Ethel Côté Quand des leaders de l’économie publique, privée et sociale montent à bord du train de l’approvisionnement social, c’est qu’il y a du potentiel!

Toute entreprise cherche de nouvelles opportunités de marché pour demeurer en affaires et la croissance de ses ventes est capitale. Si plusieurs d’entre elles visent la profitabilité à tout prix, certaines organisations à but non lucratif, coopératives et entreprises privées à mission sociale utilisent des stratégies d’affaires pour atteindre leurs objectifs sociaux. En plus de générer des revenus par la vente de leurs biens et de leurs services, elles cherchent à investir dans le bien commun tout en créant de l’impact social, économique, culturel, voire même environnemental. On parle ici d’achats ou d’approvisionnement social.

En ayant recours aux structures et aux outils d’achats existants, l’approvisionnement social permet aux gouvernements, aux entreprises privées, aux institutions et aux organisations communautaires d’utiliser leurs achats pour faire une différence.

Ces achats sont plus que des transactions monétaires, ils représentent des façons originales de transformer une part de leurs activités commerciales en valeur sociale. Est-ce que notre pouvoir d’achat serait une nouvelle façon de redonner à la communauté? Est-ce une façon de devenir des philanthropes 2.0?

Bâtir des communautés plus fortes

Si l’approvisionnement social ne peut régler tous les problèmes sociaux et économiques, il fait néanmoins une grande différence en utilisant notre pouvoir d’achat pour créer et maintenir des emplois de qualité à l’intention des gens marginalisés par le milieu du travail. Ce faisant, il contribue à bâtir des communautés plus fortes.

Tous les paliers de gouvernement s’activent avec des règlements municipaux, des stratégies provinciales, des mandats ministériels et des projets de loi fédéraux. Au fédéral, la lettre de mandat adressée à la ministre de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) fait mention de la valeur sociale comme un des objectifs de la modernisation du processus d’approvisionnement du gouvernement. Sur le plan législatif, s’il est adopté, le projet de loi C-344 permettra à SPAC d’ajouter la valeur sociale comme critère de sélection aux projets fédéraux d’investissement en infrastructure. Déjà des institutions, notamment des universités, des collèges et des hôpitaux alignent leurs pratiques commerciales à leurs objectifs de viabilité et de développement communautaire. En plus de leurs commandites et de leurs dons, plusieurs entreprises privées modifient leurs pratiques d’achat en intégrant des entreprises sociales à leur liste de fournisseurs.

Pour être au fait de l’offre de biens et de services des entreprises collectives au Québec, il faut visiter la plateforme Akcelos.

Il faut aussi se rendre sur le site Buy Social Canada (www.buysocialcanada.com), seul organisme national indépendant de certification pour les entreprises sociale et les acheteurs.

SOURCE : Le Devoir


Ethel Côté

Ethel Côté est impliquée dans l’économie sociale solidaire depuis 30 ans. Fondatrice de mécènESS, Ethel est intéressée par les diverses stratégies de collecte de fonds pour le bien commun. Elle a été choisie Champion of Women’s Economic Empowerment 2015 par ONU Femmes et est une référente en économie sociale pour l’association Quartier du monde et le Réseau des entrepreneures solidaires. Elle a un diplôme d’études supérieures en développement économique communautaire de l’Université Concordia et un certificat en développement rural de l’Université Laval et de l’Université de la Saskatchewan. Ethel est coprésidente de l’Alliance économique francophone, administratrice de Coop Zone, de l’Institut Panafricain pour leDéveloppement et du Centre espoir Sophie. Elle est aussi présidente de l’entreprise d’économie sociale artistique Compagnie Vox Théâtre.

*The opinions expressed in blog posts are those of the author(s) and do not necessarily reflect the position of CCEDNet

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2018 s’est avéré être une année occupée et excitante pour le Réseau canadien de DÉC. Le bilan qui suit est organisé selon les priorités stratégiques établies par le conseil d’administration et qui reflètent les nombreux intérêts de nos membres.

Téléchargez une version PDF imprimable des Faits marquants du RCDÉC de 2018

EconoUs2018: An Economy that Works for All

AUGMENTER L’ENGAGEMENT

EcoNous2018, organisé en collaboration avec le Réseau environnemental du Nouveau-Brunswick a rassemblé 350 leaders de l’ensemble du paysage de l’innovation sociale du Canada à Moncton.
En 2018, le personnel du RCDÉC a entamé un trajet pour devenir de meilleurs conteurs. Les

histoires continueront de croître comme outil de communication et d’engagement au cours de 2019.

Notre boîte à outils en ligne a maintenant plus de 1 250 ressources et il y a maintenant plus de
265 blogues qui ont été publiés.
En 2018, nos sites Web ont reçu plus de 169 000 visites pour des nouvelles, des événements, des ressources et des emplois.

SITES WEB

ccednet-rcdec.ca
econous.ca
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socialenterprisemanitoba.ca
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Notre nouvel abonnement en ligne à notre bulletin continue de croître avec plus de
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Twitter Notre compte Twitter a dépassé
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Il y a quelques années, Mark Kerwin a acheté des grains de café chez Klink Coffee. Lorsqu’il est revenu à la maison, il s’est fait une tasse de café, une excellente tasse de café! Elle était tellement bonne qu’il a pris son téléphone et a fait un gazouillis sur le sujet. Son gazouillis s’est rendu jusqu’à Klink Coffee, qui était alors à la recherche d’un gestionnaire du développement des affaires. Ils ont contacté Mark et lui ont offert le poste.

