Vous voulez lancer une entreprise? Vous avez une entreprise existante? Vous êtes travailleur.se indépendante ou autonome?
Le Comité FrancoQueer de l’Ouest lance deux certifications
Oser avec fierté
L’objectif de la certification Oser avec fierté est de soutenir les entrepreneur.e.s francophones queer, quel que soit leur stade dans leur parcours entrepreneurial, dans un environnement inclusif et diversifié dirigé par des leaders queer. Au terme du programme de la certification Oser avec fierté, les participant.e.s devraient avoir développé un plan d’affaires complet, fixé des objectifs tangibles et réalistes, et acquis les compétences commerciales nécessaires. En outre, iels devraient se sentir confiant.e.s dans l’intégration de l’inclusivité dans leur travail et devenir des leaders en matière de diversité et d’équité dans le secteur des affaires.
Détails du programme
Début: janvier 2025. La certification doit être complétée le 31 octobre 2025.
Durée: 6 à 10 mois.
Engagement: 1-2 heures par semaine
Le programme est gratuit. Des matériaux pourront être fournis aux participant.e.s si nécessaire. Le programme est dispensé virtuellement, et les participant.e.s doivent avoir accès à Internet et à la visioconférence.
Éligibilité au programme
S’identifier comme queer (2SLGBTQIA+)
Être capable de communiquer en français
Réside dans l’Ouest canadien
Être intéressé.e par le lancement d’une entreprise ou avoir une entreprise existante (incluant toutes formes de travail indépendant et autonome: contrats, freelances, travail à la demande, créateur.ice.s de contenu numérique et influenceur.euse.s)
Exigences du programme
Pour réussir la certification, les participant.es. doivent compléter une combinaison de 20 crédits au total. La combinaison des crédits sera déterminée en fonction des besoins uniques de la participant.e. Les crédits peuvent être complété en:
Assistant à des séances d’accompagnement individuel
Assistant à des séances de formations
Complétant le travail assigné tel que des plans d’affaires, des discussions et des réflexions individuelles
Participant à une cohorte pertinente
Candidature
Les candidatures pour la certification sont ouvertes d’octobre 2024 jusqu’à mars 2025.
L’objectif de la certification Diversité en affaires est de fournir aux participant.e.s des connaissances de base et de les soutenir dans leur rôle de leaders en matière d’inclusivité. Ce programme s’adresse aux entrepreneur.e.s et aux gestionnaires qui souhaitent intégrer les meilleures pratiques en matière d’équité, de diversité et d’inclusion dans leur entreprise ou leur lieu de travail. Au terme du programme Diversité en affaires, les participant.e.s devraient se sentir confiant.e.s dans le soutien des collègues et des communautés diversifiés et avoir réalisé un projet individuel visant à faire progresser le secteur des affaires.
Détails du programme
Début: janvier 2025. La certification doit être complétée le 31 octobre 2025.
Durée: 6 à 10 mois.
Engagement: 1-2 heures par semaine, de 6 à 10 mois.
Le programme est gratuit. Des matériaux pourront être fournis aux participant.e.s si nécessaire. Le programme est dispensé virtuellement, et les participant.e.s doivent avoir accès à Internet et à la visioconférence.
Éligibilité au programme
Doit être capable de communiquer en français
Réside dans l’Ouest canadien
Exigences du programme
Pour réussir la certification, les participant.es. doivent compléter une combinaison de 20 crédits au total. La combinaison des crédits sera déterminée en fonction des besoins uniques de la participant.e. Les crédits peuvent être complété en
Assistant à des séances de formations spécifiques
Complétant le travail assigné tel que des plans d’affaires, des discussions et des réflexions individuelles
Participant à une cohorte pertinente
NOTE: Les participant.e.s qui suivent la certification Oser avec fierté ont seulement besoin de compléter le travail assigné additionnel pour remplir les exigences du programme Diversité en affaires.
Candidature
Les candidatures pour la certification sont ouvertes d’octobre 2024 jusqu’à mars 2025.
Le personnel et les membres du Réseau canadien de DÉC se joignent à la famille et aux proches d’Ethel Côté afin de pleurer le décès de cette femme incroyable qui a dévoué sa vie à bâtir et à promouvoir l’économie sociale solidaire et la Francophonie au Canada et autour du monde.
Ethel était membre de longue date du RCDÉC. En plus de mandats au sein de notre conseil d’administration, du Comité de gouvernance et du Conseil de politiques, elle a présidé notre Comité international pendant plusieurs années, et représenté le RCDÉC au conseil du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS) de 2005 à 2009. Dans le cadre de ce rôle, elle a, en compagnie d’Yvon Poirier, présenté trois résolutions lors de l’AGA de 2008 du RCDÉC sur le Protocole de Kyoto, la société civile et l’efficacité de l’aide ainsi qu’Abolissons la pauvreté. Ce n’est qu’une partie de l’ensemble de l’activité d’Ethel en soutien au progrès mondial de l’économie sociale solidaire. Elle a de plus participé à des événements tels que le Forum mondial des droits de l’homme, la conférence Quartiers du Monde International, le Centre de la francophonie des Amériques et le Social Enterprise World Forum.
Ici au Canada, Ethel a été particulièrement active dans la province de l’Ontario. Elle a travaillé avec de nombreuses organismes, quelques fois à titre d’employée, d’autres à titre d’entrepreneure, mais aussi souvent en fournissant du soutien bénévole à de petites entreprises et des organismes sans but lucratif. Ethel a été la première directrice générale de l’organisation membre de longue date Impact ON (auparavant le Conseil de la coopération de l’Ontario) et une membre importante des débuts de la Table ronde de l’économie sociale de l’Ontario. En reconnaissance pour son travail dans la province, Ethel a reçu l’Ordre de l’Ontario.
Ethel a aussi contribué à l’avancement de l’économie sociale solidaire à travers le Canada, y compris par sa participation aux événements nationaux du RCDÉC comme EcoNous, où elle a partagé ses excellentes capacités d’oratrice et d’animation à titre de maîtresse de cérémonie et de conférencière. Elle a partagé son expertise en développement d’entreprises sociales avec de nombreuses organismes, entre autres, mécènESS et Entreprise sociale Canada (deux organismes qu’elle a fondées), le Conseil des entreprises sociales du Canada (elle a été une membre cofondatrice), Innoweave et le Centre canadien pour le renouveau communautaire.
L’engagement ferme d’Ethel envers le féminisme et l’autonomisation économique des femmes a aussi été au cœur de son travail. Cela a inclus une adhésion active et une participation auprès du Conseil économique des femmes. Grâce à son travail sur ce front, elle a été nommée championne de l’autonomisation économique des femmes en 2015 par ONU Femmes.
Ethel a été une mentore et un modèle pour plusieurs personnes qui souhaitent faire un changement positif dans leurs communautés et leurs économies. Son héritage continuera par les relations qu’elle a forgées et le travail qu’elle a accompli. Elle nous manquera beaucoup.
D’autres réflexions sur l’impact et l’héritage d’Ethel Côté :
En mai 2024, nous avons annoncé le départ prochain de notre directeur général des 16 dernières années, Michael Toye, suivi d’un appel de propositions auprès de cabinets de recrutement pour nous aider à trouver quelqu’un de nouveau pour occuper le poste de direction le plus élevé du Réseau canadien de DÉC. Le conseil d’administration et les membres de l’équipe de direction du RCDÉC ont examiné les propositions de recrutement et ont choisi Evenings + Weekends, une société de conseil à service complet basée à Toronto qui est « engagée à faire progresser l’équité, la justice et le changement social par le biais d’une collaboration continue avec la communauté, les organisations à but non lucratif, les groupes de base, les organismes de bienfaisance, les activistes, les universitaires et les dirigeants locaux. »
Grâce à l’engagement et au soutien d’Evenings + Weekends, nous sommes heureux de partager maintenant l’offre d’emploi pour le prochain directeur général du RCDÉC et nous encourageons toutes les personnes intéressées à poser leur candidature.
