Rapport final d'EcoNous2018 : page de couverture

Plus de 300 leaders en innovation sociale de partout au Canada se sont rassemblés à Moncton, au Nouveau-Brunswick, du 24 au 26 septembre, pour participer au congrès pancanadien EcoNous2018. Depuis 2001, le RCDÉC s’est associé avec des membres de partout au pays pour montrer le travail exceptionnel accompli dans différentes régions, pour mieux faire comprendre l’impact du développement économique communautaire (DÉC), pour examiner de nouvelles idées, ressources et stratégies qui permettront aux praticiens du DÉC d’améliorer leur efficacité et pour nouer des liens entre les personnes qui partagent les mêmes valeurs et la même vision. 

Dans le cadre d’une démarche de collaboration, un comité de partenaires locaux de planification s’est réuni pour co-organiser le congrès. Le Réseau environnemental du Nouveau-Brunswick était l’hôte local, avec l’appui du Co-operative Enterprise Council of New Brunswick, du Centre for Local Prosperity, du Community Sector Council of Nova Scotia, de la Coopérative de développement régional-Acadie et du Social Enterprise Network of Nova Scotia. Cette approche a engendré une diversité de points de vue dans le programme du congrès, elle a mis en évidence le caractère local de la communauté hôte et a permis de laisser un héritage positif de ressources accrues dans les Maritimes.

Télécharger le Rapport d’EcoNous2018

Sommaire

  • Introduction
  • Qui a participé ?
  • Collaboration en action
  • Programme d’EcoNous2018
  • Évaluation
  • Chiffres clés et vue d’ensemble
  • Faire un pas en avant
  • Réservez les dates

EcoNous2019

L’année prochaine, EcoNous2019 sera notre plus grand événement à ce jour, à London, en Ontario, en collaboration avec Développement des collectivités Ontario. Joignez-vous à nous pour célébrer le 20e anniversaire du RCDÉC et continuer à faire croître une économie au service de toutes et tous. On se voit là-bas !  

Réservez les dates ! EcoNous2019 du 16 au 18 septembre, London, ON

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

12 recommandations pour une Stratégie d'innovation sociale et de finance sociale du CanadaDepuis 2015 quand l’élaboration d’une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale pour le Canada était incluse dans les lettres de mandat ministérielles, le gouvernement fédéral s’est penché sur le développement d’une stratégie, aboutissant en août dernier avec les recommandations du Groupe directeur sur la co-création d’une stratégie d’innovation sociale et de la finance sociale pour le Canada. 

L’énoncé économique d’automne présenté au Parlement hier contient des initiatives qui ouvrent la voie vers cette stratégie avec des mesures importantes à l’appui des organismes de bienfaisance, à but non lucratif ou à vocation sociale, notamment :

  • 755 M$ sur 10 ans pour un Fonds de finance sociale qui va :
    • soutenir des solutions novatrices à un vaste éventail de défis sociaux dans le cadre d’un processus concurrentiel, transparent et fondé sur le mérite;
    • attirer de nouveaux investissements du secteur privé dans le secteur de la finance sociale. On s’attend à ce que le fonds mobilise un financement égal provenant d’autres investisseurs;
    • partager avec les investisseurs privés les risques et les avantages liés à tout investissement;
    • appuyer uniquement les investissements qui ne sont pas encore viables sur le marché commercial;
    • aider à créer à terme un marché autosuffisant de finance sociale qui n’exigerait pas un soutien continu du gouvernement;
  • 50 M$ sur deux ans consacrés à un volet d’investissement et de préparation destiné aux organismes à vocation sociale afin que ceux-ci soient davantage en mesure de participer avec succès au marché de la finance sociale.
  • La mise sur pied un comité consultatif permanent sur le secteur des organismes de bienfaisance. Le comité consultatif, dirigé par l’Agence du revenu du Canada, sera composé d’intervenants de ce secteur; il formulera des conseils à l’intention du gouvernement sur des problèmes importants avec lesquels les organismes de bienfaisance sont continuellement aux prises.
David LePage, Marie Bouchard, Francine Whiteduck and David Upton at EconoUs2018

Membres du Groupe directeur sur la co-création David LePage, Marie Bouchard, Francine Whiteduck et David Upton ont presenté leurs recommandations à EcoNous2018

De plus amples détails sur le fonds de financement social seront présentés au début de 2019.

De plus, l‘énoncé affirme l’intention du gouvernement de continuer à étudier les autres recommandations du rapport du Groupe directeur.

Selon le directeur général du RCDÉC, Michael Toye, « La mise sur pied d’un Fonds de finance sociale est un grand pas en avant vers une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale pour le Canada qui va accélérer les solutions novatrices à nos défis sociaux les plus complexes. Nous accueillons favorablement l’engagement du gouvernement à renforcer la capacité des organisations à vocation sociale à participer avec succès au marché de la finance sociale et offre notre pleine collaboration pour implanter l’ensemble des recommandations proposées par le Groupe directeur sur la co-création d’une stratégie d’innovation sociale et de finance sociale.»