L’offre est arrivée au bon moment. Mark venait de recevoir un diagnostic de diabète de type 1. La malheureuse découverte a été dévastatrice pour lui, mais il y avait un côté positif. Ça lui a permis d’aider à découvrir ce qui était important pour lui, ce qu’il voulait vraiment faire de sa vie. Une chose était claire : ce n’était pas de travailler dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement pour une entreprise privée comme il le faisait à ce moment! 

Mark est devenu le nouveau gestionnaire du développement des affaires de Klink! Il est rapidement devenu le Directeur général de l’entreprise sociale.

Du moment où Mark s’est joint à Klink Coffee, il a tenté d’une part d’offrir des occasions d’emploi à des personnes avec des barrières à l’emploi, et aussi de leur fournir un environnement de travail soutenant où ils peuvent s’émanciper.

Mark positionne Klink Coffee à l’intersection entre l’entreprise sociale, l’industrie du café et le système correctionnel.

Et c’est ici que cette bonne histoire prend un tournant. Au moment où j’ai rencontré Mark, Klink Coffee venait de prendre la décision difficile de fermer. Mark est une personne résiliente. La résilience est l’une de ses valeurs les plus fortes, qu’il tente de transmettre aux personnes qu’il a embauchées : des personnes qui luttent pour réintégrer la société après avoir purgé des peines de prison.

Tout comme Mark et les personnes qu’il a embauchées, l’entreprise sociale doit être résiliente. Et une partie de la résilience est d’examiner les leçons qui peuvent être apprises lorsque l’histoire prend un tel tournant.

Comment Klink Coffee a-t-elle infusé de l’espoir

Klink Coffee a fourni plus que des emplois : elle a donné un avenir à des personnes, elle leur a donné de l’espoir. Après tout, le travail est une partie importante de la vie et de la socialisation d’une personne, il répond à un besoin essentiel d’appartenance. La communauté est tout et Klink Coffee était à ce moment la seule communauté que des personnes sortant de prison avaient.

Pour remplir sa mission, Klink Coffee a pu compter sur un vaste réseau d’entreprises sociales, d’OSBL et d’agences gouvernementales. Mark a favorisé d’excellentes relations et des partenariats à l’intérieur de cet écosystème avec Centraide, Social Purchasing Project, Beanwise, Furniture Bank ainsi que les gouvernements fédéral, provincial et municipal. Klink Coffee est une entreprise sociale certifiée par Buy Social Canada (BSC). Mark a mentionné que la certification leur a fourni une notoriété et une légitimité au sein de l’écosystème de l’entreprise sociale en aidant des personnes à faire des achats d’une ent[GU1] reprise qui partageait leurs valeurs.   

Klink Coffee a aussi bénéficié de l’appui de la communauté sous la forme de dons et de bénévoles, dont plusieurs sont d’anciens employés qui ont transité par Klink Coffee comme façon de redonner à l’entreprise sociale qui a changé leurs vies.

Une ancienne employée a déclaré à Mark que sa qualité de vie s’est améliorée de façon importante lorsqu’elle a commencé à travailler à Klink Coffee. Elle a acquis des capacités entrepreneuriales, développé des compétences sociales et stimulé sa confiance en soi. Elle a aussi acquis de l’indépendance par l’entremise de sa nouvelle source de revenus et de l’appartement qu’elle a été en mesure de louer à l’aide d’une recommandation de son employeur. Éventuellement, elle a mis les compétences entrepreneuriales et sociales qu’elle a acquises à bon escient en lançant sa propre entreprise. 

Leçons apprises

En rétrospective, Mark pense que l’accès à des prêts et des subventions qui tienne[GU2] nt com[GU3] pte des besoins spécifiques du secteur de l’entreprise sociale leur aurait aidé à survivre. Un accès accru à du développement des affaires et à de la capacité financière pour les entreprises sociales aurait aussi été bénéfique.

Mark a en tête quelque chose comme une période d’entraînement pour les directions générales d’entreprises sociales qui constituerait une façon concrète et efficace d’acquérir des connaissances et des compétences essentielles.

En dernier lieu, malgré un écosystème vaste et fort, Mark croit que le[GU4] s gouvernements, les agences et les intermédiaires travaillent encore en silos, rendant difficile pour les entreprises comme la sienne d’obtenir de l’appui en temps opportun et d’assurer leur viabilité.

Pour les personnes qui ont tiré profit de Klink Coffee, la fermeture signifie la perte d’une entreprise sociale qui fournit un environnement de travail soutenant pour les personnes qui en ont le plus besoin. Plus qu’une simple insertion dans l’économie, Klink aide les personnes à devenir des membres responsables de la communauté, fournissant à ses employés plus que seulement des compétences entrepreneuriales, mais aussi une communauté, de l’espoir, et de façon plus importante, un sens d’appartenance.    

La voie à suivre

Pour l’ensemble de la communauté, la fin de Klink Coffee signifie une occasion de moins de faire de la sensibilisation relativement aux entreprises sociales et à leur impact positif sur les personnes marginalisées. Mais Klink Coffee et le travail de Mark nous montrent une voie pour faire croître notre compassion pour les personnes qui sortent du système de justice criminelle et qui tentent de comprendre leurs réalités, leurs histoires, leurs vies. Une voie pour devenir de meilleurs membres de la communauté menant la route vers une économie plus inclusive, tout comme l’a fait Klink Coffee.

