La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec – FIQ et ses partenaires des milieux clinique, universitaire et communautaire lance le premier projet-pilote de clinique de proximité, une initiative faisant partie d’un des volets de leur campagne « Des soins à échelle humaine » dévoilée en février dernier. C’est avec un immense plaisir que le Chantier de l’économie sociale collabore à cette démarche dont l’objectif est d’élaborer de nouveaux modèles de soins à échelle humaine en s’appuyant sur le potentiel de l’économie sociale dans la prise en charge collective et démocratique des soins et services de santé du Québec pour contrer leur marchandisation qui se développe sous prétexte des pressions démographiques et de l’état des finances publiques du Québec. En allant de l’avant avec son projet-pilote, la FIQ fait preuve d’un leadership mobilisateur dans la recherche de ces solutions.

Comme le souligne Patrick Duguay, président du Chantier de l’économie sociale, «  En matière de santé plus que dans n’importe quelle autre question, notamment parce qu’il s’agit d’un contexte où les personnes sont vulnérables, il importe de préserver le caractère collectif des services offerts. L’état actuel des finances publiques et les impacts qui s’en suivront sur le réseau de la santé nous amène à croire que des solutions complémentaires doivent être développées pour pallier aux problèmes du système public sans tomber dans une approche mercantile. Dans ce contexte, nous nous réjouissons que la FIQ prenne la voie de l’économie sociale comme moyen de maintenir et promouvoir la dimension collective des services de santé.»

Collaborateur de première heure avec la FIQ dans ce dossier, le Chantier de l’économie sociale se réjouit aussi du fait que le projet-pilote sera également l’occasion pour les acteurs de l’économie sociale de tirer des apprentissages et d’identifier des conditions de succès susceptibles d’être transférés dans d’autres régions. Dans la mesure où ce projet-pilote n’est que le premier de plusieurs projets, force est de constater qu’au cours des prochaines années la FIQ offrira au Québec l’occasion de démontrer le rôle que peut jouer l’économie sociale dans le secteur de la santé.


Pour plus d’informations, voir : www.chantier.qc.ca/?module=document&uid=2133

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le ministre d’État (Finances), Kevin Sorenson, la ministre d’État (Aînés), Alice Wong, et la chef du développement de la littératie financière du Canada, Jane Rooney, ont uni leurs efforts lors du lancement des consultations sur la stratégie proposée pour améliorer la littératie financière des Canadiens. Les aînés et les personnes approchant de l’âge de la retraite ont des préoccupations financières particulières et souvent considérables. C’est pourquoi la première étape des consultations portera sur les aînés. Les étapes suivantes mettront l’accent sur les Canadiens à faible revenu, les Autochtones, les nouveaux arrivants au Canada ainsi que les enfants, les jeunes et les adultes. 

Le plan directeur proposé, intitulé Vers l’adoption d’une stratégie nationale pour la littératie financière, Étape 1 : Renforcer la littératie financière des aînés, encourage la discussion. Tous les Canadiens sont invités à faire des commentaires sur les moyens d’améliorer la littératie financière des aînés et des personnes approchant de l’âge de la retraite. Il y aura des séances de consultation en personne partout au pays à l’intention des intervenants des secteurs public, privé et sans but lucratif. On invite tous les Canadiens à soumettre leurs commentaires relatifs au plan directeur, par courriel ou par la poste, au plus tard le 15 juillet 2014.


Pour plus d’information, visitez : www.fcac-acfc.gc.ca/Fra/auSujet/nouvelles/Pages/News-nouvelles.aspx?itemid=272

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) est très heureux de sa première participation à Rendez-vous Canada (RVC), le plus important salon touristique au Canada s’adressant aux voyagistes internationaux.
 

Cette participation a été rendue possible grâce à une collaboration étroite avec la Commission canadienne du Tourisme (CCT) à la suite de la signature d’un protocole d’entente avec cette organisation en octobre dernier.
 

Au cours de ces quatre journées d’activités à Vancouver, du 27 au 30 mai, en Colombie-Britannique, Nicole Smith-McGregor de la Société de développement économique de la Colombie-Britannique (SDECB) et Alain Brosius du RDÉE Ontario, des représentants de deux organismes membres du RDÉE Canada, ont accueilli des voyagistes de nombreux pays dans le cadre de cette grande foire des produits touristiques canadiens.