Le RCDÉC félicite le ministre Jean-Yves Duclos, la ministre Patty Hajdu, les chefs de fil du secteur qui ont produit le rapport du Groupe directeur, et Emploi et Développement social Canada qui ont contribué à cette avance historique. 

Plus d’informations :

Rétroactions des members et partenaires du RCDÉC

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Le RCDÉC est mené par ses membres. Que ce soit au sein du conseil d’administration, d’EcoNous ou de tous ses projets, ce sont les membres qui établissent l’orientation du Réseau et contribuent à la réalisation de ses objectifs communs.

En ce moment, trois groupes de travail du RCDÉC sont à la recherche de nouveaux membres.

Le conseil sur les politiques du RCDÉC est la principale instance du Réseau qui surveille l’évolution des politiques fédérales, provinciales et municipales au Canada afin d’harmoniser et de soutenir le travail de nos membres en matière de politiques et de déterminer les opportunités où le RCDÉC peut faire avancer ses priorités politiques stratégiques. Notre programme des collectivités, notre dernier mémoire pré budgétaire au fédéral et une lettre adressée aux principaux ministres en soutien à la Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale du Canada sont quelques exemples des initiatives entreprises par le conseil sur les politiques. Le conseil sur les politiques se rencontre tous les trimestres, en ligne, pour 90 minutes. Pour plus de renseignements, veuillez contacter Marianne Jurzyniec, présidente du conseil sur les politiques, à marianne.jurzyniec à affinitycu.ca.

Le groupe de travail sur le Programme de développement durable à l’horizon 2030, le développement économique communautaire et l’économie sociale solidaire est une nouvelle initiative qui vise à déterminer les moyens grâce auxquels les membres du RCDÉC peuvent promouvoir et encourager l’action dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Le plan d’action de ce groupe est en construction, il peut donc être adapté aux intérêts et disponibilités des membres. Pour en savoir plus et participer, cliquez ici.

Le conseil d’administration du RCDÉC a récemment formé le comité d’engagement des membres afin de travailler sur le renforcement de l’engagement des membres dans toutes les activités du RCDÉC. Le comité se rencontrera probablement 4 à 6 fois par an et comprendra des discussions par courriel entre temps. Si cela vous intéresse, si  vous avez des suggestions ou si vous voulez vous impliquer, veuillez contacter Ryan Gibson à ryan_gibson à live.com.

Le leadership et l’engagement des membres du RCDÉC sont au cœur du Réseau. Ainsi, nous vous invitons à vous joindre à nous afin d’accélérer le processus de changement auquel nous aspirons tous. Participez au changement! Impliquez-vous dès maintenant!

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Béatrice Alain

5 questions à Béatrice Alain, récemment nommée Directrice du Chantier de l’économie sociale, pour mieux comprendre la co-construction des politiques publiques et certaines spécificités de l’économie sociale au Québec.

1/ Présentez-nous brièvement le Chantier

Le Chantier est né en 1999 du besoin de concertation des différents acteurs de la société civile et de l’économie sociale. Son propre nom signifie non seulement site de construction de l’économie sociale mais aussi groupe de travail, pour tisser des liens stratégiques sur tout le territoire québécois. Nous nous considérons donc comme un mouvement autonome à but non lucratif qui, de par son ancrage dans la société civile soutient l’émergence, le développement et la consolidation de réseaux d’entreprise et d’organisations de l’économie sociale dans un ensemble de secteurs de l’économie.

Le Chantier intervient également auprès du gouvernement depuis sa fondation pour l’inciter à mettre en place les politiques publiques favorables à l’économie sociale.

2/ Comment s’est mis en place le processus de co-construction de politiques publiques sur l’économie sociale, notamment pour la préparation de la loi cadre sur l’économie sociale? Et quelle a été la contribution du Chantier?

L’histoire de l’économie sociale au Québec est celle des hommes et des femmes qui depuis plus de cent ans se mobilisent pour répondre aux défis de leur époque et aux besoins de leur milieu. La société civile au Québec est à l’origine de plusieurs des avancées de l’économie québécoise comme la mise en valeur des ressources naturelles, l’accès à la culture, la lutte à la pauvreté, la revitalisation des communautés, l’accès aux services de proximité, la protection de l’environnement et la rétention des jeunes dans les milieux ruraux.

La capacité de concertation des différents acteurs de l’économie sociale donne au Chantier, une reconnaissance importante auprès des élus. Depuis sa fondation, le Chantier intervient constamment auprès du gouvernement pour l’inciter à mettre en place les politiques publiques favorables au développement de l’économie sociale. C’est ainsi qu’un processus de co-construction de politiques publiques s’est implantées au Québec depuis plus de 20 ans entre la société civile et les gouvernements. Des politiques liées à la petite enfance, aux aînées et des programmes comme des fonds pour les entreprises d’économie sociale ont été ainsi mis sur pied.

