Évoquant la situation des finances publiques, la Société d’habitation du Québec a annoncé hier la fin d’une série de mesures d’aide financière qui servaient au développement des projets de logements sociaux et communautaires, dans le cadre du programme AccèsLogis Québec. « La perte de ces aides financières risque de compromettre le développement de projets d’habitation communautaire partout au Québec », s’inquiète madame Édith Cyr, présidente de l’Association des groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ). Ces projets de logements sociaux et communautaires sont destinés aux ménages à faible et modeste revenu ou à des personnes vivant en situation de vulnérabilité.
Les mesures d’aide en question permettent d’atténuer l’écart important entre les coûts réels de réalisation de projets d’habitation communautaire et les coûts reconnus par le programme AccèsLogis aux fins de subventions. « C’est déjà un tour de force de réaliser des projets avec les budgets actuels. Il est donc certain que cette perte de financement remet en question la faisabilité de plusieurs projets », explique la présidente de l’AGRTQ.
Parmi les mesures d’aide qui ne seront plus disponibles, certaines sont spécifiquement dédiées aux régions éloignées et sont essentielles à la réalisation et à la viabilité des projets.
En effet, la subvention pour région éloignée et l’aide à l’occupation du territoire sont des mesures mises en place il y a quelques années pour assurer la poursuite du développement en région, devenu pratiquement impossible avec les paramètres financiers prévus au programme AccèsLogis. « Avec la disparition de ces aides financières particulières , on retourne plusieurs années en arrière et il sera difficile, voire même impossible, de développer des projets de logement communautaire dans les régions », déplore madame Jacinthe Cyr, membre du conseil d’administration de l’AGRTQ et conseillère à la direction du Groupe de ressources techniques en logements collectifs de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
Dans le contexte économique actuel, il importe également de rappeler que les projets d’habitation communautaire stimulent l’activité économique et sont créateurs d’emplois dans les collectivités. Chaque dollar investi dans le développement du logement communautaire représente un apport réel de 2,3 dollars dans l’économie du Québec.
La remise en question du développement de plusieurs projets risque aussi de fragiliser tout un réseau d’entreprises d’économie sociale – les Groupes de ressources techniques – qui oeuvrent avec les communautés au développement de l’habitation communautaire sur tout le territoire du Québec.
Afin de trouver des solutions et faire en sorte de maintenir la réalisation des projets de logements sociaux et communautaires, l’Association a demandé une rencontre avec le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire et responsable de l’habitation, monsieur Pierre Moreau. Le réseau des GRT interpellera également les députés afin de les sensibiliser aux impacts possibles de la fin de ces aides financières dans leur secteur.
Le programme AccèsLogis AccèsLogis est le programme québécois de soutien au développement du logement social et communautaire. Il est basé sur des investissements partagés entre la Société d’habitation du Québec (SHQ), les partenaires du milieu (généralement les municipalités) et l’organisme d’habitation (par le biais de l’hypothèque contractée auprès d’une institution financière).
L’Association des groupes de ressources techniques du Québec L’AGRTQ représente un réseau d’entreprises d’économie sociale – les Groupes de ressources techniques (GRT) – qui accompagnent les groupes de citoyens et les communautés dans le développement des projets d’habitation communautaire, soit en coopérative ou en organisme à but non lucratif, partout au Québec. L’Association et ses membres travaillent, de concert avec les partenaires gouvernementaux, municipaux et communautaires, à maintenir et développer un parc de logements de qualité et accessibles, afin de répondre aux besoins des ménages à modeste et faible revenu.
Dans l’ensemble des régions du Québec, les GRT coordonnent toutes les phases de réalisation des projets et remplissent une mission de mobilisation et de concertation des acteurs sur leur territoire. Depuis 1997, les 24 GRT membres de l’AGRTQ ont réalisé, avec les groupes promoteurs, plus de 30 000 logements communautaires à travers le Québec.
