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Depuis ses tous débuts avec la création du Comité international en 2007 jusqu’à aujourd’hui, le Réseau canadien de DÉC est un partenaire actif du mouvement international que ce soit au niveau du développement, de l’apprentissage ou de la représentation. 2013 n’y fait pas exception. Voici un aperçu des activités dans lesquelles le RCDÉC était indirectement ou directement impliqué au cours de l’année écoulée.
En partenariat avec le programme Uniterra, j’ai participé au FSM qui a eu lieu en Tunisie du 26 au 30 mars. Le RCDÉC étant membre du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire (RIPESS) Amérique du Nord, la participation à cet événement était organisée conjointement avec RIPESS Europe et le RAESS (RIPESS Afrique). À cette occasion, dix ateliers ont été organisés et des rapports et des communiqués de presse préparés. Maude Brossard du Chantier de l’économie sociale du Québec, organisme membre du RIPESS, était également très engagée dans le processus, dont des ateliers à Tunis. Le FSM a permis de consolider les liens avec d’autres organismes québécois et canadiens, plus particulièrement avec les représentants syndicaux. En savoir plus>>
Maude et moi-même avons également participé à la deuxième rencontre du Réseau africain d’économie sociale et solidaire (RAESS), l’organisme continental du RIPESS en Afrique. Cette rencontre qui s’est déroulée du 24 au 25 mars à Hammamet (à environ 60 km de Tunis) a renforcé les liens avec les collègues africains impliqués dans le RIPESS.
La participation au FSM a été rendue possible grâce au partenariat avec le programme Uniterra mis en œuvre conjointement par le CECI et l’EUMC.
Dans le cadre du programme Uniterra, j’ai également accepté une mission d’une semaine en Guinée (un pays de l’Afrique de l’Ouest dont la capitale est Conakry) du 18 au 23 mars juste avant le FSM. Il s’agissait en partie de faire le suivi d’une mission durant laquelle deux personnes de Guinée s’étaient rendues au Québec et en Acadie en 2012. J’avais accompagné cette mission à l’époque au nom du RCDÉC. Durant ma mission en Guinée, j’ai par exemple eu l’occasion de visiter des projets de la Mutuelle de microfinance (Guinée). Cette mutuelle est un partenariat avec la nouvelle Mutuelle de microfinance (Québec). Voir en personne quelle est la situation dans l’un des pays les plus pauvres du monde apporte beaucoup. Il est aussi intéressant de voir la présence de compagnies canadiennes telles que Rio Tinto et Alcao en Guinée, sachant que la Guinée possède les 2/3 des réserves de bauxite.
Le webinaire sur la microfinance du mois de mars a remporté un franc succès. Ce webinaire a eu lieu en anglais et en français. Dans ce webinaire, on a présenté deux exemples de mutuelles : la Mutuelle d’épargne et de crédit des Pêcheurs Artisans de Guinée (MECREPAG) et la Mutuelle de microfinance (Québec). La nouvelle mutuelle de Québec a été initiée par le Fonds d’emprunt Québec (le fonds d’emprunt communautaire de la ville de Québec). Cette mutuelle a été créée par la loi adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale du Québec en décembre 2012. Les pratiques collectives de microfinance, fondées dur l’engagement des clients/membres, du Sud et du Nord se ressemblent beaucoup.
Le RCDÉC et le Chantier de l’économie sociale étaient les partenaires officiels du Centre dans le cadre d’une rencontre organisée à Haïti en mai dernier. Cette rencontre avait pour objectif d’examiner la possibilité d’organiser un réseau d’échange d’information sur l’ESS axé sur le partage des connaissances, les sites Web et la participation à divers événements. Il s’agit de promouvoir l’ESS comme outil de développement au sein des communautés francophones et plus particulièrement de celles en situation minoritaire. Le RCDÉC et le Centre étudient des moyens de formaliser les collaborations de travail au sein du Canada et dans le reste des communautés francophones des Amériques (environ 33 millions de personnes sont françaises ou francophones).
Ethel Côté, membre du Comité international, était invitée par cet organisme international de femmes à participer à une conférence à Paris au printemps dernier en tant que spécialiste de l’ESS. À cette occasion, Ethel était la déléguée officielle du RCDÉC. Elle poursuit son engagement au sein de cet organisme.