De la même manière, par rapport à la loi en économie sociale, le Ministère des Affaires Municipales, Régionales et de l’Occupation du Territoire (MAMROT), responsable de l’élaboration du projet de loi, a mené une consultation auprès de ses partenaires de la société civile et des autres ministères, comme il se fait habituellement dans un tel processus.

La Commission sur l’aménagement du territoire, chargée officiellement du processus de consultation suite au dépôt du projet de loi, a recueilli les mémoires déposés par différents acteurs et a tenu des audiences avec les parties prenantes. Presque 40 mémoires ont été déposés, 20 groupes reçus et une seule voix dissidente, soit la Fédération des chambres de commerce.

Les pôles régionaux d’économie sociale ont participé à la rédaction de mémoires, la mobilisation, la consultation et l’audition en commission, jusqu’à l’adoption de la loi par l’Assemblée nationale.

Le Chantier de l’économie sociale et le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, les deux interlocuteurs privilégiés de la société civile reconnus selon la loi, ont participé activement au processus de rédaction de la loi et de mobilisation autour de celle-ci.

Dans la foulée de la préparation au dépôt d’un projet de loi sur l’économie sociale, le Chantier de l’économie sociale a mobilisé son conseil d’administration, qui regroupe des réseaux sectoriels, territoriaux, et autres mouvements sociaux proches de l’économie sociale et créé un comité ad- hoc (chercheurs, partenaires) pour examiner les questions importantes à traiter dans la loi et recueillir les points importants de ses membres.

C’est un défi quand les gouvernements changent, de maintenir les acquis. La loi et son plan d’action permettent de créer un dialogue formel avec le gouvernement, peu importe les changements de stratégies que peuvent engendrer les élections nationales.

3/ Quelles sont les grandes lignes de la loi de 2013 et de son plan d’action?

Très certainement, la première grande avancée a été de clarifier, de définir l’économie sociale. Maintenant, il n’y a plus d’ambiguïté et tout le monde reconnaît l’économie sociale suivant les 6 principes de la loi. Ainsi, par exemple, les règles applicables à l’entreprise prévoient une gouvernance démocratique par les membres basée sur l’entrepreneuriat collectif et la loi ne s’applique pas aux entreprises privées qui se donnent une mission sociale telles que les «entreprises sociales ».

Globalement la loi a permis notamment de reconnaitre la contribution de l’économie sociale au développement socioéconomique du Québec dans de nombreux secteurs d’activité et partout au Québec, d’établir le rôle du gouvernement en matière d’économie sociale; d’améliorer l’accès aux mesures et aux programmes de l’Administration ou encore de mettre en place un Plan d’action gouvernemental en économie sociale (PAGES), réalisé en Mai 2015.

Quant au plan d’action, les grandes lignes sont :

  • Réaliser un portrait statistique
  • Soutenir la capitalisation des entreprises
  • Sensibiliser le secteur public à l’approvisionnement par le biais de l’économie sociale
  • Soutenir les Pôles d’économie sociale
  • Soutenir l’entrepreneuriat collectif comme solution à la relève
  • Répondre aux défis du vieillissement démographique
  • Encourager l’insertion socioprofessionnelle

Contrairement à d’autres pays, il n’y a pas de ministre ou de Secrétaire d’État à l’économie sociale, elle est une des directions du Ministère de l’Économie. En somme, l’économie sociale n’est pas considérée comme marginale mais fait partie de la «vraie» économie.

4/ Le mouvement Desjardins et les coopératives agricoles sont deux piliers de l’économie sociale au Québec. Quel a été leurs cheminements et comment cela a contribué au développement de l’économie sociale?

L’économie sociale a émergé historiquement suite à des moments de crise. Au début du 20ème siècle puis en 1996, second moment de crise ou les québécois ont pris la voix du collectif pour trouver des solutions. La coopérative Desjardins et les coopératives agricoles, et plus globalement l’économie sociale solidaire ont émergé et se sont développées pour répondre, dans un contexte de crise, à des besoins spécifiques.

Toutes deux sont devenues d’importantes organisations, largement reconnues par le public et les institutions, et en ce sens, elles ont favorisé une meilleure reconnaissance de l’économie sociale.

Ainsi, aujourd’hui, l’économie sociale est loin d’être un secteur marginal. Elle représente environ 7000 entreprises, fournissant 212.000 emplois. Mais surtout elle représente déjà un nouveau mode de développement dans plus de 20 secteurs, tels que : le tourisme, la gestion des forêts, l’agriculture, les crèches, la culture, l’habitat, l’alimentation, les finances ou le transport. Au Québec, un emploi sur vingt est associé à l’économie sociale.