Le Forum sur la finance durable sur la colline Parlementaire était un événement de deux jours les 1 et 2 novembre 2023 qui comprenait 18 séances, plus de 100 intervenants parmi les leaders de la finance sociale et de la finance durable, et plus de 600 participants, y compris des parlementaires de tous les horizons politiques.
C’était une occasion pour des leaders du domaine de l’investissement et de l’entrepreneuriat à travers le Canada :
de présenter le pouvoir de la finance durable pour aborder les défis clés auxquels fait face la population canadienne;
de fournir des mises à jour sur les jalons importants du développement de l’infrastructure financière essentielle;
de décrire la création de nouveaux outils et produits financiers;
de présenter aux parlementaires les défis auxquels font face les praticiens et praticiennes;
d’identifier des occasions pour permettre au gouvernement fédéral de soutenir davantage le progrès de la finance durable au Canada.
Ce rapport est un résumé des nombreuses séances et discussions qui ont eu lieu lors du Forum sur la finance durable et présente les recommandations clés à être examinées par les parlementaires pendant leur travail collaboratif pour créer l’économie qui répond aux défis d’aujourd’hui et nous prépare pour demain, une économie durable, une économie qui protège les personnes et notre planète.
Contenu
Financement de l’économie circulaire
Les données et le suivi des avancées politiques
Le coût de l’inaction
Innovations en matière d’approvisionnement durable
Investir dans des systèmes alimentaires durables
Changements politiques pour une finance plus verte
L’économie sociale autochtone et la réconciliation
Communautés marginalisées et finance durable
Logement abordable : nouvelles perspectives
Changements politiques pour un système financier durable plus inclusif
Mesure de l’impact et objectifs de développement durable
Le Forum sur la finance durable bâtit sur la Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale, une feuille de route pour soutenir les solutions innovatrices qui trouvent de nouvelles façons d’aider des communautés à attaquer leurs enjeux sociaux les plus complexes et persistants.
Faits marquants du Forum de la finance durable 2023
Susanna Redekop est la gestionnaire de projet du Forum sur la finance durable pour le compte du RCDÉC. Le Forum sur la finance durable revient au Centre Shaw à Ottawa les 28 et 29 novembre 2024, réunissant des leaders d’opinion, des décideurs et des innovateurs à l’occasion de l’événement le plus important du Canada en matière de finance durable.
Ensemble, nous sommes vraiment plus forts et chaque personne a quelque chose à offrir. Un jalon comme celui-ci, notre 25e anniversaire, n’est pas uniquement une occasion de réfléchir à notre passé, c’est aussi un appel à continuer de rêver à l’avenir. Le RCDÉC, à titre d’organisation, a maintenant 25 ans, mais le réseau continue de renaître avec chaque changement dans nos adhésions.
Après plusieurs années de travail et de réunions, les fondateurs de ce qui est devenu le Réseau canadien de DÉC se sont ralliés autour du résultat souhaité « d’une capacité communautaire améliorée pour la revitalisation et l’autonomie. » Afin d’atteindre ceci, le réseau a souhaité développer et échanger des connaissances et des compétences sur le DÉC, des pratiques exemplaires du marché, engager une large gamme de partenaires et de secteurs dans le travail du DÉC, identifier les objectifs politiques clés qui positionnent le DÉC comme une option viable et augmenter la capacité de livrer de l’aide technique.
De plusieurs façons, ce résultat original et les tactiques pour l’atteindre n’ont pas beaucoup changé au cours des années. Mais nos stratégies continuent d’évoluer et de répondre aux défis de notre temps, qui ont changé, et dans plusieurs cas, augmentés. Nos forces particulières à titre de réseau ont été en matière de partage de connaissances, d’apprentissage de compétences ainsi que d’actions de coordination pour la création de partenariats forts et d’un sentiment de communauté. Nous continuons de travailler afin de créer du pouvoir collectif pour la promotion de politiques tout en reconnaissant que d’avoir un impact sur les politiques aux paliers provincial et fédéral est un processus long et difficile.
Au cours des 25 dernières années, le RCDÉC a organisé plusieurs activités, à commencer par le National Policy Forum à Vancouver en 2001 pour ensuite passer à une série de conférences nationales sur le DÉC : en 2001 organisé par Atlantic CED Institute à Halifax, en 2002 organisé par SEED Winnipeg, en 2004 organisé par ÉCOF-CDÉC à Trois-Rivières, en 2005 organisé par le programme de développement économique communautaire et social de l’Université Algoma à Sault Ste. Marie, en 2006 organisé par le réseau de DÉC de la C.-B./Yukon, en 2007 organisé par FINALY à St. John’s, en 2008 organisé par Quint Development Corporation à Saskatoon et en 2009 organisé par Ka Ni Kanichihk et SEED Winnipeg. Plusieurs de ces premières conférences ont été organisées en collaboration avec le programme d’appui technique CEDTAP (CED Technical Assistance Program) qui a existé de 1997 à 2009.
En 2010, nous avons organisé le Sommet pancanadien de l’économie citoyenne en collaboration avec l’Association canadienne des coopératives (maintenant Coopératives et mutuelles Canada), le Chantier de l’économie sociale, Canadian Social Economy Research Partnerships, Causeway, le Conseil des entreprises sociales du Canada, Enterprising Non-Profits, Canadian Centre for Community Renewal, le Conseil économique des femmes et BC-Alberta Research Alliance on the Social Economy. Ce fut un retour à une forte concentration sur les politiques du forum de 2001 et les partenaires de cette activité ont continué de se rencontrer et de travailler ensemble.
Après une pause prolongée d’activités nationales, nous sommes revenus en 2016 avec la conférence nationale sur le DÉC, renommée EcoNous (ou EconoUs). La première EcoNous a été organisée conjointement avec le CEDEC à Montréal. Ensuite en 2017, elle a été organisée conjointement avec Momentum, Thrive, the Institute for Community Prosperity, REAP et Calgary Economic Development à Calgary, en 2018 avec le Réseau environnemental du Nouveau-Brunswick à Moncton et en 2019 avec Développement des collectivités Ontario.
Plus récemment, nous avons collaboré avec le député Ryan Turnbull pour présenter le Forum sur la finance durable en 2023. Un autre est prévu pour cet automne.
À part les activités pancanadiennes, nous avons aussi présenté ou collaboré à des activités provinciales et régionales. Notamment le Manitoba Gathering qui a lieu depuis plus de 20 ans maintenant, pour devenir brièvement virtuel pendant la pandémie. Cette activité où chaque personne paie ce qu’elle peut est une vraie collaboration communautaire avec plusieurs membres au Manitoba qui ont contribué à la programmation et où les entreprises sociales ont fourni de la nourriture.
Toutes ces activités ont été des occasions importantes pour les membres du RCDÉC et plus largement les acteurs de l’économie sociale, de se rassembler, de partager des apprentissages et de créer des relations.
Au cours des 25 dernières années, le RCDÉC a entrepris un nombre de projets pour faire progresser notre mission collective de relier des personnes et des idées d’actions pour créer des économies locales qui renforcent les communautés et bénéficient à toutes les personnes. Il serait impossible de tous les nommer, mais voici quelques-uns des projets importants que nous avons entrepris ou auxquels nous avons participé et auxquels plusieurs d’entre vous sur l’appel ont aussi participé.
Entre 2005 et 2011, le RCDÉC a collaboré avec l’Université de Victoria au Centre canadien d’économie sociale qui a agi comme facilitateur pour promouvoir la collaboration entre six centres de recherche régionaux à travers le Canada. Ensemble, nous avons entrepris de la recherche pour comprendre et faire la promotion de la tradition de l’économie sociale au Canada et comme un sujet de partenariats communauté-université. L’effort de collaboration de six alliances de recherche régionales (Québec, Canada Atlantique, Sud de l’Ontario, les Prairies et le Nord de l’Ontario, la C.-B. et l’Alberta ainsi que le Nord) et le Centre canadien d’économie sociale qui était connu sous le nom de Centre canadien de recherche partenariale en économie sociale (CCRPÉS). Les partenariats ont été établis dans le cadre d’une subvention de cinq ans du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. En tout, plus de 300 chercheurs et chercheuses en provenance d’universités et d’organisations d’économie sociale ont participé au travail qui a été entrepris en créant plus de 400 produits de recherche.
