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Michael Barkman

La théorie du changement du RCDÉC affirme que « Nous croyons que la façon dont nous organisons nos relations dans un lieu donné est importante et que nos économies communautaires peuvent être des lieux de transformation. »

Donc, si notre objectif est de harnacher le pouvoir transformateur des économies communautaires, comment devrions-nous organiser nos relations dans un lieu? Qu’est-ce qui fonctionne? Qu’est-ce qui ne fonctionne pas? Et comment canalisons-nous ces relations en revendications qui peuvent améliorer les vies des personnes de façon tangible?

Michael Barkman a voué une grande partie de sa carrière à répondre à ces questions tant en théorie qu’en pratique. À titre de gestionnaire du Réseau du Manitoba du RCDÉC, l’une des principales responsabilités de Michael est de mener les revendications en matière de politiques publiques par l’entremise de coalitions et de relations gouvernementales directes et de soutenir le programme Manitoba Learns. Il a aussi des années d’expérience à titre d’organisateur pour les droits des étudiants, les libertés civiles et les mouvements de lutte contre la pauvreté.

Au plus récent événement du RCDÉC MB, « Tiny Talks: Advocacy Training in Small Bites », Michael a présenté une séance intitulée How to Advocate and Organize. Nous lui avons demandé de partager certaines perspectives de sa séance, ainsi que de ses années d’expérience en organisation fondée sur l’emplacement dans le domaine du développement économique communautaire (DÉC).

Cette entrevue a été éditée pour la longueur et la clarté.

Quelles sont certaines des stratégies, idées ou inspirations que vous souhaitez que le public de How to Advocate and Organize ait acquis de la séance?

L’atteinte de notre vision exige que l’on demande et tente d’obtenir des changements systémiques et des changements de politiques. Nous pouvons faire beaucoup de travail transformateur au niveau communautaire, mais nous avons aussi besoin que les gouvernements jouent leurs rôles pour nous aider à nous rapprocher de notre vision. Au-delà de cela, si notre travail cherche uniquement à traiter les symptômes des défis de l’économie mondiale actuelle avec des moyens symboliques, je ne crois pas que nous réaliserons complètement le changement que nous souhaitons voir.

Cela exige que nous fassions de l’organisation communautaire, non seulement pour créer des solutions formidables et innovatrices de développement économique communautaire, mais aussi pour nous organiser ensemble pour que les gouvernements agissent différemment.

L’espoir de la séance était d’exprimer aux membres du public qu’ils pourraient et devraient faire de l’organisation communautaire et de la revendication. Ils ont déjà les compétences et les talents pour le faire. Il n’est pas nécessaire d’être un expert en politique publique. En apprenant et en travaillant ensemble, nous pouvons ajouter à nos compétences pour créer du changement.

Et l’autre message que je crois qui tentait vraiment d’être transmis aux personnes était l’importance du travail de coalition et du travail collaboratif. 500 voix qui disent 500 différentes choses peuvent être faciles à ignorer pour les gouvernements, ou diviser pour mieux régner, mais 500 voix qui disent une seule et même chose deviennent beaucoup plus difficiles à ignorer.

Bien sûr, ça ne fonctionne pas toujours aussi facilement. Même si vous avez des milliers et des milliers et des milliers de personnes qui demandent la même chose, les gouvernements peuvent quand même trouver des façons de l’ignorer. Mais le principe demeure vrai : en travaillant en collaboration en coalition et en travaillant à des objectifs similaires, nous pouvons aller beaucoup plus loin que nous pourrions le faire autrement.

Quels sont vos principes directeurs pour créer des relations communautaires fortes qui peuvent soutenir l’organisation communautaire efficace?

La première chose qui me vient en tête est la sagesse d’adrienne maree brown : que les choses avancent à la vitesse de la confiance. C’est important, car les relations fortes sont au cœur du bon travail d’organisation et cela vient par l’entremise d’un progrès profond les uns avec les autres. Et je crois que pour moi, ça prend quelques formes.

L’une de celles-ci est que c’est une pratique collaborative de travail avec les autres. Je crois que la collaboration est quelques fois perçue comme une compétence que vous avez ou pas, ce qui est une façon de voir qui n’est tout simplement pas réaliste. Vous pouvez et devriez renforcer, affûter, faire croître et développer vos compétences de collaboration.

Un autre principe est la croyance dans le pouvoir et l’importance de la bonne animation. Cela a vraiment de l’importance! Cela ne peut pas et ne résoudra pas tout. Par exemple, les conflits profonds exigent une médiation plus formelle ou un processus de transformation de conflit. Mais je crois qu’il y a des moments où l’organisation communautaire est brisée en raison d’un manque de bonne animation. Souvent, les personnes contribuent des idées et des souhaits de changement potentiellement conflictuels. Il y a donc beaucoup d’occasions où l’animation solide peut créer de meilleures relations, développer la confiance et trouver et établir des points communs rapidement.

La bonne animation et le renforcement de relations collaboratives peuvent aussi aider à s’assurer que davantage de voix diverses sont incluses. Vous savez, à titre d’homme blanc dans le travail d’organisation communautaire, je réfléchis beaucoup à la façon de créer des espaces où des personnes de diverses communautés se sentent incluses, accueillies et valorisées. Si je souhaite aider à démanteler la suprématie blanche dans ces espaces, je dois toujours me centrer sur la création de confiance et être dans de bonnes relations. Et la bonne animation peut assurer que les processus sont en place pour centrer les voix des personnes qui pourraient autrement être marginalisées.

Comment canalisez-vous ces relations en revendications efficaces?

Pour que cela se produise, il est important que les personnes commencent à se sentir connectées à une compréhension de leur propre rôle dans le travail de changement social. Il y a différents modèles théoriques qui peuvent être utiles, mais la chose principale est de savoir que vous pouvez jouer un rôle vraiment utile dans un cadre plus grand, et que vous n’avez pas besoin d’être tout ou de tout faire. En fait, essayer de jouer plus que votre rôle peut mener à des épuisements professionnels et de mauvaises relations.

Pour comprendre ce que sont ces rôles, il est important que les personnes sachent quelles compétences et quels talents elles contribuent. Ce sont des capacités dont on peut tirer profit, et qui peuvent aider à créer des rôles auxquels les personnes peuvent se sentir liées et investies.

Lorsqu’il y a une compréhension des rôles que les personnes peuvent jouer, il est alors utile de créer une stratégie de revendication, un plan de campagne ou un plan d’organisation communautaire. La stratégie devrait identifier clairement qui pourrait prendre les devants sur quoi et qui participe à quelle sorte de travail selon ce qu’elles veulent faire et ce qu’elles reconnaissent comme étant leurs forces.

Lorsque la stratégie est créée, essayez de vous y en tenir autant que possible. Bien sûr, les choses peuvent changer et certains plans devront être modifiés, mais de canaliser vos relations en une stratégie solide peut vous donner une vue plus longue que seulement la prochaine chose que vous faites ou le prochain événement qui aura lieu. Cela peut vous aider à répondre à la question « Qu’est-ce qui vient après? ».

En ce qui concerne les actions à entreprendre, je suis de l’école de pensée que les tactiques suivent la stratégie. Demandez-vous : « Qu’est-ce que nous pouvons faire qui nous permettra d’atteindre nos objectifs de la façon la plus rapide et la plus efficace possible? ». Est-ce que d’utiliser des leviers du gouvernement vous aidera à atteindre votre vision? Si c’est le cas, ce pourrait être pertinent pour votre coalition de vous mobiliser autour de la participation à des choses comme des réunions de comités et des consultations budgétaires. Mais certaines stratégies exigent d’autres tactiques, comme de l’action directe. Cela dépend du contexte, des enjeux ainsi que de la vision et de la stratégie de votre coalition.