5/ L’eco-système de l’économie sociale au Québec se démarque par des pri

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The Ontario Social Economy Roundtable (OSER) « Les entreprises sociales sont présentes dans toutes les circonscriptions de l’Ontario, dont la vôtre, et elles sont largement appuyées par tous les partis politiques représentés à Queen’s Park. L’Ontario a eu une stratégie pour les entreprises sociales depuis plusieurs années, mais nous croyons que nous pouvons en faire davantage pour que notre province devienne un carrefour mondial pour les entreprises sociales : un endroit où les conditions sont réunies pour leur émergence, leur développement, leur croissance et la création de plus d’emplois.​ » ​

La Table ronde sur l’économie sociale de l’Ontario (TRÉSO) a écrit et envoyé une lettre à tous les députés provinciaux de l’Ontario récemment élus pour leur faire savoir qu’ils sont d’accord sur le mission pour faire de l’Ontario un meilleur endroit pour vivre, travailler et faire des affaires. La lettre est une expression ouverte de l’intention de travailler avec les représentants élus pour obtenir des résultats tangibles et mutuellement avantageux pour l’Ontario.

TRÉSO est née d’un besoin d’établir des liens, de comprendre les intérêts communs des organismes à vocation sociale de l’Ontario et de collaborer activement au renforcement du secteur. C’est une collaboration croissante d’organismes autonomes et de personnes qui entretiennent des liens et œuvrent dans le secteur de l’économie sociale. 

Le Réseau canadien de DÉC appuie la lettre de TRÉSO et le rôle continu de la table ronde dans l’amélioration des conditions d’une économie sociale florissante.

Vous êtes invités à partager la lettre dans vos réseaux et à appeler votre député provincial local pour vous assurer qu’il l’a bien reçue.

Lire et partager la lettre

Quelques points clés de la lettre :

  • Les entreprises sociales génèrent des revenus en utilisant des stratégies d’affaires pour résoudre des défis sociaux et environnementaux.
  • Les entreprises sociales sont habituellement des petites et moyennes entreprises (PME) qui bénéficient d’un gouvernement ouvert à l’entrepreneuriat, à l’innovation et à la création d’emplois pour toutes et tous.
  • Entreprendre le changement (qui est cité sur le site Web du gouvernement de l’Ontario) calcule que les quelque 10 000 entreprises sociales génèrent en moyenne des revenus d’1,2 million de dollars (dont 900 000 $ en ventes) et emploient en moyenne 38 personnes. Par ailleurs, 45 % des entreprises sociales sans but lucratif de l’Ontario se concentrent sur la réduction de la pauvreté. Ce rapport et ces données illustrent un impact économique de 9 milliards de dollars en Ontario. Nos entreprises sociales font déjà une réelle différence !
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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Canada's ParliamentLe Conseil sur les politiques du Réseau canadien de DÉC a répondu à l’invitation du gouvernement fédéral à soumettre ses propositions prébudgétaires en vue du budget fédéral de 2019.  Cette année, le Comité permanent des finances de la Chambre des communes a fait une demande de mémoires portant sur le thème : La croissance économique : gage de la compétitivité du Canada.

Lire le mémoire prébudgétaire

Si vous avez également soumis un mémoire, nous serons ravis de l’inclure ci-dessous…
Veuillez envoyer vos recommendations prébudgétaires par courriel à Tom Jakop : tjakop at ccednet-rcdec.ca.

Nos recommandations en vue du budget fédéral de 2019 

1. Favoriser l’innovation sociale et le sociofinancement
       a.  Investir 375 millions de dollars pour soutenir les priorités communautaires de la Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale.
b.  Adopter un cadre legislatif pour inclure un engagement envers l’innovation sociale et la finance sociale dans l’ensemble du gouvernement fédéral, et créer un conseil d’innovation sociale multisectoriel.
c.  Créer un bureau de l’innovation sociale pour promouvoir la collaboration interministérielle lors de la mise en oeuvre de la Stratégie et coordoner le compte rendu des progrès.
d.  Mettre en place un réseau national de partage de connaissances sur l’innovation sociale.
2. Rendre les entreprises canadiennes plus productives et concurrentielles
a.  Investir 5 millions de dollars sur deux ans pour accroître la capacité des services du Réseau Entreprises Canada aux entreprises à vocation sociale et aux secteurs coopératifs.
b.  Fournir un cadre réglementaire favorable accordant aux organismes de bienfaisance et sans but lucratif une plus grande marge de manoeuvre pour adopter leurs modèles d’affaires.
c.  Investir 75 millions de dollars sur 5 ans pour soutenir les réseaux d’innovation et les communautés de pratique.
d.  Contribuer à la capitalisation des placements de fonds communautaires en finance sociale existants et émergents.
3. Aider les canadiens à être plus productifs
a.  Investir 15 millions de dollars sur trois ans pour la formation, le déploiement et l’analyse afin d’utiliser des politiques en matiére d’approvisionnement social.
b.  Mobiliser les intervenants des différents secteurs, y compris les dirigeants communautaires, afin de créer ensemble une stratégie nationale ambitieuse pour des avantages communautaires en matière d’emploi, avec des objectifs clairs et des mesures communes.
c.  Étudier la possibilité d’établir un compte transférable, financé par les cotisations des travailleurs, des employeurs et du gouvernement fédéral, dans lequel les canadiens pourront puiser afin de payer l’apprentissage toute leur vie et leur maintien en poste.

