexible et adaptable aux différents besoins des populations aspirant à un mieux-être économique et social. Cet idéal coopératif n’a pu être saisi que grâce à l’implication de personnes qui croient aux valeurs et aux principes coopératifs. Ainsi, en Ontario, plus de la moitié des francophones sont actrices, acteurs ou membres d’entreprises collectives œuvrant dans divers secteurs d’activités économiques, sociaux, culturels ou autres. 

Le Conseil de la coopération de l’Ontario profitera de son Assemblée générale annuelle 2017, le 27 octobre à Ottawa, pour reconnaître l’engagement marquant de coopératives et d’entreprises sociales, ainsi que de personnes s’étant illustrées au sein du mouvement, par la remise de deux prix :

Lauréat d’excellence collective institutionnel encourage toutes les coopératives à but lucratif et non-lucratif ainsi que les entreprises sociales dans leurs actions et leur engagement au sein de leur communauté en soulignant leur leadership et leurs réalisations. Ce Lauréat d’excellence collective institutionnel souligne la contribution au rayonnement de l’économie sociale et solidaire en Ontario.

Lauréat d’excellence collective individuel reconnaît solennellement la contribution exceptionnelle d’une/d’un entrepreneur.e dans leur coopérative, leur entreprise sociale ou leur communauté. Ce Lauréat d’excellence collective individuel reconnaît le dévouement exceptionnel, l’implication et la promotion du développement socio-économique par le biais de la coopération.

Pour réaliser cette reconnaissance d’importance, le CCO invite ses membres et partenaires à lui faire parvenir leurs nominations au plus tard le 1er octobre 2017.

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RIPESS

Le Réseau canadien de DÉC (RCDÉC) est membre du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS) depuis 2002. Bien que nous n’ayons pas été impliquées dans les deux premières rencontres sur la mondialisation de la solidarité (Lima, Peru en 1997 et Québec en 2001), le RCDÉC a joué un rôle de chef de file dans la planification de la rencontre internationale de 2005 à Dakar, Sénégal. C’était lors de la première rencontre de planification de l’événement en 2002 qu’il fut décidé que le temps était venu de créer formellement le RIPESS. Michael Lewis, qui était alors un membre du conseil d’administration du RCDÉC était présent lors de cette réunion de planification et prit la responsabilité de présider le Comité du programme de la 3e rencontre internationale sur la mondialisation de la solidarité.

Depuis 2002, les membres du RCDÉC ont été constamment impliqués dans le RIPESS. Le RCDÉC y a été représenté en étant membre du conseil d’administration du RIPESS : Michael Lewis (2004 et 2005), Ethel Côté (2005 à 2009) et Yvon Poirier (2013 à aujourd’hui). Le RCDÉC a aussi soutenu les rencontres internationales qui se tiennent chaque quatre ans : 2005 (Dakar Sénégal), 2009 (Schifflange, Luxembourg) et 2013 (Manille, Philippines).

Le RCDÉC a joué un rôle important pour encourager les organisations anglophones à s’impliquer. Au cours des premières années du RIPESS, les membres provenaient exclusivement d’organisations francophones en France, au Québec et en Afrique et d’organisations espagnoles et portugaises de l’Amérique du Sud. En 2007, la représentation culturelle et géographique du RIPESS a été à nouveau élargie avec la création d’un réseau continental en Asie, l’Asia Solidarity Economy Council.

Le réseau continental de l’Amérique du Nord (RIPESS-NA) est mené par le RCDÉC, le Chantier de l’économie sociale (Québec), et l’US Solidarity Economy Network (US SEN). Le Canada et les États-Unis ont tous deux des postes désignés au conseil d’administration du RIPESS et le RCDÉC et le Chantier alternent pour représenter le Canada.

L’économie sociale solidaire (ESS) a accru sa reconnaissance au plan international depuis la création du Groupe de travail interinstitutions de l’ONU sur l’ESS en septembre 2013. Le Groupe de travail rassemble 19 agences des Nations unies en reconnaissance de l’importance que revêt l’ESS pour le développement durable, sortir les gens de la pauvreté, créer des emplois convenables et valoriser les femmes. Le RIPESS est l’une des six organisations observatrices du Groupe de travail et puisque le RIPESS est un réseau ancré dans les communautés avec des membres sur tous les continents, sa contribution au Groupe de travail a été d’une importance stratégique.