Biographie de l’auteur:

Alexandre Applin

   Gestionnaire d’évaluation d’écosystème de l’entreprise sociale

  Alexandre Applin s’est joint à l’équipe du RCDÉC en mai 2017 à titre de Gestionnaire d’évaluation pour le projet d’écosystème de l’entreprise sociale. Alexandre est particulièrement intéressé par le développement socioéconomique comme moyen de concevoir des communautés viables qui reflètent les aspirations et les besoins de ses membres.

Pendant plus de 10 ans, Alexandre a travaillé pour des ONG internationales, des organisations multilatérales et des organisations communautaires sur des projets tant internationaux que nationaux. Il a acquis une vaste expertise dans la conception de systèmes d’évaluation et dans le développement de m

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Appel de propositions de séances pour EcoNous2018

Vous avez une histoire à partager sur un succès et / ou sur une lutte ? Vous avez des compétences Avez-vous une histoire à partager de succès et / ou de lutte? Avez-vous des compétences qui peuvent aider à créer des communautés innovantes que vous pouvez partager / enseigner aux autres? Vous êtes une animatrice créative ou un animateur créatif et souhaitez aborder les « problèmes sociaux, économiques et environnementaux critiques de notre époque »?

Le Comité de programme EcoNous2019 est en train de développer le programme pour la conférence de cette année à London, ON !

EcoNous2019 vise à présenter comment les communautés mènent l’innovation afin d’aborder les questions sociales, économiques et environnementales essentielles de notre temps. Ensemble, nous pouvons renforcer nos communautés, générer des idées de solutions et nourrir des liens pour un avenir plus viable et équitable. Nous souhaitons recevoir des propositions diverses qui partagent des innovations, mettent en lumière des pratiques transformationnelles et engagent activement les participants.

Les animatrices et les animateurs recevront 50 % de réduction sur l’inscription complète à EcoNous2019 ou une inscription gratuite pour la journée de leur séance.

Partagez vos idées de séance!

DATE LIMITE DE RÉCEPTION DES PROPOSITIONS : LE 8 AVRIL 2019

Sélection finale: EcoNous2019 informera les candidats si leur séance est sélectionnée d’ici le 17 mai.

Pour plus d’information, visitez econous.ca

Si vous avez des questions, communiquez avec Hannah Renglich avec Réseau canadien de DÉC, par courriel à h.renglich à ccednet-rcdec.ca ou par téléphone au 416-760-2554.

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Pour l'innovation inclusiveLe gouvernement du Canada lancera bientôt un programme pour aider les organismes à vocation sociale à améliorer leur capacité de participer au marché de la finance sociale.

Le volet d’Investissement et de préparation est un programme de subventions et de contributions sur deux ans qui offrira, à compter du printemps ou de l’été 2019, jusqu’à 50 millions de dollars aux partenaires ayant de l’expérience en innovation sociale et en finance sociale.

Dans le cadre du volet d’Investissement et de préparation, le gouvernement du Canada financera divers partenaires de prestation qui offriront des services, des soutiens et du financement à un large éventail d’organismes à vocation sociale. On prévoit qu’une grande partie de ce financement sera réservée aux partenaires de prestation de services qui disposent de réseaux et de mécanismes pour appuyer directement les organismes à vocation sociale. Ces partenaires de prestation pourraient utiliser le financement pour offrir des services ou des subventions supplémentaires aux organismes à vocation sociale. Les fonds restants serviront à renforcer les capacités des fournisseurs de services spécialisés qui peuvent offrir des connaissances et des services spécialisés aux organismes à vocation sociale, afin de progresser dans le continuum du degré de préparation à l’investissement et d’appuyer les partenaires qui peuvent contribuer à combler les lacunes du système.

S’inspirant du rapport du Groupe directeur sur la co-création d’une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale, Pour l’innovation inclusive : Nouvelles idées et nouveaux partenariats pour des collectivités plus fortes, le gouvernement a annoncé dans l’Énoncé économique de l’automne 2018 la création du volet d’Investissement et de préparation, qui fait partie d’un fonds de finance sociale plus vaste, doté d’un budget de 755 millions de dollars.

Afin de mieux orienter l’approche du gouvernement quant à la meilleure façon d’investir ces fonds, vous pouvez fournir vos commentaires au moyen d’un questionnaire.

Afin de vous aider à remplir le questionnaire, un guide de discussion a été élaboré et est disponible ici.

Revoir le Guide de discussion

Compléter le Questionnaire

Vous êtes priés de répondre au questionnaire d’ici le 30 juin 2019.

Pour en savoir plus sur l’innovation sociale et la finance sociale, vous êtes invités à consulter l’inventaire public d’études de cas (en anglais seulement) qui a été dressé par des chercheurs de la Sauder School of Business de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université du Québec à Montréal pour favoriser la compréhension des concepts d’innovation sociale, de finance sociale, d’économie sociale et d’entreprise sociale.