Lire le mémoire prébudgétaire

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Une merveilleuse nouvelle pour le monde de l’économie sociale !

Passerelles, le réseau social de l’action collective, a été lancé le 27 septembre 2018! Cet outil numérique québécois et éthique se constitue tel une plateforme pour relier l’ensemble des personnes qui oeuvrent pour la transformation sociale. On y retrouve des espaces interconnectés qui permettent de collaborer, d’apprendre et d’innover.

Ce projet est mené par Territoires innovants en économie sociale et solidaire en collaboration avec une diversité de réseaux et d’organisations. Le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation du Québec, la Fédération des caisses Desjardins du Québec et la Fondation Lucie et André Chagnon ont également fourni un appui financier. 

En savoir plus sur Passerelles

Pour qui ?

Passerelle forme une mosaïque de communautés de pratiques en économie sociale, en développement territorial et en innovation sociale. Elle fournit des espaces pour collaborer, apprendre et innover avec des contenus de fond sur des thématiques variées. Cette plateforme s’adresse à toute personne intervenant dans le développement collectif, que ce soit sur le terrain ou dans la recherche.

Pourquoi ?

Passerelles cherche à appuyer des démarches qui permettent de documenter, conserver et partager les savoirs et les expertises, tisser des réseaux de collaboration et de coapprentissage, accroître les capacités d’action collective. 

Comment ?

Le réseau s’organise sous la forme de trois types de communautés. Les communautés de pratique sont accessibles sur demande ou sur invitation, chacun étant maître de ses adhésions et de l’animation de son espace privé. Cet espace permet de créer des répertoires et des listes de signets personnels, catégoriser les publications, contacter des personnes repérées sur le réseau et recevoir des notifications par courriel. 

Les communautés territoriales et thématiques sont ouvertes à tout le monde. Ces espaces permettent de partager des ressources, des actualités, des idées mais aussi de mener des veilles collaboratives, lancer des discussions et les partager avec plusieurs communautés.

Source: Passerelles

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Honourable Jean-Yves DuclosLaurie Cook, présidente du conseil d’administration du Réseau canadien de développement économique communautaire et Marianne Jurzyniec, présidente du conseil des politiques ont récemment félicité l’honorable Jean-Yves Duclos, CP, député et l’honorable Patty Hajdu, CP, députée  pour la publication récente de Pour l’innovation inclusive, les recommandations du Groupe directeur sur la co-création d’une Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale.

 Le lancement des recommandations du Groupe directeur est un jalon important vers la création d’une Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale pour le Canada. Le RCDÉC a été un partisan actif de leurs efforts depuis le départ, faisant la promotion de candidatures au groupe directeur sur la co-création, encourageant la participation dans les activités d’engagement organisées afin de soutenir le travail du groupe directeur, y compris l’accueil d’un atelier à EcoNous2017 l’automne dernier à Calgary, où plus de 100 leaders communautaires de partout au Canada ont participé. Plus récemment, les recommandations du Groupe directeur ont été au cœur d’une plénière à EcoNous2018 à Moncton, où près de 350 participants de cadres urbains, ruraux et autochtones, de tous les paliers du gouvernement et d’une large gamme de secteurs ont été inspirés par le travail fait jusqu’à présent sur la stratégie.

Honourable Patty Hajdu

Nous avons fait la promotion des recommandations du Groupe directeur au début octobre lors des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des Communes où notre mémoire (en angla is) a accentué l’importance de gestes forts par le gouvernement afin de soutenir la stratégie. Les recommandations du Groupe directeur reflètent l’engagement réussi au cours de l’année de leur mon mandat et présente les éléments essentiels pour une stratégie efficace.

De façon générale, nous appuyons fortement toutes les recommandations et souhaitons souligner quelques éléments particuliers :