Les objectifs de développement durable 2030 (ODD) adoptés par l’ONU en septembre 2015 seront au cœur du travail du Groupe de travail interinstitutions de l’ONU et du RIPESS au cours des prochaines années. Puisque les ODD sont universels, le Canada est aussi impliqué dans la mise en œuvre des 17 ODD au Canada et internationalement. Le RCDÉC recommande de plus que le Canada inclue l’ESS dans ses programmes de développement international.

Le développement économique communautaire a plusieurs similitudes avec l’économie sociale solidaire. En renouvelant sa membriété, le RCDÉC réaffirme son soutien à la vision du RIPESS en ce qui a trait au développement mondial et à l’importance de placer les personnes et la planète au premier plan.

Lire le dernier bulletin du RIPESS

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

CCEDNet's 2017 Annual General Meeting

Les membres du RCDÉC se sont rassemblés en ligne la semaine dernière pour participer à l’assemblée générale annuelle 2017 (AGA).

C’était la troisième année que le RCDÉC organisait une AGA complètement virtuelle. Notre plate-forme en ligne permettait de proposer, d’appuyer et de voter des propositions, contenait un salon de discussion pour des commentaires et des questions par écrit, l’intégration avec une ligne de téléconférence en anglais et une ligne de téléconférence en français et de la traduction simultanée entre les deux lignes.

C’était certainement un exploit technologique non sans heurts. Nos excuses aux quelques personnes qui n’ont pu faire fonctionner la plate-forme sur leurs ordinateurs. De mieux naviguer les problèmes techniques sera un objectif d’amélioration pour l’an prochain. Mais tout compte fait, l’événement fut un succès, et nous avons réussi à terminer le tout dans un laps très court d’une heure!

Visionner l’enregistrement de l’AGA

Diana Jedig a aidé à faciliter le déroulement de la réunion à titre de présidente d’assemblée, la deuxième fois qu’elle présidait une de nos AGA virtuelles. La rétroaction par rapport à l’AGA a été très positive encore cette année. Voici quelques-unes des choses que les membres ont dites par rapport à l’AGA :

  • C’est la deuxième année que je participe. Je crois que plus d’organisations devraient adopter ce format. Merci pour l’occasion de participer.
  • Technologie très impressionnante. (C’était ma première AGA et la première fois que je voyais quelque chose du genre.) Aussi, à titre de quelqu’un ayant beaucoup d’expérience de la trésorerie sans but lucratif, j’ai pensé que les états financiers ont été très bien présentés.
  • J’aime bien pouvoir faire des AGA rapides où j’obtiens l’information dont j’ai besoin pour prendre des décisions éclairées et où je peux participer sans avoir à quitter le bureau!
  • De voir les liens à travers le Canada était génial.
  • Je crois que d’avoir le Web et le téléphone est une très bonne combinaison. Bilingue est essentiel – ça fonctionne bien.

s4esLe Directeur général du RCDÉC, Mike Toye a présenté les grandes lignes de 2016 ainsi que les états financiers audités, notant qu’avec l’approbation de la subvention du projet écosystème de l’entreprise sociale (S4ES) et le succès du retour longuement attendu de la conférence nationale de DÉC en 2016 et les préparations afin d’en faire une conférence nationale annuelle, 2016 a été une autre année d’investissement pour le RCDÉC.

S4ES fera le pont entre la formation, le marketing et des ressources de mesure d’impact pour les entreprises sociales partout au Canada. Le financement du projet est fourni par la fondation de la famille J.W. McConnell, la  Commission de la santé mentale du Canada et Emploi et Développement social Canada.

Les membres du RCDÉC ont aussi adopté une proposition faite par Yvon Poirier afin de demander au gouvernement fédéral d’accélérer la mise en œuvre des Objectifs de développement durable de l’ONU et d’aligner les approvisionnements publics afin de les appuyer.