Puisque les membres du conseil d’administration du RIPESS-Amérique du Nord, Nancy Neamtan et Emily Kawano, n’étaient pas disponibles, j’ai représenté le RIPESS-Amérique du Nord à cette rencontre qui a eu lieu à Santa Maria, Rio Grande do Sul, dans le sud du Brésil du 7 au 10 juillet. Deux jeunes délégués proches du Chantier y ont aussi participé. J’ai présenté l’historique du RIPESS de 1997 à aujourd’hui lors d’une séance plénière. Cette rencontre a donné l’occasion de faire plus ample connaissance avec Paul Singer, secrétaire d’État à l’économie solidaire du Brésil. La représentation internationale du RIPESS (Asie, Afrique, Amérique latine et Amérique du Nord) a donné à cet événement une dimension véritablement internationale. Il est intéressant de noter qu’en Amérique latine, on utilise les termes « économie solidaire », personne n’emploie l’expression « ESS », sauf au niveau continental (RIPESS-Amérique latine et Caraïbe). En savoir plus >>
Même si pour le RCDÉC l’aspect international du Forum mondial des entreprises sociales, qui s’est tenu à Calgary en octobre dernier, n’était pas prédominant, la réception et les rencontres avec Bob Massie de la New Economy Coalition organisées par le RCDÉC ont réellement contribué à créer des liens au sein de l’Amérique du Nord. Visionnez le discours percutant de Bob.
Pat Conaty du Royaume-Uni, coauteur du livre The Resilience Imperative avec Mike Lewis, était également présent. Je ne l’avais pas vu depuis 2004, j’ai donc été très heureux de passer du temps avec lui. Pat fait partie de la New Economics Foundation
En automne dernier, le RCDÉC lançait le concours photo « Qu’est-ce que le DÉC? » afin de recueillir des images du développement économique communautaire (DÉC) en action de nos membres partout au pays.
Nous avons reçu presque 150 photos exceptionnelles illustrant la diversité des collectivités et des initiatives de DÉC des quatre coins du Canada.
Nous avons posté toutes les photos sur notre compte Flickr et beaucoup d’entre elles apparaîtront dans la vidéo « Qu’est-ce que le DÉC? » qui était lancée récemment. Ces photos sont une véritable source d’inspiration, regardez-les !
C’est La Bikery Co-op de Moncton au Nouveau-Brunswick qui a gagné le tirage et une présentation en personne de l’atelier « Qu’est-ce que le DÉC? » par un membre du personnel du RCDÉC. Félicitations!
Merci à toutes les personnes qui ont participé. Si vous avez d’autres photos qui illustrent pour vous le DÉC, n’hésitez pas à nous les envoyer !
Le mardi 21 janvier 2014, le Chantier de l’économie sociale présentait son mémoire dans le cadre des consultations prébudgétaires Priorité EMPLOI Budget 2014-2015 du ministère des Finances et de l’Économie (MFEQ). Le Chantier a pu mettre de l’avant ses positions et ses préoccupations tout en y exposant également quelques considérations transversales, ses commentaires généraux sur les orientations proposées par le gouvernement et ses propositions en vue de favoriser le développement de l’ensemble du territoire québécois.
Introduction
1. Considérations transversales
2. Quelques commentaires généraux sur les orientations proposées
3. Des Propositions porteuses pour le développement de l’ensemble du territoire québécois
4. Quelques considérations non budgétaires
Conclusion
Sommaire des propositions
Industrie Canada a entrepris des consultations publiques sur une période de 90 jours sur la Loi canadienne sur les sociétés par actions (LCSA). Il est important de souligner que l’un des points à l’examen porte sur la constitution en société d’entreprises hybrides, appelées entreprises socialement responsables (ESR), des entités qui adoptent un « modèle d’entreprise commercial favorisant le changement social ».
La LCSA établit le cadre juridique et réglementaire pour les sociétés du Canada. Ceci comprend les règles de base régissant la gouvernance des sociétés : entre autres la rémunération des cadres et la communication avec les actionnaires. Ces consultations font suite à un examen législatif dont le rapport a été publié en juin 2010. Dans ce rapport, Tim Draimin, de l’organisme Génération de l’innovation sociale, a proposé que l’on modifie la LCSA pour faciliter la constitution en société d’entreprises qui seraient tant à but lucratif qu’à but non lucratif.