SOURCE : Association des groupes de ressources techniques du Québec (AGRTQ) via economiesocialequebec.ca
Renseignements : Violaine Ouellette, responsable des communications, Tél. : 514 849-8547 Cel. : 514 605-7877, violaine.ouellette à agrtq.qc.ca
Le gouvernement du Québec s’est engagé sur la voie de l’austérité. Sans chercher à s’étendre sur les raisons et sur les mécanismes qui ont mené aux mesures énoncées, ce colloque s’intéressera à l’effet de l’actuelle vague de réformes sur la capacité des acteurs sociaux, économiques et gouvernementaux de raviver la flamme de l’innovation sociale qui a animé le démarrage de la Révolution tranquille et les profondes transformations qui eurent lieu lors des années 1980. Que ce soit en lien avec l’économie sociale, le secteur public ou communautaire, à l’échelle locale ou régionale, les organisateurs vous invite à présenter votre analyse à partir du contexte québécois ou d’initiatives d’ailleurs.
L’année passée était très chargée pour le RCDÉC. Voici un bilan de quelques unes de nos réalisations.
Temps forts 2014
• Le trafic sur notre site Web a presque doublé au cours de ces deux dernières années, avec plus de 1 500 visiteurs uniques par semaine. Notre boîte à outils en ligne contient plus de 800 ressources et notre blogue compte plus de 100 articles.
• En janvier, nous avons lancé notre vidéo « Qu’est-ce que le DÉC? » qui a été vu 1 000 fois au cours des 3 premiers mois.
• En juin, notre page Facebook a reçu sa 1 000e mention « J’aime » et notre compte Twitter a dépassé les 1 500 abonnés.
• En 2014, plus de 128 000 personnes ont utilisé notre site Web pour les nouvelles, les événements, les ressources et les offres d’emploi. En octobre, nous avons établi un nouveau record avec plus de 2 500 visiteurs uniques par semaine.
• Au cours des 2 premières années, les services enterprising non-profits – Manitoba du RCDÉC ont soutenu le développement des entreprises sociales avec l’octroi de plus de 100 000 dollars en petites subventions et assistance technique.
• SEOntario.org, notre vitrine de l’entreprise sociale de l’Ontario a été lancée en français et de nouvelles fonctions interactives y ont été ajoutées.
• En mai, nous avons tenu notre première AGA avec vote virtuel et un rapport annuel en ligne.
• Des membres et partenaires du RCDÉC on fait des présentations à l’occasion de la conférence de la New Economy Coalition à Boston.
• Un nouveau système d’adhésion en ligne nous a permis de lancer une carte des membres virtuelle et un répertoire des membres.
• Notre 12e Rassemblement annuel du Manitoba a rassemblé plus de 500 personnes et Nancy Neamtan y était conférencière d’honneur.
• La série de webinaires pancanadiens s’est poursuivis avec 11 séances (gratuites pour les membres) aux thèmes variés : entrepreneuriat des personnes immigrantes, les Objectifs de développement durable de l’ONU, l’impact collectif pour le DÉC.
• Le RCDÉC a continué son partenariat avec le Social Asset Measurements afin d’offrir à ses membres un service de soutien en matière de mesure des résultats à un prix.
• Spark, le programme d’aide technique et de renforcement des capacités du RCDÉC a dépassé le million de dollars en assistance bénévole à des groupes communautaires.
• Le RCDÉC a organisé plusieurs ateliers et une assemblée de convergence lors du Forum social des peuples à Ottawa
• Nous avons mobilisé et parti
Matthew Thompson
Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.
Une des difficultés qui émerge lorsqu’on essaye de faire le suivi du développement économique communautaire (DÉC) dans un pays comme le Canada est qu’il se passe tellement de choses dans tant d’endroits différents et dans des secteurs si diversifiés qu’il est facile d’avoir l’impression que nous ne faisons, en fin de compte, pas beaucoup de progrès.
J’ai donc voulu en cette fin d’année dresser ma propre liste des 10 domaines clés qui regroupe quelques-uns des développements les plus encourageants de l’année passée. Bien entendu, cette liste est loin d’être exhaustive. Mais, elle représente un bon échantillon des progrès prometteurs réalisés dans différents endroits et secteurs d’activité.
Les coopératives :L’organisme bilingue faîtier du mouvement coopératif du Canada, Coopératives et mutuelles Canada, a été officiellement lancé en avril. Il offre une nouvelle voix unifiée représentant et soutenant les coopératives du Canada. Le caucus parlementaire multipartite sur les coopératives s’est rencontré pour la première fois et le second Sommet international des coopératives qui a eu lieu à Québec a remporté un plus grand succès que le premier. Une année très fructueuse pour les coopérateurs canadiens!