En lire davantage

SOURCE : Le Gouvernement du Canada

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Comme nous célébrons les 20 ans du RCDÉC cette année nous avons pensé qu’il était grand temps d’actualiser le logo sous lequel nous avons survolé une grande partie de notre histoire. Nous ne voulions cependant pas nous écarter de la représentation métaphorique des bernaches du Canada volant en formation. L’idée était seulement d’apporter un peu plus de dynamisme et de vigueur à notre marque. Depuis la fin de l’année dernière, nous avons travaillé en collaboration avec Tracey O’Neil (https://simplelifedesigns.ca/) et nous sommes arrivés au logo suivant !

Nouveau logo du Réseau canadien de DÉC !

Nous espérons que vous aimez cette nouvelle version de notre logo et serions ravis de recevoir vos commentaires ! Si vous avez actuellement notre logo sur votre site Web et vous désirez le mettre à jour, veuillez communiquer avec Matthew Thompson à mthompson à ccednet-rcdec.ca.

Nous ajouterons ce nouveau logo à nos différentes plates-formes dans les semaines à venir et effectuerons d’autres mises à jour similaires. Cela inclura le début d’un processus de mise à jour de notre plateforme principale en ligne, ccednet-rcdec.ca. Nous savons qu’une telle plateforme comprenant des possibilités d’apprentissage, de réseautage et d’emploi, ainsi que des informations sur les consultants, recherches et rapports, les politiques publiques et les actualités concernant les membres constitue un outil précieux pour votre travail et peut aider à engager plus profondément de nouvelles personnes. 

Surveillez les sondages et les autres occasions de nous faire connaitre vos remarques et impressions lorsque nous cherchons à apporter ces changements. N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour des questions, des préoccupations ou des idées.

En s’assemblant ensemble, nous continuerons à voyager beaucoup plus loin que si nous volions seuls !

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

AGA 2018 AGMNous vous invitons à participer à l’assemblée générale annuelle (AGA) du RCDÉC! Veuillez inscrire les dates ci-dessous à votre agenda dès maintenant.

6 juin
14h30 Newfoundland, 14h Atlantic, 13h Eastern, 12h Central, 11h Mountain, 10h Pacific

S'inscrire à l'AGA

Suite au succès des quatre dernières années, l’AGA sera entièrement virtuelle et bilingue. Les membres pourront présenter des propositions, voter et faire des commentaires en anglais ou en français, et ce, du confort de leur ordinateur personnel. Nous espérons que vous vous joindrez à nous cette année!

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Les documents pour l’AGA

Les documents pour l’AGA seront affichés ici à mesure qu’ils deviennent disponibles.

Vous pouvez aussi consulter le règlement du RCDÉC

Appel de résolutions

Nous n’acceptons plus des résolutions soumises en ligne.

Cette année, nous avons reçu une résolution intitulée LA COMMUNAUTÉ EN PREMIER de Peter Frampton et d’Elspeth McKay des organismes membres The Learning Enrichment Foundation et Operation Come Home, respectivement. 

Mises en candidatures

Les mises en candidatures sont maintenant fermées. Cette année, il y avait quatre sièges à pourvoir. Quatre nominations ont été proposées, donc, notre directrice des élections a déclaré que les quatre personnes ont été élues par acclamation. Rencontrez les nouveaux membres du conseil d’administration.

S’inscrire maintenant 

La date limite pour s’inscrire a l’AGA est le 3 juin.  Tous les membres en règle sont encouragés à participer.

S'inscrire à l'AGA

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Suite à un appel de candidatures, le conseil du Réseau canadien de DÉC est heureux d’annoncer la nomination de trois nouveaux membres à son conseil d’administration:

  • Krista Bissiallon est Anishinaabe kwe de Bawaating (Sault Ste. Marie) avec des racines ancestrales dans la Première Nation Mississaugi. Son rôle actuel est celui de chercheuse auprès du NORDIK Institute, un organisme communautaire sans but lucratif de recherche à l’intérieur de l’Université Algoma. Krista apporte des compétences diverses et un ensemble de connaissances provenant de ses années de travail à titre de responsable régionale pour Algoma auprès de Youth Social Infrastructure, un réseau provincial de jeunes personnes et d’adultes alliés qui travaillent au sein d’institutions et de communautés pour amplifier les conditions d’organisation menée par les jeunes en Ontario. Krista a aussi soutenu le développement et la mise en œuvre de la Northern Lights Collaborative, un projet de cinq ans qui travaille actuellement avec des jeunes et des institutions à travers le nord de l’Ontario afin de centraliser les récits des jeunes, réduire l’isolement social et accroître la responsabilité organisationnelle aux voix des jeunes. De plus, Krista a agi à titre de responsable de projet pour le projet Edgewalker, un projet d’une durée d’une année financé par la fondation Laidlaw, qui examinait la relation entre les jeunes et le secteur de la philanthropie en Ontario. Plus récemment, Krista a cofondé le Young Leader’s Circle (YLC) avec d’autres leaders de tout l’Ontario. YLC est un projet provincial mené par des jeunes, qui crée actuellement des prototypes d’un modèle de leadership partagé et de développement communautaire. Le travail de Krista est ancré dans sa passion pour la justice économique et sociale, les économies sociales et l’élévation des voix de tous les innovateurs. 