Après le Social Enterprise World Forum de 2013 à Calgary, CCEDNet Manitoba a rassemblé le Social Enterprise Working Group pour réfléchir à ce qui serait nécessaire pour faire croître stratégiquement l’impact de l’entreprise sociale au Manitoba. Cette réunion a généré une résolution de politiques approuvée par les membres de CCEDNet Manitoba, et par la suite à la construction en collaboration avec le gouvernement du Manitoba de la stratégie d’entreprise sociale du Manitoba qui ciblait particulièrement les entreprises sociales qui fournissent de la formation et des occasions d’emploi à des personnes avec des obstacles à l’emploi. La Stratégie établit des domaines de politiques centrés sur six piliers : améliorer les compétences entrepreneuriales, assurer l’accès aux capitaux et aux investissements, élargir les occasions de marché, promouvoir et démontrer la valeur de l’entreprise sociale, le cadre réglementaire ainsi que les réseaux et l’engagement communautaire.
Notre programme national d’expérience de travail, CréeAction, a fonctionné par périodes, depuis 2005. Dans sa plus récente itération, il a été offert en partenariat avec l’Association nationale des Centres d’amitié avec du soutien pour l’évaluation de la Société de recherche sociale appliquée. L’objectif de CréeAction était de fournir des expériences de travail rémunérées et des occasions d’apprentissage pertinentes pour leurs carrières à de jeunes déscolarisés sans emploi (NEET) qui font face à des obstacles systémiques à l’emploi. Les principaux objectifs du programme sont de faire la promotion de voies qui mènent à des emplois significatifs et d’améliorer le bien-être des jeunes. Un objectif secondaire du programme est d’aider les employeurs de l’économie sociale à répondre à leurs besoins de personnel, d’attirer la prochaine génération de jeunes au secteur de l’économie sociale et de créer un environnement de travail plus accueillant et soutenant. Au cours des 5 itérations de ce programme, nous avons travaillé avec près de 300 jeunes.
Créé en 2016, le projet d’écosystème de l’entreprise sociale (S4ES) avait le mandat de répondre à cinq des six piliers d’un écosystème soutenant pour le développement des entreprises sociales, tels que définis par le Conseil des entreprises sociales du Canada. Pour atteindre ce but, les partenaires du S4ES — RCDÉC, Buy Social Canada, le Chantier de l’économie sociale, le Social Enterprise Institute et le Social Value Lab ont combiné leurs forces pour optimiser la coopération et créer un réseau de partenaires afin de soutenir les leaders de l’entreprise sociale. S4ES a aidé à des entreprises sociales à se lancer et à croître, à vendre leurs produits et services, à mesurer leur impact, à réseauter et à apprendre les pratiques exemplaires en approvisionnement social et en mesure d’impact social. Ce projet s’est terminé à la fin de 2021.
À partir de 2021, le RCDÉC a collaboré avec Synergia Institute et l’Université d’Athabasca pour présenter Synergia Transition and Resilience Climate Action Program (STARCAP). L’objectif de STARCAP est de mobiliser l’action climatique locale pour fournir des ressources et soutenir les organisations communautaires et citoyennes afin de participer à la formation en ligne ouverte à tous (MOOC) intitulée Towards Co-operative Commonwealth ainsi que les ateliers participatifs qui l’accompagnent, les cadres d’actions et les occasions de réseautage.
Le dernier programme dont je vais parler est le récent Programme de préparation à l’investissement, un programme de subventions et de contributions de 100 millions de dollars (2 itérations de 50 millions de dollars chacune) conçu pour soutenir les organisations à vocation sociale dans leur contribution à la résolution de défis sociaux, culturels et environnementaux urgents à travers le Canada. L’objectif de ce programme était d’aider les organismes à vocation sociale du Canada à renforcer leur capacité à participer dans le marché croissant de la finance sociale et à se préparer pour l’investissement étendu du gouvernement du Canada en finance sociale par l’entremise du Fonds de finance sociale. Le Fonds de finance sociale, le PPI et la nomination du Conseil consultatif sur l’innovation sociale sont les premières initiatives à découler de la Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale. Le RCDÉC était responsable de convoquer les partenaires du PPI, de créer un réseau d’expertise et d’expérience diversifiée au sein du programme y compris des partenaires qui font de la sensibilisation, qui développent des services spécialisés, qui évaluent comment diverses populations peuvent se joindre au domaine ainsi que les « partenaires de soutien à la préparation » qui ont versé le financement du PPI à des organismes à vocation sociale.
Finalement, un développement important des cinq dernières années pour le RCDÉC a été la création de notre théorie du changement. Nous avons commencé à articuler une théorie du changement en 2019 avec la participation du conseil d’administration et du personnel. Par un processus d’itération, nous en sommes venus à la version que nous avons maintenant qui a été adoptée en 2021. Cela nous a fourni le cadre de développement de stratégies le plus clair que nous ayons jamais eu. Maintenant que ça fait 3 ans que nous utilisons la théorie du changement et que nous suivons les indicateurs vers les résultats que nous recherchons, nous constatons aussi certaines de ces limites.
Alors que nous nous préparons à dire au revoir à notre directeur général de longue date, Michael Toye, et que nous accueillons du nouveau leadership, le RCDÉC s’engagera dans un examen stratégique de la théorie du changement du RCDÉC et du cadre stratégique interne. Ce travail semble encore plus important à la fin de plusieurs projets majeurs, qui ont généré de nouvelles équipes et un plus petit budget alors que nous naviguons tous et toutes les perturbations du monde plus large, surtout depuis 2020.
Sarah Leeson-Klym coordonnera ce processus dans le nouveau rôle de Directrice associée qui soutiendra nos programmes nationaux tout au long de la transition et de l’examen. Le processus d’examen sera mené par un groupe de travail conjoint du conseil d’administration et du personnel sur la théorie du changement et sera grandement orienté par les membres. Nous établissons encore les détails, mais nous nous sentons audacieux et curieux dès le départ.
Nous prévoyons que ce processus abordera trois principales lignes de questionnement. La première est la théorie du changement dans son ensemble : avons-nous vraiment une compréhension commune des concepts, des valeurs et des résultats présentés ici et qu’est-ce qui doit être changé en fonction de ce que nous avons appris récemment? La deuxième est d’examiner délibérément notre réseau pour voir qui est contraint par cette approche, qui pourrait manquer et si nous connaissons la vraie raison d’être et le potentiel du réseau. En troisième lieu, nous devons examiner nos actions et nos opérations pour les aligner avec les résultats et continuer d’élaborer des stratégies plus équitables et avec plus d’impact à titre d’équipe.
Vous pouvez vous attendre à ce que les bulletins réguliers et les communiqués aux membres ralentissent un peu alors que nous changeons le cap pour mettre l’accent sur ce processus au cours des prochains mois. Vous pouvez vous attendre à être invité à des sessions participatives et d’autres activités qui vous fourniront des occasions de partager vos perspectives. Et vous entendrez parler de nous alors que nous atteignons des jalons importants sur la route.
Demeurez à l’écoute pour d’autres mises à jour sur ce processus et pour des occasions de partager votre passion, vos idées et vos questions.
Sincèrement, Matthew Thompson Directeur de l’engagement
Matthew Thompson
Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.
Date de publication : le 19 juin 2024 Réponses attendues : le 4 juillet 2024
Contexte
Le Réseau canadien de développement économique de la communauté (RCDÉC) est une association sans but lucratif fondée sur des valeurs qui est déterminée à relier les gens et les idées afin d’adopter des mesures qui permettent de bâtir les économies locales, renforcer les communautés et bénéficier à tous. Nous comptons des membres partout au Canada, y compris des organisations, des réseaux et des gens qui renforcent les économies locales durables et équitables. Les membres sont actifs dans de nombreux secteurs comme le développement communautaire, l’entreprise à vocation sociale, le développement rural, le développement coopératif, le développement de l’emploi et le logement.