L’entreprise sociale :L’enthousiasme pour l’entreprise sociale continue de croître dans tout le pays. Les stratégies d’approvisionnement suscitent un intérêt grandissant comme le montrent le premier Buy Social Canada Summit en 2014 et l’introduction du label Buy Social Canada, qui sera officiellement lancé lors de la Conférence canadienne sur l’entreprise sociale de 2015.
La finance:En septembre, le Comité consultatif national du Canada du groupe de travail du G8 sur l’investissement social a publié son rapport, véritable tour de force sur la situation réglementaire et fiscale pour l’investissement d’impact au Canada. À l’échelle provinciale, le Nouveau-Brunswick est devenu la quatrième province à établir un fonds d’investissement de DÉC et le Community Social Planning Council du Grand Victoria a publié un excellent guide sur la création d’outils financiers d’origine communautaire.
À l’échelle internationale :L’économie sociale et solidaire suscite un intérêt accru auprès des Nations Unies grâce en grande partie au RIPESS et au Groupe de travail inter-institutions sur l’économie sociale et solidaire. À l’échelle internationale, les organismes de la société civile concentrent leurs efforts afin que l’économie sociale et solidaire soit intégrée dans le Programme de développement post-2015 des Nations Unies, qui orientera les priorités et les trajectoires de développement des agences internationales au cours des années à venir.
La recherche :Une des dernières publications du Centre canadien d’économie sociale était un numéro spécial d’Analyse des politiques sur l’économie sociale publiée en 2014. La recherche pancanadienne sur la valeur des coopératives et des entreprises sociales continue avec la publication d’un rapport du Nouveau-Brunswick sur l’impact économique. L’Institut du développement rural de l’Université de Brandon a gagné une importante subvention de recherche et le Community Development Journal (Revue du développement communautaire) a annoncé la publication d’un numéro spécial sur l’impact collectif pour le développement communautaire, coéditée par Liz Weaver de Tamarack. En 2015, outre les conférences toujours aussi inspirantes de l’ACÉC et de l’ARES, soyez à l’affût de la CU2 Expo de l’Université Carleton.
Le DÉC et les communautés de langues officielles en situation minoritaire : Le RDÉE Canada et la CEDEC ont mené le travail de terrain pour le tout premier plan de développement économique des communautés de langues officielles en situation minoritaire qui devrait être lancé en 2015.
Les politiques à l’appui du DÉC :Sur le plan politique, le Manitoba et le Québec restent à l’avant-garde. Le Manitoba a présenté un budget très prometteur au printemps et a contribué à la conception d’une stratégie de l’entreprise sociale qui sera lancée au début 2015. Le Québec a créé une Table des partenaires en économie sociale afin d’assurer la mise en œuvre de la Loi sur l’économie sociale de 2013. Nancy Neamtan du Chantier de l’économie sociale a prononcé le discours principal lors de notre Rassemblement du Manitoba et nous a fait part des succès québécois. Le Conseil sur les politiques du RCDÉC a proposé une mise à jour de nos priorités politiques, qui sera discutée lors de notre prochain webinaire. Puisque les prochaines élections fédérales mettront les questions politiques au premier plan de l’année 2015, envisagez de participer à ce webinaire si vous le pouvez.
Réunis le 1er décembre 2014 en assemblée générale extraordinaire, les membres du Consortium coopératif québécois de services fédératifs ont mis la touche finale à la création d’un nouveau centre de services partagés coopératifs destiné à l’ensemble des regroupements coopératifs québécois.
Un nouveau nom et une mission élargie pour une coopérative déjà bien implantée
Le Consortium, une coopérative de solidarité créée en 2011, portera désormais le nom de Consortium de ressources et d’expertises coopératives (CREC). Les changements apportés au fonctionnement de l’entreprise ont permis d’étendre le membership du CREC à un plus grand nombre d’organisations vouées au développement coopératif, principalement des fédérations sectorielles et des coopératives de développement régional (CDR). Le nombre de regroupements affiliés est ainsi passé de quatre à plus d’une vingtaine au cours des dernières semaines.