Le secteur à but non lucratif canadien compte plus de 161 000 organisations qui génèrent des revenus de plus de 100 milliards de dollars et emploient plus de 1,5 million de personnes. Ce secteur connaît des temps difficiles marqués par une baisse des revenus provenant des dons et des subventions gouvernementales. De nombreux organismes ont créé des entreprises commerciales qui génèrent des revenus et poursuivent les objectifs des organismes. Ainsi, l’établissement d’un cadre réglementaire pour l’investissement privé ouvrirait la porte à l’innovation.
Des modèles semblables existent déjà au niveau pancanadien et international : en Colombie-Britannique avec les Community Contribution Companies (compagnies à contribution communautaire), en Nouvelle-Écosse avec la Community Interest Companies Act (Loi sur les compagnies d’intérêt communautaire), aux États-Unis avec les Low-profit Limited Liability corporations ou L3C (sociétés à faible rentabilité et à responsabilité limitée) ainsi qu’au Royaume-Uni avec les Community Interest Companies ou CIC (sociétés d’intérêt communautaire)
Ces consultations permettront de déterminer entre autres si des modifications des dispositions de la LCSA sont nécessaires afin de faciliter la constitution en société d’ESR ou s’il faut créer un autre organisme de réglementation.
Veuillez soumettre vos commentaires au plus tard le 11 mars 2014.
Communiqué de presse du gouvernement du Canada : « Le ministre Moore lance des consultations en vue de renforcer la gouvernance des sociétés canadiennes » – https://www.canada.ca/fr/nouvelles.html
Consultation sur la Loi canadienne sur les sociétés par actions (contenu intégral) – http://www.ic.gc.ca/eic/site/cilp-pdci.nsf/fra/h_cl00867.html
Consultation sur la Loi canadienne sur les sociétés par actions Structure de constitution en société pour les entreprises socialement responsables – http://www.ic.gc.ca/eic/site/cilp-pdci.nsf/fra/h_cl00867.html#p3.5
Examen, prévu par la Loi, de la Loi canadienne sur les sociétés par actions – http://www.noscommunes.ca/DocumentViewer/fr/40-3/INDU/rapport-4
Depuis 2008, le gouvernement fédéral verse, dans le cadre des Ententes sur le marché du travail, des fonds aux provinces et aux territoires pour des programmes et des services de formation professionnels destinés aux personnes sous-représentées au sein de l’économie canadienne, dont les personnes handicapées, les populations autochtones et les nouveaux immigrants.
Ces programmes ont remporté un franc succès. Un rapport du ministère de l’Emploi et du Développement social a établi que 86 % des participants ont trouvé un emploi deux ans après avoir compété les programmes de formation professionnelle (contre 44 % auparavant) et que les revenus des participants ont en moyenne augmenté de 323 $ par semaine.
Les Ententes sur le marché du travail prendront fin en avril 2014. Dans le cadre du renouvellement de ces Ententes, le gouvernement fédéral prévoit détourner plus de 600 millions de dollars par an (soit 60 % du programme) et de réaffecter ce montant au programme de Subvention canadienne pour l’emploi.
La Subvention canadienne pour l’emploi exigera une contrepartie équivalente du gouvernement fédéral, des provinces ainsi que des employeurs participants d’une valeur maximale de 5000 $ chacun, dans le but de former des personnes à un emploi. Seules les entreprises ayant un plan pour former des personnes à un emploi existant ou pour un meilleur emploi pourront demander la Subvention canadienne pour l’emploi et les fournisseurs de formation admissibles se limitent aux collèges et aux centres de formation des syndicats.
Le principal argument du gouvernement fédéral pour la réaffectation du fonds des Ententes vers la Subvention se fonde sur les hypothèses selon lesquelles la disparité des compétences est le principal enjeu du marché de l’emploi canadien et le secteur privé est le mieux placé pour décider qui sera formé et pour s’assurer que la formation cible un emploi existant. Le ministre Jason Kenney a également déclaré que la Subvention permettra de régler l’inefficacité « de la bureaucratie gouvernementale dans la gestion d’un programme qui ne fait qu’enrôler des clients, en grande partie des prestataires de l’aide sociale, dans un roulement de formation, afin qu’ils puissent continuer à être prestataires de l’aide sociale ».
Beaucoup d’organismes ont exprimé leur opposition à ces changements, ainsi que des dirigeants provinciaux, des organismes de DÉC et le secteur privé.