Nous sommes engagés à l’égard des valeurs d’inclusion, de diversité, d’équité, de dignité, d’autodétermination, de solidarité et de contrôle local. Ensemble, nous déployons des efforts en vue de créer des communautés durables et inclusives qui dirigent leur propre avenir social, environnemental et économique grâce à notre théorie de changement.
À propos de l’occasion
Le RCDÉC a récemment terminé l’élaboration d’une philosophie de rémunération dont les points saillants comprennent la création d’une échelle salariale transparente qui exprime la valeur d’un rôle pour l’organisation, en plus d’attirer, de motiver et de maintenir en poste des employés talentueux et des employées talentueuses de partout au pays, grâce à des mécanismes que les employés et les employées comprennent et dont ils et elles doivent rendre compte.
Nous sommes actuellement à la recherche des services d’une société de conseil canadienne ou d’une personne pour mener à bien un examen de la rémunération à l’échelle de l’organisation au moyen d’une approche anti-oppressive qui permettra d’harmoniser la philosophie et nos pratiques.
Le consultant ou la consultante devra :
Examiner les descriptions de poste et la structure organisationnelle existantes et formuler des recommandations concernant les profils de poste et les fourchettes salariales qui tiennent compte de notre structure interne, minimisent les préjugés et assurent un traitement équitable des employés et des employées.
Selon les données de l’industrie et les tendances pertinentes du marché, analyser nos niveaux de rémunération actuels (y compris les variations régionales), tant sur le plan monétaire que non monétaire, et formuler des recommandations en vue d’améliorations.
Il est entendu que le consultant ou la consultante pourrait devoir faire appel à la sous-traitance pour s’assurer que l’équipe de vérification comprend l’expertise d’Autochtones, de Noirs et de personnes racialisées, de personnes handicapées, de personnes 2SLGBTQ+ ou de minorités religieuses. Le consultant ou la consultante travaillera en étroite collaboration avec les membres de l’équipe de direction et le personnel de diverses équipes et postes au sein du RCDÉC.
Nos objectifs
S’assurer que nos programmes de rémunération sont justes et équitables pour tous les employés et toutes les employées, sans égard à la race, à l’origine nationale ou ethnique, à la couleur, à la religion, à l’âge, au sexe, à l’orientation sexuelle, à l’état matrimonial, à la situation de famille, au handicap, à la condamnation pour un délit pour lequel un pardon a été octroyé, conformément à la Loi canadienne sur les droits de la personne.
Harmoniser nos politiques et nos pratiques à notre philosophie de rémunération.
Portée : Livrables et résultats escomptés
Rapport écrit décrivant les recommandations en matière de lutte contre l’oppression et comprenant une analyse des lacunes et des écarts entre nos politiques et pratiques actuelles et notre nouvelle philosophie de rémunération.
Recommandations concernant les fourchettes salariales et les profils de poste qui tiennent compte de notre structure et l’analyse comparative du marché.
Recommandations concernant des changements à apporter aux avantages sociaux ou à d’autres éléments de la rémunération totale afin de mieux tenir compte de notre structure, en considérant l’analyse comparative du marché.
Processus recommandé pour évaluer des postes actuels et nouveaux et la rémunération connexe.
Stratégies recommandées pour accroître ou améliorer le maintien en poste et l’attraction des employés.
Réunir toutes les conclusions dans un rapport final et présenter (virtuellement) les conclusions et les recommandations au Groupe de travail sur la rémunération et, éventuellement, au conseil d’administration.
Budget et échéance
Notre budget actuel pour le projet est de 10 000 $, taxes applicables en sus. Nous souhaitons que le projet soit achevé d’ici septembre 2024.
Exigences de la proposition
Nom de l’entreprise (y compris le numéro de TPS et le numéro de constitution en société, le cas échéant) et coordonnées (adresse, courriel, numéro de téléphone et site Web).
Nom et fonction de la personne qui supervisera le projet, ainsi que des membres de l’équipe de projet (le cas échéant), y compris de brèves biographies professionnelles et une explication de l’intérêt envers ce travail.
Aperçu de l’expérience antérieure :
Offrir des services de conseil, y compris des vérifications ou des évaluations de la rémunération des organisations relativement à la diversité, à l’équité et à l’inclusion.
Travailler avec des organisations du secteur sans but lucratif.
Utiliser une variété de techniques et de plateformes en ligne pour obtenir les livrables.
Liste d’échantillon de clients et clientes passés et actuels, y compris tout commentaire pertinent sur les résultats et l’incidence de ce travail.
Description de votre approche à l’égard de ce travail :
Détermination des résultats que vous pouvez atteindre.
Votre approche à l’égard de la consultation pour canaliser les expériences des Autochtones, des Noirs et des personnes racialisées, des personnes handicapées, des personnes 2SLGBTQ+ et des minorités religieuses.
Un plan de travail décrivant les méthodologies, les approches, les calendriers, les rôles et les responsabilités pour accomplir le travail.
Description des risques et des difficultés anticipés, ainsi que des stratégies proposées pour y faire face.
Confirmation de la volonté à travailler avec d’autres sociétés de conseil ou d’autres personnes pour obtenir les livrables, le cas échéant.
La rémunération prévue et les autres coûts estimés, y compris une ventilation du budget proposé par livrable.
Veuillez envoyer vos propositions d’ici le 4 juillet 2024 à l’adresse en inscrivant « Réponse à la demande de propositions – Examen de la rémunération » dans la ligne d’objet.
Nous remercions toutes les parties intéressées et attendons avec impatience d’examiner votre proposition.
Introduction : Le Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC) est à la recherche de propositions d’agences de recrutement qualifiées pour l’aider dans le processus d’identification et de recrutement d’une nouvelle directrice générale ou d’un nouveau directeur général.
Contexte : Le RCDÉC est un organisme sans but lucratif fondé sur des valeurs et déterminé à faire le lien entre des personnes et des idées pour des actions qui créent des économies locales, qui renforcent les communautés et bénéficient à toutes les personnes. Nous avons des membres à travers le Canada, incluant des organisations, des réseaux et des personnes qui renforcent des économies locales viables et équitables. Les membres sont actifs dans plusieurs secteurs tels que le développement communautaire, l’entreprise sociale, le développement rural, le développement coopératif, le développement d’emploi et le logement.
Nous souscrivons pleinement aux valeurs d’inclusion, de diversité, d’équité, de dignité, d’autodétermination, de solidarité et de contrôle local. Ensemble, nous travaillons pour la création de communautés viables et inclusives qui dirigent leurs propres futurs sociaux, environnementaux et économiques à l’aide de notre théorie du changement.
Étendue des travaux : L’agence de recrutement sélectionnée sera responsable de ce qui suit.
Réaliser une recherche exhaustive pour des candidatures qualifiées au poste de directeur général ou directrice générale.
Concevoir et mettre en œuvre une stratégie de recrutement pour attirer des candidatures diverses et hautement qualifiées.
Établir des critères pour les candidatures potentielles à l’aide d’un processus de consultation des parties prenantes, notamment l’élaboration d’un affichage de poste et de critères d’évaluation.
Sélectionner et évaluer les candidatures en fonction des critères fixés.
Soutenir le processus d’entrevue et de sélection, incluant la coordination des entrevues avec le comité d’embauche du RCDÉC.
Fournir des conseils et du soutien au comité d’embauche au cours du processus de sélection.
Exigences : L’agence de recrutement idéale aura :
De l’expérience dans la recherche et le recrutement de cadres, préférablement au sein du secteur sans but lucratif.
Une expertise avérée dans l’obtention et l’attrait de talents de haut niveau.
Un engagement envers la justice, l’accès, l’inclusion, la diversité, la décolonisation et l’équité dans le processus de recrutement.
De solides compétences en communication et interpersonnelles en anglais et en français.
Une connaissance des principes et des pratiques du développement économique communautaire est un atout.
Des relations avérées et des liens importants avec les organisations communautaires et citoyennes sont considérés comme un atout.