Pour la première fois au Québec, en créant le CREC, le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité et les réseaux coopératifs de divers secteurs d’activités, tels que les services à domicile, le milieu scolaire, les services préhospitaliers d’urgence, l’habitation, la foresterie, la santé, les télécommunications, etc., mais aussi les coopératives de développement régional présentes sur l’ensemble du territoire québécois, se dotent collectivement d’un outil qui favorisera la croissance de l’offre de service et des expertises destinées aux entreprises coopératives. Ainsi, le CREC contribuera au développement des affaires de plus de 2 000 coopératives québécoises par l’entremise de leur regroupement.
La création de ce centre de services partagés coopératifs à partir d’une organisation solidement implantée permettra le regroupement et le partage des ressources professionnelles dans différents domaines, tels la gestion des ressources humaines, les relations gouvernementales, le droit, la santé et sécurité du travail, le marketing et le développement des affaires, la finance et la fiscalité, l’organisation d’événements, etc. De plus, en partenariat avec le réseau des coopératives de développement régional, le CREC favorisera la concertation au niveau national de centaines de coopératives oeuvrant dans des secteurs émergents.
Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.
Le RCDÉC vous souhaite un joyeux temps des Fêtes! Guide d’achat et d’idées-cadeaux du RCDÉC 2014
Avec les fêtes de fin d’année et l’esprit du temps des Fêtes s’installe une atmosphère propice à réaffirmer nos valeurs. Tout comme Ebenezer Scrooge à la fin d’Un chant de Noël de Charles Dickens, nous nous débarrassons de nos préoccupations purement personnelles pour mieux nous tourner vers les autres : notre famille, nos amis et la collectivité qui nous entoure. Mais, Noël est aussi maintenant devenu pour beaucoup de monde le symbole d’une société de consommation qui contribue à aggraver les enjeux sociaux et environnementaux de notre époque.
Conscient de cette réalité, le Center for a New American Dream a dressé une liste de moyens de simplifier le temps des Fêtes : Simplify the Holidays. Mais, si vous allez dépenser durant les fêtes de fin d’année, pourquoi ne pas effectuer vos achats et faire vos cadeaux de façon à avoir des impacts sociaux et environnementaux positifs?
Nous, le Réseau canadien de DÉC, avons compilé une liste d’idées de cadeaux et de guides d’achat afin de vous procurer les outils et les informations dont vous avez besoin pour passer un temps des Fêtes sous le signe du DÉC. Quelque chose manque à la liste? Nous allons la compléter tout au long du mois. Alors, n’hésitez pas à nous envoyer vos ajouts.
En ce temps des Fêtes, achetez social
Cadeaux des fêtes de l’Entreprise sociale de SEontario.org Cette année, achetez un cadeau qui non seulement enchantera la personne à qui vous allez l’offrir, mais qui profitera également à l’Ontario et à votre collectivité. Tout au long du mois de décembre SEontario mettra en vedette des entreprises sociales (ES) et des marchés d’ES où vous pouvez acheter vos cadeaux du temps des Fêtes. [en savoir plus]
Cadeaux solidaires Ce site web vous permet d’avoir accès directement aux entreprises d’économie sociale pour acheter des cadeaux solidaires.[en savoir plus]
Coopératives – Ensemble-cadeaux Achetez des cadeaux et posez un geste éthique qui contribue à construire une nouvelle économie. Toolbox for Education and Social Action vous propose ses articles les plus populaires, les plus beaux et les meilleurs cadeaux produits par le mouvement coopératif. [en savoir plus]
En ce temps des Fêtes, achetez local
Pourquoi magasinez local pour le temps des Fêtes Les entreprises locales gagnent en pop
Matthew Thompson
Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.
Une invitation du Réseau québécois de Villes et Villages en santé à l’intention des municipalités, arrondissements et organismes locaux
C’est le temps de prévoir votre participation à la Fête des voisins 2015 !
La Fête des voisins c’est des voisins qui s’invitent en toute simplicité pour un 5 à 7, un BBQ, un pique-nique, dans le but d’apprendre à se connaître. C’est un bon moyen pour renforcer le tissu social de nos communautés.
La Féte des voisins n’est pas une fête de tout un quartier ou d’un village. Le but visé est de connaître nos voisins immédiats.