  • La co-création est essentielle. Le processus de co-création utilisé pour développer des recommandations avec le groupe directeur est au cœur de la nature intersectorielle des défis complexes et émergents que l’innovation sociale et la finance sociale cherchent à résoudre. Toutes les parties prenantes pertinentes doivent être engagées et faire partie de l’apprentissage qui découle de l’action collaborative. La création d’un conseil sur l’innovation sociale multisectorielle afin de travailler entre les secteurs et les champs d’application, un bureau de l’innovation sociale pour travailler entre les ministères et des lois pour ancrer cette approche sont les pierres angulaires d’une stratégie réussie.
  • socfin socinn brochure front pageLes recommandations ont explicité que de bâtir sur les actifs existants est fondamental. L’innovation sociale et la finance sociale sont peut-être des domaines qui évoluent rapidement, mais ils ne sont pas nouveaux. Les coopératives financières et les coopératives, les corporations de développement communautaire et les fonds d’emprunt communautaire sont des exemples qui datent de plus d’un siècle. La reconnaissance de cette importante infrastructure existante au pays, l’assurance que les mesures élaborées sont faites en complémentarité avec les efforts existants et sur le principe de la subsidiarité tirera profit d’actifs importants et favorisera la créativité et l’action locale vraiment innovante.
  • Finalement, les recommandations doivent être perçues comme un tout interrelié. Le développement de compétences, un accès amélioré au capital, l’augmentation de l’approvisionnement social, des changements réglementaires, le transfert des connaissances et la sensibilisation ont des impacts qui se renforcent réciproquement. De mettre en œuvre certains éléments de la stratégie et d’en mettre d’autres de côté les affaiblit tous.

Nous sommes convaincus que si la stratégie produite par le gouvernement du Canada respecte les principes et les recommandations du Groupe directeur, ce sera un pas historique et transformateur vers la résolution des questions les plus difficiles avec lesquelles les Canadiens sont aux prises aujourd’hui et pour créer les communautés inclusives et durables d’un avenir beaucoup plus positif.

Davantage

Vous impliquer

Visitez sisfs.ca pour d’autres ressources et pour encourager votre député à soutenir une Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale forte.

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Le Réseau canadien de DÉC invite les personnes intéressées à poser leur candidature au poste à la coordination du congrès pancanadien et de l’engagement des membres.

EcoNous

Bandeau d'EcoNous2018

À PROPOS DU RÉSEAU CANADIEN DE DÉC

Le Réseau canadien de développement économique communautaire (RCDÉC) est une association pancanadienne fondée sur des valeurs dont la mission est de renforcer les conditions sociales, économiques et environnementales des collectivités canadiennes. Nos membres viennent de tout le Canada. Ils travaillent sur le terrain dans les milieux ruraux, urbains, autochtones et nordiques. Le RCDÉC rassemble un large éventail d’intérêts communautaires inclusifs en vue d’influencer dans un effort commun les politiques, de créer des économies locales plus fortes et plus justes, de lutter contre la pauvreté et l’itinérance et d’investir dans des collectivités durables. Notre siège social se situe au Québec et le personnel du RCDÉC travaille en Ontario et au Manitoba. Pour plus d’informations sur le Réseau, veuillez consulter notre site Web : ccednet-rcdec.ca/fr

À PROPOS DU POSTE

EcoNous (le congrès pancanadien de DÉC) et l’engagement des membres sont intimement liés. EcoNous est l’un des principaux mécanismes permettant aux membres du RCDÉC de communiquer avec des pairs innovateursest un des principaux mécanismes pour tisser des liens avec des pairs inspirants des quatre coins du Canada, en apprennent davantage sur des stratégies qui produisent des impacts positifs sur le plan économique, social et environnemental, et ce au niveau local; de partager des réussites, des enjeux et des questionnements; et de redoublent d’efforts pour insuffler le changement dans les communautés au moyen de nouvelles idées, connaissances et relations. Le congrès exigera la majeure partie du temps de la coordonnatrice ou le coordonnateur du congrès pancanadien et de l’engagement des membres et devrait être considéré comme un complément aux activités de l’engagement des membres. En dehors des périodes de pointe de planification du congrès, la coordonnatrice ou le coordonnateur du congrès pancanadien et de l’engagement des membres se concentrera sur d’autres façons d’engager les membres du RCDÉC.

Lire l’offre d’emploi complète

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

La garantie solidaire (Vous êtes un organisme à but non lucratif ou une coopérative ?) (Vous avez des projets et besoin de capital?)La Caisse d’économie solidaire Desjardins, la Fondation McConnell, la Fondation Lucie et André Chagnon et la Fondation Mirella et Lino Saputo ont lancé la Garantie solidaire. Fruit d’une collaboration sans précédent, la Garantie solidaire est un outil financier conçu pour soutenir l’essor de l’économie sociale et de l’action communautaire au Québec. Agissant comme endosseurs, les fondations privées offrent 15 M$ en garantie pour permettre à des organismes communautaires, des entreprises d’économie sociale, des coopératives et des organismes à but non lucratif d’obtenir un prêt à la Caisse d’économie solidaire Desjardins, une coopérative financière spécialisée en économie sociale et en finance solidaire. L’accès au crédit ainsi facilité leur permet de réaliser des projets qui n’auraient pu l’être autrement, de générer davantage de retombées positives pour la communauté, et d’injecter 15 M$ dans le secteur de l’économie sociale et de l’action communautaire au Québec.

Pallier les insuffisances du marché

Les banques associent les organisations d’économie sociale et d’action communautaire, souvent à tort, un plus grand risque que les entreprises privées. Elles rencontrent des difficultés inhérentes à leur statut ou à leur mission telles l’impossibilité de mobiliser une mise de fonds, de fournir les garanties exigées, de rentabiliser l’action sociale ou environnementale, ou encore d’inclure les dons du public dans l’évaluation de leur capacité de remboursement d’un prêt.