Alain Brosius, RDÉE Ontario; Nicole Smith-McGregor, SDECB; l’Honorable Maxime Bernier, Ministre d’État (Petite Entreprise et Tourisme, et Agriculture); Donald Cyr, SDECB et Julie Fafard, CDÉA.

Cette présentation de Rendez-vous Canada leur a permis de discuter avec des voyagistes et de leur proposer le tout nouveau guide Explorez les communautés francophones et acadienne du Canada développé spécifiquement à leur intention. Ce guide fait la promotion de plusieurs produits touristiques de qualité, francophones ou bilingues, de toutes les provinces et de tous les territoires à l’extérieur du Québec.
 

« Le RDÉE Canada et ses membres se sont engagés à promouvoir et à développer le tourisme francophone qui représente un secteur porteur de création d’emplois pour les communautés francophones et acadienne et de prospérité pour le pays », a déclaré Jean Léger, directeur général du RDÉE Canada.

 

Lors de cette activité phare du tourisme canadien, le RDÉE Canada et ses membres présents ont également eu le plaisir de s’entretenir avec le Ministre d’État (Petite Entreprise et Tourisme, et Agriculture), l’honorable Maxime Bernier. Enfin, dans le cadre du petit-déjeuner offert par le RDÉE Canada, ils ont également eu l’occasion de discuter du développement de l’offre touristique francophone avec des représentantes et des représentants de voyagistes français et belges, des principaux transporteurs aériens, d’Industrie Canada et de la CCT.

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le gouvernement du Québec a lancé, hier, un appel de projets en économie sociale avec une enveloppe d’environ 600 000 $ cette année pour la région métropolitaine de Montréal.

« Les entreprises d’économie sociale sont génératrices d’emplois, de concertation, d’entraide et d’inclusion. En plus de participer à l’essor de la collectivité, elles favorisent la solidarité sociale, une valeur chère aux Québécoises et aux Québécois. Le soutien au  démarrage d’entreprises ayant des projets innovants et porteurs contribuera à la vitalité socio-économique de la métropole. Voilà donc un investissement qui s’inscrit en droite ligne avec les priorités de notre gouvernement relativement à la relance de l’économie et de l’emploi », explique le ministre responsable de la région de Montréal, Robert Poëti.

Accordée prioritairement aux entreprises en démarrage, l’aide financière pourra également soutenir des projets innovants provenant d’entreprises existantes, ou des projets s’attaquant à un créneau de marché non comblé. 

Les projets seront évalués sur la base de critères établis de façon à en mesurer à la fois la portée, la qualité et l’impact sur la région métropolitaine sur le plan économique, social ou culturel. Les entreprises retenues pourront recevoir une aide financière d’un maximum de 50 000 $ à 75 000 $. Les demandes dûment remplies, signées et accompagnées de tous les documents requis doivent être déposées au plus tard le 31 août 2014. L’ensemble de l’information sur le programme et la participation à l’appel de projets est disponible à l’adresse Internet suivante : metropole.gouv.qc.ca.

À propos du Fonds d’initiative et de rayonnement de la métropole

Ce fonds vise à soutenir la réalisation d’initiatives qui contribuent au développement économique, culturel et social de la région métropolitaine de Montréal et à son rayonnement à l’échelle canadienne et internationale.

Pour en savoir plus >>

 

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Matthew Thompson

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Matthew Thompson

La semaine dernière, les membres du RCDÉC se sont rassemblés à Winnipeg, en personne et en ligne, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle (AGA).

Plusieurs nouveautés de taille ont caractérisé l’AGA de cette année.

Du côté des technologies et suite à notre transfert vers la nouvelle Loi canadienne sur les organisations à but non lucratif de l’année dernière, les membres qui participaient à l’événement en ligne avaient le droit de vote et faisaient partie du quorum. Ceci représente un changement important par rapport à l’ancienne Loi qui ne permettait pas les réunions et la participation en ligne. Ainsi, nous nous sommes réjouis de voir des membres participer en personne par le biais d’un webinaire et d’une téléconférence en anglais et en français avec interprétation simultanée.

L’AGA a été également l’occasion de lancer le premier rapport annuel en ligne du RCDÉC, qui nous a permis de faire bon usage des vidéos produites ces dernières années et des nombreuses photos recueillies lors du concours photo « Qu’est-ce que le DÉC? ».