Les ministres provinciaux sont unanimement opposés aux changements des Ententes, car ils retireront un financement alloué à des programmes efficaces qui ont fait leurs preuves et qui aident les personnes les plus vulnérables et, car ils enlèvent aux provinces et aux territoires le pouvoir d’adapter les programmes et les stratégies de financement à leurs propres contextes, réalités et priorités.
Les organismes de DÉC qui mettent l’accent sur la création de formation et d’emploi pour les personnes avec de multiples obstacles à l’emploi risquent de perdre leurs financements, car la plupart n’appartiennent pas à la catégorie « employeurs du secteur privé », ne sont pas des instituts de formation accrédités et ne possèdent pas les ressources leur permettant d’offrir les fonds de contrepartie ou de composer avec les exigences administratives.
Le secteur privé s’inquiète du fardeau administratif que ce modèle crée par rapport à un montant relativement restreint. La grande majorité des petites et moyennes entreprises seraient incapables de participer au programme, compte tenu de l’obligation de participer au financement à part égale.
Enfin, les personnes qui ont accès à ces programmes ne pourront le faire qu’une seule et unique fois ce qui représente une limitation importante pour ceux et celles qui font face à de multiples obstacles à l’emploi et qui ont besoin d’une série de formation pour intégrer avec succès le marché du travail.
Pour plus d’informations sur les Ententes et la Subvention, veuillez consulter les liens suivants :
Les fêtes de fin d’année sont avant tout un moment de convivialité et de célébration que nous vous souhaitons de passer auprès de vos familles et de vos amis. En d’autres termes, c’est le temps de célébrer votre collectivité. Rien de mieux pour cela que de soutenir le travail que réalise les membres du RCDÉC partout au pays pour le développement des communautés. Nous avons dressé une liste pratique d’activités et d’idées de cadeaux et un guide d’achat. Ce guide du temps des fêtes est conçu pour vous fournir les outils et les informations dont vous aurez besoin pour passer une saison des fêtes remplie de DÉC.
Guides de DÉC du temps des fêtes et idées de cadeaux
Guide du Chantier de l’économie sociale
Le Chantier de l’économie sociale propose un large éventail de produits et de services d’entreprises d’économie sociale; pour Noël achetons solidaire [en savoir plus]
Comment organiser une foire alternative du cadeau : webinaire
Les foires alternatives du cadeau sont un moyen de perpétuer la tradition d’échange de cadeaux du temps des fêtes sans le gaspillage et la commercialisation propres au magasinage classique. Ce webinaire gratuit vous montre comment démarrer une foire dans votre communauté [en savoir plus].
Offrez un cadeau local
Évidemment, magasiner dans des commerces locaux et indépendants est un moyen sûr de renforcer les économies locales. Les gens de Local First Toronto ont créé une affiche présentant 12 bonnes raisons d’offrir des cadeaux produits localement [en savoir plus].
Acheter local, ça vaut la peine : infographie
Toutes les raisons pour lesquelles vous devriez envisager d’acheter des cadeaux produits localement par des petites entreprises répertoriées dans une infographie pratique [en savoir plus].
Idées de cadeaux d’entreprises sociales dans la capitale
Le Centre for Innovative Social Enterprise Development à Ottawa a préparé une liste d’idées de cadeaux qui changent des vies tout en soutenant les entreprises sociales de la région [en savoir plus]
Guide du cadeau du temps des fêtes de la Fair Trade Federation
Célébrez l’esprit des Fêtes et magasinez de façon créative avec des idées de cadeaux et de décorations issus du commerce équitable [en savoir plus].
SoKind : registre en ligne
SoKind est un service de registre qui nous encourage à offrir des cadeaux faits maison, des dons à des organismes de bienfaisance, des produits d’occasion, de l’expérience, du temps et de l’aide pour le jour de l’événement [en savoir plus].
Les Gals Ethical Goods
Les Gals Ethical Goods est une collection saisonnière de cadeaux produits par des entreprises locales qui encouragent le commerce équitable ici et ailleurs, des milieux de travail accueillants, la revalorisation et la coopération. La collection est disponible dans deux magasins à Vancouver, BC [en savoir plus].
Panier de Noël alternatif
Offrez un cadeau qui en vaut deux! Chaque année, LITE Winnipeg offre des paniers de Noël uniques qui contiennent des produits provenant de commerces locaux et d’entreprises sociales. Ces Paniers soutiennent l’économie locale et apportent de la joie aux familles démunies [en savoir plus].