Un nouvel outil au cœur de l’écosystème 

La Garantie solidaire se veut un outil de plus pour boucler des montages financiers en collaboration avec les acteurs de la finance solidaire au Québec. La Garantie solidaire vient s’ajouter aux solutions disponibles et facilite la réalisation de projets de développement en action communautaire et en économie sociale au Québec.

La Garantie solidaire

Pour avoir accès à la Garantie solidaire, les organisations devront faire la démonstration de la viabilité économique de leur projet et de leur capacité de remboursement du prêt. Les organisations qui se prévalent de la Garantie solidaire doivent verser à leur endosseur des frais de garantie représentant 1 % par an du montant cautionné initialement, calculés selon la durée du cautionnement. Ces frais s’ajoutent aux frais de crédit liés à l’emprunt, versés à la Caisse d’économie solidaire. Les organisations intéressées à faire une demande doivent le faire auprès de la Caisse d’économie solidaire.

L’économie sociale au Québec

À l’échelle du Québec seulement, l’apport de l’économie sociale dans le développement économique est considérable. L’économie sociale représente plus de 7 000 entreprises, 210 000 emplois et un chiffre d’affaires avoisinant les 40 milliards $, soit plus de 10 % du produit intérieur brut du Québec (PIB).

Source: Caisse d’économie solidaire

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Aujourd’hui, le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, l’honorable Jean-Yves Duclos, et la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail l’honorable, Patty Hajdu, ont annoncé le lancement d’Innovation inclusive : Nouvelles idées et nouveaux partenariats pour des communautés plus fortes, les recommandations finales du Groupe directeur sur la co-création d’une Stratégie d’innovation sociale et de finance sociale.

Le rapport comprend 12 recommandations sur les façons d’intégrer l’innovation sociale, c’est-à-dire des idées qui aident les communautés à relever plus efficacement un défi, et la finance sociale, c’est-à-dire des investissements financiers qui génèrent des retombées sociales ou environnementales, dans une stratégie globale visant à bâtir des communautés plus inclusives et prospères et, ce faisant, à améliorer la vie des Canadiens vulnérables et à créer une classe moyenne plus inclusive.

Le gouvernement du Canada s’est engagé à appuyer des solutions novatrices qui permettent de trouver de nouvelles façons d’aider les communautés à s’attaquer aux problèmes sociaux les plus complexes et les plus tenaces. En éliminant les obstacles qui empêchent les Canadiens les plus vulnérables de trouver un emploi et de participer pleinement à la vie de leur communauté, le gouvernement créera une classe moyenne plus diversifiée et plus inclusive.

Le gouvernement examine actuellement les recommandations du Groupe directeur, qui éclaireront la stratégie finale du gouvernement en matière d’innovation sociale et de finance sociale.

Téléchargez Innovation inclusive : Nouvelles idées et nouveaux partenariats pour des communautés plus fortes

Seule une vision d’ensemble peut créer les conditions nécessaires pour l’innovation sociale.

D’un océan à l’autre, des particuliers et des organisations de tous les secteurs de la société se réunissent pour former des réseaux relationnels, ou des écosystèmes, à l’intérieur desquels ils travaillent pour rendre leurs collectivités plus inclusives grâce à l’innovation sociale et à la finance sociale. Nous parlerons des organismes à vocation sociale pour désigner les divers organismes faisant partie de ces écosystèmes qui comprennent les organismes de bienfaisance, les organismes à but non lucratif, les coopératives ainsi que les entreprises privées qui se consacrent à une mission sociale ou environnementale.

Nous croyons que le gouvernement a un rôle essentiel à jouer pour soutenir ces écosystèmes en comblant les principales lacunes associées à six domaines d’intervention interreliés :

  1. Les compétences et les capacités, afin que les organismes à vocation sociale et les participants à des activités à vocation sociale disposent des connaissances et des ressources nécessaires pour adopter des approches d’innovation sociale et de finance sociale;
  2. Le financement, pour que les organismes à vocation sociale et les participants à des activités à vocation sociale disposent des ressources financières requises afin de concevoir, de mettre à l’essai, d’adopter et de développer des solutions novatrices aux problèmes sociaux, économiques ou environnementaux;
  3. L’accès aux marchés, pour permettre aux organismes à vocation sociale de trouver des acheteurs pour leurs biens et leurs services;
  4. Un cadre politique et réglementaire habilitant, qui crée les conditions propices à l’épanouissement des organismes d’innovation sociale et de finance sociale et des organismes à vocation sociale;
  5. Le développement des données et des connaissances, afin que les organismes à vocation sociale et les bailleurs de fonds puissent collaborer en se fondant sur les solutions les plus efficaces, mettre au point de meilleurs biens et services, puis en mesurer l’impact et évaluer les progrès réalisés;
  6. Les efforts de sensibilisation et de mobilisation visant à stimuler l’intérêt et à renforcer le soutien en vue de faire progresser les approches d’innovation sociale et de finance sociale.