Exigences pour la proposition :
Nom de l’agence (incluant les numéros de TPS et d’incorporation, le cas échéant) et coordonnées (adresse, courriel, numéro de téléphone et site Web).
Nom et poste de la personne qui supervisera le projet, ainsi que des membres de l’équipe de projet (s’il y a lieu) y compris de courtes biographies professionnelles et une explication de l’intérêt pour ce travail.
Résumé de l’expérience précédente :
Fourniture de services de consultation, y compris des processus de recrutement de directions générales.
Travail auprès d’organisations du secteur sans but lucratif.
Utilisation d’une variété de techniques en ligne et de plateformes pour atteindre les livrables.
Liste d’exemples de clients passés et actuels incluant tout commentaire pertinent sur les résultats et l’impact du travail.
Description de votre approche face à ce travail :
Identification des livrables que vous pouvez aborder.
Votre approche de consultation pour centrer les expériences des personnes autochtones, noires et racialisées, handicapées, issues des communautés 2SLGBTQ+ et des minorités religieuses.
Un plan de travail qui décrit les méthodologies, les approches, les échéances et les rôles et responsabilités et la façon dont le travail sera accompli.
Une description des risques et difficultés anticipés et des stratégies proposées pour les traiter.
La confirmation du souhait de travailler en collaboration avec le conseil interne et le personnel pour atteindre les livrables, le cas échéant.
La compensation attendue et les autres coûts estimés y compris les détails du budget proposé par livrable.
Les propositions doivent être déposées auprès de notre comité d’embauche à l’adresse .
Échéance :
Date limite de dépôt de la proposition : 10 juin 2024
Sélection de l’agence : 17 juin 2024
Début du projet : 21 juin 2024
Budget : Le budget pour ce projet est de 10 000 $ à 15 000 $ CA.
Critères d’évaluation : Les propositions seront évaluées en fonction des critères suivants :
Une compréhension avérée des exigences du projet.
L’expérience et les compétences de l’agence et des membres de son équipe.
L’approche et la méthodologie proposées.
Rapport qualité-prix de la proposition.
Capacité de respecter les échéances proposées.
Coordonnées : Pour les questions et les renseignements supplémentaires, veuillez contacter notre comité d’embauche.
Attention : Comité d’embauche
Courriel :
Conclusion : Le RCDÉC est déterminé à faire la sélection d’une agence de recrutement qui partage ses valeurs et sa vision du développement économique communautaire. Nous avons hâte de recevoir des propositions d’agences qualifiées qui peuvent nous aider à identifier une candidature exceptionnelle pour mener notre organisation vers l’avenir.
Nous vous écrivons aujourd’hui avec une riche mosaïque d’émotions alors que nous annonçons le départ de Michael Toye après 16 ans à titre de directeur général et plus de 20 ans de participation au RCDÉC.
Pendant son mandat, Mike a été déterminant afin de façonner la direction et l’évolution du Réseau. Il a mené avec vision, intégrité et un engagement inébranlable, nous guidant à travers les triomphes et les défis avec grâce et résilience.
Sous son leadership, le RCDÉC a atteint des jalons importants et est devenu une source respectée d’innovations économiques communautaires, de plaidoyer et de solidarité. La passion de Michael pour la mission et les valeurs du RCDÉC nous ont toutes et tous inspirés à s’efforcer d’atteindre l’excellence et à avoir un impact positif dans nos communautés.
Bien que nous ayons un sentiment de nostalgie, nous avons aussi de la reconnaissance pour la marque indélébile que Mike a laissée. Son leadership a établi une fondation solide sur laquelle nous continuerons de bâtir et de croître.
Au moment où nous nous engageons dans cette transition, nous sommes engagées à assurer une transition sans heurts et en douceur des responsabilités. Mike travaillera de près avec le conseil d’administration et le personnel au cours des mois à venir pour faciliter ce processus de transition.
Nous aimerions profiter de cette occasion pour exprimer notre plus profonde gratitude à Mike pour ses contributions inestimables et son leadership remarquable auprès du RCDÉC. Son héritage continuera de nous inspirer alors que nous abordons le prochain chapitre du Réseau.
Mike demeure aussi engagé que toujours face à la vision et aux valeurs du RCDÉC et il a hâte de continuer d’être un membre actif et de contribuer à notre mouvement de justice économique. Même si Mike quitte le rôle de directeur général, il sera toujours une partie importante de la famille du RCDÉC.
Un processus d’embauche est en cours et un affichage est attendu cet été. D’autres informations seront partagées lorsqu’elles seront disponibles, et les questions pour le conseil d’administration peuvent être envoyées à l’adresse dans l’intermède.
Tout en reconnaissant le leadership de Mike, nous avons hâte de bâtir la prochaine ère d’impact du RCDÉC avec vous.
Cordialement, Le Conseil d’administration
Une saison d’examen et de renouveau
Le RCDÉC célèbre 25 ans d’actions collectives vers des économies locales qui renforcent nos communautés.
Nous passons aussi par une saison de transitions. Au cours des 6 derniers mois, nous avons pris connaissance de plusieurs changements et jalons qui nous pointent vers un besoin d’examen délibéré et d’ajustements.
Ça fait cinq ans depuis que le travail a commencé pour créer notre Théorie du changement et au moment où nous avons terminé le suivi et l’analyse de notre rendement cette année, nous avons maintenant trois années de collecte de données pour aider à guider notre travail. Nous pouvons célébrer les succès et aussi clairement voir des domaines où nous devons évoluer au service de notre vision et de notre mission. Sans mentionner que beaucoup de choses ont changé au cours de ces 5 années!
Ce printemps, quatre projets importants se sont terminés. Avec cela est venu le départ de plusieurs membres de l’équipe liés à des projets. Nous voulons aussi reconnaître le départ à venir d’autres membres du personnel qui ont contribué à notre travail au cours des ans. Nous avons tellement de reconnaissance pour leurs contributions! Et bien sûr, nous partageons les sentiments du conseil d’administration dans leur message annonçant le départ de Mike et nous exprimons notre gratitude pour ses contributions au cours de nombreuses années de travail au RCDÉC! Examen stratégique
Les saisons de changement marquent les moments clés d’examen et de renouveau. Alors que nous faisons avancer notre travail, nous visons un modèle organisationnel plus durable et collaboratif qui tire profit du pouvoir du Réseau pour créer notre équipe et nos programmes ensemble.
En somme, nous croyons que c’est une occasion opportune de prendre connaissance de notre progrès et de nos leçons apprises, et de réévaluer comment nous pouvons le mieux atteindre notre vision un quart de siècle après la fondation du Réseau.
Nous vous invitons chaleureusement à vous joindre à nous pourl’AGA le 13 juin (seulement un membre du personnel par organisation membre est admissible à voter). Après la partie officielle de l’AGA, nous allons rompre avec la tradition de présentation des prix Plus forts ensemble pour célébrer l’incroyable progrès collectif fait par les membres, partenaires et parties prenantes du Réseau au cours des 25 dernières années et pour lancer officiellement le processus d’examen stratégique du RCDÉC.
En solidarité, Sarah Leeson-Klym au nom de l’équipe du RCDÉC
Avez-vous une histoire à partager sur des succès ou des impacts dans le domaine du DÉC ou au RCDÉC au cours des 25 dernières années? Peut-être avez-vous fait une rencontre importante lors d’un événement du RCDÉC ou vous vous rappelez un changement de politique qui a été influencé par les plaidoyers des membres, ou vous avez appris quelque chose qui a vraiment influencé votre pratique d’une façon positive. PARTAGEZ VOTRE HISTOIRE ICI. Nous les partagerons lors de l’AGA et vos perspectives nous aideront à ancrer l’examen stratégique dans l’histoire collective de notre Réseau.