Les membres ont souhaité la bienvenue à Kaye Grant au conseil d’administration et félicité Diana Jedig, Wendy Keats et Carol Madsen pour le renouvellement de leurs mandats. Les membres ont aussi exprimé leur gratitude à l’égard des membres sortants Bill Ninacs et Derek Pachal.

Merci beaucoup aux membres qui ont participé, aux employés qui ont fait l’organisation logistique et aux membres du conseil d’administration du RCDÉC qui guident le réseau au cours de l’année.

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Chaque année, les membres du RCDÉC sont appelés à soumettre des candidatures pour les sièges vacants du conseil d’administration du RCDÉC. Cette année, il y avait quatre sièges à pourvoir.

Six nominations ont été proposées avant la date limite et des élections ont eu lieu en ligne du 5 mai au 19 mai en utilisant OpenSTV pour un vote préférentiel selon le modèle écossais du vote unique transférable.

Après avoir examiné les résultats, notre directeur des élections annonce que les quatre personnes suivantes ont été élues par acclamation :

Ces résultats seront adoptés lors de l’assemblée générale annuelle des membres du RCDÉC le 7 juin.

Félicitations à ces chefs de file hors pair du DÉC du Canada qui se joignent aux membres dévoués du conseil d’administration du RCDÉC.
 

Wendy Keats

Wendy KeatsWendy est cofondatrice et directrice générale du Co-operative Enterprise Council du Nouveau-Brunswick, le principal organisme de DÉC de la province. Auparavant, elle était consultante et formatrice privée en DÉC pendant 18 ans. Au cours de ces années, elle a travaillé avec près de 200 groupes communautaires, en autres dans les domaines du développement organisationnel, de la planification stratégique, de la gouvernance et de la gestion de projets. Wendy est médiatrice certifiée et elle a été membre du personnel enseignant du Centre d’études en résolution de conflits de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard pendant plus de 10 ans. Elle offre des services de formation et de médiation à tous les niveaux de gouvernement, aux entreprises et à la communauté. Wendy siège à plusieurs conseils d’administration et comités reliés au DÉC. Elle se passionne plus particulièrement pour l’engagement des jeunes et les énergies renouvelables. Elle vit totalement « hors réseau » dans les bois de Salisbury où elle s’occupe de son jardin et se détend sur les bords de la rivière quand le monde trépidant du DÉC le lui permet.


Diana Jedig

Diana JedigDiana Jedig est engagée dans le Programme de développement des collectivités depuis 1988, tout d’abord en tant que directrice générale de la Brantford SADC et depuis 1994 en tant que directrice générale de l’association provinciale pour laquelle elle collabore avec les 61 SADC en Ontario. Elle détient un baccalauréat en commerce et en administration des affaires (MBA) et est Cadre d’association émérite. Diane a agi comme personne-ressource au conseil d’administration du Réseau de développement des collectivités du Canada, au sein duquel elle a établi de nombreux liens avec d’autres entrepreneurs ruraux engagés et leurs collectivités.


Carol Madsen

Carol MadsenCarol Madsen siège au conseil d’administration du Réseau canadien de DÉC depuis 2005. Elle enseigne au Centre pour le développement communautaire durable de l’Université Simon Fraser depuis neuf ans. Elle a également enseigné à l’École des affaires publiques et communautaires de l’Université Concordia et à l’École de travail social de l’Université de la Colombie-Britannique. Auparavant, elle a dirigé le Pathways Information Centre, un projet de DÉC de Tradeworks Training Society situé dans le quartier Downtown Eastside à Vancouver. Carol a également été représentante régionale du Programme canadien d’assistance technique en DÉC pour la Colombie-Britannique et directrice de Bridging the Divides, un projet de recherche-action participative en DÉC mené dans deux communautés rurales de la C.-B. Depuis plus de 25 ans, Carole est active dans les domaines du DÉC, de la justice sociale et du développement international. Sa passion : créer une société canadienne plus équitable pour toutes et tous.