  • Avocate de formation, Hazel Corcoran oeuvre au sein du secteur des coopératives de travail depuis 22 ans.  Elle est Directrice générale de la Fédération canadienne des coopératives  de travail, basée à Calgary.  Elle est également DG du Réseau de développeurs de coopératives, CoopZone.  De plus, elle a occupé le poste d’administratrice à plusieurs autres organisations coopératives:  Calgary Co-op, sa caisse populaire, sa coopérative d’habitation, et le Conseil canadien de la coopération.  Elle est actuellement déléguée à Co-operators où elle préside la région de l’Alberta. Elle est membre du conseil d’administration de Coopératives et mutuelles Canada où elle est vice-présidente. 

  • Gail Henderson est professeure adjointe à la faculté de droit de l’Université Queen’s. Ses intérêts de recherche comprennent le droit des sociétés, la gouvernance d’entreprise, la responsabilité sociale des entreprises, la réglementation des valeurs mobilières et la réglementation des institutions financières. La professeure Henderson a obtenu son diplôme d’Osgoode Hall Law School en 2005 à titre de Médaillée d’or et a été assistante judiciaire pour l’honorable Louise Charron de la Cour Suprême du Canada. Avant de poursuivre des études supérieures à l’Université de Toronto, elle a pratiqué le litige commercial ainsi que le droit environnemental et municipal auprès d’Osler, Hoskin & Harcourt LLP à Toronto. Sa recherche de doctorat ciblait le rôle de la gouvernance d’entreprise pour stimuler une plus grande responsabilité des entreprises face à l’environnement. La professeure Henderson a reçu du financement pour sa recherche de la fondation Ireland Canada University Foundation, du Conseil de recherches en sciences humaines, de la Fondation canadienne de recherche sur la gouvernance et du Canadian Centre for Ethics & Corporate Policy.

En savoir plus sur d’autres membres du Conseil

Tous les membres du RCDÉC peuvent faire partie du conseil, dont quatre postes d’administrateurs sont élus chaque année. Si vous êtes intéressé à vous joindre au conseil, veuillez nous contacter. Vous pouvez également attendre l’appel de candidatures aux postes du conseil.

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

2020 World Social Forum of Transformative Economies

Le Forum Social Mondial des Économies Transformatrices se tiendra à Barcelone en 2020. L’événement – et en particulier la préparation de l’événement – se veut un grand pas en avant dans la connexion et l’implication des mouvements et des pratiques transformatrices qui sont en train de changer le système économique dans leurs communautés partout dans le monde. Plus qu’un autre monde est possible, nous affirmons qu’« un autre monde existe déjà », et qu’il est fait par différentes visions pratiques des mouvements altermondialistes et par de longues traditions historiques renouvelées comme le coopérativisme et les économies communautaires.

Le Forum propose de commencer par 4 axes de mouvements convergents : Économies féministes et perspective de genre ; Mouvement Agroécologique et Souveraineté Alimentaire ; Biens communs naturels, urbains, de la connaissance et numériques ; et Économies Sociales Solidaires (incluant commerce équitable, coopérativisme et finance éthique).

Pas à pas, l’objectif principal est de reconnaître les complémentarités et les objectifs communs, afin de converger pour apporter des réponses aux défis mondiaux que nous aurons choisi de relever ensemble. Les dimensions transversales des politiques publiques, de l’éducation et de la recherche ont déjà commencé à émerger et d’autres seront définies au cours du processus.

Du 5 au 7 avril 2019, une grande réunion préparatoire se tiendra à Barcelone. Avec des représentants des différents mouvements, des réseaux et organisations locaux et internationaux, l’objectif sera de discuter et de valider la gouvernance et le processus du Forum, sa méthodologie de travail et les objectifs spécifiques pour le Forum 2020. Pour cette rencontre, l’équipe opérationnelle du Forum est en train de cartographier les organisations pour les inviter à participer à cette première phase. Nous comptons sur vous pour continuer à apporter les contributions des organisations / mouvements / réseaux de chaque continent et des secteurs clés pour rejoindre ce processus de convergence.

Ce que tout le monde se demande : comment participer ? Participer au forum n’est pas seulement être invité à la réunion de travail d’avril 2019 ou assister à l’événement au printemps 2020. La partie la plus importante est le processus en cours et il existe de nombreuses façons d’y contribuer :

  • Participer aux espaces de convergence des Économies Transformatrices : celles-ci ont commencé à s’organiser et à travailler, principalement depuis Barcelone pour le moment ; leur objectif principal est maintenant de cartographier les acteurs (organisations, réseaux, mouvements) à impliquer dans le processus, et de commencer à définir des objectifs pour les réunions 2019 et 2020. Chaque espace aura un facilitateur local et un (ou plusieurs) facilitateur(s) international(s). L’interaction se fera principalement par le biais d’une plateforme en ligne, qui sera bientôt lancée.
  • Convergences locales : ce sont des dynamiques territoriales qui rassemblent les différentes approches pour transformer les économies, qui décident de travailler ensemble pour favoriser leur participation et leur contribution au processus du Forum.
  • Le Comité de promotion internationale : c’est le lieu de rencontre des grands réseaux internationaux qui font la promotion des économies transformatrices. Le RIPESS dirige cet espace pour cette phase de lancement, en établissant des contacts avec les différents mouvements et en évaluant ensemble le meilleur moment pour s’impliquer dans le processus et avec quel rôle.