Quelles que soient vos tactiques, votre approche face au récit est importante. Comment communiquez-vous votre message efficacement? Comment pouvez-vous raconter des récits qui incitent plus de personnes à participer et qui leur permettent de se sentir liées au travail?

Finalement, peu importe vos tactiques, il est important de comprendre les cycles de prise de décision qui ont un impact sur votre capacité d’atteindre votre vision. Prenez connaissance des échéances des consultations, réunions, etc., pertinentes à tous les paliers de gouvernement et incluez-les dans votre stratégie de revendication. Que vous soyez dans les couloirs du pouvoir pour parler lors d’une de ces réunions, ou occupé à organiser une manifestation à l’extérieur, ce sont des occasions importantes de tirer profit de votre pouvoir collectif et de le démontrer.

Qu’est-ce qui est unique par rapport à l’organisation et à la revendication en ce qu’elles ont trait au développement économique communautaire (DÉC)?

Plusieurs personnes dans notre réseau font de la construction locale formidable d’économies communautaires de façons qui sont vraiment transformatrices. Selon moi, nous avons aussi besoin que l’État (dans quelque forme que ce soit) crée vraiment de la transformation à plus long terme. Nous offrons de la formation aux praticiens et praticiennes du DÉC en partie pour les aider à penser à ce dont elles et ils ont besoin des gouvernements afin de créer de la transformation, et non pas d’ignorer les gouvernements, même s’ils peuvent être impressionnants. Et souvent, lorsque les personnes viennent à ce travail en provenance d’un domaine plus entrepreneurial ou innovateur, elles ne pensent pas automatiquement à la façon dont nous pouvons faire participer les gouvernements dans notre vision de construction d’économies locales et justes.

Si les objectifs portent sur la justice économique, la réconciliation économique et la transformation économique ainsi que sur la construction d’une économie plus juste, durable et inclusive, alors cette vision vient avec des objectifs de politiques et des changements sociaux dans les mentalités des gens. Toutefois, les stratégies et approches d’organisation exigées ne seront pas nécessairement différentes d’autres campagnes pour obtenir la justice. Par exemple, je pense au mouvement climatique et il est vraiment incroyable de voir les liens se créer entre le travail pour la justice climatique et celui pour la lutte contre la pauvreté. Ou la façon dont nous cherchons à intégrer les solutions climatiques dans les fondations du travail de développement économique communautaire, et comment le secteur du DÉC pousse les gouvernements à aussi soutenir ces solutions dans leurs plans climatiques.

En d’autres mots, les gens qui pratiquent déjà le DÉC ne devraient pas oublier ou ignorer l’importance de l’organisation communautaire et des revendications dans le cadre de leur travail. Et à l’autre bout du spectre, nous voulons que les personnes qui font de l’organisation communautaire infusent leurs campagnes pour la justice avec la puissance transformatrice de leurs économies communautaires. Nous voulons éliminer le cloisonnement en amenant l’organisation communautaire au DÉC et en amenant le DÉC à l’organisation communautaire.

Qu’est-ce qui vous inspire lorsque vous faites ce travail?

Mes grands-parents, qui étaient et sont encore (mon grand-père a 94 ans) d’ardents militants pour la paix. Dans les années 1960 et 1970, ils ont mobilisé un groupe de professeurs qui sont allés aux É.-U. pour manifester contre la prolifération nucléaire et ils sont aussi allés en URSS en mission d’amitié pour éducateurs. Ils ont été suivis par le SCRS lorsqu’ils sont revenus! De toute façon, j’ai grandi dans une maison où la justice sociale était importante et j’ai été aux premières loges de beaucoup d’organisation communautaire. Ma grand-mère avait le numéro de rappel de la CBC et les coordonnées du service éditorial du journal laminés sur son frigo. C’était extraordinaire de voir cette femme forte qui utilisait constamment sa voix pour obtenir des changements.

Récemment, je parlais avec mon grand-père et un de ses vieux amis, et l’ami a dit quelque chose comme « l’espoir n’est pas une action, c’est un engagement ». D’entendre cette sagesse provenir de ces deux militants de longue date alors qu’ils sont octogénaire et nonagénaire était galvanisant. C’est un engagement envers l’espoir d’obtenir du changement pour quelque chose de différent, même si ce changement semble très loin. Cela m’a aidé à vouloir m’engager à faire ma part pour le changement pour les 60 prochaines années. Je sais que mon espoir chancèlera plusieurs fois, mais je demeurerai engagé à concevoir le changement en leur honneur, en bâtissant sur leur travail.

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Ben Losman

Ben gère les communications pour le RCDÉC. Il a aussi aidé à mettre en œuvre et gérer des projets tels que CréeAction et le programme de leadership communautaire.

Avant de se joindre au RCDÉC, Ben a été responsable de communications et de la programmation pour de nombreuses organisations à vocation sociale aux É.-U., au Canada et en Inde. Sa perspective professionnelle est façonnée par ses études en éducation à la justice sociale et à ses expériences dans le monde de l’activisme anticolonial et de l’éducation populaire.

La communauté idéale de Ben est créée autour de principes de souveraineté autochtone, de justice écologique, de l’abolition des prisons, du transport public gratuit et merveilleux et d’un accès abondant à de la bonne nourriture locale.

À l’extérieur du travail, Ben aime explorer le monde avec ses enfants, participer à des mouvements pour l’amour et la justice et lire.

Ben Losman

« Je suis un prisonnier de l’espoir. Nous sommes plus liés que jamais auparavant; nous avons plus de connaissances et il y a des solutions si nous travaillons ensemble. Nous ne pouvons abandonner l’espoir, et il n’y a aucun espoir si nous n’agissons pas. »

Desmond Tutu

Après 25 ans de ténacité, de leadership et de solidarité, le RCDÉC demeure un pilier du paysage canadien du développement économique communautaire. Ce jalon phénoménal est une preuve de la vision remarquable des fondateurs et fondatrices ainsi que de celle des intendants et intendantes de la mission et de la vision. Je souhaite exprimer ma profonde reconnaissance envers le personnel et le conseil d’administration exceptionnels ainsi que les membres à l’échelle du pays du RCDÉC pour le privilège que j’ai de travailler en votre compagnie. Le développement économique communautaire et le cadrage de la justice, de l’accès, de l’inclusion, de la diversité, de la décolonisation et de l’équité (JAIDDE) sont essentiels après un quart de siècle de travail. Afin de faire progresser l’efficacité du développement économique communautaire, nous devons soutenir les organisations et les personnes pour qu’elles puissent renforcer leurs communautés et créer des solutions en réponse aux besoins locaux. Il est clair que l’avenir du développement économique communautaire est anti-raciste, féministe, anti-oppressif et qu’il honore la mère terre.

Notre travail collectif doit être orienté et façonné par les réalités uniques de la vie au Canada et les perspectives intersectionnelles et interreliées, les systèmes de valeurs, les façons de savoir ainsi que les pratiques qui célèbrent la vie pour cultiver une relation saine avec notre planète. Essentiellement, nous devons faire la promotion du langage et de la pratique de la libération afin d’être au service d’objectifs pertinents, sensibles et pratiques pour soutenir la population canadienne dans chaque sphère de la lutte.