Jeu de société Coopoly
Dans ce jeu de société, les joueurs collaborent pour créer des coops. Ils effectuent des tâches (déchiffrent des charades) et doivent relever toute une variété de défis. Si les joueurs établissent une nouvelle coop, ils gagnent tous [en savoir plus].
The #yegSanta Project
Le Local Good est le centre en ligne d’Edmonton du mode de vie local et vert. Vous y trouverez une liste de guides locaux de l’Alberta pour la saison des fêtes [en savoir plus].
Soutenez le DÉC dans le monde
Vous pouvez aussi faire un don à des projets menés par les membres du RCDÉC qui œuvrent partout dans le monde : les projets du CECI sur la sécurité alimentaire et le développement économique des femmes ou encore les initiatives de Carrefour International qui donnent aux femmes et aux filles le pouvoir de prendre leur vie en main et leur fournit les compétences et la formation nécessaires pour pouvoir gagner un revenu.
Faire un don au RCDÉC
En ce Noël, participez à renforcer le mouvement et à construire des économies locales plus justes et plus durables grâce à des solutions ancrées dans les communautés.
Faites un don au RCDÉC du montant que vous pouvez par carte de crédit ou par chèque. Nous émettrons un reçu aux fins de l’impôt pour tous les dons de 20$ et plus.
Pour en savoir plus sur notre mission et notre vision
Le gouvernement fédéral a lancé les consultations prébudgétaires en ligne et invite les Canadiennes et les Canadiens de partout au pays à y participer. Ce processus permet aux organismes et aux particuliers engagés dans le DÉC de partager des idées, d’exprimer leurs préoccupations et de mettre de l’avant les avantages de l’approche de DÉC. Votre participation aux consultations prébudgétaires soutiendra notre vision collective.
Vous pouvez accéder au processus de consultations prébudgétaires en ligne en cliquant ici. N’hésitez pas à utiliser et à adapter les recommandations du mémoire prébudgétaire du RCDÉC ainsi que l’ensemble de nos priorités politiques pour élaborer vos recommandations. Notre récente lettre sur l’entreprise sociale adressée à Emploi et Développement social Canada (EDSC) peut s’avérer être une ressource utile en référence à la déclaration de Jason Kenney, ministre de l’EDSC, exprimant au nom du gouvernement fédéral le « soutien enthousiaste et sans réserve pour l’ensemble du processus de mise en œuvre des entreprises sociales, de la finance sociale et de l’innovation sociale, et pour travailler avec vous à trouver des solutions pour faire de ce secteur en pleine croissance un facteur essentiel de la résolution de problèmes au Canada ».
La Premier ministre a déclaré : « La priorité numéro un de notre gouvernement demeure la création d’emplois et la croissance économique, afin de favoriser la prospérité des Canadiens qui travaillent fort et de leur famille ». C’est à notre tour d’aider le gouvernement fédéral à voir tout le potentiel du DÉC pour bâtir des communautés durables et inclusives qui profiteront à toutes les Canadiennes et à tous les Canadiens qui travaillent fort.
L’économie sociale québécoise compte maintenant son propre organisme de liaison et de transfert, le TIESS : Territoire innovant en économie sociale et solidaire (TIESS OLT).
Destiné à organiser le transfert et l’innovation émergeant de ce secteur, cet organisme est mis sur pied par Le Chantier de l’économie sociale, le Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES), l’Institut Karl Polanyi de l’Université Concordia et le Service aux collectivités (SAC) de l’UQÀM. Une quarantaine d’organismes des milieux universitaires et de l’économie sociale sont également associés à sa création.
S’inscrivant dans le cadre de la Politique nationale de la recherche et de l’innovation annoncée le 16 octobre dernier par le ministre québécois de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, le TIESS OLT vise principalement à réunir les différents acteurs et chercheur de l’économie sociale et solidaire (ESS) et à repérer, inventorier, éclairer, et systématiser les innovations afin d’en favoriser la diffusion et l’appropriation en vue, ultimement, de résoudre des problèmes liés au développement des territoires.
À travers des activités de liaison, de veille et de transfert, le TIESS OLT veut favoriser les échanges entre praticiens et chercheurs et stimuler ainsi la production de nouvelles connaissances. L’organisme veillera également à l’appropriation de celles-ci et à leur utilisation sur le terrain, dans l’ensemble des territoires du Québec.