David s’est impliqué au RCDÉC peu de temps après son arrivée au Canada en provenance des États-Unis. Il a aidé à organiser le premier événement majeur du RCDÉC, le National Policy Forum à Vancouver en 2001. Ses rôles subséquents auprès d’enterprising nonprofits, du Conseil des entreprises sociales du Canada, du Social Enterprise World Forum et de Buy Social Canada l’ont placé à l’avant-plan des actions pour renforcer les entreprises sociales et l’approvisionnement social. Il a rassemblé ses nombreuses perspectives dans un livre — Marketplace Revolution.
David était un membre de longue date du Conseil de politiques du RCDÉC, notamment à titre de président et de représentant du conseil d’administration. Il a aussi été au cœur du soutien donné au Groupe sur l’économie citoyenne après le Sommet pancanadien de l’économie citoyenne de 2010 et il a été un partenaire du Projet d’écosystème de l’entreprise sociale que le RCDÉC a administré.
Il a été nommé au groupe directeur sur la co‑création du gouvernement fédéral qui a produit le rapport Pour l’innovation inclusive qui est devenu une feuille de route pour la Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale du Canada.
Au Manitoba, le RCDÉC est devenu une filiale locale d’enterprising nonprofits, et a lancé notre programmation dédiée à l’entreprise sociale. David y a animé les premiers événements et ateliers. Son mentorat et ses conseils empreints de gentillesse ont souvent soutenu notre plaidoyer local pour une stratégie en entreprise sociale et pour l’approvisionnement social, ce qui a éventuellement mené à la création d’un plan de politiques et d’action à la Ville de Winnipeg. Ensemble, le RCDÉC et le Conseil des entreprises sociales du Canada (avec David à sa tête) a accueilli les inoubliables Conférences canadiennes sur l’entreprise sociale de 2017 et 2019.
David a beaucoup voyagé (le salon d’Air Canada était son deuxième chez lui) et il s’est joint à plusieurs des premières réunions à distance à partir du fuseau horaire du Pacifique. Nous nous rappellerons avec plaisir son mélange unique de sérieux et de rires, sa critique constructive et ses appels rapides pendant qu’il marchait pour se rendre à son bureau dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver.
Nous offrons à sa famille et ses amis nos plus profondes condoléances. Au lieu de fleurs, vous êtes encouragé à faire des dons au Social Enterprise Policy Fund que David a créé.
Chaque année, les membres du RCDÉC sont appelés à soumettre des candidatures pour les sièges vacants du conseil d’administration du RCDÉC. Cette année, il y avait quatre sièges à pourvoir.
Quatre nominations ont été proposées avant la date limite. Le directeur des élections annonce que les quatre personnes suivantes ont été élues par acclamation :
Ryan Oneil Knight
pk mutch
Michael Norris
Tori Williamson
Ces résultats seront adoptés lors de l’assemblée générale annuelle des membres du RCDÉC le 13 juin 2024.
Félicitations à ces chefs de file hors pair du DÉC du Canada qui se joignent aux membres dévoués du conseil d’administration du RCDÉC.
Ryan Oneil Knight
Ryan Oneil Knight a créé de nombreuses entreprises au cours des 15 dernières années et a passé beaucoup de temps à guider et à offrir du mentorat à de jeunes personnes en entrepreneuriat. Son expertise cible le déverrouillage de capitaux pour les entrepreneurs et les coopératives avec une mission d’utiliser leur entreprise comme source pour le bien.
Après avoir lancé Detailing Knights, une entreprise mobile de nettoyage de voiture sans eau, Ryan a été en mesure de lancer son premier programme d’entrepreneuriat jeunesse intitulé Knighthood Academy.
Knighthood Academy a été conçu pour aider les jeunes à risque dans la communauté à développer leurs compétences en leadership au moyen d’un camp d’entraînement en entrepreneuriat. Diverses jeunes personnes faisant face à de multiples obstacles dont notamment de jeunes décrocheurs, d’anciens membres de gangs et d’autres récemment libérés de détention ont accédé au programme.
« J’ai réalisé que l’entrepreneuriat est un outil qui offre l’égalité des chances à toutes les personnes qui souhaitent y participer. J’envisage d’aider des jeunes partout au monde à expérimenter l’entrepreneuriat au moins une fois pendant leur parcours d’apprentissage. »
À cette fin, Ryan est un membre actif du conseil d’administration du Réseau canadien de développement économique communautaire. Il est aussi membre du conseil d’administration de Peel Learning Foundation, afin d’aider à fournir des ressources alternatives aux jeunes du conseil scolaire du district de Peel. Ryan est aussi membre du conseil du Mississauga Board of Trade.
pk mutch
pk mutch est une entrepreneure sociale en série primée, professionnelle de l’édition, consultante en programmes d’entrepreneuriat, directrice/présidente expérimentée de conseils d’administration et professeure auxiliaire à l’école Gordon S. Lang School of Management and Economics de l’Université de Guelph. Elle a été reconnue comme l’une des 50 femmes inspirantes du Canada en avril 2018 et comme une des meilleures collaboratrices communautaires par l’organisation Femmes immigrantes en affaires en 2019.
En 2013, pk mutch est devenue fondatrice/membre gestionnaire de HighWire Collective (auparavant Eve-Volution Inc.) et fondatrice/éditrice/rédactrice en chef de LiisBeth Media, un organisme sans but lucratif niche, une initiative d’édition numérique indépendante qui sert de plate-forme et de voix pour plus de 30 000 femmes issue de la diversité dans des espaces entrepreneuriales qui croient que les affaires peuvent être un allié puissant dans notre quête collective pour créer un monde durable, juste et inclusif où les personnes sont au premier plan.
Elle a travaillé avec des entrepreneures autochtones et soutenu le développement du premier programme d’incubateur pour femmes à Imman (Jordanie). pk mutch a cofondé et occupe actuellement le poste d’Entrepreneure en résidence à The Fifth Wave (Canadian Film Centre/Media Lab), le premier et pour le moment seul programme d’accélérateur féministe au Canada pour les entrepreneures dans les médias numériques, les films et les jeux. Elle est aussi consultante et conceptrice de cours/animatrice pour Rise Asset Development, la Société Elizabeth Fry et Exponenti’elles.
Michael Norris
Michael a 15 ans d’expérience dans le domaine du développement économique communautaire. Il a commencé par des initiatives de conservation au sein de l’association Friends of the Highland Creek à Scarborough, en Ontario. En tant que jeune leader reconnu, il a été président de l’Ontario Student Trustees’ Association, représentant 2,5 millions d’étudiants et contribuant au plan d’expansion des capacités de l’Ontario College. Il est diplômé de la Vancouver School of Economics de l’Université de la Colombie-Britannique, avec une spécialisation en développement durable, et s’est engagé dans une entreprise sociale et dans la défense du cyclisme à Vancouver.
Après avoir obtenu son diplôme, Michael est retourné à Toronto pour participer à la création de la première université francophone de l’Ontario, l’UOF, et s’est ensuite concentré sur le développement économique, la sécurité alimentaire et le logement des autochtones. Il a notamment contribué à la création d’une coopérative alimentaire autochtone et à la formation de 30 femmes autochtones à l’agriculture hydroponique, tout en promouvant le logement abordable par le biais du modèle de location de terres.
Michael est actuellement directeur principal de l’impact chez Impact ON, où il supervise toutes les livraisons de projets et poursuit son travail de plaidoyer, récemment reconnu comme un agent de changement par OceanWise Eco-Action Accelerator. Passionné de cyclisme sur route et de canoë-kayak, Michael reste engagé dans des initiatives communautaires locales.
Tori Williamson
Avec une passion pour la compréhension des systèmes autour de nous et pour le travail collaboratif sur les solutions centrées sur la communauté, Tori croit dans les personnes et dans le pouvoir de changer des perspectives et des objectifs pour créer des changements prodigieux. À titre de cheffe de l’exploitation à Buy Social Canada, elle dirige des services de consultation et travaille dans l’ensemble de l’écosystème de l’approvisionnement social.
Elle siège au groupe de travail Stronger Together Solidarity afin d’aider à amener l’inclusion, la diversité, l’équité et l’accessibilité au secteur de l’innovation sociale. Elle est actuellement la gestionnaire de projet pour Wood Buffalo Social Procurement Implementation, Winnipeg Sustainable Procurement Action Plan, Edmonton Sustainable Procurement Tools ainsi que responsable des procédures, de l’éducation et de la formation pour la British Columbia Social Procurement Initiative.