Kaye Grant

Kaye GrantSituée à Winnipeg, Kaye est la principale consultante de Reconnaissance Management Consulting Group inc. Kaye est aussi la directrice des communications de la Fédération canadienne des coopératives de travail (FCCT), une organisation communautaire nationale, bilingue menée par ses membres qui soutient la croissance et le développement des coopératives de travail. Kaye travaille depuis plus de 20 ans au sein du secteur des OSBL et des entreprises sociales dans plusieurs fonctions. L’expérience de Kaye auprès du secteur des OSBL et des groupes communautaires locaux lui permet de conserver des relations de travail au sein de la communauté. Kaye est coprésidente de Bike Winnipeg et la représentante de la FCCT au conseil de la Manitoba Co-op Association. Kaye est une membre active du RCDÉC au Manitoba depuis neuf ans et a régulièrement présenté The Gathering event au Manitoba. Kaye est passionnée par la diminution de la pauvreté et a concentré son travail auprès d’organisations qui contribuent à cet objectif.

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

L'innovation sociale et la finance sociale

Le gouvernement du Canada va de l’avant avec la mise en œuvre d’une Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale afin de soutenir les collectivités qui s’efforcent de trouver des solutions aux problèmes les plus difficiles, et aider un plus grand nombre de personnes, en particulier les plus vulnérables, à contribuer à la prospérité des collectivités et de la société, et à en profiter.

Pour donner suite à cet engagement, le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, l’honorable Jean‑Yves Duclos, et la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail, l’honorable Patty Hajdu, ont annoncé aujourd’hui la nomination des membres du Groupe directeur sur la co‑création d’une Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale.

Sélectionnés parmi 189 candidats admissibles dans l’ensemble du pays, les 15 membres du Groupe directeur sur l’innovation sociale et la finance sociale sont des chefs de file praticiens et experts passionnés provenant de divers domaines, y compris les secteurs communautaire, philanthropique, financier et de la recherche. Parmi les 15 membres du Groupe directeur, il y a les membres du RCDÉC, David LePage et David Upton, ainsi que Nancy Neamtan, fondatrice et Conseillère stratégique au Chantier de l’économie sociale, avec lequel le RCDÉC a un partenariat de longue date.

Le Groupe élaborera la Stratégie en collaboration avec le gouvernement du Canada au cours des 12 prochains mois. S’appuyant sur le vaste éventail de compétences, de savoir-faire et d’idées de ses membres et au moyen de consultations et d’activités de mobilisation, le Groupe directeur commencera à élaborer des mesures stratégiques pour faire progresser l’innovation sociale et la finance sociale et appuyer le secteur de l’entreprise sociale et l’économie sociale au Canada.

Les membres du Groupe directeur seront appelés à partager leurs points de vue sur trois défis clés. Ces questions ont été soulevées par les intervenants durant les discussions de politique sur l’innovation sociale et la finance sociale au cours des dernières années :

  • Les compétences et capacités des organismes communautaires et des gouvernements à favoriser l’innovation sociale et la finance sociale, y compris leurs capacités à mesurer les répercussions et les résultats sociaux.
  • Les lois, règlements et politiques fédérales influant sur les capacités des organismes communautaires à participer aux initiatives d’innovation sociale et de finance sociale.
  • L’accès au capital nécessaire pour financer, reproduire et étendre la portée des projets d’innovation sociale et de finance sociale.

SOURCE : Emploi et Développement social Canada

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NORDIK Institute
PARO Centre for Women's Enterprise
Conseil de la coopération de l'Ontario
Groupe Convex
Toronto Enterprise Fund
Centre for Social Enterprise Development

Six membres du Réseau canadien de DÉC (RCDÉC) sont engagés directement dans deux programmes qui sont lancés par le gouvernement de l’Ontario qui va aider les entreprises sociales à avoir accès aux capitaux, à la formation et au savoir-faire dont elles ont besoin pour prendre de l’essor. 

Le Programme des partenariats pour l’entrepreneuriat social dans le cadre du ROE est une nouvelle initiative conçue pour aider les entrepreneurs sociaux à obtenir des soutiens du Réseau ontarien des entrepreneurs (ROE), dont une formation ciblée régionalement, un encadrement et les bases fondamentales en affaires pour démarrer leur entreprise et la faire croître.