Table des matières

Sommaire
1. Introduction
2. Que sont l’innovation sociale et la finance sociale?
3. Écosystèmes canadiens d’innovation sociale et de finance sociale: avancées et défis

3.1. Capacités et compétences
3.2. Financement
3.3. Accès aux marchés
3.4. Cadre politique et réglementaire
3.5. Développement et partage des données et des connaissances
3.6. Sensibilisation et mobilisation
4. Innovation sociale et finance sociale en contexte autochtone
5. Recommandations en vue d’instaurer une approche intégrée à l’appui de l’innovation sociale et de la finance sociale
5.1. Structures de gouvernance et administratives
5.2. Capacités et compétences
5.3. Financement et capitaux
5.4. Accès aux marchés
5.5. Cadre politique et réglementaire
5.6. Développement et partage des données  et des connaissances
5.7. Sensibilisation et mobilisation
6. Conclusion
Annexe – Processus de consultation du public et des partenaires

Source – Gouvernement du Canada, 31 août 2018

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Une chance pour tous - la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvretéLe Canada est une nation prospère et pourtant, en 2015, près d’un Canadien sur huit vivait dans la pauvreté. La vision décrite par Une chance pour tous : la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté est celle d’un Canada exempt de pauvreté. Lorsque nos concitoyens sont laissés derrière, nous en subissons tous les conséquences. Nous sommes tous concernés : les gouvernements, les organismes communautaires, le secteur privé et les Canadiens qui travaillent fort jour après jour pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.

D’un point de vue global, Une chance pour tous réunit les investissements réalisés par le gouvernement depuis 2015, totalisant 22 milliards de dollars, afin d’appuyer le bien-être social et économique des Canadiens. D’ici 2019, ces mesures auront permis d’aider 650 000 Canadiens à se sortir de la pauvreté, et elles continueront à porter leurs fruits dans les années à venir.

Une chance pour tous donne également le ton aux prochains investissements gouvernementaux en matière de réduction de la pauvreté et se base sur trois piliers d’action :

La dignité : Aider les Canadiens à se sortir de la pauvreté en répondant à leurs besoins fondamentaux, notamment un logement sûr et abordable, une alimentation saine et des soins de santé.

L’égalité des chances et l’inclusion : Aider les Canadiens à se joindre à la classe moyenne en favorisant leur pleine participation à la société et l’égalité des chances.

La résilience et la sécurité : Soutenir la classe moyenne en s’assurant que les Canadiens ne sombrent pas dans la pauvreté et en favorisant la sécurité financière et la résilience.

Lisez Une chance pour tous – la première Stratégie canadienne de réduction de la pauvreté

Pour la toute première fois de l’histoire de ce pays, la Stratégie instaure une mesure officielle de la pauvreté : le seuil officiel de la pauvreté au Canada. Ce dernier s’appuie sur le coût d’un panier de biens et services dont les personnes seules et les familles ont besoin pour répondre à leurs besoins fondamentaux et atteindre un niveau de vie modeste au sein des communautés canadiennes.

Une chance pour tous établit, également pour la première fois, des cibles de réduction de la pauvreté ambitieuses et concrètes : une réduction de 20 % d’ici 2020 et de 50 % d’ici 2030, d’après les données de 2015, grâce auxquelles nous atteindrons le plus faible taux de pauvreté de l’histoire du Canada.

Un Comité consultatif national sur la pauvreté conseillera le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social sur la réduction de la pauvreté et rendra publics chaque année les progrès réalisés.

Le gouvernement propose également de présenter au Parlement la première loi sur la réduction de la pauvreté de l’histoire du Canada, dans laquelle seraient inscrits les cibles, le seuil officiel de la pauvreté au Canada et le Comité consultatif.

Table des matières

Dédicace
Message du ministre

Préface de Miles Corak, économiste en résidence à Emploi et Développement social Canada

Résumé

Chapitre 1 : Une chance pour tous

Chapitre 2 : Faire le point sur les réussites

Chapitre 3 : Dignité

Chapitre 4 : Égalité des chances et inclusion

Chapitre 5 : Résilience et sécurité

Chapitre 6 : Collaborer avec les provinces, les territoires et les communautés

Chapitre 7 : Collaborer avec les peuples autochtones

    Premières Nations

    Inuits

    Métis

Chapitre 8 : Obtenir des effets durables

Chapitre 9 : Améliorer les outils de mesure de la pauvreté

Chapitre 10 : Analyse comparative entre les sexes plus

Chapitre 11 : Le Canada en 2030

Annexe 1 : Détails statistiques

Annexe 2 : Initiatives gouvernementales qui appuient la réduction de la pauvreté

Source : Emploi et Développement social Canada

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