Afin de donner des orientations plus détaillées, très bientôt le Comité Organisateur publiera un  » infopack  » sur ce Comité de Promotion Internationale avec son rôle et son organisation. De façon plus générale, ce document peut être considéré comme la base de l’information sur la gouvernance et la participation au processus du forum

Les convergences locales à Barcelone sont impatientes d’échanger avec les dynamiques similaires dans d’autres territoires et avec les mouvements internationaux. Le forum appelle à la diversité des réseaux, des mouvements et des initiatives qui s’identifient comme des pratiques transformatrices à se joindre au processus.

Visitez : www.transformadora.org, suivez la page Facebook et le compte Twitter, ou abonnez-vous à la newsletter.

N’hésitez pas à contacter l’équipe de travail à  et ils vous proposeront la meilleure façon de participer.

Source : RIPESS

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1La Banque des fermiers de Rustico a existé de 1864 à 1894. (La Banque a reçu sa charte en 1864, mais elle fonctionnait informellement depuis 1861.) Située à l’Île-du-Prince-Édouard, une des 10 provinces du Canada actuel, cette institution financière, entièrement gérée par les fermiers de cette région de l’Île, était située dans cette paroisse acadienne (francophone).

The Farmers' Bank of Rustico

L’édifice de la Banque des fermiers de Rustico à South Rustico

Les colons acadiens se sont installés à partir de 1720 dans cette île qui était habitée par les Mi’kmaq (les autochtones de la région). Ils y viennent nombreux surtout entre 1748 et 1756 afin d’éviter la déportation de la Nouvelle-Écosse (Acadie) par les Britanniques. En 1758, la majorité des habitants acadiens de l’Île sont déportés en France par les Britanniques. Parmi ceux qui évitent la déportation en se réfugiant sur le continent, plusieurs reviennent s’établir dans l’Île. Toutes les terres de l’Île, devenue colonie britannique, avaient été attribuées, par une loterie tenue à Londres, à des Britanniques. C’est ainsi que les fermiers acadiens devinrent rentiers et devaient payer un loyer annuel. Comme plusieurs étaient trop pauvres pour payer ce loyer, ils devaient quitter la terre qu’ils avaient défrichée et recommencer ailleurs.

C’était la situation que le Père Georges-Antoine Belcourt découvrit à son arrivée comme curé de la paroisse de Rustico en 1859. À l’époque, Rustico était la plus importante des 7 paroisses acadiennes de l’Île. Il est utile de préciser que c’est grâce à l’évêque anglophone de l’Île que Belcourt avait été recruté dans l’archidiocèse de Québec. Précédemment, le Père Belcourt avait été missionnaire dans l’ouest, c’est-à-dire au Manitoba actuel et dans le Dakota-du-Nord, auprès des populations autochtones et métis. Comme il avait préparé une pétition, signée par 977 Métis, demandant la fin du monopole du commerce de la Compagnie de la Baie d’Hudson, une grande entreprise capitaliste, on l’avait retiré de ce territoire. Il est présumé que les autorités politiques de l’époque avaient fait pression sur l’archevêché de Québec pour le retirer de ce territoire. Après plusieurs années au Dakota-du-Nord (territoire des États-Unis) il était recruté pour venir à l’Île.

Assez rapidement, en constatant la pauvreté des fermiers de Rustico, il a proposé la création d’une Banque des fermiers afin de répondre à leurs besoins de crédit. À l’époque, les fermiers ne pouvaient pratiquement pas obtenir des prêts des banques commerciales, car le taux d’intérêt dépassait 20%, et la période de remboursement était de 3 mois au maximum. Ce qui est impossible pour des fermiers, car l’échéance arrive avant la récolte.

Les fermiers ont adhéré au projet. À partir de 1861, des activités informelles débutèrent. Cependant, afin d’en faire une institution officielle, une loi a été adoptée par l’Assemblée législative de l’Île-du-Prince-Édouard en avril 1863. Comme c’était avant la création du Canada en tant que pays (1867), il était nécessaire d’obtenir l’assentiment du gouvernement à Londres. La Charte fut octroyée en 1864, malgré un fort scepticisme devant un si petit projet. En effet, le capital initial prévu était de 1 200 £, équivalent à 3 600$ dollars à l’époque. Elle commence ainsi ses opérations, incluant l’autorisation d’imprimer ses propres billets de banque.

Father Georges-Antoine Belcourt

Père Georges-Antoine Belcourt

La loi instituait un Conseil d’administration de 12 personnes, dont la moitié changeait chaque année. Afin de constituer le capital initial, 1 200 actions ont été mises en vente. La loi stipulait qu’une seule personne ne pouvait détenir plus de 10% des actions. De plus, la loi favorisait les détenteurs d’une seule action. Ainsi, lors de l’assemblée annuelle, le détenteur d’une action avait un vote. Pour obtenir 2 votes, il fallait avoir 10 actions, 3 votes nécessitaient 20 actions, etc. Comme les conseils d’administration successifs ont toujours été composés en totalité par les fermiers, c’est le signe qu’ils avaient le contrôle. En fait, il semble que certaines personnes de l’extérieur achetaient plusieurs actions afin d’aider la Banque à constituer son capital afin de faire des prêts.