Notre travail collectif doit rejeter, démentir et réfuter de façon coordonnée les modèles économiques extractifs et les cadres de propriété coloniale partout dans notre pays. Nous devons continuer de renforcer la capacité communautaire et de soutenir des communautés de pratique qui sont ancrées dans des valeurs régénératrices et viables facilement utilisées et accessibles. Il est important que l’impact de notre travail génère de l’intérêt communautaire, crée de l’investissement communautaire et un engagement partagé face à la vision et au besoin pour une économie citoyenne. Nos processus sont représentatifs, participatifs et inclusifs et demeurent ancrés dans les traditions les plus saines et les meilleures qui peuvent renforcer les mouvements nationaux et internationaux.

Notre invitation à agir au niveau communautaire demeure la même, de servir collectivement les autres, et d’établir une économie canadienne où personne n’est laissé pour compte. À titre de conseil d’administration, nous cherchons à améliorer les résultats pour l’ensemble de la population canadienne. Nous favorisons ceci en honorant nos aînées et aînés, les fondements communautaires sur qui nous nous appuyons, les jeunes personnes qui font progresser les luttes générationnelles qui s’alignent avec notre mission et notre vision et nos membres par des communications continues et des revendications au nom de toute la population canadienne, et en gérant des relations fortes avec le gouvernement pour nous assurer que nous faisons collectivement notre part pour transformer et dans certains cas, mettre au défi les systèmes dans le but de créer de meilleurs résultats pour les Canadiens et Canadiennes aux marges de l’économie.

J’ai hâte de travailler avec chacun et chacune d’entre vous au cours de la prochaine année et de continuer d’apprendre des professionnels et professionnelles de talent du domaine du développement économique communautaire qui sont les piliers du RCDÉC. Et je vous invite à vous rappeler que « les choses ne se détériorent pas, elles sont mises à nue. Nous devons nous soutenir mutuellement et continuer de soulever le voile. » – Adrienne Maree Brown

Le temps d’agir est maintenant! Joignez-vous à nous pour un autre 25 ans de développement économique communautaire et d’impact!

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Victor Beausoleil

Victor Beausoleil est président du conseil d’administration du RCDÉC, PDG d’Intuit Consulting et fondateur et directeur exécutif de SETSI – The Social Economy Through Social Inclusion Coalition.

Victor Beausoleil

Le Prix Plus forts ensemble célèbre les membres individuels et organisationnels qui ont fait des contributions exceptionnelles au développement économique communautaire et qui ont fait preuve de leadership remarquable pour soutenir les communautés à travers le Canada dans la construction des économies locales fortes et florissantes qui profitent à tous. Nous sommes honorés de mettre de l’avant la résilience, l’impact et les réussites de notre réseau de membres. 

Les membres du RCDÉC sont vivement encouragés à déposer la candidature de leurs pairs.  Les nouveaux membres et les membres de longue date sont invités à soumettre des nominations ou à être nommés.  La date limite pour déposer les candidatures est le 13 mai 2024 à 11 h 59, HNP.

Les lauréates et lauréats des Prix Plus forts ensemble seront acclamés lors de la 25e assemblée générale annuelle, le 13 juin 2024.

Prochaines étapes :

  1. Veuillez lire les critères suivants, le processus de mise en candidature et les renseignements sur le processus de sélection sur cette page avant de déposer votre candidature.
  2. Veuillez répondre à toutes les questions du formulaire de mise en candidature et le soumettre.
  3. Veuillez soumettre une copie signée du formulaire de consentement de la candidate ou du candidat à Adriana Zylinski à l’adresse en utilisant l’objet [Prix Plus forts ensemble – « nom de la personne mise en candidature »] et confirmer que vous avez aussi déposé le formulaire de mise en candidature.

Critères

Les personnes mises en candidature doivent être des membres du RCDÉC en règle depuis (c’est-à-dire que le membre a une adhésion active) et faire preuve de leadership pour faire progresser le développement économique communautaire. Le comité de sélection du Prix Plus forts ensemble s’intéressera à la façon dont les réalisations de la personne mise en candidature ont eu un impact sur le développement économique communautaire, ont été une source d’inspiration pour d’autres actions ou ont été bénéfiques pour les communautés desservies. Les réalisations, les collaborations avec les pairs, les résultats ou les innovations qui démontrent son leadership ou son engagement seront pris en compte.

Découvrez les précédents récipiendaires des prix Plus forts ensemble en cliquant ici.

Processus de mise en candidature

Les candidatures peuvent être déposées par une ou un membre individuel ou organisationnel en règle (c’est-à-dire que le membre a une adhésion active) qui ne siège pas au comité de sélection du Prix Plus forts ensemble. Les personnes ayant déjà remporté un prix ne peuvent être mises en candidature à nouveau, toutefois, les personnes ayant déjà été mises en candidature peuvent l’être.

Processus de sélection

Le comité de sélection du Prix Plus forts ensemble, composé de membres du conseil d’administration et de personnel du RCDÉC examinera les formulaires de candidatures et fera la sélection du ou des lauréates et lauréats de prix.

Le comité évaluera et notera les candidatures en fonction du contenu écrit du formulaire de mise en candidature et d’une évaluation du mérite.

Soutien

Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d’aide pour faire parvenir votre candidature, veuillez contacter Adriana Zylinski à .

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Et les prix annuels « Plus forts ensemble » !

Nous vous invitons à participer à l’assemblée générale annuelle (AGA) du RCDÉC! Veuillez inscrire les dates ci-dessous à votre agenda dès maintenant.

13 juin 2024
10h Pacifique, 11h Rocheuses, 12h Centre, 13h Est, 14h Atlantique, 14h30 Terre-Neuve

Assemblée générale annuelle : 1 heure de durée
Le Prix Plus forts ensemble : 30 minutes de durée

Les AGAs du RCDÉC sont entièrement virtuelle (par Zoom) et bilingue (avec le soutien d’interpretation simultanée). Les membres pourront présenter des propositions, voter et faire des commentaires en anglais ou en français, et ce, du confort de leur ordinateur personnel ou professionnel. 

C’est une occasion fantastique de prendre connaissance des comptes-rendus du président du conseil, de la trésorière et du directeur général, mais aussi de vous impliquer et de vous informer puisque nous allons partager des mises à jour importantes.  Rejoignez-nous pour l’annonce des administratrices et administrateurs qui commencent un nouveau mandat au conseil d’administration, pour la présentation du rapport annuel du RCDÉC, et pour une célébration de nos succès de l’année et les stratégies à venir.

Nous présenterons également les prix annuels « Plus forts ensemble » du RCDÉC et célébrerons le leadership exceptionnel et les contributions inspirantes des membres du RCDÉC ! 

Vous pouvez consulter le règlement du RCDÉC ici.

Les documents pour l’AGA

Les documents pour l’AGA seront affichés ici à mesure qu’ils deviennent disponibles.
  • Rapport financier vérifié
  • Rapport du responsable des élections

Appel de résolutions

Vous pouvez lire l’appel à résolutions et soumettre des résolutions en ligne.

Nominations au conseil

Les candidatures sont maintenant ouvertes. Cette année, il y a quatre postes à pourvoir.
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« Action communautaire pour le développement de la main-d’œuvre » est un projet novateur financé par le gouvernement du Canada par le biais du Programme de développement de la main-d’œuvre des communautés. Ce-ci fait l’essai de modèles intersectionnels de planification de la main-d’œuvre menés par les communautés dans trois municipalités rurales à travers le Canada. Ces modèles soutiennent des stratégies de diversification économique qui agissent sur les changements climatiques et contribuent à la croissance propre. 