Comment procéder ?
Votre rôle est de promouvoir l’événement de façon à donner le goût aux citoyens d’organiser une fête avec leurs voisins immédiats.
Inscrivez votre municipalité en ligne, commendez aussi vos outils promotionnels
Publicisez largement la Fête
Profitez du guide de communication clé en main (modèle d’articles et de communiqués, calendrier d’actions, conseils, etc.)
Pourquoi participer à la Fête des voisins ?
Pour développer l’appartenance, l’entraide et le sentiment de sécuité.
Pour rapprocher les générations et les citoyens d’origines diverses.
Pour alimenter une dynamique de participation dans la communauté.
Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.
La communauté internationale du développement reconnaît le besoin de repenser le développement. Les méthodes et approches habituelles n’ont pas réussi à empêcher les récentes crises financières et alimentaires, à prévenir le changement climatique et à enrayer la pauvreté persistante et les inégalités croissantes. Alors que le programme de développement pour l’après-2015 est en cours d’élaboration, le rôle de l’économie sociale et solidaire (ESS) comme voie vers le développement durable mérite de faire l’objet d’une attention toute particulière.
Le Groupe de travail interinstitutions des Nations Unies sur l’économie sociale et solidaire (TFSSE – sigle en anglais) a été créé pour augmenter la visibilité de l’ESS dans les sphères politiques et de connaissances à l’échelle internationale. Ce groupe de travail estime que l’ESS est très prometteuse en ce qui concerne les approches économique, sociale et environnementale intégrées du développement durable.
Le TFSSE est composé d’agences de l’ONU et d’autres organisations intergouvernementales ainsi que d’associations de réseaux de l’ESS en tant que membres et observateurs. Les activités du Groupe de travail consistent à organiser des événements lors des conférences de l’ONU et d’autres conférences internationales, à engager des dialogues avec les décideurs politiques, à diffuser les publications et à prendre part à des projets de collaboration avec les membres et les observateurs du TFSSE.
Le nouveau site Internet du TFSSE permet aux utilisateurs d’avoir accès aux publications, aux dernières nouvelles et aux activités dont les événements organisés lors des conférences de l’ONU et d’autres conférences internationales, les dialogues avec les responsables politiques et les projets de collaboration avec les membres et les observateurs du TFSSE.
Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.
En prévision des élections fédérales de 2015, le Conseil sur les politiques du RCDÉC a mis à jour nos priorités politiques. Nous souhaitons avoir votre avis à ce sujet.
Joignez Michaël Béland, Yvon Poirier et d’autres membres du RCDÉC pour un webinaire le 13 janvier où vous aurez l’occasion de vous exprimer sur les nouvelles priorités et d’envisager des stratégies menant à intégrer le DÉC dans les programmes des partis pour les élections de 2015.
Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.
Les coopératives du Nouveau-Brunswick génèrent des revenus de près de 1,4 milliard de dollars et emploient des milliers de personnes
Une nouvelle étude sur les coopératives et les entreprises sociales menée pour le Co-operative Enterprise Council of New Brunswick (CECNB), avec le soutien du ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, a révélé que les coopératives ont une incidence économique appréciable dans notre province. Les conclusions de l’étude menée par la Shannon School of Business de l’Université du Cap-Breton ont été divulguées lors d’une conférence de presse ce matin au centre Planet Hatch dans le Parc du savoir de Fredericton.
L’étude a souligné que les coopératives du Nouveau-Brunswick :
Ont généré des revenus annuels de 1,35 milliard de dollars
Ont créé l’équivalent de 7500 emplois à temps plein
Ont injecté plus de 500 millions de dollars dans le PIB de la province
Ont versé des revenus d’emploi de près de 330 millions de dollars et ont payé des impôts de plus de 150 millions de dollars
« Les coopératives et les entreprises sociales stimulent l’emploi, conservent les investissements dans les collectivités rurales et abordent une myriade d’enjeux sociaux, environnementaux et culturels, a déclaré Wendy Keats, la directrice générale du CECNB. En plus d’être sensées sur le plan économique, elles aident à créer des collectivités saines et dynamiques. »
À part cette étude d’impact économique, un sondage a été mené en 2014 auprès de 138 entreprises sociales par le CECNB en partenariat avec des chercheurs des universités Mount Royal et Simon Fraser. Le sondage a révélé que 30 % des entreprises sociales offrent des services de développement de l’emploi et que 20 % offrent de la formation pour l’intégration à la population active, ce qui aide à améliorer l’employabilité des personnes qu’elles servent (p. ex. les personnes handicapées, les personnes à faible revenu, les immigrants, les Autochtones, les personnes âgées, etc.). On dit de ces entreprises qu’elles sont des facteurs clés de mobilisation des bénévoles, les 138 personnes interrogées ayant un total de 6500 bénévoles.