Selon Juan Luis Klein, directeur du Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES), les recherches menées dans ce centre ont montré qu’il existe au Québec un système d’innovation sociale dans lequel l’économie sociale est un jalon fondamental. Comme le souligne Nancy Neamtan, présidente directrice générale du Chantier de l’économie sociale, « déjà, le Québec est reconnu partout au monde comme un lieu d’innovation en économie sociale, mais avec le TIESS OLT on se donne les moyens pour que les innovations qui naissent un peu partout dans les régions du Québec soient d’abord transférées ici même, dans une autre région, un autre secteur; le TIESS OLT c’est un peu un multiplicateur de bons coups! ».
Trois domaines sont principalement visés par les activités du TIESS OLT : les outils de gestion et les nouvelles formes d’ingénierie financière; les nouveaux modes de gouvernance expérimentés en ÉSS; les formes de leadership qui permettent de partager savoir faire et compétences afin d’expérimenter de nouvelles avenues et d’assurer la pérennité et la résilience des organisations et des territoires.
Pour plus d’information : Vincent van Schendel – TIESS OLT, 514-949-7746
L’un des temps forts du Forum mondial des entreprises sociales qui s’est déroulé à Calgary au début du mois a été le discours de Jason Kenney, nouveau ministre de l’Emploi et du Développement social (anciennement Ressources humaines et Développement des compétences).
Dans son discours, le ministre a exprimé le « soutien enthousiaste et sans réserve » du gouvernement du Canada pour les entreprises sociales, la finance sociale et l’innovation sociale. Il a également indiqué qu’il souhaitait consulter les chefs de file du secteur afin de déterminer les domaines d’action prioritaires pour favoriser la croissance de l’entreprise sociale.
La coalition de groupes qui s’étaient réunis pour organiser le Sommet pancanadien de l’économie citoyenne en 2010 a continué sa collaboration à un programme commun. Elle a également préparé une lettre conjointe adressée au ministre Kenney qui recommande des domaines d’action stratégiques et appuie ses nouvelles initiatives.
Nous soutiendrons le ministre et les représentants de l’Emploi et du Développement social Canada dans leurs efforts visant à accroître l’impact de l’entreprise sociale au Canada.
Le conseil Le gouvernement du Québec a annoncé que Marguerite Mendell – économiste, professeure et directrice intérimaire de l’École des affaires publiques et communautaires (ÉAPC) de l’Université Concordia – recevra un Prix du Québec en reconnaissance de ses 30 ans de recherche et d’engagement dans le domaine de l’économie sociale.
Le Prix du Québec est le plus grand honneur décerné par le gouvernement québécois. Cette récompense vise à reconnaître les esprits novateurs qui ont contribué, par leur travail, au développement de la société québécoise.
« Je tiens à féliciter Marguerite Mendell au nom de toute la communauté de Concordia, déclare le recteur Alan Shepard. Son apport à son domaine d’expertise et ses réalisations exceptionnelles dans le milieu universitaire illustrent fort bien l’engagement de nos professeurs à l’égard de l’innovation en recherche et en enseignement. »
Depuis son arrivée à Concordia en 1984 à titre de boursière postdoctorale en lettres et sciences humaines, Mme Mendell a mené une brillante carrière. Elle a en effet fourni une contribution considérable à l’ÉAPC et à l’Institut Karl-Polanyi d’économie politique, qu’elle dirige depuis 1987.
Ses collaborations avec des praticiens du développement économique communautaire, de l’économie sociale et de la finance sociale ont mené à des innovations en politique publique aux niveaux municipal, provincial et fédéral.
« Je suis ravie et tout à fait comblée, affirme Mme Mendell. C’est pour moi un honneur et un privilège de recevoir ce prix. Mes recherches se fondent sur le dynamisme de la société québécoise, à laquelle je suis profondément attachée. J’ai une chance inouïe d’obtenir une telle marque de reconnaissance de la part du gouvernement à ce stade de ma carrière! »
Le parcours de Mme Mendell à titre de chercheuse et de pédagogue est remarquable. En effet, elle a signé de nombreuses publications sur l’économie sociale du Québec, le développement local, la finance sociale et la démocratie économique. Elle a également joué un rôle central dans l’établissement du diplôme de 2e cycle en développement économique communautaire de l’ÉAPC. Ce programme permet aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires pour travailler au renforcement des communautés locales, enjeu de taille à l’ère de la mondialisation, et participer à la transformation progressive de la société.