Dans chaque communauté, le processus implique des petites et moyennes entreprises d’une gamme d’industries et de secteurs, ainsi que des organisations communautaires et des organismes publics dans la planification communautaire de la main d’œuvre, la formation et les placements de travail afin d’offrir de la formation de perfectionnement et de réorientation, des soutiens complets et des placements de travail.

En résumé, l’innovation du programme réside dans son approche intégrée, abordant simultanément le développement de la main-d’œuvre et la résilience climatique, ainsi que dans son engagement à faire les choses différemment. Ces aspects ne le rendent pas seulement digne d’intérêt médiatique, mais le positionnent également comme une initiative pionnière avec le potentiel de créer des impacts positifs à la fois sur la main-d’œuvre et l’environnement. 

C’est pourquoi le programme a fait les gros titres dans chacune des communautés qu’il implique et au-delà. Voici un aperçu de la couverture médiatique du programme. 

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Le RCDÉC a 25 ans cette année! Et puisque les générations sont habituellement définies par des périodes de 25 ans, nous réfléchissons au concept de mouvement générationnel. Comment la sagesse de la génération précédente façonne-t-elle non seulement le présent, mais aussi la façon dont nous avançons?

Cette question prend une importance toute spéciale pendant le Mois de l’histoire des Noirs. Le développement économique communautaire (DÉC) au Canada et à travers le monde a toujours été façonné par les personnes noires. Des premières associations de crédit et sociétés d’entraide à l’économie sociale solidaire contemporaine et au-delà, le DÉC mené par la communauté noire est non seulement une résistance à l’oppression économique, c’est une voie vers la libération collective.

Nous voulions y réfléchir plus en profondeur du point de vue de mouvement générationnel, et nous avons donc demandé à nos réseaux de nous faire part de leurs perspectives relativement aux générations passées, présentes et futures du DÉC mené par la communauté noire.

En repensant à la génération précédente de développement économique communautaire mené par la communauté noire, quels sont certains des exploits, des défis et des apprentissages qui orientent votre travail aujourd’hui?
Ryan O'Neill Knight
Ryan Knight

Ryan Knight, directeur général de l’Afro Caribbean Business Network Foundation Canada; membre du conseil d’administration du RCDÉC :

Depuis 60 ans, la communauté noire a tenté sans succès de financer sa voie vers l’autonomisation noire (consciemment ou inconsciemment) [et a essayé] de combattre le racisme antinoir sans institutionnaliser les solutions aux plus hauts niveaux d’engagement des organisations. Mais surtout, l’approche d’organisation communautaire de faible niveau est un obstacle définitif à la créativité et à l’innovation, ce qui crée d’autres obstacles.

Ce constat découle de notre recherche qui examinait le financement et les stratégies historiques dans notre travail commandé The Black Empowerment Manifesto rédigé par Errol Gibbs. Extrait ci-dessous…

… les « statistiques symptomatiques » mènent à des « réponses orientées sur les symptômes » plutôt que des changements qui traitent les « causes principales ». Les causes principales sont généralement moins apparentes que les effets. Exemple concret : Les conséquences de la violence sont visibles et alarmantes pour la société, toutefois, les causes profondes et sous-jacentes qui confrontent la société chaque jour, dans les maisons, les milieux de travail, les communautés, les entreprises et dans la profondeur de l’esprit humain échappent souvent aux observations et analyses approfondies. Les causes profondes sont moins bien comprises, moins accentuées et elles sont moins « mesurables statistiquement » et analysées pour « régler » les problèmes « avant le fait », mais où sont les vraies solutions? Est-ce que les solutions pourraient être aussi simples que l’équité l’égalité, l’empathie, l’impartialité et la justice? Ce peut être un défi de s’élever jusqu’à de telles vertus en pensée et en pratique parce que la condition humaine qui sous-tend de telles solutions peut ne pas être le sujet d’analyses quantitatives et qualitatives des solutions.

En pensant à la prochaine génération de DÉC mené par la communauté noire, quels sont certains de vos espoirs, de vos inquiétudes et de vos rêves pour l’avenir?
Carolin Shenaz Hossein

Caroline Shenaz Hossein, Ph. D., Chaire de recherche du Canada en développement africain et en économie politique féministe; professeure agrégée de développement mondial à l’Université de Toronto; fondatrice de la collective Diverse Solidarity Economies (DISE) :

Que les cohortes étudiantes, les jeunes, la génération qui nous suis explore de façon définitive ce qui n’est pas vu. Qu’est-ce qui a été effacé délibérément? Qu’est-ce qui [a été] tut et [comment pouvez-vous] tenter de rendre visible les personnes qui ont été rendues invisibles? Je crois que c’est la clé.

C’est du travail ardu; ça prend du temps. Cela veut dire que vous devez fréquenter et accompagner des personnes, apporter une sorte d’humilité au travail que vous réalisez pour reconnaître que des personnes trouvent des solutions ensemble qui ne sont pas menés [par] un « acteur rationnel », mais davantage [par la question de] « comment nous coopérons et nous nous rassemblons »? …

Le temps est tellement urgent en ce moment. Nous devons commencer à redonner son importance à la collectivité [sous les formes] d’institutions contrôlées démocratiquement, de coopératives, de débrouillardise, d’entraide, de vie organisationnelle. Cette collectivité a souvent été cachée ou ignorée, poussée à l’arrière-plan, tant dans l’informel que le formel, car il y a eu une intention délibérée de faire paraître l’industrie commerciale et corporative comme la seule alternative.

Et lorsque nous commençons à voir cette réalité, c’est alors notre responsabilité de commencer à mettre l’emphase sur ce à quoi ressemblent les institutions d’adhésion coopérative, à en faire l’inventaire, à les documenter, à les promouvoir de toutes les façons possibles.

Vous n’avez pas besoin d’être un érudit ou un universitaire pour faire ce travail. Si vous travaillez dans le secteur sans but lucratif, si vous faites des dons, si vous êtes responsable politique, le temps est venu de créer de l’espace, de créer ces lignes budgétaires, de la nouvelle programmation, qui commence à réfléchir à des institutions d’adhésion collective qui peuvent être investies dans la vraie transformation.

Parce que lorsque nous respectons les exigences des personnes qui font des dons qui veulent préciser des façons individuelles de travailler, nous perdons de vue ce à quoi ressemble la transformation pour plusieurs d’entre nous. C’est là où nous en sommes — les institutions à adhésion qui sont ancrées localement, situées dans notre propre cour arrière sont l’endroit où nous débutons. Assurez-vous que ces institutions sont démocratiques et collectives et qu’elles valorisent vraiment les principes tels que la réciprocité et la voix de la communauté.

Note : La professeure Hossein a partagé ces idées lors d’une entrevue fantastique avec Serena Bahadur dans le balado Diverse Economy Conversations for Youth Podcast. Citation partagée ici avec permission.

Comment le secteur du DÉC peut-il décentrer la communauté blanche et accueillir la libération noire comme un élément au cœur de tout ce qu’elle fait?
Beatrice Anane-Bediakoh

Beatrice Anane-Bediakoh (elle), Gestionnaire de programme et d’engagement du RCDÉC :

La question est intéressante. En réfléchissant au secteur du DÉC et à la libération de la communauté noire, l’accent devrait s’orienter vers une transformation idéologique plutôt que d’être uniquement axé sur le décentrage de la communauté blanche.