La théorie du changement du RCDÉC affirme que « Nous croyons que la façon dont nous organisons nos relations dans un lieu donné est importante et que nos économies communautaires peuvent être des lieux de transformation. »
Donc, si notre objectif est de harnacher le pouvoir transformateur des économies communautaires, comment devrions-nous organiser nos relations dans un lieu? Qu’est-ce qui fonctionne? Qu’est-ce qui ne fonctionne pas? Et comment canalisons-nous ces relations en revendications qui peuvent améliorer les vies des personnes de façon tangible?
Michael Barkman a voué une grande partie de sa carrière à répondre à ces questions tant en théorie qu’en pratique. À titre de gestionnaire du Réseau du Manitoba du RCDÉC, l’une des principales responsabilités de Michael est de mener les revendications en matière de politiques publiques par l’entremise de coalitions et de relations gouvernementales directes et de soutenir le programme Manitoba Learns. Il a aussi des années d’expérience à titre d’organisateur pour les droits des étudiants, les libertés civiles et les mouvements de lutte contre la pauvreté.
Au plus récent événement du RCDÉC MB, « Tiny Talks: Advocacy Training in Small Bites », Michael a présenté une séance intitulée How to Advocate and Organize. Nous lui avons demandé de partager certaines perspectives de sa séance, ainsi que de ses années d’expérience en organisation fondée sur l’emplacement dans le domaine du développement économique communautaire (DÉC).
Cette entrevue a été éditée pour la longueur et la clarté.
Quelles sont certaines des stratégies, idées ou inspirations que vous souhaitez que le public de How to Advocate and Organize ait acquis de la séance?
L’atteinte de notre vision exige que l’on demande et tente d’obtenir des changements systémiques et des changements de politiques. Nous pouvons faire beaucoup de travail transformateur au niveau communautaire, mais nous avons aussi besoin que les gouvernements jouent leurs rôles pour nous aider à nous rapprocher de notre vision. Au-delà de cela, si notre travail cherche uniquement à traiter les symptômes des défis de l’économie mondiale actuelle avec des moyens symboliques, je ne crois pas que nous réaliserons complètement le changement que nous souhaitons voir.
Cela exige que nous fassions de l’organisation communautaire, non seulement pour créer des solutions formidables et innovatrices de développement économique communautaire, mais aussi pour nous organiser ensemble pour que les gouvernements agissent différemment.
L’espoir de la séance était d’exprimer aux membres du public qu’ils pourraient et devraient faire de l’organisation communautaire et de la revendication. Ils ont déjà les compétences et les talents pour le faire. Il n’est pas nécessaire d’être un expert en politique publique. En apprenant et en travaillant ensemble, nous pouvons ajouter à nos compétences pour créer du changement.
Et l’autre message que je crois qui tentait vraiment d’être transmis aux personnes était l’importance du travail de coalition et du travail collaboratif. 500 voix qui disent 500 différentes choses peuvent être faciles à ignorer pour les gouvernements, ou diviser pour mieux régner, mais 500 voix qui disent une seule et même chose deviennent beaucoup plus difficiles à ignorer.
Bien sûr, ça ne fonctionne pas toujours aussi facilement. Même si vous avez des milliers et des milliers et des milliers de personnes qui demandent la même chose, les gouvernements peuvent quand même trouver des façons de l’ignorer. Mais le principe demeure vrai : en travaillant en collaboration en coalition et en travaillant à des objectifs similaires, nous pouvons aller beaucoup plus loin que nous pourrions le faire autrement.
Quels sont vos principes directeurs pour créer des relations communautaires fortes qui peuvent soutenir l’organisation communautaire efficace?
La première chose qui me vient en tête est la sagesse d’adrienne maree brown : que les choses avancent à la vitesse de la confiance. C’est important, car les relations fortes sont au cœur du bon travail d’organisation et cela vient par l’entremise d’un progrès profond les uns avec les autres. Et je crois que pour moi, ça prend quelques formes.
L’une de celles-ci est que c’est une pratique collaborative de travail avec les autres. Je crois que la collaboration est quelques fois perçue comme une compétence que vous avez ou pas, ce qui est une façon de voir qui n’est tout simplement pas réaliste. Vous pouvez et devriez renforcer, affûter, faire croître et développer vos compétences de collaboration.
Un autre principe est la croyance dans le pouvoir et l’importance de la bonne animation. Cela a vraiment de l’importance! Cela ne peut pas et ne résoudra pas tout. Par exemple, les conflits profonds exigent une médiation plus formelle ou un processus de transformation de conflit. Mais je crois qu’il y a des moments où l’organisation communautaire est brisée en raison d’un manque de bonne animation. Souvent, les personnes contribuent des idées et des souhaits de changement potentiellement conflictuels. Il y a donc beaucoup d’occasions où l’animation solide peut créer de meilleures relations, développer la confiance et trouver et établir des points communs rapidement.
La bonne animation et le renforcement de relations collaboratives peuvent aussi aider à s’assurer que davantage de voix diverses sont incluses. Vous savez, à titre d’homme blanc dans le travail d’organisation communautaire, je réfléchis beaucoup à la façon de créer des espaces où des personnes de diverses communautés se sentent incluses, accueillies et valorisées. Si je souhaite aider à démanteler la suprématie blanche dans ces espaces, je dois toujours me centrer sur la création de confiance et être dans de bonnes relations. Et la bonne animation peut assurer que les processus sont en place pour centrer les voix des personnes qui pourraient autrement être marginalisées.
Comment canalisez-vous ces relations en revendications efficaces?
Pour que cela se produise, il est important que les personnes commencent à se sentir connectées à une compréhension de leur propre rôle dans le travail de changement social. Il y a différents modèles théoriques qui peuvent être utiles, mais la chose principale est de savoir que vous pouvez jouer un rôle vraiment utile dans un cadre plus grand, et que vous n’avez pas besoin d’être tout ou de tout faire. En fait, essayer de jouer plus que votre rôle peut mener à des épuisements professionnels et de mauvaises relations.
Pour comprendre ce que sont ces rôles, il est important que les personnes sachent quelles compétences et quels talents elles contribuent. Ce sont des capacités dont on peut tirer profit, et qui peuvent aider à créer des rôles auxquels les personnes peuvent se sentir liées et investies.
Lorsqu’il y a une compréhension des rôles que les personnes peuvent jouer, il est alors utile de créer une stratégie de revendication, un plan de campagne ou un plan d’organisation communautaire. La stratégie devrait identifier clairement qui pourrait prendre les devants sur quoi et qui participe à quelle sorte de travail selon ce qu’elles veulent faire et ce qu’elles reconnaissent comme étant leurs forces.
Lorsque la stratégie est créée, essayez de vous y en tenir autant que possible. Bien sûr, les choses peuvent changer et certains plans devront être modifiés, mais de canaliser vos relations en une stratégie solide peut vous donner une vue plus longue que seulement la prochaine chose que vous faites ou le prochain événement qui aura lieu. Cela peut vous aider à répondre à la question « Qu’est-ce qui vient après? ».
En ce qui concerne les actions à entreprendre, je suis de l’école de pensée que les tactiques suivent la stratégie. Demandez-vous : « Qu’est-ce que nous pouvons faire qui nous permettra d’atteindre nos objectifs de la façon la plus rapide et la plus efficace possible? ». Est-ce que d’utiliser des leviers du gouvernement vous aidera à atteindre votre vision? Si c’est le cas, ce pourrait être pertinent pour votre coalition de vous mobiliser autour de la participation à des choses comme des réunions de comités et des consultations budgétaires. Mais certaines stratégies exigent d’autres tactiques, comme de l’action directe. Cela dépend du contexte, des enjeux ainsi que de la vision et de la stratégie de votre coalition.