Afin de comprendre la philosophie inhérente de la gouvernance de la banque, l’extrait d’une lettre du Père Belcourt est fort significatif :

« Vous désirez beaucoup connaître comment des pauvres gens peuvent devenir Banquiers? C’est un secret qui contient en effet assez d’intérêt pour piquer la curiosité; eh bien! voici comme nous faisons sans demander comment font les monsieurs, (les capitalistes.) Les officiers sont au nombre de 12, dont un Président, Trésorier et secrétaire, et les autres conseillers, éligibles tous les ans par les actionnaires. Les 3 premiers officiers, ceux en fonction, sont élus des douzes, par ce conseil. Leur office est honoraire, et d’ici à ce que leur charge leur donne trop de besogne, ils agissent pour l’honneur et non pour l’argent, (ce ne ferait pas l’affaire de ceux qui aiment plus l’argent que l’honneur). »

Ainsi, dans cette lettre de 1862, écrite à un ami en France, il est évident que le projet était bien préparé, et ce avant l’adoption de la loi en 1863.

Pendant les 30 années d’activité, la Banque imprimait sa propre monnaie (échangeable avec les autres monnaies). Même si la plupart des activités se déroulaient en français, les billets de banque étaient bilingues. La principale activité était de consentir des petits prêts pour les fermiers, à des taux variants entre 6% et 8%. Les périodes de remboursement variaient entre 6 et 12 mois. La banque dégageait des surplus, dont une partie était versée en dividendes. À travers les années, le capital s’est accru jusqu’à 21 000 $. Dans les dernières années, il y avait également des comptes d’épargne.

La Charte de la Banque des fermiers de Rustico a été prolongée à deux reprises par le Parlement canadien, en 1883 et en 1891. Hélas, à la suite de diverses pressions, la Charte n’a pas été prolongée au-delà de 1894. Entre autres, la Loi des Banques du Canada de 1871 stipulait qu’un capital de 500 000 $ était nécessaire afin d’opérer comme banque au Canada. En agissant ainsi, les grandes banques capitalistes s’assuraient d’éliminer toutes les petites banques, dont la Banque de Rustico était sans doute la plus petite, 25 fois moins que le minimum requis. Malgré tous les efforts des grandes banques de la faire disparaître, elle a néanmoins réussi à se maintenir jusqu’en 1894, entre autres parce qu’elle avait obtenu sa Charte avant la formation du Canada en 1867.

La notion de coopérative n’était pas encore bien connue, car la première coopérative était celle de Rochdale en Grande-Bretagne (1843). En français, la notion est apparue quelques années plus tard en France. Il n’y n’avait évidemment pas encore de législation sur le sujet. Néanmoins, selon les témoignages et écrits d’historiens, elle fonctionnait selon les grands principes coopératifs modernes. La Banque était contrôlée par les personnes et non pas par le capital. Pendant toutes ses années d’existence, les 12 administrateurs étaient des fermiers de Rustico. Le gérant était souvent un fermier et d’autres fois un enseignant de l’école locale.

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En septembre 2018, j’ai assisté pour la première fois à la conférence EcoNous. Outre le fait que j’ai été impressionnée par les échanges très inspirants et les histoires partagées, une idée a attiré mon attention : IDEA. Inclusion, Diversité, Équité et Accessibilité étaient au cœur de la séance plénière d’ouverture, La grande IDEA pour le vrai changement. Ce concept vise à changer notre façon de penser et d’agir en veillant à ce que les diverses voix aient la possibilité d’être entendues et de diriger. Dans cette perspective, le panel nous a invités à réfléchir à la façon dont nous nous identifions aux autres, dont nous faisons des choix et prenons des décisions pour modeler le monde que nous aimerions voir s’instaurer dans l’avenir. 

Au retour de la conférence, j’avais envie d’en savoir plus sur ce concept, de voir ce qui se passait. Je voulais découvrir et partager quelques-unes des diverses initiatives visant à améliorer l’inclusion, la diversité, l’équité et l’accessibilité. J’ai discuté avec des représentants de trois organisations membres du RCDÉC pour comprendre leur travail et les enjeux entourant IDEA. J’ai rencontré des représentants de Working for Change et de Learning Enrichment Foundation (LEF) de Toronto et de la Spence Neighborhood Association (SNA) de Winnipeg. Ces trois personnes se sont montrées extrêmement passionnées et impliquées dans leur travail qu’elles exercent depuis 10 ans ou plus.

Respondre aux besoins de la communauté

Working for Change

Dans les trois cas, j’ai remarqué que les organisations ont été créées pour un besoin spécifique puis se sont développées pour répondre aux nouveaux besoins d’IDEA de la communauté. Working for Change a été créé en 1994 pour répondre au besoin de possibilités d’emploi pour les personnes ayant des problèmes de santé mentale. Aujourd’hui, l’organisme compte cinq entreprises sociales dirigées par des personnes qui luttent contre la toxicomanie, la pauvreté ou l’itinérance. 

Learning Enrichment Foundation logo

La Learning Enrichment Foundation a été créée il y a 40 ans pour répondre au besoin de programmes pour les jeunes dans la communauté locale. Depuis, de nombreux programmes ont été développés. Ils offrent maintenant des services de garde d’enfants, des services de réadaptation et de soutien à l’emploi, des cours de langue, des programmes de perfectionnement professionnel notamment pour les nouveaux arrivants et les personnes sans emploi ou sous-employées.

Spence Neighbourhood Association logoLa Spence Neighbourhood Association a été créée en 1997 par cinq bénévoles pour améliorer les conditions de vie dans la quartier, principalement par le nettoyage d’une ruelle en retrait. Dans un contexte de criminalité et de pauvreté, le SCN a rapidement élaboré un éventail de nouveaux programmes pour répondre à d’autres besoins. Aujourd’hui, ils offrent chaque année plus de 300 activités, initiatives, événements et rencontres communautaires pour les jeunes et les familles, l’environnement, le logement et la sécurité de tous.