Par ailleurs, soulignons aussi que les membres ont adopté une résolution spéciale demandant au gouvernement du Canada ainsi qu’à tous les partis à la Chambre des Communes d’approuver les recommandations de la Commission royale sur les peuples autochtones au sujet de la doctrine de la « découverte » et du principe de « terra nullius » et de négocier sur un pied d’égalité avec les peuples autochtones.

Enfin, c’est notre présidente, Diana Jedig, qui a présidé pour la première fois l’AGA et grâce à elle, nous avons traité les points à l’ordre du jour en un temps record!

L’AGA a été précédée d’une rencontre printanière des membres du RCDÉC-Manitoba très intéressant au cours de laquelle nous avons fait le bilan des accomplissements de l’année dernière et établi les prochaines priorités.

Les membres ont accueilli Derek Pachal au Conseil d’Administration et remercié Victoria Morris, membre sortante du conseil, pour ses années de soutien inestimable.

Merci beaucoup à tous les membres pour leur participation, aux membres du personnel pour l’organisation logistique et aux membres du Conseil d’Administration du RCDÉC pour avoir guidé le Réseau tout au long de l’année.

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Matthew Thompson

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Matthew Thompson

Shareable sollicite des propositions de demande de subventions de démarrage visant à soutenir des projets de partage de ressources et d’économie solidaire qui seront lancés d’ici décembre 2014. En plus de subventions de démarrage de 500 $ à 1 000 $, Shareable offrira un programme de soutien comprenant des formations, la promotion du projet et un programme de soutien par les pairs de Sharing Cities Network. Les propositions des collectivités à faible revenu, des jeunes adultes et des nouveaux projets/organismes sont fortement encouragées. Les demandes du Canada sont admissibles.

Exemples de projets : coopératives de tous types, monnaies locales, banques du temps, magasins gratuits, trocs, ateliers de vélo communautaire, bibliothèques de prêt, covoiturages, cercles de prêts, projets d’arbres fruitiers communautaires, créateurs d’espaces, partages des compétences, etc. En fait, tout projet qui assure un accès plus équitable aux ressources partagées et aux biens collectifs urbains et qui est basé dans une ville en particulier. Consultez les propositions gagnantes de l’année dernière>>

Les personnes et les entreprises sont invitées à soumettre leur demande de subventions, cependant la subvention pourrait être considérée comme un revenu à des fins fiscales, si elle n’est pas parrainée par un organisme à but non lucratif. Les personnes qui en font la demande sans être parrainées par un OBNL pourraient avoir à fournir des informations supplémentaires, telles que des références ou un plan plus détaillé. Les subventions seront allouées sur une base mobile. Si vous ne recevez pas de confirmation de réception de votre demande après deux semaines, veuillez contacter Shareable. Une fois allouée, la subvention sera envoyée dans les 6 semaines suivant la décision. Les rapports devront comporter des photos, une liste de diffusion (liste d’adhésion à un bulletin) et un court rapport écrit ou oral sous forme d’entrevue, de sondage ou d’article sur des questions spécifiques.

Les projets inadmissibles sont ceux qui traitent seulement de recherche, de défense des droits ou d’éducation (sans impact pratique), les activités commerciales qui ne favorisent pas un accès équitable, les coûts opérationnels pour des OBNL à grand budget (à moins que ce ne soit un nouveau projet d’un organisme qui n’a pas encore reçu de financement substantiel), les projets qui ne contribuent pas à l’organisation d’une ville en particulier, les projets qui n’appartiennent pas au secteur public (participation limitée aux seuls organismes privés). Si vous avez des questions sur l’admissibilité de votre projet, veuillez nous contacter par courriel à .

Faites une demande dès maintenant!

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

La nouvelle Coopérative d’investissement du nord-ouest du Nouveau-Brunswick est inaugurée, et ses promoteurs lancent une première campagne de financement.

Les bureaux de la Coopérative d’investissement se trouvent dans le Centre Maillet, à Edmundston (archives) Photo : Étienne Dumont/Radio-Canada

La Coopérative a le mandat d’appuyer des coopératives affiliées qui mènent des projets de développement économique dans les industries agro-alimentaires, forestières, touristiques et du domaine de l’énergie renouvelable.