Félicitations aux membres du RCDÉC, NORDIK Institute (Responsable de l’entrepreneuriat social) et PARO Centre for Women’s Enterprise, qui étaient choisis à offrir de soutien consultatif central aux entreprises sociales de l’Ontario. 

Le gouvernement de l’Ontario va aussi lancer le deuxième volet du Fonds pour les projets pilotes d’entrepreneuriat social, grâce auquel des organismes sans but lucratif qui ont des compétences dans le soutien aux entreprises sociales pourront obtenir des subventions. Ces organismes utiliseront leur subvention pour soutenir des entreprises sociales financièrement viables et capables de croître. Les fonds vont permettre d’aborder les principales difficultés auxquelles font face les entreprises sociales, notamment l’accès aux capitaux et aux ressources dont elles ont besoin pour lancer leurs projets.   

Félicitations aux membres du RCDÉC, le Conseil de la Coopération de L’Ontario, Groupe Convex, The Toronto Enterprise Fund, et le Centre for Social Enterprise Development, qui étaient choisis comme partie du deuxième volet du Fonds pour les projets pilotes d’entrepreneuriat social.

Source : Salle de presse de l’Ontario

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

People-shadows-silhouettes-mysteryEcoNous2017 est ouvert à tous.

Avant tout, je voulais affirmer ceci au cas où vous penseriez qu’avec ma tentative de titre piège à clics, que nous souhaitons exclure qui que ce soit. Chacune des organisations partenaires, comme vous pouvez le constater dans leurs énoncés de mission, a comme principes généraux l’inclusion et la prospérité partagée. Nous comprenons aussi, comme collectif, que les discussions qui doivent avoir lieu et qui auront lieu lors d’EcoNous2017, doivent inclure un grand groupe de personnes diverses et qu’il devrait encourager la participation de tous. Si nous travaillons ensemble en collaboration, imaginez l’innovation sociale possible par notre force cumulée!

La liste ci-dessous (dans aucun ordre particulier et certainement pas exhaustive) capte certaines des caractéristiques des personnes qui ont participé au congrès national de développement économique communautaire (DÉC) dans le passé. Si vous vous reconnaissez dans ce qui suit, sautez dans la discussion.

10 signes que vous êtes quelqu’un qui devrait participer à EcoNous2017

  1. Vous tentez d’acheter selon vos valeurs, peut-être en favorisant le commerce équitable ou les produits biologiques ou en achetant d’entreprises sociales ou de coopératives.
  2. Vous êtes préoccupé par rapport aux changements climatiques et aimez imaginer une économie qui fonctionne en équilibre avec l’environnement.
  3. Vous êtes encouragé par les récentes discussions par rapport à la réconciliation et souhaitez bâtir de nouveaux systèmes qui ne laissent pas les personnes dans la pauvreté à cause de racisme systémique.
  4. Vous aimeriez voir les principes démocratiques appliqués au-delà des politiques, dans d’autres sphères de la vie, comme l’économie et les lieux de travail.
  5. Votre travail cible les stratégies d’inclusion, de réduction de la pauvreté, de diversité, de résilience communautaire ou de viabilité environnementale.
  6. Vous avez investi dans un fonds d’investissement de DÉC ou une obligation communautaire, vous êtes membre d’une coopérative d’investissement communautaire ou vous détenez un compte dans une caisse populaire.
  7. Vous êtes membre d’une coopérative alimentaire ou d’une épicerie coopérative locale, d’agriculture soutenue par la communauté (ASC), d’une caisse populaire ou d’un partage d’automobile.
  8. Vous appuyez ou faites du bénévolat auprès d’organisations ou d’événements communautaires locaux.
  9. Vous vous impliquez en recherche afin d’évaluer l’impact social de programmes communautaires ou de politiques gouvernementales.
  10. Vous souhaitez élaborer votre propre initiative communautaire, entreprise sociale, projet collectif, etc.

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Énoncés de mission des partenaires

Le Réseau canadien de DÉC coopère avec les gens, échange des idées et s’engage dans l’action afin de bâtir des économies locales qui renforcent les collectivités et profitent à tout le monde.

Thrive agit comme coordonnateur, reliant les ressources et personnes locales dans les communautés afin de bâtir une économie viable, résiliente et inclusive où personne n’est délaissé.