« Imaginez un changement de paradigme où les logiques raciales et les prédilections antinoires nocives sont inversées, ou d’être noir est conceptualisé et compris dans sa totalité. Et si chaque question et possibilité humaine était centrée sur la vie des personnes noires? Le manque d’imagination du monde face à la communauté noire est mis en évidence dans la promulgation brutale contre celle-ci. La question fondamentale est qu’il n’y a aucune hypothèse incontestée de l’humanité noire dans le monde, c’est mis en évidence par l’appel retentissant de Black Lives Matter, où la vie d’une personne noire a sans cesse besoin d’être légitimée et argumentée. Alors, lorsqu’on demande comment décentrer la communauté blanche du secteur du DÉC, ce qui est en fait nécessaire est plutôt une hypothèse sur ce qu’est être. Une création du monde qui contrecarre nos façons actuelles de comprendre les vies des personnes noires. Cela exige un cadre qui rétablit une image plus large de la vie des personnes noires. Une fois arrivés là, et seulement à ce moment, pourrons-nous avoir des conversations significatives au sujet de la libération.

Ryan Knight :

« … Écouter et soutenir des initiatives qui réalisent de la création d’emploi, de la création de richesse, qui créent des infrastructures numériques et physiques holistes, permanentes, au niveau macro pour susciter de la vraie “autonomisation noire” inclusive au cours des 50 prochaines années. »

Quelles sont certaines des ressources que vous aimeriez que toutes les personnes du secteur du DÉC puissent lire/regarder/écouter/etc.?
Gina Malaba

Gina Malaba (she/her), Coordonnatrice du programme, Action communautaire pour le développement de la main-d’œuvre :

Beatrice Anane-Bediakoh

Ryan Knight

Quelles initiatives de DÉC menées par la communauté noire aimeriez-vous promouvoir (incluant la vôtre)?

Beatrice Anane-Bediakoh :

J’aimerais présenter des initiatives menées par la communauté noire qui ont participé à CréeAction dont :

Gina Malaba :

J’ai récemment cofondé Black Students Association Alumni Network (BSAAN), une organisation qui regroupe des anciens et anciennes ayant pour but de soutenir le développement professionnel de la cohorte étudiante noire aux cycles supérieurs de l’Université de l’Alberta. Par l’entremise d’ateliers de formation, de groupes de discussion de carrière et de présentations d’étudiants et d’étudiantes des cycles supérieurs, BSAAM mène des efforts proactifs pour faire le pont entre des personnes noires qui étudient aux cycles supérieurs et une gamme de ressources communautaires ainsi qu’un pôle mondial d’employeurs potentiels. Ces activités sont créées dans le but d’accroître le réseautage, d’aborder le racisme antinoir et de sensibiliser au manque de ressources offertes aux jeunes noirs dans les secteurs de l’emploi et des services sociaux.

En faisant le pont entre des professionnels et la cohorte étudiante des cycles supérieurs, BSAAN crée une plateforme où les anciens et anciennes peuvent donner de leur temps et de leurs ressources à des générations plus jeunes déterminées à réussir dans des industries en changement constant.

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Merci à toutes les personnes qui ont partagé leurs perspectives avec nous. Bon Mois de l’histoire des Noirs!

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Phare Ouest est une émission d’information où on aborde tout ce qui peut toucher ou intéresser les francophones de la Colombie-Britannique et du Yukon. La semaine passé l’émission a interviewer Chúk Odenigbo, gérant du projet Action communautaire pour le développement de la main-d’œuvre du RCDÉC. En entrevue avec Radio Canada, Chúk explique comment se projet se déroule à Golden, quel en sont les objectifs et quels sont les défis.

L’entrevue touche sur l’innovation du projet. Comme ce présent projet fait l’essai de modèles intersectionnels de planification de la main-d’œuvre menés par les communautés dans trois municipalités rurales à travers le Canada: Arnprior (ON), Slave Lake (AB) et Golden (C.-B.). Ces modèles soutiennent des stratégies de diversification économique qui agissent sur les changements climatiques et contribuent à la croissance propre. 

Dans chaque communauté, le processus implique des petites et moyennes entreprises d’une gamme d’industries et de secteurs ainsi que des organisations communautaires et des organismes publics pertinents dans la planification communautaire de la main-d’œuvre, la formation et les placements de travail afin d’offrir de la formation de perfectionnement et de réorientation, des soutiens complets et des placements de travail. 

Chúk introduit aussi le partenaire communautaire à Golden dont Golden Community Economic Development (Golden CED). Cet un organisme à but non lucratif qui s’engage et soutient les résident.e.s dans le développement dirigé par la communauté. Leurs initiatives visent à créer un environnement économique, social, dynamique et sain où tou.te.s les résident.e.s ont accès à une excellente qualité de vie et à un avenir durable.

Écoutez l’entrevue au complet pour des details intéressants!
Apprenez plus sur le projet Action communautaire pour le développement de la main-d’oeuvre du RCDÉC
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Cet article a été publié dans le dernier bulletin national du RCDÉC. Si vous n’êtes pas encore sur notre liste de diffusion, vous pouvez vous inscrire ici.


La vision du RCDÉC — des communautés durables, équitables et inclusives qui créent leur avenir — peut être difficile à conceptualiser. Cela exprime un équilibre délicat entre l’interdépendance et la décentralisation, l’autonomie et l’unité. À quoi ressemble ce monde, et comment saurons-nous lorsque nous l’aurons atteint?
 
Peut-être que le mot « vision » est trompeur. En contemplant le futur que nous construisons, nous devrions peut-être utiliser plus d’un sens et engager toutes nos facultés sensorielles, créatives et imaginatives à la fois. Même si nous ne pouvons voir le futur, peut-être pouvons-nous le sentir.
 
Comment les praticiens et praticiennes du DÉC peuvent-ils et elles faire pour développer et exprimer quelque chose d’aussi abstrait qu’une sensation à propos du futur?
 
Nous pouvons nous tourner vers les artistes pour des conseils. Par exemple, le poète gazaoui Mosab Abu Toha nous invite à ressentir l’avenir à travers son poème, « Nous aimons ce que nous avons ». Pour Abu Toha qui a récemment été arrêté et battu lorsqu’il se sauvait avec sa famille de la violence à Gaza, l’amour est plus qu’une stratégie de survie. L’amour est l’infrastructure d’un avenir imaginé où les liens de la communauté protègent et prennent soin de jeunes vies.
 
« Nous aimons ce que nous avons, peu importe comment c’est modeste,
car si ce n’est pas le cas, tout disparaîtra. Si ce n’est pas le cas,
nous n’existerons plus, puisqu’il n’y aura rien ici pour nous.
Ce qu’il y a ici est quelque chose que nous
construisons encore. C’est quelque chose que nous ne pouvons pas voir encore,
parce que nous en
faisons partie.
Bientôt, cette construction se tiendra seule, alors que nous,
nous serons les arbres qui la protègent du vent
féroce, les arbres qui donneront de l’ombre
aux jeunes qui dorment à l’intérieur ou qui jouent sur des balançoires. »
 
Nous sommes reconnaissants d’être en communauté avec vous, à construire pour la paix, l’amour et la joie ensemble.

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Chaque trimestre, le RCDÉC envoie à ses membres un bulletin exclusif, rempli de perspectives précieuses, de mises à jour et d’occasions provenant du réseau et d’au-delà. Chaque bulletin met aussi en lumière un membre et le travail important qu’il accomplit.