Guy Paillard, président de la Coopérative d’investissement, donne un aperçu des projets en cours.

« On a deux projets ciblés. On est rendu quand même assez loin dans le développement. Premièrement, un projet de transformation de sirop d’érable dans lequel on va faire seulement du sucre granulé. Aussi un projet de culture de camerises, qui a débuté l’an passé. Cette année, on va mettre environ 5800 plants en terre », précise M. Paillard.

Guy Paillard ajoute que lorsque la Coopérative investit dans un projet impliquant une culture, le produit doit être transformé localement.

Tous les citoyens sont invités à devenir membre de la Coopérative d’investissement. Les parts sociales coûtent 50 $ chacune et il suffit d’en acheter une pour devenir membre.

En matière de financement, la nouvelle coopérative compte déjà 30 bâtisseurs qui vont investir 2000 $ par année pendant cinq ans, donc 60 000 $ en tout. Les municipalités vont contribuer au financement par le même montant. De plus, durant la première année, 200 000 $ seront ajoutés au fonds par différents investisseurs de la collectivité. L’investissement pourrait se répéter durant cinq ans pour un total de 1 million de dollars.


Publié à l’origine à https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/668995/cooperative-investissement-nouveau-brunswick

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Le 30 avril 2014 marquait le 15e anniversaire de l’incorporation du Réseau canadien de DÉC. Afin de célébrer cet événement, nous avons demandé des commentaires et des réflexions à certaines des personnes qui ont joué un rôle central dans la fondation et la croissance initiale d’un réseau national populaire, mené par ses membres qui aiderait à partager les pratiques efficaces, à apprendre des erreurs, à rassembler une voix collective de développement de politiques publiques, et à faire le lien entre des personnes à travers le pays qui partagent une vision commune de communautés inclusives et viables.


La première réflexion est le billet de blogue du Directeur général actuel, Michael Toye « Quinze bougies pour le RCDÉC ».


Le Directeur général fondateur, Garry Loewen, dans son texte 15 ans du RCDÉC : Réflexions de l’ancien Directeur général, Garry Loewen, nous éclaire sur la fondation du RCDÉC, les idées et objectifs originaux et comment il fut transformé depuis.


L’un des premiers présidents, David Pell a envoyé ceci par courriel :

« Comme membre fondateur, j’ai eu le privilège de travailler avec un groupe de collègues très savants et engagés. De donner naissance à cette organisation unique n’était pas une tâche facile. Les discussions étaient longues et variaient entre l’hilarité et la grande tension. Toutefois, notre engagement commun envers la vision d’une voix nationale pour la pratique du développement économique communautaire et notre enthousiasme à consacrer du temps et de l’argent était suffisant pour surmonter nos différences. Un souvenir précieux. »

David Pell est coauteur de l’un des premiers livres canadiens sur le DÉC, « Community Profit », et il a été PDG de Community Business Resource Centre, de la Fondation canadienne des Jeunes Entrepreneurs et de Street Kids International avant d’amorcer une pratique privée en consultation. Contactez-le sur LinkedIn.


Le membre fondateur Walter Hossli, écrit d’Europe et partage des aperçus de l’économie en Allemagne, et songe : « et si notre économie était guidée par les principes clés du DÉC? »


Voici certaines photos de Flo Frank et d’autres accumulées dans les archives du RCDÉC au cours des ans.


Si vous aimeriez partager des souvenirs ou des réflexions à propos du développement du RCDÉC au cours des 15 dernières années, envoyez-nous un courriel à

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

J’étais le Directeur général de SEED Winnipeg lorsqu’un groupe de quatorze personnes se sont rassemblées pour fonder le RCDÉC. C’était une période très excitante pour moi. Bien que le DÉC ait été pratiqué au Canada et aux États-Unis depuis un certain nombre d’années, les modèles, les techniques et les principes du DÉC étaient encore relativement nouveaux pour plusieurs personnes – même pour celles qui y étaient engagées. L’échange d’information à travers le pays était faible. Au lieu de bâtir sur les connaissances et le travail des autres au pays, les praticiens locaux copiaient souvent les erreurs et faux départs qui auraient pu être évités s’ils avaient communiqué plus avec les autres. L’idée de créer un réseau national afin de promouvoir le DÉC et apprendre l’un de l’autre était une proposition exaltante. Et l’occasion d’être inclus dans le groupe confirmait notre travail à Winnipeg. J’ai tellement appris de mes interactions avec le reste du groupe au cours des premières années que cela a réellement amélioré le travail que nous faisions localement.