Des objectifs à l’action, mais avant tous des valeurs

Au-delà des services offerts, les trois organisations entendent remplir une missionParkdale green space workersÀ LEF, ils souhaitent offrir des initiatives intégrées, holistiques et adaptées à la communauté qui permettent aux individus et aux familles de devenir des contributeurs importants au développement social et économique de leur communauté. Pour Working for Change, l’objectif est d’offrir une formation et des possibilités d’emploi aux personnes qui ont été marginalisées, de dénoncer la marginalisation et de travailler à changer les politiques qui nuisent à leurs communautés. La mission de la SNA est de travailler avec les habitants de Spence pour revitaliser et renouveler leur communauté dans les domaines du logement holistique, des liens communautaires, du développement économique communautaire, de l’environnement et des espaces ouverts, et des jeunes et familles.

« Il y a tant de travail que vous pouvez faire,
mais sans un socle de valeurs pour guider le travail,
le secteur du logement pourrait être un développement banal. »

Nous affirmons parfois que « les actes valent mieux que les paroles ». Chacune des organisations que j’ai rencontrées est engagée dans un travail qui transmet clairement ses principes directeurs, ce qui la conduit vers ses objectifs. Chaque organisation a sa propre liste de valeurs et de principes directeurs et ils traversent tous IDEA. Ils croient en une communauté inclusive, diversifiée et respectueuse de la différence, où chacun peut avoir des opportunités de développement.

Impact, resultats and influence

Le travail accompli par ces trois organisations a un impact réel sur la vie des gens dans leurs communautés en termes d’IDEA. En voici quelques exemples. Avec la SNA, offrir à certains adolescents leur première chance de faire du sport s’est traduit par de meilleurs résultats scolaires au secondaire. Chez Working for Change, certaines personnes provenant du POSPH (Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées) travaillent maintenant à temps plein dans un environnement syndiqué. 

Chez LEF, l’histoire d’un peintre cubain se démarque. À son arrivée au Canada, il a bénéficié des services aux nouveaux arrivants à LEF. C’était un travailleur acharné, au détriment de sa passion pour la peinture. Il est revenu quelques années plus tard en tant que bénévole, offrant des cours d’art. En plus d’avoir un impact dans la vie de ces personnes, il a développé une plus grande confiance en lui et sa passion grandit de jour en jour.Painting activity

“Aujourd’hui il est très facile de perdre espoir 
mais je pense que nous devons tous travailler ensemble
et croire aux forces de chacun.”

Dans toutes ces initiatives, les organisations soutiennent qu’il s’agit moins d’aider les gens que de leur donner plus de pouvoir. Ce qui me frappe aussi est le fait que l’influence de ces actions ne s’arrête pas aux portes de l’organisation, elle est beaucoup plus grande. Toutes les familles, amis des bénéficiaires sont également touchés. Tout cela nous rappelle ce que les membres de la communauté peuvent aider à bâtir lorsqu’ils appliquent leurs valeurs communes à l’élaboration de programmes qui répondent aux besoins de la communauté.

Construire un meilleur futur

Kids playing hockey

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Une chance pour tous - la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté

Dans le cadre de la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté, l’honorable Jean Yves Duclos, député
Ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, a lancé un appel de candidatures pour former un Conseil consultatif national sur la pauvreté.

Ce conseil consultatif ministériel, mis sur pied dans le cadre d’un processus de sélection ouvert et transparent fondé sur le mérite, aura pour mandat de :

  • fournir des conseils relatifs aux programmes, aux fonds et aux activités qui contribuent à la réduction de la pauvreté;
  • produire un rapport annuel comprenant des renseignements détaillés sur les progrès réalisés en vue d’atteindre les cibles de réduction de la pauvreté et sur le rendement par rapport à d’autres indicateurs faisant l’objet d’un suivi dans le cadre de la Stratégie, ainsi que fournir des conseils sur la réduction de la pauvreté;
  • mener des consultations publiques auprès de divers groupes, y compris le milieu universitaire et d’autres experts, les Autochtones et les personnes ayant vécu dans la pauvreté;
  • s’acquitter d’autres tâches connexes.

Ministre Duclos est à la recherche de membres qui ont des connaissances et une expérience en ce qui a trait aux questions liées à la pauvreté, ainsi que des membres qui vivent ou ont vécu dans la pauvreté. Les Autochtones, les femmes, les personnes handicapées et les membres des minorités visibles et d’autres groupes vulnérables sont encouragés à soumettre leur candidature pour devenir membres du Conseil consultatif.

Le Conseil consultatif sera représentatif de la diversité linguistique et régionale et de la mixité du Canada.

L’appel de candidatures comporte quatre volets (une même candidature peut être présentée pour plus d’un volet) :

  • Volet 1 : Président/présidente
  • Volet 2 : Membre ayant une responsabilité particulière relative aux questions touchant les enfants
  • Volet 3 : Membres généraux
  • Volet 4 : Membres ayant vécu dans la pauvreté

Les personnes intéressées doivent présenter leur candidature en ligne au plus tard le 29 janvier 2019.

Obtenir plus de renseignements sur l’appel de candidatures

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