Pour ce bulletin, le RCDÉC a mis en lumière Common Good Solutions (CGS), une organisation membre qui travaille dans l’ensemble de la région atlantique. Le projet suivant fait partie du programme d’initiatives régionales du RCDÉC, une initiative de « construction d’écosystème » qui soutient des projets à l’échelle provinciale et panprovinciale. Melissa Sinfield, gérante du programme d’initiatives régionales, a interviewé Chelsey MacNeil, la présidente de l’organisation, du travail fait par CGS pour construire un écosystème atlantique.


Du 25 au 27 septembre 2023, environ 170 organisations à vocation sociale et agents de changement de l’ensemble de la région atlantique se sont rassemblés à St. John’s (T.-N.-L. pour faire des liens et travailler à la création d’un écosystème régional plus fort. Le premier Atlantic Social Impact Exchange Summit qui a rassemblé ces réseaux a été organisé par l’un de nos membres, Common Good Solutions (CGS), et a été soutenu par le programme d’initiatives régionales du RCDÉC. Le sommet fait partie de l’approche de construction d’écosystème de CGS qui commence maintenant la prochaine phase du projet. CGS espère tirer partie de l’élan des plus de 170 personnes qui y ont participé pour générer des liens plus solides et durables et une vision partagée.

Pourquoi est-ce important de construire un écosystème en Atlantique?

Melissa Sinfield: Que signifie la construction d’un écosystème pour vous?

Chelsey MacNeil: La construction d’un écosystème au Canada Atlantique est un effort délibéré pour cultiver des relations interreliées, des ressources et des occasions au sein de la région. Cette approche est essentielle pour la construction à partir de la base d’une stratégie génératrice qui aborde les défis et les occasions uniques du Canada Atlantique. En fournissant des mécanismes pour la collaboration et la coordination entre les diverses parties prenantes, incluant les OSBL, les entrepreneurs, les entrepreneures, les investisseurs, les investisseuses, les entités gouvernementales et les organisations communautaires, la construction d’un écosystème crée un environnement où les initiatives peuvent prendre racine, fleurir et avoir un impact durable. Dans le contexte du Canada Atlantique, une approche à partir de la base souligne l’importance des solutions menées par les communautés, de tirer profit des forces et des perspectives des personnes et des organisations au sein de la région. Ceci améliore la résilience et l’autodétermination de la région tout en assurant que l’écosystème reflète les divers besoins et les diverses aspirations de ses communautés et en contribuant à de la croissance continue et un impact positif. Un écosystème peut mettre au défi les structures traditionnelles du pouvoir, démocratiser l’accès aux ressources et promouvoir la prise de décision collaborative, générant ainsi un écosystème plus inclusif et équitable.

MS: Quelle fut l’étincelle qui a provoqué ce projet sur lequel vous travaillez, ou quel était le désir sous-jacent ou la motivation?

CM: L’étincelle qui a provoqué ce projet était la reconnaissance des occasions qui se trouvent au sein des défis du Canada Atlantique. La motivation est le désir d’aborder les défis urgents auxquels la région fait face, y compris les populations vieillissantes, les problématiques de soin de santé, le logement et l’itinérance, la stagnation économique, les changements démographiques et les ressources philanthropiques limitées. La force motrice du projet est l’engagement à créer un écosystème coordonné, inclusif et innovateur qui autonomise les personnes et les organisations au Canada Atlantique pour accéder aux ressources, à la capacité et au soutien nécessaire afin de mener du changement positif. Ce projet est ancré dans la croyance qu’en travaillant stratégiquement ensemble et en abordant les besoins et aspirations uniques de la région, le Canada Atlantique peut atteindre une croissance soutenue et créer un impact positif important.

Notre projet de construction d’écosystème utilise une approche unique en se concentrant sur la construction d’un écosystème panprovincial au sein du Canada Atlantique. Alors que plusieurs initiatives de construction d’écosystème se concentrent sur une seule ville ou région, notre projet cherche à unir les quatre provinces du Canada Atlantique (Terre-Neuve-et-Labrador, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick et Île-du-Prince-Édouard) en un écosystème cohésif. En démantelant les silos provinciaux et en créant les conditions pour la collaboration à une échelle régionale, nous pouvons aborder des défis partagés et tirer profit d’occasions communes.

Le réseau a pour but de faciliter l’échange de connaissances, d’expériences et d’apprentissages entre les provinces. Il permet aux parties prenantes de bénéficier des succès et des innovations de leurs contreparties, menant à une approche plus complète et efficace à la construction d’un écosystème.

En regroupant les ressources et l’expertise de multiples provinces, le réseau d’écosystème panprovincial devient une force plus puissante pour revendiquer pour des changements de politiques, attirer les investissements et propulser l’impact social. Cette force collective améliore la capacité de la région à aborder les défis complexes.

Naviguer les défis

MS: Qu’est-ce qui distingue ce projet d’autre travail d’organisation?

CM: Au cours des premières étapes de notre projet de construction d’un écosystème au Canada Atlantique, nous avons beaucoup appris. Coordonner les efforts à l’échelle de quatre provinces distinctes ayant des politiques et des priorités différentes exige de la communication continue. Assurer l’inclusivité de toutes les régions et communautés, y compris les régions mal desservies ou éloignées, pose des difficultés qui exigent de la planification et des ressources additionnelles. Mobiliser les ressources nécessaires, tant financières que sur le plan de la capacité, est un défi continu, puisque la construction d’un écosystème durable exige un investissement continu et une vision à long terme. Nous reconnaissons aussi que d’impliquer des organisations communautaires diverses et créer de la confiance exige du temps et des efforts. Une approche itérative qui permet l’adaptation et la flexibilité est essentielle pour surmonter ces défis et raffiner la stratégie de construction d’un écosystème.

Choisir le nom du sommet

Note de l’éditrice: Une composante de ce projet a été l’Atlantic Social Impact Exchange Summit inaugural conçu pour rassembler des acteurs de toute la région.

MS: Quelle était l’intentionnalité derrière le fait d’inclure « impact social » dans le nom du sommet même si le sommet de cette année était fortement axé sur la finance sociale et quelle était l’importance de ce nom?

CM: Le choix d’utiliser « impact social » dans le nom du sommet tout en se concentrant fortement sur la finance sociale comporte plusieurs niveaux de signification. En premier lieu, cela souligne la mission et le but plus large de l’initiative. Bien que l’objectif immédiat du sommet soit la finance sociale, le but est de stimuler l’impact social positif au Canada Atlantique. Cela souligne que l’impact social est le but ultime, le « pourquoi » qui sous-tend tout l’effort. La finance, bien qu’importante, est un moyen d’arriver à une fin, un outil puissant pour atteindre un impact social et aborder les défis urgents de la région.

De plus, le choix de ce titre reflète un engagement face au processus de développer l’écosystème avec le pourquoi clairement en vue. Cela accentue que le sommet n’est pas seulement sur la finance, mais aussi sur la création d’un changement important et durable au sein de la région. Cela reconnaît que l’impact social est le point de mire, et qu’il ne peut être atteint que lorsqu’il y a un écosystème soutenant et stratégique en place pour construire la culture que nous souhaitons. Cet écosystème englobe la création de capacité, le développement de politiques et l’engagement communautaire, tous des éléments qui visent une culture nourrissante d’impact social.