Exemples de coopératives et d’entreprises sociales
Les coopératives et les entreprises sociales s’efforcent de créer un rendement combiné de l’investissement, à la fois financier et social, au lieu de simplement maximiser les profits des actionnaires. Par exemple, au Nouveau-Brunswick, regardez la série de vidéos sur l’entreprise sociale sur le site Web du CECNB (en anglais seulement).
Le RIPESS, Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire, participait pour la première fois à la réunion des représentants de l’ONU et des organisations internationales – Points focaux de la société civile qui s’est tenue au siège de la Banque mondiale les 17 et 18 novembre 2014. Une douzaine d’organisations de la société civile, dont Aide à l’enfance et Rethinking Bretton Woods, étaient invitées à cette onzième réunion annuelle. Environ 50 institutions financières telles que la Banque mondiale et les banques régionales de développement et un grand nombre d’agences de l’ONU, dont l’Organisation internationale du travail (OIT), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU (ONU-DAES), participaient à cet événement. Le Secrétaire général de l’ONU était également présent.
Le Service de liaison non gouvernemental des Nations Unies (ONU-SLNG), qui sert de liaison avec tous les organismes des Nations Unies, a joué un rôle clé dans la conception du programme. À l’échelle locale, le personnel de la Banque interaméricaine de développement (BID) et de la Banque mondiale a fourni un accueil de grande qualité. Le Fonds monétaire international (FMI) appuyait également cette rencontre. John Garrison, spécialiste principal des relations avec la société civile de la Banque mondiale et ardent défenseur de l’engagement de la société civile dans le développement, a lui aussi joué un rôle important lors de cette réunion étant donné qu’il a participé à toutes les réunions précédentes.
La plénière d’ouverture a donné le ton de cet événement. Thomas Gass, Sous-secrétaire général à la coordination des politiques et aux affaires interorganisations au Département des affaires économiques et sociales (DAES) a très bien présenté le processus des Objectifs de développement durable (ODD). Il a souligné la vision inclusive des objectifs de développement qui repose sur les trois piliers économique, social et environnemental. Les ODD 2015-2030 seront adoptés en septembre 2015 lors de l’Assemblée générale. Le document qui servira de base aux négociations des états membres jusqu’à l’Assemblée générale sera rendu public par le Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU, début décembre.
« Le développement… doit profiter à tous les secteurs de la société »
Nathalie Cely Suárez, Ambassadeur d’Équateur aux États-Unis, a présenté le positionnement de son pays par rapport aux ODD. Invoquant le concept du « buen vivir », elle a insisté sur le fait que le développement, y compris l’extraction des ressources naturelles comme l’exploitation pétrolière et minière qui constituent une part importante de l’économie équatorienne, doit profiter à tous les secteurs de la société tout particulièrement aux communautés où les activités de développement sont les plus répandues. Elle a rappelé qu’en Équateur, l’économie solidaire est inscrite dans la Constitution.
Le jour suivant été consacré aux présentations et aux discussions entre les institutions financières internationales et les organismes de la société civile (OCS). Toutes les institutions financières ont des départements ou des services consacrés aux relations avec la société civile. Elles ont expliqué les processus de consultation qu’elles utilisent avec la société civile à l’échelle mondiale et nationale. Ces institutions ont aussi parlé des enjeux qu’elles ont dû surmonter pour mener à bien ce processus et ont partagé les leçons tirées de ces expériences.
Le RIPESS a fait une présentation au cours d’un atelier traitant de la question suivante : comment la communauté du développement et les institutions financières internationales peuvent-elles collaborer avec la société civile dans les domaines de la formation, du renforcement des capacités et de l’accès approprié à un financement à long terme et abordable afin d’augmenter le potentiel des organisations de l’économie sociale solidaire (ESS)?