Momentum collabore avec des personnes qui vivent avec de faibles revenus afin d’accroître la prospérité et inspire le développement d’économies locales avec des occasions pour tous.

Calgary Economic Development collabore afin de faire progresser des occasions d’atteindre le succès économique, d’adopter la prospérité partagée et de créer une communauté forte pour Calgary.

Calgary Regional Partnership invente, incube et travaille ensemble pour atteindre un environnement sain, des communautés enrichies, des infrastructures viables et une économie prospère.

REAP éduque et encourage les Calgariens à choisir des entreprises locales qui sont engagées envers les personnes et la planète ainsi que les bénéfices.

Institute for Community Prosperity fait le pont entre l’apprentissage, la recherche et le leadership de changement afin de bâtir la communauté et renforcer le bien commun.


Matthew Thompson

Matthew Thompson est Gestionnaire des communications avec le Réseau canadien de DÉC. Il a travaille avec le RCDÉC depuis 2007 dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

*Les opinions exprimées dans des billets de blogue sont celles de l’auteur; elles ne reflètent pas nécessairement celles du RCDÉC.

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Ontario Social Economy Roundtable Unveils Official Charter

Dans le cadre de la conférence OCE Discovery qui se tient le 15 mai 2017 au Metro Toronto Convention Centre que la Table ronde sur l’économie sociale de l’Ontario (TRÉSO) lancait sa charte.

Produite au terme d’un long processus de consultation et de collaboration, la charte de la TRÉSO cimente les valeurs qui sont celles de l’économie sociale et solidaire en Ontario. Elle offre une rétrospective incomparable sur l’histoire de cet écosystème, elle valide plusieurs définitions et elle met en lumière le rôle central des acteurs et des actrices du secteur dans le développement social et économique de la province.

La TRÉSO, qui rassemble plusieurs dizaines d’organisations liées à l’économie sociale et solidaire de l’Ontario, se dote également d’objectifs clairs. La Table souhaite en effet mieux incarner les voix qu’elle représente, favoriser leur concertation et jouer un rôle clé dans l’élaboration et la mise en œuvre de nouvelles orientations politiques.

Comme l’énonce la charte, « la TRÉSO vise à être le point central des acteurs de l’économie sociale, qui souhaitent mettre leurs ressources en commun afin d’améliorer la qualité de vie générale ainsi que le bien-être de notre société dans son ensemble. En se basant sur les principes de la gouvernance démocratique, de l’équité, de l’égalité, de la solidarité, de l’inclusion, de la durabilité et de la collaboration entre secteurs et acteurs, la TRÉSO est un espace de dialogue, d’échanges et de collaboration qui fait la promotion de la croissance de l’économie sociale ».

Les membres de la TRÉSO sont ravis de se rassembler à la conférence annuelle OCE Discovery avec les joueurs clés de l’économie canadienne, incluant les leaders de l’industrie, les universitaires, le gouvernement, les investisseurs, les entrepreneurs et les innovateurs sociaux. En travaillant au travers de différents secteurs, il s’agit d’un moment idéal pour créer un mouvement autour de la demande de plus en plus palpable pour une économie prenant mieux en compte les personnes et la planète.

Pour Julien Geremie, co-président de la TRÉSO, « la charte est un document constitutif pour l’économie sociale et solidaire dans notre province. Elle met un terme à la confusion des définitions, elle rassemble et elle adresse des enjeux importants. Nous sommes très fiers de soumettre une charte aussi inspirante ».

Le travail de rédaction et de validation a été effectué par plusieurs organismes importants. « Nous nous devons de reconnaître le rôle crucial que plusieurs organismes membres de la TRÉSO ont joué pour atteindre le résultat présent. La collaboration exercée pour la création de la charte illustre bien le travail que nous sommes en mesure de produire lorsque nous nous concertons » ajoute Paul Chamberlain, également co-président de la TRÉSO.

La charte est consultable dès aujourd’hui en ligne. Toutes les personnes ou organisations qui se reconnaissent dans ses valeurs sont invitées à la signer et à la partager.

SOURCE : ESontario.org

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