De plus, le titre reflète l’intention de rassembler une gamme diverse de parties prenantes de divers secteurs, incluant le gouvernement, les OSBL, les entreprises et les entreprises sociales. Il signale que le sommet est une plateforme de collaboration et de partage de connaissances où tous les participants peuvent contribuer à l’objectif plus large de créer un impact social positif au Canada Atlantique, reconnaissant que la finance seule n’atteindra pas les résultats souhaités. Ce sont les efforts collectifs au sein de l’écosystème qui stimuleront le changement culturel menant à l’impact social.

Premiers apprentissages sur la construction d’un écosystème

MS: En se fondant sur cette étape préliminaire, y a-t-il des apprentissages ou des découvertes que vous pourriez partager avec d’autres personnes qui essaient de construire des écosystèmes?

CM: Même à cette étape préliminaire de la construction d’un écosystème, il y a des apprentissages et des découvertes importantes qui peuvent donner des perspectives à d’autres personnes qui s’engagent dans des parcours similaires :

  • La collaboration est la clé : La collaboration entre diverses parties prenantes est la base d’un écosystème réussi. Encouragez le dialogue ouvert, la participation active et la propriété partagée entre toutes les parties prenantes, incluant le gouvernement, les acteurs de la finance sociale, les institutions et les organisations communautaires.
  • L’inclusivité importe : Assurez-vous que vos efforts de construction d’un écosystème sont inclusifs et accessibles à toutes et tous, peu importe l’emplacement géographique ou le type d’organisation. Accordez la priorité à la diversité dans la participation pour créer un écosystème plus dynamique et innovant.
  • Tirer profit des ressources et réseaux existants : Identifiez et tirez profit des ressources et initiatives existantes dans la région. Collaborer avec des organisations et réseaux établis peut accélérer le développement d’écosystème.
  • Se concentrer sur l’objectif ultime : Bien que des initiatives précises comme la finance sociale sont importantes, gardez toujours en tête l’objectif plus large d’atteindre l’impact social. Reconnaître que la finance, la création de capacité et les politiques sont des moyens d’arriver à une fin, et que le résultat est un impact positif et durable sur la communauté.
  • Apprendre des autres : Étudiez et apprenez d’autres initiatives réussies de construction d’écosystème, tant dans votre région qu’à l’échelle mondiale. Adoptez les meilleures pratiques et adaptez-les à votre contexte précis.
  • La flexibilité est la clé : Soyez prêt à vous adapter et à pivoter selon le cas. La construction d’un écosystème est un processus itératif et votre stratégie peut évoluer à mesure que vous faites des découvertes et au fil de vos expériences.
  • Être patient : Construire un écosystème robuste prend du temps. Cela requiert de la patience, de la persévérance et un engagement à long terme envers la région et ses objectifs.
  • Mesurer l’impact : Élaborez des indicateurs clairs et des méthodes d’évaluation pour mesurer l’impact de vos efforts de construction d’écosystème. Cela vous aidera à mesurer votre progrès, à prendre des décisions fondées sur des données probantes et à obtenir du soutien et des investissements futurs.

Comment est-ce différent d’autre travail d’organisation?

MS: Votre projet de construction d’un écosystème est un peu unique en ce qu’il implique la construction d’un réseau écosystèmique panprovincial. Pouvez-vous donner plus de détails sur ceci?

CM: L’unicité de notre projet de construction d’un écosystème réside dans son ambition à créer un écosystème panprovincial qui unit les quatre provinces atlantiques canadiennes, fait la promotion de la gouvernance collaborative, de l’inclusivité, de l’apprentissage partagé et de la force collective nécessaire pour aborder les défis de la région et saisir les occasions. Cette approche reconnaît que l’intégration régionale est essentielle à la construction d’un écosystème résilient et efficace.

Ce qui distingue ce projet d’autre travail d’organisation est l’accent sur la construction d’un écosystème autogéré adapté précisément aux besoins du Canada Atlantique par les personnes au Canada Atlantique. Alors que plusieurs efforts d’organisation abordent des défis ou des projets individuels, cette initiative prend une approche globale à long terme pour créer un réseau interrelié de capacité, de capitaux et de politiques qui travaillent de concert. Nous espérons soutenir le développement continu d’un écosystème qui éloigne notre économie des approches extractives vers des futurs plus solides, plus durables pour nos communautés et qui mettent la priorité sur les personnes et la planète.

MS: Nous avons récemment beaucoup parlé de trouver des façons d’obtenir un changement plus important. Pouvez-vous nous parler de ceci?

CM: Les discussions récentes sur la nécessité d’obtenir un changement plus profond indiquent une reconnaissance collective que le progrès graduel pourrait ne pas suffire pour remédier aux défis complexes au Canada Atlantique. L’accent est sur l’atteinte d’un impact transformateur en adoptant des approches et des stratégies innovatrices qui vont au-delà des améliorations de surface. Il doit y avoir une reconnaissance que d’atteindre un changement plus profond est un engagement à long terme qui exige un effort soutenu et de la collaboration sur une période prolongée pour réaliser une transformation durable et efficace.


Merci Chelsey d’avoir partagé vos connaissances et vos expériences en matière de mobilisation pan-provinciale!

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Le Comité permanent des finances de la Chambre des communes a invité les Canadiens à participer à son processus annuel de consultations prébudgétaires. Le Comité a l’intention de déposer un rapport sur ces consultations à la Chambre des communes avant son ajournement en décembre 2023.

Voici la soumission du RCDÉC.

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Plus tôt cette année, nos amis de Buy Social Canada ont traduit une série d’articles de blog en français. Ces articles offrent un aperçu important des pratiques clés de DÉC telles que l’approvisionnement social, les ententes sur les avantages pour la communauté, l’entreprise sociale, et plus encore.


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Une nouvelle fédération coopérative, The Banker Ladies Council est une association rotative d’épargne et de crédit (AREC) ancrée dans la tradition culturelle des féministes noires. Ce groupe innovateur de femmes noires redéfini ce que cela signifie d’établir leurs propres systèmes économiques ancrés dans des systèmes de confiance, de réciprocité et de coopération que leurs ancêtres ont utilisés pendant des générations.

À New Minas en Nouvelle-Écosse, l’entreprise sociale Groupe Flower Cart est au service des personnes handicapées et confrontées à des obstacles complexes à l’emploi depuis 53 ans. Cette année, il réalise son rêve de bâtir un nouvel établissement pour répondre à la demande accrue pour ses services et étendre ses capacités.

En réponse à la crise de logement abordable, New Market Funds et la Small Communities Initiative de New Commons Development travaillent avec de petites communautés rurales de la C.-B. pour créer et conserver des logements abordables pour des populations vulnérables, en faisant de la rénovation, en construisant de nouveaux édifices qui répondent aux besoins communautaires tout en priorisant la viabilité environnementale.

Qu’ont en commun ces trois histoires?

Elles utilisent toutes des formes de finance sociale, un terme qui englobe un large éventail d’organisations, d’entreprises et de services qui répondent aussi à une étendue de besoins communautaires et qui redéfinissent le pouvoir économique dans un contexte communautaire. Si votre entreprise, votre coopérative ou votre entreprise sociale a une mission d’améliorer la durabilité sociale, culturelle ou environnementale de votre communauté, de votre région ou de votre secteur et que vous souhaitez explorer des options de financement qui incluent l’impact social que vous créez, vous êtes probablement considéré comme une organisation à vocation sociale, et vous faites aussi partie de l’écosystème de finance sociale, que vous le sachiez ou non.