Le RCDÉC qui a été incorporé le 30 avril 1999 était très différent de ce qui était envisagé au départ. Nous pensions initialement nous regrouper comme un partenariat national de consultants en DÉC qui s’engageaient à travailler ensemble et à donner un pourcentage de nos revenus de DÉC au partenariat afin de soutenir le travail de promouvoir la pratique du DÉC en fournissant de l’appui technique, en militant pour des changements de politiques, etc. Ceci s’est finalement avéré impraticable, et après quelques refontes, nous avons fini avec le RCDÉC que nous avons aujourd’hui.

Je me souviens du jour où nous avons convenu du modèle final. Nous étions assis dehors au soleil (je crois que c’était à Guelph) à des tables de piquenique, heureux du consensus développé. Chacun devait s’engager financièrement pour un minimum de 1000 $ pour le démarrage du RCDÉC. Paul Born fit passer une feuille blanche sur laquelle chacun de nous a signé son nom et écrit combien d’argent nous étions prêts à engager. J’étais un peu hésitant à signer le document sans consulter mon conseil d’administration à la maison, mais la pression des pairs était forte, et j’ai cédé. J’ai gardé cette feuille pour de nombreuses années, mais je crois qu’elle s’est finalement perdue dans les transitions entre les Directeurs généraux suivants.

Digby Nova Scotia boardwalk

Nous nous croyions plutôt astucieux lorsque nous avons nommé l’organisation le « Digby Network ». Rankin MacSween s’était rendu à Digby, Nouvelle-Écosse peu de temps avant l’une de nos réunions. Digby avait de la difficulté avec la pauvreté et le développement économique à ce moment et Rankin songeait « qu’un test pour savoir si cette nouvelle organisation contribuerait de la valeur était qu’elle devait faire une différence à Digby » à et d’autres endroits comme celui-ci. Nous nous sommes donc nommés « Digby Network », en espérant que ceci serait une référence vers laquelle nous devions tous travailler. Le seul problème était que personne n’avait consulté la population de Digby pour savoir comment elle se sentait d’avoir un réseau à son nom. Quelques mois après avoir choisi le nom, nous avons commencé à recevoir des commentaires des résidents de Digby disant qu’ils n’étaient pas très enthousiastes à l’idée de voir leur communauté affichée comme un symbole national d’exclusion économique – nous avons donc changé le nom.

Un des premiers défis auxquels nous avons fait face était de s’assurer que le RCDÉC soit perçu comme un réseau réellement inclusif. Très rapidement après la formation, nous avons reçu des rétroactions négatives d’un certain nombre de groupes de femmes qui percevaient le DÉC comme un véhicule important pour tenir compte de l’exclusion économique des femmes. Même s’il y avait certaines femmes au sein du groupe fondateur, il y avait un nombre substantiel de praticiennes qui sentaient qu’il y avait beaucoup trop de testostérone dans la façon de diriger nos réunions, dans qui avait de l’influence, dans les priorités de développement qui étaient identifiées et dans les réseaux avec lesquels nous avions tendance à nous lier. Le DÉC tourne autour de l’inclusion, nous étions donc très troublés de découvrir qu’un groupe important de praticiennes se sentaient exclues de notre initiative. Au cours de mes premiers mois comme Directeur général du RCDÉC, j’ai passé beaucoup de temps à contacter des groupes de femmes à travers le pays pour m’assurer que le RCDÉC évoluait vers la sorte d’organisation où elles se sentaient à l’aise.

J’ai été le Directeur général du RCDÉC pendant moins de deux ans. C’était alors un emploi à mi-temps. Mon autre emploi à mi-temps était comme Directeur général de North End Community Renewal Corporation à Winnipeg. Les deux organisations avaient besoin d’un dirigeant à plein temps, et j’ai choisi de me consacrer au travail local plutôt que national. Plus tard, j’ai passé environ une douzaine d’années à faire de la consultation par rapport à la réduction de la pauvreté et du DÉC. J’ai aussi présidé le conseil d’administration d’Assiniboine Credit Union pendant environ sept ans. Je siège toujours à son conseil, toutefois, je suis essentiellement à la retraite.