« L’impressionnante carrière de Margie témoigne de son dévouement à la recherche et à l’amélioration du bien-être collectif, au Québec et ailleurs, commente Graham Carr, vice-recteur à la recherche et aux études supérieures. Son engagement communautaire de longue date à l’échelle locale et internationale met en lumière les effets positifs que peut avoir la recherche scientifique sur la société. »
Mme Mendell est sollicitée dans le monde entier pour son expertise en politique publique. Ainsi, plus tôt cette année, elle a présenté à l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social, à Genève, un exposé qui a jeté un éclairage nouveau sur le thème de l’économie solidaire et sociale. De plus, en novembre 2013, elle sera conférencière d’honneur au Forum mondial d’économie sociale, organisé conjointement par le maire de Séoul et le gouvernement du Québec.
Les Prix du Québec sont remis chaque année à 13 récipiendaires des secteurs de la culture et des sciences. Pour sa part, Mme Mendell se verra attribuer le Prix du Québec Marie-Andrée-Bertrand. Cette récompense est offerte à des personnes dont les recherches ont mené à d’importantes innovations sociales et favorisé le mieux-être de la collectivité. Elle lui sera conférée le 12 novembre, à l’occasion d’une cérémonie spéciale à l’Assemblée nationale.
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Source: l’Université Concordia
Du 21 au 24 octobre dernier, une délégation de Seikatsu Club sont venus à Québec afin de faire le point sur l’évolution de l’économie sociale du Québec depuis leur visite de 2007. La délégation était constituée de trois personnes du Civil Policy Research Institute (CPRI), le Centre de recherche mis en place par Seikatsu.
Rappelons que Seikatsu Club est une fédération de 32 coopératives de consommation, ayant au total 350 000 membres, qui achètent directement de producteurs leurs biens de consommation alimentaires. Au total en 2012, un chiffre d’affaires d’environ 1$ milliard canadien. Pour plus d’informations, voir le webinaire de 2011 (en anglais seulement).
Les quatre journées intensives de rencontres leur aura permis d’approfondir leurs connaissances sur l’évolution de l’économie sociale du Québec. Il est important de préciser qu’au Japon, les politiques gouvernementales ne sont pas favorables l’économie sociale en général et aux coopératives en particulier. Mentionnons à titre d’exemple le fait qu’en pratique, il faut entre 500 et 1000 membres pour créer une coopérative de consommation et que d’autre part, il n’y a pas de loi pour créer des coopératives de travailleurs. Comme ils le faisaient après leur voyage d’étude de 2007 (11 personnes), il s’agit de promouvoir au Japon, y compris auprès des autorités publiques, des lois et mesures plus favorables. La visite arrivait à point avec l’adoption le 10 octobre dernier de la nouvelle Loi cadre sur l’économie sociale.
Voici des photos de quelques rencontres :
G-D : Émilio Lopez, Fonds d’emprunt Québec qui présentait la Mutuelle de microfinance (Québec); Yuko Wada, Coodonnatrice international du CPRI; Takashi Sawaguchi, président du Conseil d’administration du CPRI; Katsuyoshi Yokekura, directeur exécutif du CPRI; Linda Maziade, Fonds d’emprunt Québec, qui présentait le Pôle de l’économie sociale de la Capitale-Nationale; et moi.
Avec Nancy Neamtan et Béatrice Alain du Chantier de l’économie sociale
Avec Marcel Arteau, Mee-Rang Ricard-Bouillon et Josée Tremblay
du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM)
La délégation rencontrait également Jean Bergevin et Gérald Larose de la Caisse d’économie solidaire Desjardins (deux rencontres distinctes), Gérard Perron, consultant en développement, Josée Arsenault de Service amicale Basse-Ville, Jacques Fiset du Centre local de développement de Québec et Marie-Éve Myrand de la Fédération des Coopératives de développement régional.
Ces échanges entre organisations sont toujours riches en apprentissage mutuel et renforcent la solidarité entre les organisations et les personnes qui militent pour un monde meilleur.
Yvon Poirier est Président du Comité international et secrétaire au conseil d’administration du RCDÉC.