[Légende] Yvon Poirier (à droite) avec Andres Falconer, Partenariat mondial pour la responsabilité sociale, Banque mondiale; Hamish Jenkins, ONU-SLNG; Sylvain Browa, Efficacité de l’aide, Aide à l’enfance; John Garrison, Banque mondiale; et Biljana Radonjic Ker-Lindsay, Service de consultation de la société civile, BERD.
Après avoir présenté les besoins des organisations de l’ESS, en se basant sur des exemples précis de différents continents, toutes les institutions financières ont exprimé leur intérêt à en savoir davantage. Les trois banques régionales, la Banque asiatique de développement (BAsD), la Banque interaméricaine de développement (BID), la Banque africaine de développement (BAfD) ont également manifesté leur intérêt ainsi que la Banque européenne de reconstruction et de développement (BERD) et la Banque européenne d’investissement (BEI). Le RIPESS a accepté de continuer à partager des informations avec ces institutions.
La réunion des Points focaux de la société civile à Washington a fait ressortir un point important : lorsque nous établissons des liens avec les institutions financières internationales, nous devons clairement préciser que nous ne sommes pas juste des OSC. Nous faisons au contraire partie du secteur privé, pas du secteur public. Nous sommes des acteurs économiques tout aussi légitimes que le secteur à but lucratif traditionnel. Nous pouvons même affirmer qu’en tant qu’entreprise collective nous sommes plus résilients et davantage en mesure de sortir les personnes de la pauvreté et, en plus, nous avons un impact écologique moins nuisible. Nos unités économiques de production de biens et de services reposent déjà sur les trois piliers du développement durable : économique, social et environnemental.
Après avoir siégé 12 ans au conseil d’administration du RCDÉC, en tant que trésorière, présidente, présidente sortante et organisatrice du congrès pancanadien, Caroline Lachance s’est retirée du CA cet automne.
Caroline a été élue au conseil d’administration pour la première fois lors de l’AGA de 2002 à Winnipeg, elle représentait l’ÉCOF-CDEC de Trois-Rivières. Au tout début, elle doutait de ses capacités à communiquer en anglais. Néanmoins, elle a persévéré et a joué un rôle clé dans l’organisation et la tenue du Congrès pancanadien de DÉC 2004 à Trois-Rivières. Durant son mandat de trésorière du CA, Caroline a joué un rôle déterminant dans l’amélioration des politiques et du système financiers du RCDÉC. Elle a accepté d’être présidente du conseil en 2009 et a présidé le CA pendant quatre ans durant une période importante de développement organisationnel du RCDÉC.
Le conseil d’administration remercie très chaleureusement Caroline pour sa contribution exceptionnelle au RCDÉC et au mouvement du DÉC au Canada.
Bienvenue à Élodie Bedouet
Le conseil d’administration du RCDÉC a le plaisir d’annoncer que lors de sa réunion d’octobre Élodie Bedouet a été nommée au conseil d’administration pour un mandat qui prendra fin lors de la prochaine AGA.
Élodie est directrice générale de l‘Association des francophones du Nord-Ouest de l’Ontarioà Thunder Bay. Depuis plusieurs années, elle travaille dans le domaine du DÉC avec les communautés francophones en Ontario et dans les Territoires du Nord-Ouest. Par ailleurs, elle s’intéresse de près à l’entreprise sociale. Diplômée en science politique de l’Université de Montréal (spécialisation : économie politique internationale), elle a mené des recherches sur le développement économique et l’éducation au Chili pour le compte d’une agence de l’ONU et a travaillé sur des projets d’inclusion des jeunes au moyen des nouvelles technologies au Maroc.
Matthew travaille avec le RCDÉC depuis plus de cinq ans dans divers domaines tels que la recherche et la mobilisation des connaissances, l’organisation d’événements et la coordination du programme pancanadien d’expériences de travail CréeAction. Il a également coécrit Assembling Understandings: Findings from the Canadian Social Economy Research Partnerships, 2005-2011, un résumé thématique de près de 400 produits de recherche sur l’économie sociale au Canada.