Garry Loewen a travaillé comme entrepreneur, ministre du culte, directeur de développement économique et militant communautaire. Il a été pendant dix ans Directeur de DÉC pour Mennonite Central Committee Manitoba jusqu’à ce qu’il devienne Directeur général fondateur de SEED Winnipeg. Garry a aussi été le premier Directeur général du RCDÉC et est plus tard devenu Directeur général de North End Community Renewal Corporation. Depuis sa retraite, Garry continue de fournir des services de consultation au secteur du DÉC à Winnipeg et est actuellement bénévole sur le conseil d’administration d’Assiniboine Credit Union

Lire les autres histoires rassemblées pour souligner la 15e anniversaire du RCDÉC >>

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Le Réseau canadien de DÉC a conclu une entente de collaboration avec le Centre de la francophonie des Amériques afin de promouvoir le développement économique communautaire et l’économie sociale et solidaire aux francophones et francophiles à travers les Amériques. 

Il y a plus de 33 millions de personnes ayant une connaissance du français qui vivent en Amérique. Il s’agit de la quatrième langue après l’espagnol, l’anglais et le portugais.  Le Centre de la francophonie des Amériques, qui vise à contribuer au renforcement des communautés francophones, reconnaît la valeur et le potentiel qu’offrent le DÉC et l’ESS pour le développement économique des communautés qui sont minoritaires dans les Amériques.

Denis Desgagné, directeur général du Centre de la
francophonie des Amériques et Michael Toye, directeur
général du RCDÉC se sont rencontrés cette semaine pour
conclure l’entente de 
collaboration

La possibilité de travailler en utilisant le français, en particulier en dehors des régions majoritairement francophones comme au Québec ou dans les départements français des Caraïbes est un défi de tous les jours.

Le RCDÉC alimentera le Centre avec des nouvelles, de l’information et des ressources pour la promotion auprès des contacts du Centre, et partagera de l’information sur les programmes et activités du Centre qui renforcent la vitalité économique des communautés francophones. 

Pour plus d’information, voir le site du Centre de la francophonie des Amériques.

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Matthew Thompson

Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.

Matthew Thompson

Une rencontre du Conseil d’administration du Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale et solidaire (RIPESS) s’est tenue les 27 et 28 avril 2014.

Cette rencontre était précédée (24 et 25 avril) de la 3e rencontre du Réseau africain d’économie sociale et solidaire (RAESS). À cette occasion, plus d’une cinquantaine d’Africains et Africaines, en provenance d’un peu plus de 25 pays, ont approfondis leur analyse des difficultés du développement en Afrique, ainsi que les perspectives d’avenir pour l’économie sociale et solidaire.  Une quinzaine d’autres personnes de France, ainsi que des membres du Conseil d’administration du RIPESS (deux d’Asie et moi-même). Il est également fort significatif de mentionner qu’il y avait des participants de plusieurs pays anglophones, ce qui était une première pour le RAESS.

Lors de leurs présentations, plusieurs délégués de l’Afrique de l’ouest ont mentionné le partenariat avec le Centre d’études et de coopération internationale (CECI), membre et partenaire du RCDÉC. Le Président du RENAPESS, le réseau au Mali, Madani Koumaré, était également présent. Soulignons qu’il est partenaire du RCDÉC depuis de nombreuses années.

Le Réseau marocain, le RÉMESS, avait une forte présence avec plus d’une vingtaine de participants en provenance des diverses régions du pays, ainsi que plusieurs représentants du Ministère de l’artisanat, responsable de l’ESS au gouvernement. Il y avait également des représentants de divers secteurs de l’administration, dont l’Office de Développement et de la Coopération.  La plénière d’ouverture, dans la grande salle de l’Hôtel de Ville, était assez percutante avec des interventions, dont celle du gouverneur de la région de Marrakech, qui démontrait que l’ESS est reconnue par les diverses administrations.   Le RIPESS, par l’entremise de son coordonnateur, Ben Quiñones, a fait état des résultats de la rencontre de Manille d’octobre dernier. www.ripess.org

Bien que l’ESS soit bien vivant au Maroc, de grands pas restent à faire. La pauvreté est encore fortement répandue, notamment dans les zones rurales éloignées des centres urbains.  Par ailleurs, l’encadrement législatif s’avère insuffisant. L’adoption d’une loi est envisagée. À cet effet la Loi 37 adoptée au Québec en octobre dernier suscite de l’intérêt.