Quelles que soient vos tactiques, votre approche face au récit est importante. Comment communiquez-vous votre message efficacement? Comment pouvez-vous raconter des récits qui incitent plus de personnes à participer et qui leur permettent de se sentir liées au travail?
Finalement, peu importe vos tactiques, il est important de comprendre les cycles de prise de décision qui ont un impact sur votre capacité d’atteindre votre vision. Prenez connaissance des échéances des consultations, réunions, etc., pertinentes à tous les paliers de gouvernement et incluez-les dans votre stratégie de revendication. Que vous soyez dans les couloirs du pouvoir pour parler lors d’une de ces réunions, ou occupé à organiser une manifestation à l’extérieur, ce sont des occasions importantes de tirer profit de votre pouvoir collectif et de le démontrer.
Qu’est-ce qui est unique par rapport à l’organisation et à la revendication en ce qu’elles ont trait au développement économique communautaire (DÉC)?
Plusieurs personnes dans notre réseau font de la construction locale formidable d’économies communautaires de façons qui sont vraiment transformatrices. Selon moi, nous avons aussi besoin que l’État (dans quelque forme que ce soit) crée vraiment de la transformation à plus long terme. Nous offrons de la formation aux praticiens et praticiennes du DÉC en partie pour les aider à penser à ce dont elles et ils ont besoin des gouvernements afin de créer de la transformation, et non pas d’ignorer les gouvernements, même s’ils peuvent être impressionnants. Et souvent, lorsque les personnes viennent à ce travail en provenance d’un domaine plus entrepreneurial ou innovateur, elles ne pensent pas automatiquement à la façon dont nous pouvons faire participer les gouvernements dans notre vision de construction d’économies locales et justes.
Si les objectifs portent sur la justice économique, la réconciliation économique et la transformation économique ainsi que sur la construction d’une économie plus juste, durable et inclusive, alors cette vision vient avec des objectifs de politiques et des changements sociaux dans les mentalités des gens. Toutefois, les stratégies et approches d’organisation exigées ne seront pas nécessairement différentes d’autres campagnes pour obtenir la justice. Par exemple, je pense au mouvement climatique et il est vraiment incroyable de voir les liens se créer entre le travail pour la justice climatique et celui pour la lutte contre la pauvreté. Ou la façon dont nous cherchons à intégrer les solutions climatiques dans les fondations du travail de développement économique communautaire, et comment le secteur du DÉC pousse les gouvernements à aussi soutenir ces solutions dans leurs plans climatiques.
En d’autres mots, les gens qui pratiquent déjà le DÉC ne devraient pas oublier ou ignorer l’importance de l’organisation communautaire et des revendications dans le cadre de leur travail. Et à l’autre bout du spectre, nous voulons que les personnes qui font de l’organisation communautaire infusent leurs campagnes pour la justice avec la puissance transformatrice de leurs économies communautaires. Nous voulons éliminer le cloisonnement en amenant l’organisation communautaire au DÉC et en amenant le DÉC à l’organisation communautaire.
Qu’est-ce qui vous inspire lorsque vous faites ce travail?
Mes grands-parents, qui étaient et sont encore (mon grand-père a 94 ans) d’ardents militants pour la paix. Dans les années 1960 et 1970, ils ont mobilisé un groupe de professeurs qui sont allés aux É.-U. pour manifester contre la prolifération nucléaire et ils sont aussi allés en URSS en mission d’amitié pour éducateurs. Ils ont été suivis par le SCRS lorsqu’ils sont revenus! De toute façon, j’ai grandi dans une maison où la justice sociale était importante et j’ai été aux premières loges de beaucoup d’organisation communautaire. Ma grand-mère avait le numéro de rappel de la CBC et les coordonnées du service éditorial du journal laminés sur son frigo. C’était extraordinaire de voir cette femme forte qui utilisait constamment sa voix pour obtenir des changements.
Récemment, je parlais avec mon grand-père et un de ses vieux amis, et l’ami a dit quelque chose comme « l’espoir n’est pas une action, c’est un engagement ». D’entendre cette sagesse provenir de ces deux militants de longue date alors qu’ils sont octogénaire et nonagénaire était galvanisant. C’est un engagement envers l’espoir d’obtenir du changement pour quelque chose de différent, même si ce changement semble très loin. Cela m’a aidé à vouloir m’engager à faire ma part pour le changement pour les 60 prochaines années. Je sais que mon espoir chancèlera plusieurs fois, mais je demeurerai engagé à concevoir le changement en leur honneur, en bâtissant sur leur travail.
Ben Losman
Ben gère les communications pour le RCDÉC. Il a aussi aidé à mettre en œuvre et gérer des projets tels que CréeAction et le programme de leadership communautaire.
Avant de se joindre au RCDÉC, Ben a été responsable de communications et de la programmation pour de nombreuses organisations à vocation sociale aux É.-U., au Canada et en Inde. Sa perspective professionnelle est façonnée par ses études en éducation à la justice sociale et à ses expériences dans le monde de l’activisme anticolonial et de l’éducation populaire.
La communauté idéale de Ben est créée autour de principes de souveraineté autochtone, de justice écologique, de l’abolition des prisons, du transport public gratuit et merveilleux et d’un accès abondant à de la bonne nourriture locale.
À l’extérieur du travail, Ben aime explorer le monde avec ses enfants, participer à des mouvements pour l’amour et la justice et lire.
Lorsque le RCDÉC a été incorporé en 1999, l’Internet en était encore à ces balbutiements. La majorité des plates-formes de médias sociaux que nous utilisons aujourd’hui n’existaient pas. Les pandémies et la polarisation étaient des concepts inconnus. Les personnes de mon âge et plus âgées se rappelleront peut-être de s’être demandé si le bogue de l’an 2000 ferait sauter tous les ordinateurs.
De plus, en 1999, le DÉC faisait fureur. Il y avait des instituts de formation du DÉC à travers le Canada, la Fondation McConnell s’était engagée face à ce qui deviendrait 10 millions de dollars pour le programme d’appui technique CEDTAP (CED Technical Assistance Program) à l’Université Carleton, des chercheurs faisaient de la recherche et des universités créaient des programmes éducatifs, le Conference Board du Canada avait un groupe de travail, les villes avaient des réseaux de DÉC, les provinces avaient des secrétariats de DÉC, et la liste continue.
Ces jours sont terminés. Mais ce n’est pas le cas du besoin pour le DÉC. L’inégalité, la pauvreté, le coût croissant du logement et de la nourriture, le climat de crise et la destruction environnementale persistent ou se détériorent. Pourquoi?
C’est l’économie.
Qu’est-ce qui détermine les emplois disponibles, combien d’argent vous gagnez (qui est un déterminant clé de votre santé et de votre bien-être), quels choix vous avez pour dépenser votre argent, ou pour investir si vous avez la chance d’en avoir assez pour investir?
C’est l’économie.
Nous avons encore un besoin urgent pour des changements économiques.
Il est important de se rappeler que l’émergence du DÉC était uniquement la plus récente articulation des efforts pour la justice économique qui remontent à la nuit des temps. Les valeurs et principes qui sont au cœur du DÉC — démocratique, soins communautaires et contrôle de l’économie, préoccupation pour l’équité et l’inclusion, la dignité et l’inclusion, la dignité et l’autodétermination sont pérennes et se sont aussi exprimé dans le mouvement coopératif, les pratiques autochtones, l’économie solidaire des communautés noires, l’économie sociale, le mouvement d’Antigonish, le mouvement syndical et plusieurs autres.
Tout comme le DÉC était une occasion stratégique en 1999, en 2024, ça demeure notre travail de trouver les cadres pertinents maintenant qui nous permettront de continuer de déplacer le pouvoir et les pratiques vers les valeurs pérennes et les systèmes économiques qui célèbrent la vie dont nous avons besoin.
Parce que c’est toujours l’économie.
Mais voici quelque chose qui sera toujours en vogue : s’organiser pour la justice économique. L’engagement des membres comme vous et plusieurs autres ont fait du RCDÉC ce qu’il est aujourd’hui. Continuons d’en faire une force encore plus grande demain.