Le Programme de préparation à l’investissement et ce qui suit

Le Programme de préparation à l’investissement (PPI) a été conçu pour être un programme de financement qui fournit directement aux organisations à vocation sociale des capitaux non remboursables afin d’obtenir de l’appui de développement d’entreprise et était fondé sur des recommandations du rapport Pour l’innovation inclusive qui oriente les initiatives du gouvernement fédéral pour renforcer l’innovation sociale et la finance sociale au Canada. Au RCDÉC, notre équipe du PPI est constituée de leaders de l’écosystème de la finance sociale qui soutiennent la création de processus collaboratifs grâce au ministère fédéral Emploi et Développement social Canada (EDSC).

À titre de responsables de la convocation des partenaires du PPI, nous rassemblons les partenaires du programme, y compris l’EDSC, pour partager les apprentissages, les perspectives et l’action pendant que nous soutenons des organisations à vocation sociale et l’écosystème plus large de la finance sociale dans le but de favoriser davantage de finance sociale à travers le pays. Toutefois, maintenant que la deuxième ronde de financement est terminée et que nous n’avons aucune confirmation qu’il y aura une nouvelle ronde de financement du PPI, nous travaillons ensemble afin de trouver les meilleurs moyens de poursuivre avec l’élan que nous avons créé.

La finance sociale est un de ces concepts sur lequel les gens semblent généralement s’entendre comme étant un principe positif tout en demeurant un peu mystérieux, difficile à définir et qui peut être un peu déroutant parce qu’il est partout autour de nous tout en étant difficile à préciser. Une partie du défi est qu’il est difficile de trouver une ressource de référence concise pour comprendre la finance sociale au Canada, et une autre partie de ce défi est que le langage qui a été développé pour ce secteur a été développé par le gouvernement et les bailleurs de fonds du « côté de l’offre » de capital plutôt que de ceux qui sont du « côté de la demande » qui ont besoin et qui demandent ce financement, comme les organisations à vocation sociale et ceux qui les desservent. Ce genre de travail possède une variété de noms et d’étiquettes au sein des organisations communautaires et des communautés qui y œuvrent elles-mêmes.

Le RCDÉC mène un projet pour faire précisément ceci, c’est-à-dire rassembler des personnes de divers secteurs, de diverses régions et de diverses communautés pour définir ce qu’est la finance sociale selon eux. Ce centre d’information sur la finance sociale axée sur la demande sera un endroit où trouver du contenu facile à télécharger et à partager qui explique ce qu’est la finance sociale et l’impact qu’elle a eu sur les communautés canadiennes. Ce sera aussi un endroit pour découvrir où une organisation donnée s’inscrit dans l’écosystème de la finance sociale et si la finance sociale lui convient. De plus, il présentera des données de cet écosystème et fournira des façons de contacter des intermédiaires du Fonds de finance sociale lorsque cette information sera disponible et les organisations à vocation sociale pourront accéder à des capitaux remboursables par l’entremise de ces intermédiaires du Fonds de finance sociale. La finance sociale a été au centre de l’attention dernièrement, surtout avec l’annonce faite par le gouvernement fédéral plus tôt cette année (en mai) du Fonds de finance sociale de 755 millions de dollars. Nous sommes ravis de travailler pour définir un accès communautaire à ces capitaux lorsqu’ils deviendront disponibles au public.

Le Forum sur la finance durable

Les 1er et 2 novembre 2023, plus de 600 praticiens et praticiennes de finance sociale, leaders communautaires, élues, élus et responsables politiques se sont rassemblés dans le cadre du deuxième Forum sur la finance durable.

En se fondant sur le succès du précédent Forum sur la finance durable en 2022, le RCDÉC s’est porté volontaire pour soutenir la coordination de l’événement. Le député Ryan Turnbull, un membre de longue date du RCDÉC avant d’être élu pour représenter la circonscription de Whitby à la Chambre des Communes du Canada a mené cette initiative afin d’engager les responsables politiques et créer de l’appui multipartite pour la finance sociale et durable. Le RCDÉC a perçu ceci comme une occasion de faire de la sensibilisation concernant la finance sociale auprès des responsables politiques, des élues et élus et de leur faire connaître des modèles et des leaders de finance sociale communautaire de l’ensemble du Canada. Le Forum sur la finance durable inaugural de l’an dernier était une activité fermée sur invitation sur la Colline du Parlement, et le directeur général du RCDÉC, Mike Toye, a prôné que le Forum de cette année devrait avoir lieu « à l’extérieur de la Colline » pour que des parties prenantes non gouvernementales y compris des leaders communautaires et des organisations à vocation sociale puissent accéder à l’événement et prendre part à ces conversations importantes. Une partie des objectifs organisationnels du RCDÉC sont de faire progresser les changements de politiques, et cette occasion est un exemple où des liens sont créés entre les communautés et où il y a un engagement direct avec des responsables politiques.

Le RCDÉC a contribué à rassembler plus de 40 leaders du secteur dans le cadre d’un comité consultatif pour le Forum sur la finance durable qui a orienté le programme et aidé à encadrer les conversations. Nous avons énormément de reconnaissance envers les membres du comité consultatif qui ont soutenu la planification du Forum et pour les commandites en provenance de partenaires alignés avec nos valeurs comme des coopératives financières, des coopératives et des personnes qui font des investissements d’impact tels que Desjardins, Vancity, Co-operators et Addenda Capital qui ont rendu l’événement possible.

Les 2 jours du Forum ont été remplis de discussions riches qui ont inclut des conversations sur la finance sociale de diverses perspectives et de diverses industries, incluant les systèmes alimentaires durables, l’écologisation de la finance, l’économie sociale autochtone et la Réconciliation ainsi que les logements abordables. Le Forum a mobilisé une gamme sans précédent d’oratrices et d’orateurs incluant le premier ministre ainsi que la vice-première ministre et ministre des Finances et a regroupé une large gamme de parties prenantes qui n’ont pas souvent la chance de se rencontrer, en passant par des députés, des députées, des activistes et des leaders communautaires. Rassembler une si grande variété d’orateurs, d’oratrices et de parties prenantes a aussi signifié que ces conversations émanaient de divers points de vue et de diverses expériences vécues, et nous avons entendu des anecdotes douloureuses, des histoires inspirantes ainsi que des engagements qui sont remplis d’espoir et de promesse.

Le RCDÉC est dans une position unique à titre d’intermédiaire qui travaille avec le gouvernement et avec les communautés sur le terrain, ce qui nous a menés à organiser un tel événement. C’est également un privilège et une responsabilité envers les communautés que nous desservons de transformer ces conversations en action et de continuer de nous tenir les uns les autres responsables envers les promesses faites pour créer et maintenir une économie qui reflète le développement vraiment durable et inclusif. Nous avons entendu des engagements multipartites pour la création de solutions de finance durable respectueuse du climat ainsi que des engagements à intégrer la finance sociale au cœur de notre économie. Après un tel événement, nous savons toutes et tous que le vrai travail reste à faire afin de trouver comment créer et renforcer les relations qui soutiennent ces actions et qui nous propulsent dans un nouveau territoire vers un système économique plus durable et socialement engagé.

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Susanna Redekop

Susanna Redekop est la gestionnaire de l’engagement pour le Programme de préparation à l’investissement (PPI), qui fait partie de l’équipe des initiatives régionales du RCDÉC. Au sein de l’équipe du Programme de préparation à l’investissement, Susanna établit et maintient des relations et des communications entre les diverses organisations partenaires qui participent à la mise en œuvre et au soutien du PPI, afin de favoriser un écosystème de finance sociale et d’innovation sociale plus solide pour les organismes à vocation sociale (OVS) et les collectivités du Canada.