Pour sa part, le Conseil d’administration du RIPESS a établi des axes de travail pour les deux prochaines années, dont la promotion de sa vision, le réseautage, les communications  et les interventions dans les débats concernant l’adoption des Objectifs de développement durable (ODD) post-2015. Enfin, conformément à la règle de rotation de la coordination politique de la part d’un membre du CA,  cette responsabilité sera assumée par le RIPESS Amérique latine et Caraïbes pour la prochaine période.


Yvon Poirier est président du Comité international du RCDÉC et secrétaire du Conseil d’administration. Il a une longue histoire dans les mouvements syndicaux et sociaux au Québec et au Canada et il a été très actif dans le Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale et solidaire (RIPESS). Il représente la CDÉC de Québec au RCDÉC.

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Aujourd’hui, le Réseau canadien de DÉC fête ses quinze ans.

Oui, c’est le 30 avril 1999 que le RCDÉC a été officiellement constitué.

Pendant presque toute cette période, j’ai eu la chance de contribuer au RCDÉC de différentes manières et à différents niveaux. J’ai donc suivi la croissance et le développement du Réseau. Au fil des ans, ce qui m’a le plus marqué, c’est l’étonnante diversité de personnes qui ont consacré un nombre incalculable d’heures et se sont dévouées pour créer et construire cette ressource.

Parce qu’en fin de compte, c’est bien ce que le RCDÉC est censé être : une ressource pour appuyer les milliers de leaders locaux qui s’efforcent sans relâche d’améliorer la qualité de vie au sein de leur collectivité. À ses débuts, le Réseau visait à fournir une aide technique et à soutenir les pratiques efficaces. Puis, il a graduellement progressé vers un moyen de partager l’apprentissage des membres, de porter leurs revendications d’une politique publique plus propice au secteur et de relier entre elles les personnes partageant une vision commune des communautés inclusives et durables.

Liste des partenaires fondateurs du Digby Network

Quinze ans, c’est une étape importante pour une association qui a commencé comme un petit groupe de leaders communautaires novateurs appelé « The Digby Network » et qui s’est transformée en un réseau pancanadien doté d’une vision ambitieuse, mené et dirigé par ses membres. Le fait que le RCDÉC en soit arrivé à ce qu’il est aujourd’hui rend hommage au travail et à l’engagement d’innombrables personnes qui y ont contribué par de petits et de grands gestes.

Pour souligner l’occasion, nous avons demandé à quelques pionniers qui ont fondé le RCDÉC ou qui ont participé à construire le Réseau de partager leurs réflexions et leurs expériences sur la création de ce réseau pancanadien. Les efforts d’un grand nombre de personnes méritent d’être célébrés et nous avons beaucoup à apprendre de ces témoignages captivants sur la façon dont le RCÉDC est né et a évolué. Mais, ce n’est pas seulement pour le plaisir de partager des souvenirs avec des Canadiennes et des Canadiens (et un Américain!) qui comptent parmi les personnes les plus inspirantes que je connais. En connaissant mieux notre passé en tant qu’organisme, il sera plus facile pour les membres du RCDÉC de savoir où nous allons et comment cette ressource commune qui est la nôtre peut nous aider à y arriver.

Dans les prochaines semaines, nous allons publier leurs pensées sur le blogue. Soyez à l’affût, connectez-vous et ajoutez vos commentaires. Les personnes qui voudraient partager leurs expériences sont les bienvenues, contactez-nous par courriel au communications [à] ccednet-rcdec.ca

Des vœux d’anniversaire? Que le RCDÉC continue d’inspirer et de soutenir des chefs de file communautaires dévoués et visionnaires de la trempe de ceux qui nous ont amenés jusqu’ici, toujours plus proche de notre vision commune des communautés inclusives et durables.


Michael Toye est Directeur général du Réseau canadien de DÉC, où il a eu divers fonctions depuis 2000.  Michael a enseigné le DÉC et l’entreprise sociale à l’Université Concordia et est auteur de nombreux articles et autres publications sur le DÉC et l’économie sociale, notamment en co-dirigeant le livre Community Economic Development: Building for Social Change.

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